Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Stock
-
Elles sont quarante, enfermées dans une cave, sous la surveillance d'impassibles gardiens. La plus jeune - la narratrice - n'a jamais vécu ailleurs. Si les autres ne se rappellent pas la façon dont elles sont arrivées là et n'ont aucune notion du temps, il leur reste un vague souvenir de leur vie d'avant qu'elles lui transmettent.
Mystérieusement libérées de leur geôle, elles entreprennent une longue errance à la recherche d'autres humains - ou d'une explication - sur une terre désertée. Elles ne découvrent que d'autres caves analogues, peuplées de cadavres.
On a pu parler de Kafka, de Paul Auster ou du Désert des Tartares au sujet de cette oeuvre à la fois cauchemardesque et sereine, impassible et bouleversante.
Publié pour la première fois en 1995, Moi qui n'ai pas connu les hommes est, pour citer le prestigieux quotidien anglais The Times, un « petit miracle ». Véritable best-seller international, il est en cours de traduction dans 21 langues. -
« Il est tout blanc, d'un blanc spectral, taillé en Hermès. Privé de son socle, pour ainsi dire détrôné, il jouxte des artefacts faits de la même substance dure, compacte, quelque peu élimés par le temps, imprégnés de la même grandeur surannée. La vitrine expose une matière - l'ivoire - à travers ses multiples usages exhumés d'un grenier de grand-mère. Un chausse-pied, des coquetiers, des ronds de serviette, un coupe-papier, un bougeoir, des boules de billard, une brosse à cheveux, et au milieu de ce bric-à-brac de brocanteur, un roi avec sa barbe et ses médailles. Léopold II n'est plus qu'un bibelot parmi d'autres. »King Kasaï est le nom d'un éléphant empaillé qui fut longtemps le symbole du Musée royal de l'Afrique centrale, situé près de Bruxelles. C'est devant le « roi du Kasaï » et près d'un Léopold II à la gloire déboulonnée, dans cette ancienne vitrine du projet colonial belge aujourd'hui rebaptisée Africa Museum, que Christophe Boltanski passe la nuit. En partant sur les traces du chasseur qui participa à la vaste expédition zoologique du Musée et abattit l'éléphant en 1956, l'auteur s'aventure au coeur des plus violentes ténèbres, celles de notre mémoire.
-
Esther accepte, moitié par ennui, moitié par amitié, de suivre Niki dans un atelier d'écriture. Puisqu'elle rêve sa vie plutôt que de la vivre, elle va découvrir l'envers du décor.Pourquoi écrire ? Par quoi commencer ? Faut-il inventer ou se souvenir ? Derrière les mots, il y a le doute, l'impuissance, la peur de se dévoiler mais aussi l'urgence à raconter, l'imagination qui déborde.Dans l'espace clos de l'atelier, l'amitié et la jalousie se mêlent, la confiance et la séduction se confondent. Pour créer, chacun puise dans ses ressources les plus intimes... ou dans celles des autres. Vole-t-on quelque chose quand on raconte d'autres vies que la sienne ? C'est ce qu'Esther et ses compagnons d'écriture apprendront dans ce roman joueur, qui se lit aussi comme une suite de judicieux conseils à tout écrivain amateur.
-
« Je vous prescris un mois sans hommes.
- Mais les hommes sont partout, docteur !
- Qu'importe la méthode, je m'en fiche. Barricadez-vous au monastère des Dominicaines cloîtrées de Lourdes, enfermezvous où vous voulez. Pas d'hommes, pas de flirts, pas de parties de jambes en l'air, rien. »
Voici Apolline partie à Conques, sous les glycines d'un village sacré et de son abbatiale. Pour la première fois, cette trentenaire dépendante du regard et des caresses des hommes doit s'imposer un sevrage éprouvant. Portée par la lumière des lieux, elle revisite sa carte amoureuse, pour détisser les fils de ses erreurs et de ses désirs.
Quête spirituelle, déambulation sur le chemin de l'amour, rencontre inattendue avec frère Charles, ce roman drôle et profondément original met en scène une femme d'aujourd'hui dans un décor immémorial. Il y a un désespoir léger qui nimbe la colline de Conques.
Est-ce si difficile d'être soi-même ? -
"Dès que je le vis, je sus que Léopold Wiesbeck m'appartiendrait. J'avais onze ans, il en avait vingt-cinqà Je lus ma vie sur son visage et d'un instant à l'autre, je devins une femme à l'expérience millénaire." Annexée à l'âge de l'innocence par un amour sans pitié qui durera sa vie entière, Emilienne attend son heure, elle la prépare, Féroce et naïve, elle ne reculera devant rien pour gagner Léopold et créer avec lui "cette zone de silence qui nous isolait, où nous étions seuls à pouvoir séjourner, ce royaume que nos regards définissaient".
Mais on ne fait pas les grandes histoires d'amour avec de bons sentiments ; au passage, quelques existences seront sacrifiées au bonheur des amants. C'est le prix à payer, comme le constate avec un peu de regrets, mais sans remords, Emilienne désespérée après la mort de Léopold. Autour de ce couple irréductible se déploie, de l'après-guerre à nos jours, toute une société bourgeoise amie des arts, futile, éphémère et tragique comme le temps qui passe.
Entre le cheminement de l'absolu amoureux et les raffinements d'une société où tout se calcule, La Plage d'Ostende nous envoûte de bout en bout grâce à l'écriture très maîtrisée de Jacqueline Harpman.
Jacqueline Harpman est belge. Membre de l'Association psychanalytique internationale, elle a déjà publié cinq romans dont la La Fille demantelée chez Stock.
-
Entré en écriture par la voie de la poésie (Femmes prodiges, en 1984) , François Emmanuel y est toujours resté fidèle. Il livre ici trente-deux textes en prose poétiques nés de l'expérience que fut la mort de sa mère.
-
La Passion SavinsenLe froid tombe très tôt en cet automne 1941. Dans la grande maison de Norhogne réquisitionnée par les Allemands, Jeanne est peu à peu gagnée par un sentiment troublant. La résurgence de souvenirs enfouis, la rencontre avec l'officier qui commande la compagnie, vont la précipiter, comme malgré elle, dans une passion étrange qui se doublera du désir d'éprouver jusqu'au bout ce que fut le secret amour de sa mère.De cette liaison interdite, François Emmanuel établit la chronologie fascinée, au long des cinq mois de l'hiver 41-42. Récit hanté de mémoire, le texte saisit les trois destins de la lignée des Savinsen jusqu'au lieu de leur embrasement.François Emmanuel vit en Belgique. La Passion Savinsen est son sixième roman.
-
« J'aime le vin parce qu'il m'est étrange, parce qu'il m'est familier, parce qu'il est incompréhensible et fabuleux. J'aime le vin parce que je ne peux m'empêcher d'aimer les hommes.
Dans ma cave, il n'y a pas de vin. Il n'y a que d'heureuses espérances. »J.-C. Pirotte Si l'ombre et la mort planent dans ce magnifique récit posthume, on n'y ressent nulle plainte, on est invité à la célébration du paysage et du souvenir chers à l'auteur. -
-
-
- On imagine au commencement une photographie de fête avec des gens très jeunes qui rient et qui s'amusent. Ils se tiennent aux hanches, on dirait qu'ils ne se quitteront jamais. Un jour, survient quelque chose d'horrible comme un petit enfant cyclone qui déchire la photographie dans tous les sens et en éparpille les morceaux. Beaucoup de temps se passe, puis on voit un homme qui cherche à rassembler les morceaux de la photo. C'est une entreprise absurde, il le sait, mais il ne peut s'empêcher d'y croire.
- Que cherche-t-il Pas vraiment une preuve ou un indice, quelque chose de plus inutile encore, une expiation, un pèlerinage au vide .
Elle sourit pensivement, elle dit :
Je suis heureuse d'apprendre qu'il a rencontré Lisa.
François Emmanuel vit en Belgique. Il est l'auteur de plusieurs romans dont La Passion Savinsen (Stock, 1998), qui a obtenu le prix Rossel. -
Ce voyage que propose Pirotte nous mène dans le seul continent qui mérite aujourd'hui encore d'être arpenté, car toujours inconnu : celui de l'homme, et des débats qui se mènent dans son cerveau. Le cerveau d'un lecteur, d'un amateur de vin, d'un esprit trop fin jeté dans un monde vulgaire qui le désole et l'étouffe. Quelles meilleures échappées à tout cela que celles que promettent le vin et la littérature ? Le premier ne va pas sans la seconde, et celle-ci n'est que sèche et morte sans celui-là. Se promener dans une cave avec Jean-Claude Pirotte c'est aller, en compagnie du meilleur guide qui puisse être et de sa voix incomparable, entre les livres et les fûts. Un voyage « par sauts et gambades » que n'aurait sans doute pas boudé Montaigne, puisqu'il y est question d'« humaine matière, d'amitié et de philosophie ».
-
-
Dans une ville du nord-est de la France, Simon, psychologue affecté au département des ressources humaines d'une multinationale allemande, est chargé par Karl Rose, le directeur adjoint, de dresser le portrait psychologique du directeur de l'entreprise, Mathias Jüst. Au fur et à mesure des entretiens et des rencontres, Simon va plonger inexorablement dans le passé du directeur et de son étrange adjoint. Avec effroi, il va découvrir le lien qui unit ces deux hommes et faire ressurgir du passé les fantômes de l'Allemagne nazie.
-
Le narrateur, Jérôme Mortensen, décide de s'installer chez son oncle dont il vient d'hériter. Vivre au jour le jour dans cet appartement est pour lui une façon d'en savoir davantage sur ce seul parent qui lui reste et que d'ailleurs il n'a pas connu. Mais c'est peut-être une mauvaise idée. L'immeuble est vétuste, la ville poursuivie par une mauvaise réputation (elle a enterré son fleuve), et l'oncle ne pratiquait pas un métier ordinaire puisqu'il gérait, non sans bizarreries, ce qu'il est convenu d'appeler un cabinet d'enquêtes. Quelques scellés sur la porte de son bureau attestent d'ailleurs que sa mort quelque peu mystérieuse a interessé les autorités locales.
Qu'à cela ne tienne, la vie recommence autour de Jérôme comme autour de son oncle Isaïe, la femme de ménage revient proposer ses services et d'anciens clients se manifestent. A la faveur de ces réapparitions, les langues vont peu à peu se délier, éclairant et voilant l'énigme de la disparition du vieil enquêteur. Car qui était cet homme dont Jérôme ne dispose que d'une photo ? Dans quelle nuit est-il disparu ? Et pourquoi, à son contact, le narrateur se voit-il peu à peu renvoyé à sa propre histoire ?
Dans un climat discrètement fantastique, comme si une réalité basculait lentement au profit d'une autre, François Emmanuel renoue ici avec sa veine policière (Grain de peau, Le Tueur mélancolique). -
"Donc un principe et un conseil, Uccello. Le principe : revenir toujours au dernier indice. Avant que la trace ne soit perdue, il y a bien un petit quelque chose qui pourrait constituer un début de piste. En l'occurence le dernier indice concerne votre ami Pouchkine et non la femme qui est une abstraction pure. Il soupira. La femme est toujours une abstraction pure. Puis il s'épongea le front. Et le conseil, monsieur Stein ?".
-
Beyrouth, 1982. Avec son Rolleiflex, Alexandra, reporter de guerre, immortalise la folie des hommes. Mais le massacre de Chatila est le conflit de trop. Ne comprenant plus son métier, cet étrange tango avec la mort, elle éprouve le besoin vital de revoir sa mère, Léa...
Celle-ci, née en Belgique, a connu une enfance brutale, faite de violence et de secrets. Alors que sa mémoire s'effrite, sa fuite des Ardennes sous les assauts des nazis lui revient, comme un dernier sursaut avant le grand silence.
Et puis il y a Maryam, la fille d'Alexandra, la petite-fille de Léa. Celle qui refuse la guerre, se sent prête à aimer et trouve refuge auprès des animaux...
De Beyrouth à Buenos Aires en passant par Bruxelles, Berlin et Brooklyn, Vinciane Moeschler brosse le portrait de trois femmes, trois tempéraments - trois incendies -
Pour la première fois en France, les 9 et 16 octobre 2011, des « primaires ouvertes » permettront à tout citoyen inscrit sur les listes électorales de désigner le candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle de mars 2012. Mais aujourd'hui, l'inquiétude grandit : ces primaires dépossèdent-elles les adhérents du choix traditionnel de leur candidat ? Font-elles peser sur eux une pression trop forte ? L'affaire Strauss-Kahn redistribue-t-elle les rôles et les enjeux ?
Ces questions, et bien d'autres, les militants se les posent déjà sur le terrain. Mais qui sont ces dizaines de milliers d'hommes et femmes de l'ombre ? Quelle histoire personnelle, familiale ou professionnelle les a conduits à s'engager à gauche ? Quels sont leurs héros ? Leurs motivations ? Qu'ils tractent ou débattent, les militants parlent rarement d'eux-mêmes.
Partir à leur rencontre dans toute la France est l'objectif de ce livre conçu à la façon d'un carnet de voyage. Prendre le temps d'écouter, remonter la pente des souvenirs, s'ouvrir aux rêves et faire un bout de chemin avec eux le temps d'une réunion de section, d'une balade dans une région, d'un repas, d'une fête. Recueillir des histoires de famille, d'amour, d'amitié, d'inimitiés, de batailles perdues ou gagnées ensemble permet de dessiner par sa base le portrait en creux du Parti socialiste. Et celui d'une France militante trop souvent laissée de côté.
Le parcours débute à Jarnac lors des commémorations des quinze ans de la disparition de François Mitterrand, passe par l'Île de Ré, Carmaux - la terre de Jaurès -, Lille, Alençon, l'Aveyron, la Corse, le quartier de La Courneuve ou la très chic section du vie arrondissement de Paris. Au fil des régions, les territoires historiques de la gauche succèdent aux « terres de mission ».
« À quoi reconnaît-on un militant socialiste ? Il est enseignant, barbu et cotise à la Camif », répond en forme de boutade un adhérent de longue date. C'est un tout autre profil qui émerge à l'occasion de ce voyage au coeur de la France militante. Des figures, des caractères, et une véritable foi dans le politique que l'on croyait à jamais disparue -
Mai 1968 - mai 2008, de la politique à la religion : parmi les maoïstes français, ils sont quelques-uns à avoir emprunté ce chemin. Qu'ils soient croyants ou athées, ils sont passés d'une scène marxiste à une scène spirituelle : de Mao à saint Paul, pour Alain Badiou, Guy Lardreau ou Christian Jambet ; de Mao à Moïse, pour Benny Lévy, Jean-Claude Milner et leurs camarades. Par-delà les divergences, ils se retrouvent désormais sur ce nouveau front. Mais ils ne se sont pas « rangés ». L'argent ne les intéresse guère, le conformisme bourgeois ne leur inspire que mépris. Pour ces hommes de plume, l'essentiel est ailleurs. Ils connaissent la France, le pouvoir qu'exercent les idées ici. Ils savent que la guerre intellectuelle, la seule qui compte, est une bataille de longue durée. Ainsi, les anciens « maos » n'ont pas cessé de croire. Avec le temps, l'objet de leur foi s'est déplacé, voilà tout. Hier, pour chacun, la Cause se situait à Pékin, au coeur de l'Orient rouge. Aujourd'hui, pour certains, la Cause s'appelle Occident. « L'Ouest », comme dit André Glucksmann. Chez ceux-là, d'une radicalité à l'autre, le glissement a quelques conséquences. Quarante ans après Mai 68, ces anciens gauchistes fustigent les Lumières, les penchants démocratiques et autres naïvetés progressistes : égalitarisme, anti-racisme ou pacifisme. Telle est donc la thèse de ce livre : dans leur style flamboyant, sans nuance ni pitié, les « Maoccidents » se tiennent à l'avant-garde d'une révolution culturelle qui s'appelle néoconservatisme.
-
-
"Je me rendais parfaitement compte que je n'avais fait qu'ajouter une question aux autres, mais elle était nouvelle, et cela, dans le monde insensé où je vivais, où je vis toujours, c'était le bonheur", dit l'énigmatique narratrice de Moi qui n'ai pas connu les hommes. A l'issue de quelle obscure catastrophe quarante femmes se trouvent-elles encagées dans une cave, sous la surveillance muette de gardiens impassibles ? Quelles lois régissent leur inéluctable survie, au rythme inintelligible de nuits et de jours artificiels, tandis qu'elles perdent peu à peu le souvenir de leur passé ? Quel hasard ou quel dessein ont jeté la narratrice encore enfant parmi ces adultes ? Elle est la seule à ne rien savoir, à ne rien se rappeler : c'est pourtant elle qui va réinventer le temps, la pensée le désir. Donc la révolte, qui restitue l'estime de soi à l'esclave. La mécanique narrative de ce superbe "thriller logique" est souveraine et soulève l'émotion tant on s'identifie à cette quête obstinée dont l'objet ultime, au coeur d'un mystérieux désert et d'une solitude sans recours, pourrait bien être l'accès à la condition humaine.
-
Dans ce récit littéraire, Laure de Chantal s'adresse à Marguerite Yourcenar, celle qui a accompagné son enfance, ses nuits et surtout sa plume. Les deux autrices partagent ce même amour pour le monde antique, une complicité spirituelle et intellectuelle - et surtout ce désir de liberté. À travers ce compagnonnage si intime, Laure de Chantal offre aux lecteurs une esquisse tout en nuance et en joie de l'académicienne aux antipodes des ornements et de la poussière classique. Au fil des pages nous voyageons jusqu'à Petite-Plaisance, la maison-cachette de Yourcenar dans le Maine américain, nous apprendrons le combat de l'autrice des Mémoires d'Hadrien en faveur de l'écologie et des minorités, ses passions bisexuelles, son goût pour la cuisine - et sa recette de gaufres brugeoises -, ses envies d'ailleurs et son désir d'humanisme. Yourcenar avant les autres se révèle être le grand vent de désinvolture et d'audace tant attendu pour enfin saisir l'immense modernité de Marguerite Yourcenar.
-
La passion pour la musique fut une constante dans la vie de Stendhal. Passion violente, absolue, que dévoilent avec éclat les trois textes majeurs ici réunis.
Avant son départ pour Milan, en 1814, Stendhal a trente et un an. Il vient juste de rédiger les Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, première affirmation d'une théorie esthétique opposant le Nord et le Midi.
Dès son retour à Paris, Stendhal écrit, de 1821 à 1823, la Vie de Rossini. Le livre, qui connaît un grand succès, apparaît plutôt comme un hymne à l'Italie dont, du même coup, il construit le mythe.
Entre 1824 et 1827, Stendhal collabore au Journal de Paris. Les Notes d'un Dilettante rassemblent les articles d'un critique musical toujours fervent, transi d'émotion par les belles voix.
La présente édition regroupe, pour la première fois, les écrits de Stendhal sur la musique. Elle est enrichie d'un appareil critique savant et abondant, qui résume la vie musicale d'une époque, et anime la figure du dilettante stendhalien.
Ces textes procurent un véritable bonheur de lecture : n'ont-ils pas été pour Stendhal le foyer où sa passion de vivre s'est convertie en passion d'écrire ? -