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Les Oulhamr fuyaient dans la nuit épouvantable. Fous de souffrance et de fatigue, tout leur semblait vain devant la calamité suprême : le Feu était mort. Ils relevaient dans trois cages, depuis l´origine de la horde quatre femmes et deux guerriers le nourrissaient nuit et jour.
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La Sarthe, circuit des 24 heures du Mans. Une Ford GT40 flanquée du numéro 6 s'attarde sur la ligne de départ de la course la plus célèbre au monde. Rayonnant sous la lumière d'un soleil voilé, l'engin est le seul à ne pas avoir démarré. Tous les autres participants, sont déjà partis. Depuis toujours, les pilotes, au Mans, s'élancent en courant depuis la voie des stands vers leurs voitures, bien souvent au péril de leur vie. Cette année, Jacky Ickx, lui, a décidé de marcher. Pour dire stop, pour marquer son désaccord. Reste que son engagement lui coûte son départ, et qu'il s'élance bon dernier alors que son objectif final est la victoire. Comment pourrait-il alors remporter le plus beau des trophées du sport auto dans ces conditions ? Cela semble impossible... Et pourtant. Le reste de ce récit, sans aucun doute, appartient à la légende.
Nous sommes le 14 juin 1969, sur la Sarthe le vent se lève. Il est accompagné d'un silence lourd et pesant. Il est 13h50, et c'est l'Heure H de mon histoire. -
Au coeur d'un hiver particulièrement tenace et froid, la police du Surrey est avertie d'une disparition assez particulière. La femme que l'on recherche n'est pas comme les autres. Il s'agit d'Agatha Christie. La reine du polar. Il s'agit d'un épisode particulièrement cocasse de la vie de la romancière digne de ses meilleures intrigues policières. Elle va pourtant finir par réapparaître au bout de quelques jours alors que tout le pays, des autorités aux médias, s'était saisi de l'affaire. Il faut dire que son retour est aussi mystérieux que sa disparition. Indubitablement, cette fantasmagorique histoire fait partie de sa légende... Alors ce black-out de la créatrice d'Hercule Poirot, coup monté ou véritable amnésie traumatique ? La réponse n'est pas si évidente.
Nous sommes le 4 décembre 1926, le Surrey se réveille de sa torpeur nocturne dans le fracas. Il est 7h50, et c'est l'Heure H de mon histoire. -
« C'est trop beau ! trop ! » écrivait Rimbaud dans Bruxelles, en juillet 1872 : « plates-bandes d'amarantes », « banc vert » et « diables bleus ». La Belgique plaît ! Diables bleus ou diables rouges, elle a tout pour plaire. Et pourtant la Belgique semble être un des seuls pays au monde qui boude sa littérature ! Même si, comme on l'a dit, « un écrivain sur deux est belge ». Et si l'on en croit Léopold Sédar Senghor, « la Belgique est le pays au monde qui compte le plus de poètes au kilomètre carré. » Il y a donc de quoi être fier ! Laissez-vous raconter Cinquante écrivains belges. Enfants de nos deux langues et de nos deux cultures, germanique et latine, « les pieds sur terre et la tête dans les nuages ». Tiraillés entre amour et rejet du pays. Ballottés entre soif d'émancipation et nécessité de reconnaissance par la France et la francophonie. Écartelés entre crainte de faire des « fautes » et désir de perfection langagière, jusqu'à « fransquillonner ». Cette anthologie thématique se veut avant tout originale. Notre approche des écrivains est subjective et nous croyons que c'est ce qui marque sa différence. Par ailleurs, les textes sont scandés d'illustrations et de références picturales, musicales et cinématographiques qui ouvriront à d'autres spécificités de notre culture belge. Enfin, pour les enseignants, un cahier pédagogique est disponible gracieusement sur simple demande. « Une vraie lectrice ! » (Pierre Mertens)
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Ce roman retrace l'histoire d'un trésor.
En 481, le roi franc Childéric, père de Clovis, meurt à Tournai, en Belgique actuelle. Sa tombe, découverte par hasard au XVIIe siècle, livre des armes, des bijoux et trois cents abeilles d'or et de grenat. Le roman est construit sous forme de nouvelles qui entraînent le lecteur sur la trace des abeilles. -
Guidé par ses principes philosophiques et valeurs morales, Daniel Salvatore Schiffer a décidé de recueillir dans le présent ouvrage la majeure partie de ses textes, dédiés au nom de la liberté, sans laquelle il n'est d'humanisme ni de démocratie.
Ce livre est par ailleurs considéré par les Afghans eux-mêmes comme le premier de leur Résistance. -
Une succession de rois couronnés puis détrônés, de guerres gagnées puis perdues, de capitales itinérantes, pillées puis refondées ; des généraux astrologues et superstitieux succédant à des colons britanniques chasseurs de tigres et buveurs de gin ; des femmes au visage tatoué fumant à l'orée de forêts de rhododendrons ; des chercheurs de rubis, d'ambre et de jade égarés dans des vallées tapissées d'orchidées sauvages et de pagodes à perte de vue : la captivante et tumultueuse histoire birmane, enrichie de multiples influences et héritages, mérite assurément d'être racontée... L'auteur, historien-voyageur, a sillonné la Birmanie. En quatorze chapitres-tableaux croisant récit de voyage, enquête historique et analyse géopolitique, il propose un décryptage de l'intérieur de ce « pays ermite ».
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Une pièce de théâtre qui relate la rencontre entre deux grands peintres, Manet et Degas.
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Durant l'été 1925, deux amis se rejoignent à Rotterdam pour accomplir une remontée du Rhin et visiter l'Allemagne. La guerre a séparé le Bruxellois Valentin Dullac et le Juif allemand Caspar Mendelssohnâ?¯; il s'agit pour eux de retrouver l'étincelle magique qui les a mués en inséparables durant leurs pérégrinations en Orient, lorsqu'ils parcouraient les champs de fouilles mésopotamiens. Les retrouvailles avortent. Mendelssohn, qui dissimule bien des secrets, disparaît mystérieusement et Dullac entreprendra seul «â?¯l'éternel retourâ?¯» vers une Allemagne au coeur de ses rêveries adolescentes, se confrontant aux démons qui rongent la République de Weimarâ?¯: sociétés secrètes, théories ahurissantes, montée du nationalisme, de l'antisémitisme, du nazisme. Les leitmotivs de Caïn et des dix tribus perdues d'Israël rythment un récit trépidant et bouleversant, aux accents policiers, historiques, fantastiques et romantiques.
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L'histoire de Paul Marie Bolo (1876-1918) dit Bolo Pacha a défrayé la chronique en son temps. Les journaux étalèrent sa forfaiture, ses escroqueries, ses manipulations sur des pages et des pages tout au long de son procès. Un hâbleur, un Tartarin, un bluffeur, un aigrefin, un matamore, sans doute. Naïf d'avoir sincèrement cru qu'il pouvait arrêter la guerre qui n'en finissait plus de créer un climat délétère dans le pays, un esprit de défaitisme et des mutineries dans l'armée. Après s'être pris pour un chevalier d'industrie, il se prit pour un thaumaturge. Malheureux bouc émissaire, il ne servit probablement jamais les Allemands : une fois les poches pleines, il oubliait vite celui qui lui avait confié ou prêté son argent, et il passait à une autre «â€¯entreprise ». Thaumaturge encore quand il croyait qu'avec 100 000 francs, il pouvait s'offrir un diamant de 100 000 francs plus une voiture de 100 000 francs plus un cheval de 100 000 francsâ€-
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Ce livre retrace la relation amoureuse entre Gabriele Münter et Wassily Kandinsky depuis leur rencontre en 1902 à Munich jusqu'à leur séparation définitive en 1917 à Stockholm. Pendant ces quinze années, faites de ruptures et de retrouvailles entre les deux peintres, c'est l'histoire de l'art du début du xxe siècle qui défile. À travers eux, on appréhende tous les courants des avant-gardes européennes et toutes les personnalités qui les représentent de Paris à Berlin, de Munich à Bruxelles. Klee, Delaunay, Jawlesky, Werefkin, Schönberg sont des familiers. Expressionnisme, Cubisme, Blaue Reiter, Futurisme, Art Nouveau, sont au centre de leurs débats. Mais ce roman historique s'attache aussi à retracer la personnalité de Gabriele Münter, femme peintre méconnue en France, pour laquelle il n'existe aucune biographie en français alors qu'en Allemagne elle est une véritable icône de l'art moderne.
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Le « zapping » est à coup sûr l'un des maux de notre siècle. Tout veut aller trop vite. On ne se concentre plus sur rien. Bien qu'environnés d'images de plus en plus mobiles, souvent dénuées de sens, nous en avons perdu l'orientation, le don d'observation et le bonheur contemplatif.lt;br /gt; Essayons de retrouver ces richesses perdues devant quelques oeuvres qui auront, l'une après l'autre, hanté les coulisses du travail de l'auteur. Il les présente, dans leur diversité, selon l'ordre où il les a écrites. « Écrites », puisqu'il échoit à l'esthéticien de dire pour autrui ce qu'il a vu et ressenti, à sa propre échelle. C'est un réel bonheur que de s'arrêter avec Pierre Somville sur ces images...
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Et Pascale Toussaint d'emboîter le pas à Norge pour, à son tour, remuer ciel et terre. Car l'arc-en-ciel du sourire c'est bien au fond de la glaise ou derrière un rideau de pluie qu'il nous faut aller le chercher. En cinq parties, dont les titres allument autant de facettes de cet humour mi-figue mi-raisin qui est devenu une sorte de label, elle nous offre cinquante-deux pépites de notre littérature noir-jaune-rouge. Rire ? Parfois. Sourire ? Souvent. Sentir, toujours, à la lecture de ces pages, même les plus ironiques, décalées, cruelles, la chaleur retrouvée d'un vêtement familier. Une anthologie ? Plutôt un florilège. Mieux : un chemin, des sentiers de traverse, de travers, un peu biscornus, le long desquels l'auteure nous emmène en promenade pour nous rappeler l'extraordinaire talent de ses confrères. Car la romancière qu'elle est prend alors la place de la philologue pour nous faire (re)découvrir de l'intérieur ces textes inattendus, inouïs, inédits pour certains, et qu'on croit connaître déjà parce ce sont les nôtres. Parce qu'ils expriment, le temps d'un sourire, la grandeur de nos petitesses et nous rappellent avec Louis Scutenaire, qu'il faut regarder la vie en farce ! Le livre fermé, on n'a qu'une envie : lire les écrivains qui le composent.
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Mes voisins ont sept filles Qui fleurent le printemps Leur maison est jardin Ce jardin est bouquet Un bouquet de sept fleurs Marguerite Violette Rose Garance Iris Capucine et Lila Une sacrée gageure D'être fleur pour toujours A cause d'un prénom Qui partout les précède Et laisse imaginer La fleur et non la fille On ne s'attendra pas A voir une Garance Autrement qu'élégante Rose doit être belle Capucine enjouée Marguerite sauvage Violette discrète Iris Lila coquettes Étincelants prénoms Qui leur font bien de l'ombre Alors elles envient Julie Clara Louise Celles qui vont devant Leur prénom pas derrière Pauline Annie Laura Des filles sans pétales On les aime pour ça Tandis que Violette Capucine Garance Marguerite Lila Iris Rose sont fleurs Avant que d'être filles Chacune craint qu'un jour On ne la déshabille De son nom et que nue Elle n'y survive pas
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À travers toute l'Europe l'écart entre les personnes peu scolarisées et celles très cultivées se creuse. D'un côté, les cosmopolites qui sirotent leur verre de chardonnay en vantant les mérites de la mondialisation, alors que de l'autre côté une classe « tatouée » se saoûle des chansons populaires locales et, souvent, soutient de nouvelles formes de nationalismes. Les travailleurs peu qualifiés ont du mal à pénétrer au parlement. Leur majorité démographique est réduite à une minorité démocratique. Plus que quiconque, les partis populistes portent aujourd'hui la voix des personnes peu qualifiées dans nos sociétés.
Selon David Van Reybrouck, le populisme n'est pas nécessairement un danger pour la démocratie. Ce populisme exprime, parfois maladroitement, un désir constant d'engagement politique de citoyens peu instruites.
Il est devenu essentiel de se pencher sérieusement sur les réflexions que l'auteur soulève. Un meilleur populisme est nécessaire, pas forcément moins de populisme...
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Il est habituel de présenter James Ensor (1860-1949) comme un peintre ostendais. Sans nier l'importance de la reine des plages dans la vie du citoyen Ensor, c'est surtout ailleurs, à Bruxelles principalement, que James Ensor accède au rang d'artiste. C'est à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles qu'il se forme. C'est à Bruxelles qu'il noue les contacts déterminants pour sa carrière d'artiste. C'est à Bruxelles qu'il se fait connaître. C'est à Bruxelles qu'il expose au salon des XX dès 1884. C'est surtout à Bruxelles qu'il trouve des acheteurs. C'est dans la capitale qu'il fait imprimer ses eaux-fortes, toute sa vie durant. Grâce au train, Ensor n'est jamais loin de Bruxelles ou d'autres villes belges qui organisent des expositions. À partir de Bruxelles, Ensor rejoint facilement la ville d'Anvers ou de Liège. Grâce à un service de colis postaux performant, les oeuvres d'Ensor circulent facilement en Belgique et à l'étranger, ce qui contribue à la renommée de l'artiste.
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La cité des oenologues ; discours sur la vigne, le vin et l unique verre
Dorian Amar
- Samsa
- 10 Juin 2021
- 9782875933140
La cité des oenologues est un voyage à la fois onirique et initiatique, un plongeon au coeur de l'univers de la viticulture et de l'oenologie. On y découvre des personnages aux personnalités différentes, joyeuses et pétillantes, qui se dévoilent peu à peu au lecteur amoureux de belles lettres. Chacun se laissera alors emporter au rythme d'un dialogue complice, autour de bonnes bouteilles ouvertes et commentées, sous le regard sensible de professionnels à la recherche d'un vin parfait.
L'écologie, les méthodes de culture alternatives, les vins Nature, la vie d'hommes et de femmes à l'écoute de la terre, forment la trame de cet entretien sur le vin. A déguster seul ou à partager entre amis.
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Le quartier Royal de Bruxelles : un chef-d'oeuvre maçonnique
Joël Goffin
- Samsa
- Histoire Et Patrimoine
- 6 Mai 2022
- 9782875933980
La symbolique supposée du Parc de Bruxelles excite les imaginations depuis près d'un demi-siècle. L'auteur du présent essai a étendu son champ de recherches à la Place Royale, l'allégorie du fronton du Palais de la Nation rue de la Loi et l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg. Cet ensemble urbanistique et néoclassique, plus connu sous l'appellation de « Quartier Royal », a été érigé sous le gouvernement de Charles de Lorraine à la fin du xviiie siècle. Après l'étude poussée d'une abondante littérature maçonnique et de la correspondance autrichienne concernant le projet du nouveau quartier (Archives générales du Royaume), il a acquis la conviction que le ministre plénipotentiaire Starhemberg, membre éminent de la Stricte Observance Templière, en est le maître d'oeuvre. À travers cette enquête historique sourcée, parfois digne d'un thriller, l'auteur insiste sur l'importance de l'obélisque, refusé par l'empereur.
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L´oeuvre de Pieter Bruegel l´Ancien s´inscrit dans son époque, la Renaissance, le « Rinascimento », imaginé dès 1568 par l´italien Giogrio Vasari, on redécouvre à travers toute l´Europe occidentale, les arts, les sciences et, surtout, la littérature. Quelques souverains emblématiques : Charles Quint, François Ier, Henri VIII, Philippe II, ou Soliman le magnifique et des condottieres comme Andrea Doria, Don Juan d´Autriche, le duc d´Albe, Hernán Cortez, ou Fransisco Pizarro, sont les acteurs des principaux soubresauts politiques et militaires de l´époque. Sur le plan des idées, Nicolas Copernic (1473-1543), remet en cause la théorie aristotélicienne d´un Univers centré sur la Terre. L´imprimerie, développée grâce aux caractères mobiles en cuivre ou en plomb conçus par le typographe Johannes Gutenberg popularise la diffusion des livres. Martin Luther publie en 1517 les thèses dites de Wittemberg contestant le pouvoir de la papauté.
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Les absurdités que Paul van Ostaijen nous présente ne sont pas plus absurdes que celles que les journaux nous servent au quotidien, d'où le caractère polémique de ses grotesques.
Né à Anvers en 1896, on peut dire que Paul van Ostaijen est resté largement inconnu du public francophone. Remercions le traducteur Jan H. Mysjkin qui a eu la sémillante idée de publier enfin ses 'grotesques' avec la complicité de la maison d'édition belge Samsa. Ses 'absurdités' sont d'une modernité inoxydable, peuplés d'idéalistes d'un monde 'à l'envers'. Il faut lire d'urgence Le trust du patriotisme ! (Librairie Tropismes, Bruxelles.) Poète radical, écrivain iconoclaste de l'entre-deux guerre, Paul van Ostaijen plonge ses grotesques dans la jubilation de qui dessille ses contemporains et les générations à venir. Sans moralisme ni position de surplomb, il pointe les marécages dans lesquels les esprits s'embourbent, braque ses jumelles sur les zones de folie, de déraillement. [...] Saluons le traducteur, les éditions Samsa de nous livrer ces grotesques. Une oeuvre roborative, incendiaire, salutaire en ces temps de rétrécissement conceptuel et de domination castratrice du « politiquement correct ».
(Véronique Bergen, dans Septentrion.)
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C'est ainsi que disparaît un royaume, véritable roman philosophique, achève en quelque sorte, magistralement et considérablement développée, l'oeuvre entreprise dès Un amour de fin du monde (Actes-Sud) où une société déjà se défaisait, emportée dans le courant d'un monde en perdition. Là, comme ici, les livres, la musique, la beauté des êtres, l'élégance des femmes, le rituel de gens cultivés tentaient de sauver l'essentiel au prix d'une fuite. Yves-William Delzenne s'affirme comme romancier de premier rang, styliste et poète, en rupture déclarée avec son époque, il nous offre aujourd'hui à bien des égards un texte testamentaire.
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Bruxelles, années quatre-vingt-dix. Deux femmes travaillent dans le même bureau des Institutions européennes. L'une d'elles (la narratrice) est belge. Son compagnon est parti pour la Patagonie, alors qu'elle a la responsabilité de leurs enfants et d'une grande maison ruineuse. L'autre, Hildegarde, est allemande. Elle souffre d'une étrange maladie : elle ne supporte plus la lumière. Consciente de la disparition progressive d'Hildegarde, la narratrice décide d'écrire sur son évanescente amie. Ainsi s'élabore dans une sorte de ferveur ce qui ressemble à une enquête sur l'Adorante. Qui est cette femme en cours de métamorphose, dont le passé fut marqué par la guerre, par une relation incestueuse avec son frère, par un mariage arrangé et la mort de son enfant ?
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Ce livre constitue une véritable somme jamais égalée du léninisme. Mais ce n'est pas seulement un bilan documentaire et une étude doctrinale, c'est aussi et d'abord l'histoire en mouvement d'un homme et d'une action qui changèrent la face du monde : une véritable épopée animée par l'élan des masses.
Toutes les ressources de l'esprit et de l'énergie d'un homme et d'un parti mises au service de la révolution mondiale pour aboutir au premier succès, et à des conséquences que Lénine, mourant, put seulement entrevoir.
Il s'agit bien ici d'un livre sur un des hommes qui a le plus contribué à modeler le monde d'aujourd'hui, à propos d'une doctrine dont s'inspirent beaucoup d'États et la plupart des mouvements et des organisations révolutionnaires dans le monde. Cet ouvrage innove à un double point de vue : il s'écarte délibérément des schémas simplificateurs et des idées préconçues qui entretiennent, soit le culte béat du léninisme, soit son dénigrement. Il situe, d'autre part, les théories de Lénine dans un contexte vivant.
Son analyse minutieuse des textes léninistes s'intègre en effet dans la description des réalités de la Russie tsariste, de la Révolution de 1917 et des premières années du régime soviétique. L'auteur examine à ce propos la naissance du monolithisme communiste, la croissance du phénomène bureaucratique, mais aussi les premières réalisations sociales et culturelles d'un régime en quête du socialisme, ainsi que les efforts qu'il déploie pour rompre son isolement.
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Paul van Ostaijen (1896-1928) est un poète belge majeur de la littérature néerlandophone, il est incontestablement l'auteur le plus influent du XXe siècle. On le compare à Fernando Pessoa pour le domaine portugais.
Bien que sa poésie ait été occasionnellement traduite - notamment dans Le Dada pour Cochons, superbement édité par les éditions Textuel en 2003 - sa prose est restée inaccessible en français, à la différence de l'allemand (Suhrkamp Verlag), l'anglais (University of Massachusetts Press), le portugais (7 Nos Editora) et le roumain (Editura Paralele 45).
Voici, enfin traduites en français par Jan H. Mysjkin, les « grotesques », publiées en version originale du vivant de l'auteur.