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Romans & Nouvelles
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Une maison d'édition défunte, dans le coeur de Bruxelles, un livre exhumé, une curiosité difficile à assouvir. Un conte sur les livres, leur pouvoir d'envoûtement par-delà la mort, l'apesanteur onirique qu'ils créent tout autour d'eux, mais aussi les destins bien réels qu'ils peuvent inventer, quand la chance est au rendez-vous.
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Un matin, l'une des nymphes du Jardin botanique de Bruxelles est retrouvée non loin de son piédestal. Dans le fondu des brumes de l'automne, un groupe d'enquêteurs suit un spectral faisceau d'indices. Suite autonome de Pavane pour une nymphante, cette nouvelle met en scène Everett Evenwrite, détective du paranormal.
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«- Tu as bien entendu hein Menneke : si dans cinq minutes je ne retrouve pas ce papier, tu voles directement à la poubelle!
Madame Claire, l'épicière du 66, Rue Bodeghem n'était pas une adepte de la langue de bois. Elle savait parler aux Saints, et ce dans un style assez direct. Le céleste interlocuteur du jour n'était autre que Saint Antoine de Padoue, le patron des objets perdus.» C'est dans l'épicerie de sa grand-mère, qu'il évoque ici, que le conteur Philippe Baudot a attrapé le virus de la Bruxellitude. Il nous propose ensuite Le chapeau de Léon Vandersteen et Le Secret de l'Archiviste, deux contes aux truculentes saveurs locales.
Une expérience immersive dans la zwanze et l'esprit bruxellois que le monde entier nous envie.
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Quarante jours dans la vie de Rocco Mc Call
Vincent Tholomé, 4 tq
- Maelstrom
- 18 Octobre 2020
- 9782875053633
Rocco Mc Call est un personnage fictif. Inventé par une classe de futurs menuisiers et employés en travaux publics. En avril et mai 2020, nous avons co-écrit, eux et moi, ces textes relatant ce qu'il vit, pense, dit et fait quarante jours durant, relatant ainsi sa traversée du monde et du temps, si semblable à la nôtre.
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Depuis deux décennies, Denis Van-Spengel, 53 ans, travaille à la direction générale de la police belge, où il a démontré à maintes reprises qu'avoir été l'élève préféré de Vidocq ne fut pas indu. C'est un personnage marquant : silhouette sèche, longue et nerveuse, front étroit et haut couvert de rides, yeux pénétrants derrière des lunettes de presbyte. Nul ne lui résiste.
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L'enveloppe, épaisse, semblait avoir beaucoup voyagé ; elle était froissée et légèrement déchirée sur un coin. De larges timbres figurant des fleurs exotiques occupaient toute la partie supérieure de l'enveloppe.
« Je sais qu'il vous sera difficile de me croire mais je vous demande de me lire jusqu'au bout. Tout ceci vous semblera sans doute absurde. C'est précisément la raison pour laquelle j'éprouve le besoin de vous rapporter les événements qui se sont produits l'été dernier pendant la canicule à Bruxelles, et qui vous en apprendront plus sur ma disparition. »
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Au fil des jours, j'ai commencé à attendre ces rendez-vous avec de plus en plus d'impatience et d'excitation. J'étais redevenue la petite fille qu'on emmène voir Charlot au cinéma de l'Olympia, ou se gaver de barbe à papa à la foire du Midi et s'enivrer des lumières, de la musique et des cris des gens transbahutés dans les nacelles des manèges, la tête en bas et l'estomac dans la gorge.
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Elle attrape une paire de ciseaux. Elle déchire sa robe. Elle est surprise de rencontrer un corps, son corps de femme. Aujourd'hui, elle a cinquante ans. Ses pieds dansent avec la poussière. Elle glisse. Elle swing. Elle ne fait qu'un avec le son de la guitare et du violon.
Peut-être en perdant tout, elle n'a pas tout perdu.
À présent, elle sait que les enfants meurent. L'amour aussi. Que personne n'est protégé. Et comme on lèverait son verre, elle swingue.
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Bruxelles n'a jamais rien eu d'extraordinaire. Elle a toujours été la ville. La capitale. Dans mon enfance entourée de villages, Bruxelles a toujours été la ville.
Bruxelles, premier repère mental insufflé en primaire sur la carte d'une Belgique qui m'était en fait inconnue. Connaît-on jamais vraiment son pays ?
Jusqu'à mes dix-huit ans, les souvenirs que j'ai de la ville sont tout ce qu'il y a de plus flous, à l'image du caractère abstrait qu'elle avait pour moi.
Je suis entrée en conflit avec Bruxelles quand elle est devenue réelle. Avant ça, je n'avais rien à craindre, elle ne me connaissait pas.
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BRYXXEL - après l'explosion - un carrefour, un lieu, une constellation. Une étoile de la constellation de tous les lieux sur terre. Tous les temps et tous les lieux. Et les constellations de tous ces lieux sont autant de constellations de toi et moi, de toi et moi toi et moi toi et moi. Et c'est seulement ensemble, dans ces groupes d'étoiles, que nous pouvons voir notre vraie luminosité. - d i e u e n m o i c o n t a c t e d i e u e n t o i.
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Attiré par une invitation assez mystérieuse, un auteur vient découvrir l'Africamuseum de Tervueren, rouvert après cinq années de rénovation et bien des polémiques sur sa décolonisation. Mais la visite guidée s'avère charrier bien des connexions souterraines. Qui renvoient aux racines africaines de l'auteur, à une jeunesse lacérée par le non-dit, le trop-dit, les secrets de famille, à l'Histoire belge aussi, qui fonde le décor de ses livres. Notre héros parviendra-t-il à résister au vertige qui le saisit, à décrypter les signes qui tracent une voie lactée dans son univers psychique?
Vertige ! Dans un texte resserré, Philippe Remy-Wilkin réussit à faufiler des éléments de suspense à travers les anecdotes et les rebondissements de ce qui aurait pu s'assimiler à un simple moment culturel. Et un supplément d'âme : la moindre parcelle du récit fait sens. In fine, l'orchestration globale de l'aventure inscrit un destin individuel dans un mouvement plus large, offre un de ces moments d'injonction intime où l'être humain doit tenter de s'arracher au marécage des habitudes et des lâchetés pour résoudre sa propre énigme.
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L'inconnu de la station-soleil ; sept virgule huit
Vincent Litt
- Maelstrom
- Bookleg
- 21 Février 2017
- 9782875052575
Anaïs rencontre Gérald dans les couloirs du métro. Ils rient, jouent, rebaptisent les stations. Au centre-ville, Gérald travaille ses numéros de circassien. Anaïs rejoint sa bibliothèque de quartier. Puis Gérald va moins bien et les jeux se mettent à tourner trop vite. Pour Anaïs, les jours se confondent au rythme des portes pneumatiques des wagons qui s'ouvrent et se referment des centaines de fois. Puis, un homme plus âgé sort de l'ombre de la rame. Comme Gérald, l'inconnu apparaît et disparaît, une perception qui mélange les trajets, les stations et la conscience du temps.
Un jeune homme revient de Katmandou. À Bruxelles, il prend son petit déjeuner dans un café place de la Liberté.
Il se souvient du tremblement de terre auquel il vient de survivre. Il pense à ses amis népalais. Il ne se sent plus le même, il a été confronté à une façon très singulière de vivre la peur et de parler de la mort. Il s'est laissé inviter sur une autre terre et dans un autre langage.