Filtrer
Support
Éditeurs
Parole Et Silence
-
-
-
Fais descendre le Polonais
Jean-Louis du Roy de Blicquy
- Parole Et Silence
- Le Cri
- 5 Octobre 2023
- 9782390010586
Trois condisciples d'université aux parcours de vies très contrastés se retrouvent mêlés, quelques dizaines d'années plus tard, à l'assassinat d'une danseuse dans un bar à entraîneuses bruxellois, le Medusa.
Quels sont les liens entre Edgard Brandt, un célèbre et richissime avocat pénaliste, Grabowski, le patron pervers de la boîte de nuit et Antoine Maudet, un auteur en mal de succès ?
À la veille de sa mort, Brandt confie à Maudet le manuscrit de ses mémoires. Il y manque une cinquantaine de pages. Celles-ci parviennent mystérieusement à l'écrivain, au compte-gouttes et dans le désordre, sans qu'il en comprenne la raison.
Peu à peu, en y lisant les témoignages du nain Jérôme au passé douteux, homme lige de Grabowski, de José, le voyou recruteur du cabaret, et de Cloé, la tenancière, Maudet découvre dans ces feuillets oubliés des informations sur le crime. Pris au jeu, il mène l'enquête, accompagné par une jeune femme, Élise, qui travaille comme entraîneuse au Medusa depuis peu...
Profitant de l'aubaine, l'écrivain se saisit de l'histoire pour la transformer en roman. Il comprend alors avec effroi qu'il est lui-même lié de très près à l'affaire. De fictionnel, son roman dérive vers la chronique d'une réalité menaçante dans laquelle il se trouve piégé.
Roman haletant et prenant qui entraîne le lecteur au détour de surprises toujours plus étranges jusqu'à l'élucidation du crime... disons-le, à la manière de Simenon, avec qui l'auteur a en commun d'avoir séjourné à Liège durant quelques années. -
Un autre pays (1970-2000)
Philippe Destatte, Marnix Beyen
- Parole Et Silence
- Le Cri
- 11 Novembre 2009
- 9782871065029
-
-
L'Exil du Centaure est l'histoire déchirante d'une jeune femme à travers ses fantasmes, à travers son passé.
Une histoire d'amour aussi, où s'exacerbent romantisme, violence et passion. Ce roman poignant qui, à sa sortie en 1982, bénéficia des faveurs du public et obtint le Prix du roman de la Ville de Bruxelles, méritait d'être enfin réédité.
-
-
-
En même temps qu'elle réfléchit à ses rivières nos vies, nos pensées, l'eau avance.
Le temps avance. Vers l'embouchure finale. Chaque fois individuelle, chaque fois renouvelée. La réflexion se fait toujours en allant, en marchant. C'est pourquoi le poème est ici " parlé marché ". Pourquoi il dialogue avec l'immobilité de la peinture (Rembrandt, Rubens, Mondrian, de Kooning, van Eyck, Spilliaert, Ensor etc...). Pourquoi il bouscule la philosophie (Descartes, Husserl, Heidegger). Pourquoi il marche joyeusement à travers la barrière des langues (Bruxelles, la Flandre).
Pourquoi il réfléchit à l'Europe d'aujourd'hui, belle abstraction sans corps réel. Sans corps sensuel. Pourquoi enfin il se réjouit du goût des nourritures (les huîtres, les moules, la bière, le pain d'épice). Ici le poème réfléchit à la réflexion. Au réfléchissement et au mouvement qui nous emporte vers le large. Quel large ? C'est à venir. À deviner. À devenir.
-
Histoire du Congo ; des origines à nos jours
Isidore Ndaywel è nziem
- Parole Et Silence
- Le Cri
- 1 Février 2011
- 9782871065395
Élaborer l'histoire du Congo implique de la situer dans la longue durée et d'analyser les éléments de sa permanence qui justifient sa spécificité d'hier et d'aujourd'hui et donnent un sens à son devenir. Aussi convient-il d'étudier l'évolution de son espace, la mobilité de sa population et la construction progressive de son identité. En effet, issue des temps immémoriaux, cette épopée s'est élaborée peu à peu au cours des millénaires à partir de données écologiques et technologiques, fondements d'une certaine vision du monde et de traditions ancestrales. Cet « héritage des temps longs » rejoindra alors celui des « temps courts » pour former, étape par étape, le visage identitaire du Congo actuel. Nous verrons donc comment, à partir d'un espace déterminé, les hommes se sont approprié la terre et comment, façonnés par cet environnement, ils l'ont à leur tour modulé pour en faire leur territoire. (Elikia M'Bokolo)
-
Le souffle des ancêtres
Catherine d' Outremont
- Parole Et Silence
- Le Cri
- 1 Janvier 2008
- 9782871064695
En quête d'inspiration pour écrire, Hélène Albi voyage en Casamance.
La rencontre singulière qu'elle y fait, doublée d'un rêve mystérieux, est décisive. Ensuite, l'Afrique déploiera ses enchantements : rumeurs ancestrales, murmure du vent dans les frondaisons, pulsations d'une terre habitée, que les esprits n'ont pas encore désertée. Et l'aventure romanesque d'Hélène deviendra le lieu du passage : la voix de l'ancêtre se fera-t-elle entendre au-delà des différences culturelles ?.
Le Souffle des ancêtres est le récit d'une transmission, celle de la sagesse à travers le temps. L'histoire d'un périple à la rencontre de l'autre, et de soi : une initiation qui défie les lois de la pesanteur et de la mort. On ne peut s'empêcher de penser à Karen Blixen et Marie Gevers
-
-
Après 1984 de george orwell ou le meilleur des mondes d'aldous huxley - auxquels on ne peut s'empêcher de penser -, raymond duesberg nous livre ces grenouilles, véritable poème visionnaire de la cruauté, de l'érotisme.
Mais c'est surtout, dans sa cohérence implacable, le monde de demain : lémuria, une ville où semblent s'être réfugié les ultimes survivants de l'humanité, qui y vivent tapis dans des " cros ", marqués en leur chair de maladies incurables, définis par des tâches grotesques et dérisoires, asservis à un régime dictatorial, à une religion sans amour, habités, cependant, par quelque obscure nostalgie. dans notre littérature trop quiète, raymond duesberg introduit cette violence précise et folle qui fut celle d'un autre visionnaire, cinq cents ans plus tôt, son compatriote jérôme bosch.
Son écriture unique, surgissement magnifique et insolite, profuse, cocasse, révèle un de ces écrivains de la race des grands visionnaires. lors de sa publication en 1962, ce roman provoqua un véritable séisme littéraire et une critique unanime, il fut un best-seller commercial. nous nous devions de rééditer ce chef-d'oeuvre, dont le propos est plus que jamais d'actualité
-
D'abord le trou rond, aux bords roussis, dans la nappe.
Adélia trouve très mal élevé qu'on écrase ses cigarettes à côté des cendriers. et puis, quel désordre dans la salle - à manger : assiettes sales, verres poisseux, chaises renversées même... oh ! pas de doute, les amis de jo - enfin de luke, puisque c'est comme ça qu'ils l'appellent - ne sont pas des "gentlemen". mais il y a pis. la grande malle en osier qu'ils ont transportée dans la chambre d'amis, au milieu de la nuit, eh bien, elle bouge ! adélia y a jeté un oeil ce matin et pas d'erreur : quelque chose remue à l'intérieur.
Quelque chose qui cherche à en sortir
-
Au bord du monde ; un film d'avant-guerre au cinéma Éden
Maxime Benoît-Jeannin
- Parole Et Silence
- Le Cri
- 6 Mars 2009
- 9782871064824
-
Dans les salons de cénacles parisiens dont elle faisait tout de même partie, il arrivait à cette romancière de déclarer que Marcel Proust était, à ses yeux, un humoriste et qu'elle riait souvent aux larmes en le relisant.
Autour d'elle, alors, un silence prudent s'installait, car il s'il est aisé et nécessaire de donner la réplique à des auteurs " arrivés ", ce n'est pas à une dame, certes publiée mais peu connue en librairie, de porter des jugements... Autre maladresse, cette romancière s'embourbait davantage quand elle demandait à la cantonade des nouvelles de la petite phrase musicale de Vinteuil si chère à Charles Swann, ou bien quand elle rappelait avec enthousiasme les parlotes de la tante Léontine et de la géniale Françoise dans la fameuse chambre et le passage où Legrandin affirme au père de Marcel que Balbec est un désert, alors que madame de Cambremer - sa soeur - y vit fastueusement.
Sans oublier le clan Verdurin et les salonards...
-
Davies, la mort qui tue
Fabrice Gardin, Christian Lutz
- Parole Et Silence
- Le Cri
- 25 Avril 2009
- 9782871064855
Davies a une double vie : détective privé le jour, agent de la cureté de l'etat la nuit.
Davies a un don : le don de se placer au centre des situations les plus rocambolesques. engagé par le notaire gentil - qui n'a de gentil que son nom - pour retrouver l'assassin de son client décédé, davies doit combattre des terroristes internationaux tout en poursuivant des agents secrets qui en savent beaucoup trop. une seule certitude : si davies ne sauve pas la capitale de l'europe de la menace terroriste, personne ne pourra le faire ! au cours de cette aventure, nous faisons la connaissance de personnages pas très nets issus de la cia, du hamas et/ou du mossad, le tout agrémenté d'une dose d'amour, d'humour noir, et d'une intrigue non conventionnelle.
Davies est parmi nous. prenez garde en traversant !.
-
Cuisiner ; méthode à l'usage des personnes intelligentes
Marie Delcourt
- Parole Et Silence
- Le Cri
- 1 Décembre 2008
- 9782871064879
Ce livre a sauvé mes enfants de la malnutrition ! (Une cliente au Salon du livre) Enfin rééditée, cette somme du bon sens culinaire, avec une abondante iconographie et trois dessin originaux de Thierry Bosquet, ravira les amateurs de beaux livres et de fourneaux.
Des annexes et index pratiques permettent une lecture interactive efficace et complète, afin d'optimiser tout projet culinaire.
Sous une forme efficace, avec une iconographie fournie, ce livre constitue une source d'inspiration inépuisable pour ceux qui aiment et/ou doivent cuisiner.
-
Récits d'apparence anodine qui, en quelques phrases assassines, rappellent les questions et la réflexion de l'être en devenir dans un monde trop humain : faut-il s'intégrer ? comprendre le mystère des victimes ? le mal et le bien faits à autrui ? la raison et le but des comportements ? Grâce au silence de la solitude, mais aussi au rire, découvrons ici avec un personnage central l'efficacité libératrice d'une candeur plus tout à fait innocente...
-
Prudence. Le décor d'une vie active est un grand échiquier, domaine de l'intelligence et des erreurs, de manoeuvres habiles, souvent ratées. Politiques, financières, diplomatiques, toutes sont tributaires de l'imprévu.
Et les pions ?
Dans ce monde d'hier qui est déjà celui de demain, ils sont deux à avoir joué et observé. Le climat spirituel de leur dialogue n'exclut ni le rire, ni les plaisirs, ni même celui de l'autodérision.
Imprégnée de quotidien, d'aventure et de charme, la rencontre recrée une épopée individuelle où le romanesque n'écarte pas la vérité. Un siècle s'étend entre les premiers souvenirs et le dernier mot. Notre siècle.
Nicole Verschoore, née à Gand en Belgique, est docteur en philosophie et lettres. Boursière du Fonds national belge de Recherche scientifique et assistante à l'université de Gand, dès les années soixante-dix elle opte pour la presse quotidienne et publie toujours, entre autre, dans la Revue générale.
Autobiographie d'un siècle est son septième ouvrage, dont six ont parus aux éditions Le Cri. À Paris, Nicole Verschoore obtint pour son premier roman Le Maître du bourg (Gallimard 1994) le prix franco-belge de l'Association des Écrivains de langue française et, en mars 2008, à Bruxelles, le prix Michot de l'Académie royale de langue et de littérature françaises pour sa trilogie La Passion et les Hommes (Le Cri).
-
Henry Bauchau ; dans la tourmente du XXe siècle - Configurations historiques et imaginaires
Collectif
- Parole Et Silence
- Le Cri
- 27 Février 2008
- 9782871064756
Né en 1913, Henry Bauchau a traversé le siècle. Il ne publie son premier recueil poétique qu'en 1958. Pourtant, il y a un poète qui s'ignore dans le chroniqueur d'avant-guerre, dans le combattant de 1940, dans le citoyen engagé dans l'action sociale sous l'Occupation ; il y a un être d'action dissimulé dans l'écrivain. Ce sont ces deux pans de la vie de Bauchau qui sont abordés dans ce travail, fruit des efforts conjugués de deux historiens et d'une spécialiste de la littérature contemporaine. Le travail des premiers, - bâti sur la base d'archives pour une bonne part inédites -, trouve son prolongement naturel dans l'analyse de la seconde : aucun des deux objets, historique et imaginaire, n'est indépendant, et leur corrélation permet d'éclairer un parcours certes singulier, mais inscrit dans une dynamique générationnelle.
-
Le green deal ; proposition pour une sortie de crises
Jean-Marc Nollet
- Parole Et Silence
- Le Cri
- 11 Novembre 2008
- 9782871064947
Nous sommes arrivés au carrefour de toutes les crises : financière, bien entendu, mais aussi énergétique, sociale et environnementale. Leur source est double : la dictature du court-terme et l'exploitation effrénée de l'homme et de la nature.
Ce ne sont pas les dysfonctionnements du système qui sont intenables, mais son fonctionnement même.
Nous ne pouvons dès lors nous contenter d'un ravalement de façade.
Une régulation plus stricte de la finance ne suffira pas. Le dérèglement climatique pourrait très bien amener demain un emballement plus fort, plus rapide et plus violent encore que celui rencontré sur les places boursières.
Et que dire alors des inégalités sociales toujours plus criantes : entre personnes, territoires et générations. Le compromis historique entre capital et travail doit désormais s'ouvrir à une troisième composante : la nature. L'environnement devient alors un puissant facteur de relocalisation de l'emploi.
A crise systémique, réponse systémique.
Le Green Deal est une rupture et une invitation. Une rupture avec le sacro-saint « toujours plus » : plus riche, plus grand, plus vite. Mais également une invitation à rechercher désormais un « toujours mieux ». Il s'agit de remettre la question du sens de l'activité humaine au centre du jeu et, sur cette base, de construire une alternative politique pour une autre société.
-
-
L'Orbieu se traverse à gué, ensuite, c'est la montée difficile par un sentier large qui permet le passage des forestiers et de leur matériel.
Une sorte de montée aux cieux en beauté graduelle : les Corbières, cela se distille, les splendeurs ne vous sont pas assénées comme à la Côte d'Azur où, les constructions mises à part, on ne peut que s'extasier. Une forêt de chênes verts ébréchée en dissimule une autre, unie et drue, nourrie d'humus, les samares, akènes volants qui, dirait-on, savent où se déposer, forêt comme hissée vers des sommets, lesquels, quand il a neigé, sont blanchis pour toujours.
Ce blanc et ce vert nous escortent sans que jamais la pierre ne les déshonore ou ne les détrône, hormis quelque château-fort, délité comme il se doit, mémoire des hommes, rappel de la peur des uns pour les autres et de leur vigilance forcenée... On marchait d'un bon pas ; chemin faisant, je me suis bien gardée de signaler à Charles l'appellation de la moindre brindille : il préfère ne pas savoir, il me traite de pédante dès que je cite ; alors, l'arbuste mahonia, l'herbe rue, la lentisque, le cade pointu, le négunda - qui croît au bord de l'Orbieu - ou le genêt à deux faces, bouche cousue, ma fille, le grand homme apprécie le mystère, bien que ses reportages, il les truffait de précisions fatigantes.
Oui mais c'était de l'exotisme. Nécessaire à la compréhension de millions de téléspectateurs. Tandis que moi, je compte pour du beurre ! Quand on grimpe, comme nous le faisons, on la boucle !...