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Maelstrom
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J'écris de la (science) fiction, laquelle n'autorise pourtant pas toute licence. Les erreurs factuelles, imprécisions ou les oublis sont uniquement de ma part. Tous les lieux décrits dans Laeken sont bien réels. Vous pouvez y faire un tour. J'ignore ce qui se cache dans la réserve faunique du Parc, ce n'est pas loin de chez moi mais on n'y entre pas. Enfin, je n'ai pas essayé. Ceci est la 2e partie de Mumbai Express.
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Une séance d'exorcisme pour toustes les FINTA* qui ont subi une agression sexuelle,
une incantation pour se libérer du poids des non-dits transgénérationnels,
une affirmation que nous avons toustes le droit de prendre de la place et de briller plus fort
que ce qui nous a été autorisé,
une invitation à devenir artiste malgré tout.
Ce recueil est un cri.
Je veux des femmes enragées
qui mettent à sac des villes entières
je veux des succubes qui égorgent des rois
je veux plus de salopes et de mégères -
Pour le compte de la Police Nova, pour laquelle il mène des enquêtes aussi périlleuses que loufoques, l'Agent William Lee, taciturne mais redoutable le pistolet en main, embarque dans un train express à destination de la station Sud. Il est accompagné par sa partenaire, la Clark Nova, une créature mi-machine à écrire mi-araignée, douée de la parole et d'une sacrée personnalité. Ensemble, ils devront résoudre l'énigme de la disparation massive des insectes - et coffrer les responsables ! - tandis que la planète est entièrement recouverte par la glace. Mais le voyage n'aura rien d'un long fleuve tranquille et personne ne sera épargné. Dans ce roman noir mais non dénué d'humour, le poète Jérémie Tholomé redonne vie aux personnages de l'écrivain américain William S. Burroughs et les plonge à nouveau dans un monde monstrueux. Préface de Vincent Tholomé
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Ça se passe pendant trois ans, c'était pas les plus palpitants. J'crois pas que t'aies envie d'y repenser, à ces années covidées. Pourtant on y a laissé un petit bout de nous. On le sait, on le sent le trou. Alors il est temps d'en reparler. Pour digérer et cibler ce qui nous a impacté·es. Engrais est basé sur une trentaine de témoignages de jeunes personnes Finta*, récoltés entre 2019 et 2022. * femmes, personnes intersexes, non-binaires, trans, agenres
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Un homme quitte ses responsabilités et sa tribu et s'isole pendant 7 années dans la forêt, au bord d'une rivière. Dans un périmètre défini il cherche pour lui et les siens ce qu'il est convaincu de trouver là, faisant l'objet de la risée des autres, de ces Blancs qui ont dérobé leurs terres. L'or tant convoité sera le fil rouge de sa quête. Pendant ce séjour, femme et fille, et quelques proches le rejoignent lors de rituels et de moments intimes. Il y fera également la rencontre de son double : Loup. Tous deux à s'apprivoiser, à s'aider, à réconcilier ce qui semble a priori non conciliable entre l'humain, l'animal et leurs natures si différentes et pourtant reliées. Un poéconte initiatique. Un travail également sur le souffle, la voix, le chant et la musique.
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Diffusée sur la chaîne YouTube Voicekabinett, My Talking Heads a d'abord été une série hétéroclite de vidéo-poèmes graves et ludiques : un processus brut de video povera, une « hyperpoésie » pour une « nouvelle oralité », selon les termes de Giovanni Fontana. Ce livre rassemble les partitions de cette série. On peut ainsi lire ces têtes parlantes ; on peut aussi, grâce aux codes QR qui renvoient aux vidéos, les écouter ; on peut encore faire de ces parloirs le matériau d'un projet théâtral ou performatif, solitaire ou collectif. En effet, les partitions ne se déploient pleinement que dans une corpOraliture : dans la tension entre écriture et parole, avec la voix comme élément central, elles suggèrent au lecteur d'agir la langue lue afin de rendre les relations entre écriture et lecture plus malléables et mobiles. il existe un proverbe qui dit : tant que les paroles restent dans la bouche on en est le maître quand elles en sont sorties on en devient l'esclave si l'on part du postulat que des paroles restées en bouche équivalent à un non-dit et si l'on part du postulat que le non-dit est pathogène il vaudrait mieux par une double rotation à droite ou à gauche envisager l'inverse non ? (extrait deHead )
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Bleue comme une orange elle tourne et tourne impassible face à nos cicatrices qui divisent l'espace et structurent nos futurs en sillonnant les routes d'horizons à gravir de chutes vertigineuses de rivières asséchées de frontières meurtrières
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Terre, ciel, océans et forêts ne font qu'un avec les humains. 33 poésies tressées en un seul poème chantent leur parcours unique. Les forêts pluviales, Dubaï, les Inuits, des villes de décharge. Images apocalyptiques et paysages qui fascinent et promettent des « avenirs » à rendre possibles, en défiant le présent. Beaucoup de femmes communes le font partout, des activistes ou leaders de peuples autochtones, souvent menacées et tuées, contraintes à perdre leurs terres. Mots puissants et histoires, auxquelles L'aura, la poétesse Laura Fusco, donne voix, avec sa parole et son style désormais consacrés à la grande poésie, dans un poème choral, qui redessine la planète, transformant son agonie en une vision de renouveau. « Qui sera le prochain ? » Global Witness nous rappelle qu'en 2023 196 femmes et hommes défenseurs de l'environnement ont été tués. Mais nous serons les prochaines victimes si nous ne nous unissons pas pour défendre la nôtre, unique, Terre Mère, comme écrit la poétesse Laura Fusco dans son très émouvant recueil qui nous concerne toutes et tous. Ensemble nous pouvons. Nous le devons. Alessandro Giannì, Relations Institutionnelles et Scientifiques Greenpeace Italie
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Parfois la vie tape à coups redoublés répétés avec un tempo de scierie et l'on sait que de la tristesse de l'épuisement renait toute joie tout apaisement tout amour et l'on n'en veut pas à ce qui a tapé au hasard à ceux qui à leurs corps se défendant ont apaisé puis affuté la peine. et l'on voudrait encore leur parler les avoir dans les bras. on sait que tout passe tout tourne tout renait floraison et autres on a encore soif très soif d'avenir mais la lucidité n'a jamais évité la douleur et l'on chiale parfois on sait le moment où les boutons se rouvriront et nous n'oublierons pas d'être fleurs rouge jaune.
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Nous ne sommes pas la marge d'erreurs Nous sommes vos enfants vos petits-enfants vos adelphes vos parents
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Oser dire l'amour et un peu de soi à l'autre
Tristan Cassir
- MaelstrÖm reÉvolution
- Bookleg
- 28 Mai 2025
- 9782875055323
je ne te dirai plus ma paralysie ni ce trouble qui m'envahit face à ce qui bouleverse ma chair ce territoire incarné ce corps qui se façonne se tord et se dérobe affronte et s'estompe face à l'autre semblable, mais étranger proche, et pourtant inaccessible À travers une langue incandescente, portée par la quête d'une identité mouvante, ce texte interroge la peau comme espace de mémoire, d'héritage et de rupture. Entre exil intime et fractures du monde, il déploie une voix en tension, écartelée entre effacement et affirmation, silence et cri. Un voyage sensoriel et poétique, où, malgré tout, l'amour et la voix tentent de s'inscrire dans l'espace du monde. Qui sommes-nous au-delà des apparences ? Que reste-t-il de nous lorsque les mots s'effacent ?
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Un arc-en-ciel ; La fille sans oreille
Zoé Besmond de Senneville
- MaelstrÖm reÉvolution
- Bookleg
- 28 Mai 2025
- 9782875055316
La fille sans oreille est sans oreille Mais a un chat Elle n'a pas besoin d'oreilles pour lui parler Le chat et la fille se parlent Sans Elles se parlent Par la pensée de leur Amour de leur Douceur de leur Espoir de leur Vivant de leur Hu ma nit é Chat à fille Fille à chat C'est mystérieux et Universel Évident Magiquessentiel
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tu veux du sale on va faire du sale ça va être sale Bleue est hors d'elle tu veux du sale qui aime cette expression ceux qui la vivent la détestent alors viens fais demi-tour retourne-toi je me souviens quand le sale était roi on avait la classe sale gueule la classe tirer la gueule la classe sale fric du deal dégueulasse sale dream et descente en tout shoot sale dream et la pâleur pour requiem sale héros sale ego saleté camion saleté croquette saleté mégot trace de speed de coke d'héro vraiment c'est classe le sale vraiment tu veux du sale
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Biche Boy : Journal intimement poétique
Bo Rainotte
- MaelstrÖm reÉvolution
- 23 Avril 2025
- 9782875055248
Journal intimement poétique d'un être hors des normes qui met 30 ans à se découvrir, à
chercher l'amour des autres avant de s'aimer lui-même.
Tout ce qu'on écrit pour soi :
les lettres qu'on n'envoie jamais,
les déclarations qu'on garde secrètes,
les témoignages cachés, les doutes, les obsessions,
les désirs qu'on n'ose pas dire,
les injonctions qu'on met du temps à découvrir,
les violences muettes, les petites victoires et les grandes joies.
Un aveu vrai des questions qu'on se pose, des actes qu'on s'impose pour plaire, des parts
de nous qu'on masque pour être aimé·e.
Des mots qui parlent de nos maux.
Un parcours de transition.
Un chemin vers soi.
Un message fort d'amour.
Profond et léger.
Tendre et percutant.
Une claque.
Devenir qui on a toujours été ! -
Évoquant ici tour à tour le thème de l'amour et ceux plus sombres de l'oppression, de la guerre et de l'exil, Somaia nous offre une poésie à la fois sensible et combative qui a pour ambition de réveiller les consciences, de secouer la torpeur de l'indifférence.
En la lisant, on se prend à rêver de ce que serait l'Afghanistan si de telles femmes y avaient droit de cité.
une balle / prend pour cible son coeur / lui / pense au khôl qui coulera / des yeux de sa bien-aimée...
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Vénus impudiques est une enquête décalée sur le désir de maternité à la croisée des histoires et de la grande Histoire...
« Accompagner ce Vénus Impudiques, c'est tanguer entre ironie et poésie, réflexions pratiques et considérations new-age, mythologie et physique quantique. C'est se laisser bercer par une espiègle fantaisie, écouter des bribes de vie, s'interroger sur ses choix de vie. Mais par-dessus tout, c'est écouter une femme se réapproprier son récit. »
Catherine Makereel, Le Soir
« Caroline Bouchoms se met à nu, laissant affleurer ses questionnements mais aussi sa fragilité. Sans fard, mais avec tact et pudeur et une pointe d'humour, elle lève un tabou encore coriace : celui de ne pas souhaiter devenir mère. Une plongée au coeur de l'intime portée par une scénographie et un habillage sonore délicats et poétiques où l'on se sent comme dans un cocon, protégé et libre de tout. »
Stéphanie Bocart, La Libre -