Sciences humaines & sociales
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« C'est trop beau ! trop ! » écrivait Rimbaud dans Bruxelles, en juillet 1872 : « plates-bandes d'amarantes », « banc vert » et « diables bleus ». La Belgique plaît ! Diables bleus ou diables rouges, elle a tout pour plaire. Et pourtant la Belgique semble être un des seuls pays au monde qui boude sa littérature ! Même si, comme on l'a dit, « un écrivain sur deux est belge ». Et si l'on en croit Léopold Sédar Senghor, « la Belgique est le pays au monde qui compte le plus de poètes au kilomètre carré. » Il y a donc de quoi être fier ! Laissez-vous raconter Cinquante écrivains belges. Enfants de nos deux langues et de nos deux cultures, germanique et latine, « les pieds sur terre et la tête dans les nuages ». Tiraillés entre amour et rejet du pays. Ballottés entre soif d'émancipation et nécessité de reconnaissance par la France et la francophonie. Écartelés entre crainte de faire des « fautes » et désir de perfection langagière, jusqu'à « fransquillonner ». Cette anthologie thématique se veut avant tout originale. Notre approche des écrivains est subjective et nous croyons que c'est ce qui marque sa différence. Par ailleurs, les textes sont scandés d'illustrations et de références picturales, musicales et cinématographiques qui ouvriront à d'autres spécificités de notre culture belge. Enfin, pour les enseignants, un cahier pédagogique est disponible gracieusement sur simple demande. « Une vraie lectrice ! » (Pierre Mertens)
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Guidé par ses principes philosophiques et valeurs morales, Daniel Salvatore Schiffer a décidé de recueillir dans le présent ouvrage la majeure partie de ses textes, dédiés au nom de la liberté, sans laquelle il n'est d'humanisme ni de démocratie.
Ce livre est par ailleurs considéré par les Afghans eux-mêmes comme le premier de leur Résistance. -
Le quartier Royal de Bruxelles : un chef-d'oeuvre maçonnique
Joël Goffin
- Samsa
- Histoire Et Patrimoine
- 6 Mai 2022
- 9782875933980
La symbolique supposée du Parc de Bruxelles excite les imaginations depuis près d'un demi-siècle. L'auteur du présent essai a étendu son champ de recherches à la Place Royale, l'allégorie du fronton du Palais de la Nation rue de la Loi et l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg. Cet ensemble urbanistique et néoclassique, plus connu sous l'appellation de « Quartier Royal », a été érigé sous le gouvernement de Charles de Lorraine à la fin du xviiie siècle. Après l'étude poussée d'une abondante littérature maçonnique et de la correspondance autrichienne concernant le projet du nouveau quartier (Archives générales du Royaume), il a acquis la conviction que le ministre plénipotentiaire Starhemberg, membre éminent de la Stricte Observance Templière, en est le maître d'oeuvre. À travers cette enquête historique sourcée, parfois digne d'un thriller, l'auteur insiste sur l'importance de l'obélisque, refusé par l'empereur.
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Ce livre constitue une véritable somme jamais égalée du léninisme. Mais ce n'est pas seulement un bilan documentaire et une étude doctrinale, c'est aussi et d'abord l'histoire en mouvement d'un homme et d'une action qui changèrent la face du monde : une véritable épopée animée par l'élan des masses.
Toutes les ressources de l'esprit et de l'énergie d'un homme et d'un parti mises au service de la révolution mondiale pour aboutir au premier succès, et à des conséquences que Lénine, mourant, put seulement entrevoir.
Il s'agit bien ici d'un livre sur un des hommes qui a le plus contribué à modeler le monde d'aujourd'hui, à propos d'une doctrine dont s'inspirent beaucoup d'États et la plupart des mouvements et des organisations révolutionnaires dans le monde. Cet ouvrage innove à un double point de vue : il s'écarte délibérément des schémas simplificateurs et des idées préconçues qui entretiennent, soit le culte béat du léninisme, soit son dénigrement. Il situe, d'autre part, les théories de Lénine dans un contexte vivant.
Son analyse minutieuse des textes léninistes s'intègre en effet dans la description des réalités de la Russie tsariste, de la Révolution de 1917 et des premières années du régime soviétique. L'auteur examine à ce propos la naissance du monolithisme communiste, la croissance du phénomène bureaucratique, mais aussi les premières réalisations sociales et culturelles d'un régime en quête du socialisme, ainsi que les efforts qu'il déploie pour rompre son isolement.
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Du 1er janvier au 31 décembre, le présent almanach - mémoire de l'avenir ? - est à lire en continu, les dates formant les blocs de réalité d'un escalier à gravir marche après marche. Il n'y a pas ici de tromperies liées à la fiction laquelle reste dépassée par la réalité. Tout est réel ici. L'imaginaire peut attendre.
Il y sera fait moins de place aux faits et gestes politiques et militaires qu'aux nombreux témoignages d'écrivains, de peintres, de musiciens, de cinéastes, de poètes, de savants et de philosophes tout au long de l'année. Cet almanach se lit comme un roman... -
Eugène Savitzkaya est un magnifique écrivain, un poète rare, dont la langue matérielle et concrète ouvre pourtant sur une féérie singulière. Une oeuvre comme une forêt, avec la rude écorce et le lutin. Tant pis pour ceux qui n'ont pas lu Sang de chien (Minuit, 1989), Marin mon coeur (Minuit, 1992) ou, plus récemment, Propre à rien (Didier Devillez, 2010), ils ne savent pas ce qu'ils ratent : ce prodige dans leur dos ! » Voilà ce qu'écrivait Éric Chevillard dans Le Monde en avril 2013. C'est à une exploration patiente de cette forêt, à une description précise de cette langue matérielle et concrète, à une rencontre face à face avec ce prodige, ce poète rare et ce romancier magnifique que se voue le présent volume - la première monographie universitaire consacrée à Eugène Savitzkaya. Les principaux spécialistes de l'écrivain, venus de toute l'Europe, se sont réunis ici pour aborder aussi bien sa poésie que ses romans, selon diverses approches scientifiques et au gré de sensibilités intellectuelles variées. À travers ces regards contrastés, l'oeuvre de Savitzkaya apparaît à la fois dans son étonnante diversité et dans son unité singulière. Une bibliographie et un texte inédit de l'écrivain, ± Faillite ou Les Travaux de Hans Weber Evorian », complètent le dossier.
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Coulisses d'une décolonisation, 1945-1967
Pierre Houart, Valerie Kanza
- Samsa
- 16 Janvier 2015
- 9782875930552
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la paix est déjà gravement menacée. Un groupe de jeunes gens s'interroge sur l'attitude à adopter et s'engage alors résolument dans la voie de la non violence et en faveur des indépendances. L'Exposition universelle de 1958 à Bruxelles leur donne enfin l'occasion d'agir. Avec l'accord d'Alioune Diop et d'Aimé Césaire, ils inaugurent un centre international sous l'égide de Présence Africaine. Rapidement, cette antenne de Présence Africaine à Bruxelles est soupçonnée d'être un « rendez-vous de la décolonisation » au coeur d'une métropole qui croit encore que le Congo restera belge longtemps.
Un témoignage essentiel qui apporte un éclairage inédit sur l'existence de réseaux anticolonialistes en Belgique, leurs liens avec les premiers étudiants noirs, de grandes figures intellectuelles et artistiques du XXè siècle et les futurs leaders du Congo indépendant.
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Charles Darwin, Karl Marx & Co ; des sciences bourgeoise et prolétarienne aux dérives idéologiques de Lénine et Staline
Louis de Thanhoffer de völcsey
- Samsa
- 20 Novembre 2017
- 9782875931474
Petrograd, le 25 octobre 1917. Lénine et ses bolcheviks prennent le pouvoir. Depuis le 3 mars, l'Empire tsariste a vécu avec l'abdication du tsar Nicolas II. Trois siècles de la dynastie des Romanov balayés en une semaine. Dans la Russie tsariste, la théorie évolutionniste de Darwin de 1859 est enseignée à l'université de Moscou dès 1860. L'intelligentia russe avait adopté l'idée d'évolution bien avant la parution du livre de Darwin. Une traduction russe de L'Origine des espèces parut dès 1864.
Karl Marx admire Charles Darwin. Dans une lettre à son ami Friedrich Engels (datée du 18 juin 1862), Marx écrit « Il est remarquable de voir comment Darwin reconnaît chez les animaux et les plantes sa propre société anglaise, avec sa division du travail, sa concurrence, ses ouvertures de nouveaux marchés, ses «inventions» et sa malthusienne «lutte pour la vie». C'est le bellum omnium contra omnes de Hobbes. » Engels déplora la « bévue malthusienne » de Darwin.
Dans une autre lettre adressée à Engels le 19 décembre 1860, Marx écrit : « Voilà le livre qui contient la base, en histoire naturelle, pour nos idées. » Marx envoie à Darwin la seconde édition (1873) de son Das Capital accompagnée d'une dédicace. Darwin le remercie poliment de cet honneur en octobre 1873 mais avoue humblement ne rien connaître à « l'important et profond sujet qu'est l'économie politique » (sic.).
Lénine considéra le Darwinisme comme une théorie « matérialiste » du monde vivant.
Louis de Thanhoffer nous offre une passionnante histoire des liens qui se tissent entre les idées du penseur et du scientifique, de leurs conséquences sur les développements de la génétique, sur la politique... des lois de l'hérédité du moine Gregor Mendel à la théorie chromosomique de l'américain Thomas Hunt Morgan en passant par celle du plasma germinatif de l'allemand August Weismann (1892), celle de l'anglais William Bateson, le généticien russe Iurii Filipchenko (1882-1930), l'embryologiste et morphologiste Richard von Hertwig (1850-1937).
Staline décréta le néo-lamarckisme comme la seule vraie approche marxiste au problème de l'hérédité. Il interdisit la recherche et l'enseignement de la génétique « bourgeoise » et des équipes entières de généticiens furent décimées et dispersées. Nombre de généticiens, cytologistes, évolutionnistes russes réfractaires au néo-lamarckisme disparurent dans le Goulag soviétique. Pour les communistes sous l'ère stalinienne (1924-1953), Darwin conduisait tout droit à l'eugénisme, au racisme et à Hitler !
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Voici un livre inédit du grand spécialiste des doctrines et la sociologie politiques Marcel Liebman, indispensable à qui s'intéresse à l'histoire. Ce livre a pu voir le jour grâce aux soins éditoriaux de Jean Vogel (association Liebman). On y trouve dix chapitres : I. Pratique de la grève générale / II. Regards critiques / III. Dans la mêlée de la Grande Guerre / IV. Impuissance du réalisme / V. Déboires de la participation / VI. Années 60 : premières crises / VII. Après 68 : inertie et poussées / VIII. Héritage réformiste / IX. Social-démocratie d'aujourd'hui / X. Au-delà de la social-démocratie.
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L'auteur de cet essai tente de circonscrire l'aventure philosophique de la « quête de la vérité », en s'inspirant des recherches les plus récentes de l'épistémologie et de la logique, essayant de trouver dans la praxis des pierres d'achoppement pour un discours au moins tendanciellement vrai.
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Cet ouvrage, qui peut se lire dans sa continuité comme un roman, est à la fois conçu comme un outil qui permet de :
- replacer un personnage et/ou un événement dans leurs contextes historiques.
- situer rapidement des faits politiques, économiques ou culturels qui ont jalonnés l'histoire de la Belgique.
- se familiariser, grâce à des notices biographiques, avec les acteurs marquants de l'histoire.
- retrouver, à l'aide de tableaux synoptiques, chronologiques ou index, les faits et acteurs replacés dans leur chronologie.
- simplement suivre la chronologie afin de mémoriser de manière mnémotechnique l'enchaînement de l'histoire.
Conséquence d'un enseignement de l'Histoire qui, en l'absence générale de manuels, ne s'articule plus autour de dates précises mais découpe le passé en grands thèmes, effet indirect d'une culture en mosaïque diffusée par la télévision, on situe de plus en plus mal ce que l'on étudie, lit dans la presse ou voit sur le petit cran.
Nombreux sont ceux qui s'en plaignent et souhaitent disposer de points de repère. Le présent ouvrage tente de leur en offrir pour ce qui concerne l'histoire de la Belgique à partir de 1830.
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Christophe Colomb ; le découvreur et la découverte : mythes et réalités
Philippe Remy-Wilkin
- Samsa
- 31 Octobre 2015
- 9782875930491
En 1492, Christophe Colomb a changé la face de l'Histoire avec l'exploit de la Découverte, le Grand Saut de l'Europe vers le Nouveau Monde. Pourtant, en dépit d'une luxuriante littérature, cette célébrité demeure méconnue, s'apparentant à une nébuleuse nimbée de mystères, de secrets. C'est que, chez lui, tout fait débat, ses origines, sa vie, sa personnalité, son oeuvre.
Philippe Remy-Wilkin a relevé le défi. Resituer le Découvreur et la Découverte. De manière neuve, claire, vivante, percutante.
Pour ce faire, il fallait dresser un bilan élagué des connaissances, séparer le bon grain de l'ivraie. Mettre à mal les clichés et les légendes.
Le tableau final nous offre des atmosphères contrastées, où nous oscillons entre la lumière la plus vive (celle des pays exotiques, des cours royales, de l'intelligence et du savoir) et des zones d'ombre, de ténèbres, où il est question de piraterie, de naufrages, de massacres, de vol d'identité ou d'informations, de cales sombres et de chaînes infamantes, de retraite monacale, de faits incertains ou soigneusement dissimulés. On y interroge les soubassements de la Grande Aventure et du Projet : l'évolution des connaissances, la chute de Constantinople et la recherche d'une nouvelle route vers les Indes, la prise de Grenade et l'expulsion des juifs d'Espagne, les expéditions qui auraient précédé Colomb, etc. Autant d'éléments qui conféreront de la profondeur et du relief à la scène où s'inscriront des investigations policières, un récit d'action.
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Les fauteurs de guerre et la paix des cimetières (propos d'un « idiot utile »)
Maxime Benoît-Jeannin
- Samsa
- 17 Novembre 2017
- 9782875931436
Voici une analyse vigoureuse sur les préparatifs de guerre de l'Occident contre la Fédération de Russie.
Or, le grand danger de cette guerre est que la Russie est une puissance nucléaire qui ne le cède en rien sur ce point aux États-unis, sauf qu'évidemment, les États-Unis et l'OTAN sont plus puissants militairement, économiquement, financièrement que la Russie. Donc, la Russie, si elle est attaquée, n'aura d'autre choix que d'employer l'arme nucléaire. Le tout est de savoir qui tirera le premier.
Les destructions humaines et matérielles seront tellement énormes qu'il est illusoire de croire qu'une « victoire » est possible. D'après l'auteur, la seule solution, si l'on veut échapper à la destruction de la civilisation européenne, est la coopération avec la Russie.
Maxime Benoît-Jeannin veut la paix entre toutes les nations. N'étant pas russophobe, il sera sans doute traité d'« idiot utile » par les maccarthystes de tous poils...
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À ce jour, le genre humain n'a pas trouvé une manière de vivre ensemble qui permettrait à tous - égalitairement - de se nourrir et de mener une vie modestement heureuse et exempte des soucis existentiels les plus élémentaires. La rapine de quelques-uns a servi de prétexte à une interprétation faussement darwiniste « de l'émergence des meilleurs, de la victoire des élites », alors que le vrai darwinisme vise simplement une survivance des plus adaptés. Or, avec le brigandage actuel de ses ressources naturelles, l'espèce humaine risque, à plus ou moins courte échéance, d'arriver à une inadaptation totale, d'autant plus qu'elle se menace elle-même de stocks nucléaires incontrôlables et fatidiques. Au milieu du xixe siècle, Karl Marx a sonné un tocsin dont les échos se perdent aujourd'hui. Il faut revenir sur nos pas et contempler, sans préjugés et rationnellement, les possibilités de transformer de fond en comble les prémisses et les conclusions de notre vie en commun.
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Voici un livre révélateur et donc incontournable sur une période cruciale de l'histoire de la Belgique en particulier, et de l'histoire européenne par extension !
En octobre 1830, le Royaume-Uni des Pays-Bas, dans lequel les Pays-Bas septentrionaux et méridionaux avaient été réunis en 1815, est démantelé au terme d'une révolution relativement brève. Penser qu'il s'agit là d'un simple tournant de l'histoire serait faire fi de la farouche opposition des orangistes.
Le mouvement des partisans de la maison d'Orange, composé de l'élite (principalement francophone) de Flandre, de Bruxelles et de Wallonie, a en effet tout mis en oeuvre pour obtenir le retour du Royaume-Uni. Dans les années 1830 en particulier - alors que l'on se battait encore au sujet de la répartition du butin -, ces orangistes ont oeuvré secrètement et en cheville avec le roi Guillaume Ier pour le rétablissement du royaume. Non sans prendre certains risques, car les autorités belges n'ont eu de cesse de les réprimer, de les chasser et de les priver de leur pouvoir.
L'auteur remonte ici aux racines de cet orangisme belge.
Elle a passé les archives au peigne fin pour en extraire une correspondance éclairante, souvent rédigée en secret. Ces sources lui ont permet de dresser un portrait unique et nuancé des orangistes, de leurs organisations, de leurs codes de comportement et de leurs stratégies politiques.
Ce livre passionnant constitue en quelque sorte une première et une exclusivité en matière d'Histoire, à dévorer d'urgence !
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Bruxelles ; biographie d'une capitale, depuis les origines
Georges-henri Dumont
- Samsa
- 31 Décembre 2019
- 9782875931818
Mille ans séparent Bruxelles, capitale européenne, du petit portus sur les rives de la Senne. Mille ans de gloires et d'épreuves, à partir d'une ville enclose dans ses deux murailles successives, qui s'est étendue au territoire des dix-huit communes voisines pour constituer une agglomération, puis une Région à part entière, entité de la Belgique fédérale. Les constantes politiques, économiques, sociales et culturelles qui marquent, au cours des siècles, l'histoire de Bruxelles- Capitale forment la trame d'un biographie passionnante d'un bout à l'autre. Que celle-ci n'ait qu'un seul auteur, faisant miel de travaux des spécialistes des différentes époques et des savantes contributions d'ouvrages collectifs, donne au récit et aux analyses une saisissante cohérence. C'est avec un grand bonheur que cette Biographie d'une capitale, de la plume d'un des plus grands historiens du xxie siècle, retrouve enfin sa place parmi les passionnés d'Histoire.
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Les insurgés de l'ombre ; dans les vallées de l'Ardenne Rochefort, 1943-1945
Janine Decant
- Samsa
- 5 Mars 2020
- 9782875932709
Ce livre décrit, dans l´ordre chronologique (vingt mois de guerre, de l´automne 1943 à l´été 1945), les étapes de la Résistance civile, les Maquis et la Résistance militaire, la Libération, l´Offensive des Ardennes, la dernière offensive en Alsace, la victoire alliée, puis l´immédiat après-guerre. Les témoins interrogés ont permis de mettre en scène des lieux, des événements et des personnages authentiques, dans un récit dont le fil conducteur repose sur les émotions et l´évolution de quelques personnages réels, mais transposés pour les ajuster au récit. Le lecteur partage leurs sentiments et les réflexions suscitées par les événements historiques qu´ils vivent de près. Leur origine donne accès à une vision extérieure, différente, une implication progressive dans la vie locale de l´époque reconstituée. Il s´agit ici d´une manière de montrer le vécu des citoyens.
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Marie de Bourgogne, née à Bruxelles le 13 février 1457, fut duchesse de Bourgogne, de Brabant, de Lothier, de Gueldre, de Limbourg et de Luxembourg, comtesse de Flandre, d'Artois, de Bourgogne, de Hainaut, de Hollande, de Zélande, de Namur, de Charolais et de Zutphen, marquise du Saint-Empire, dame de Frise, de Malines et de Salins. Fille unique du duc de Bourgogne Charles le Téméraire (1433-1477), et d'Isabelle de Bourbon (1437-1465), elle passe l'essentiel de ses années de règne (1477-1482) à défendre ses droits à l'héritage de son père, disputé par le roir de France, Louis XI. Son mariage, en 1477, avec l'archiduc Maximilien d'Autriche oriente pour près de deux siècles la géopolitique de l'Europe. Maximilien et Marie connurent un mariage heureux. Elle est la mère de Philippe le Beau, le père de Charles Quint. Marie meurt accidentellement le 27 mars 1482 des suites d'une chute de cheval dans la forêt de Wijnendaal, lors d'une chasse au faucon en compagnie de son époux.
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L'État belge n'existe que depuis 1830, mais un État ne surgit pas du néant grâce à une révolution aisément victorieuse. À travers les siècles, la Belgique a connu des avatars multiples, des phases de rayonnement et des heures d'effacement, c'est-à-dire une évolution qui explique la réalité d'aujourd'hui.