Le sourire a toujours été la fierté de la famille Quokka. De génération en génération, rire et gaieté animent cette sympathique famille de marsupiaux. Aujourd'hui, Hippolyte et Marceline sont plus joyeux que jamais : leur fils tant attendu arrive au monde ! Mais le petit Yvon n'est pas exactement comme ils l'espéraient : son sourire est à l'envers. En somme, il a l'air...triste. Qu'à cela ne tienne : farces, chatouilles et autres pirouettes finiront bien par en venir à bout ! Hélas, les années passent et rien n'y fait. L'humeur des Quokka en est assombrie.
Olive, la petite soeur d'Odilon, rêve de suivre les traces de son frère. Pour devenir une escargote de course, elle va devoir aller au bout d'elle-même ! Un entrainement de championne l'attend pour la préparer à affronter le circuit de la Grande Laitue... Zélie, de son côté, prépare un spectacle avec Bélonias, sous l'oeil avisé de tante Hypoline. Soudain, patatras, une virevolte entraine sa chute puis une visite à l'hôpital. Pourra-t-elle toujours monter sur scène ? Après le succès de Marcel et Odilon, retrouvez leur univers à hauteur de brin d'herbe dans trois nouvelles histoires drôles et émouvantes où coccinelles et escargots poursuivent leur rêve sans jamais oublier de faire la fête.
Avec mon copain Kjell, parfois, on n'a rien à faire. Alors on décide de jouer à se perdre.
Ce n'est pas toujours facile.
On n'a pas le droit de faire demi-tour ni de demander notre chemin.
Pendant notre vadrouille, on sauve un crapaud, on fait du troc, on se fait offrir du sirop et du gâteau. Et on devient super-riches.
Mais combien de temps réussira-t-on à rester perdus ?
Ce récit de deux gamins en vadrouilles un jour d'été est porté par un humour malin et des illustrations pleines d'expressivité. Un album bourré d'atmosphère, loin des clichés estivaux idylliques et des bonnes manières des enfants comme il faut.
Irma la souris adore profiter de la tranquillité de son jardin. Les fraises sont justement en train de mûrir. Mais un beau jour, effarée, elle découvre que des intrus sont passés par là et ont croqué ses fruits chéris ! Qui a osé s'introduire dans le jardin d'Irma ? Pas touche à mes fraises ! se penche sur ce qui fait notre humanité : le partage, les préjugés, la rencontre avec l'autre et l'empathie. Une histoire pour revoir ses a priori égoïstes : une joie partagée est une joie redoublée !
Dans sa maison à l'orée des bois, Monsieur Cheval a le cafard. Où sont passé ses amis ? Hérisson n'est pas là pour jouer à la belote, marmotte pour ramasser des fleurs, ours pour préparer des gâteaux... Un étrange sentiment l'envahit, comme un gros nuage gris. Il compte les jours, voudrait redevenir tout petit. Mais un coup de fil lui apprend que ses amis ne sont pas partis : c'est l'hiver, et ils hibernent, tout simplement. Alors Monsieur Cheval peut se réjouir à nouveau, en attendant leur réveil !
C'est un jour parfait pour pique-niquer dans le parc. Mais maman, de son fauteuil, dit qu'elle n'en a pas envie... Heureusement, il suffit d'insister un peu, et c'est parti ! Pendant le trajet à vélo, on se sent légère comme une plume ! Après s'être assoupie dans l'herbe pendant un moment, maman commence à se sentir légère, elle aussi. Peut-être même qu'elle voudra monter dans l'arbre le plus haut ? Avec justesse et un style qui n'appartient qu'à elle, Sanna Borell raconte une micro-aventure du quotidien, portée par un ton humoristique et un babillage aussi charmant qu'envahissant. L'illustratrice suédoise explore la relation entre une mère et son enfant, joue avec les perspectives et réalise une mise en page unique et expressive, où le texte fait pleinement partie de l'image.
Aujourd'hui, c'est le carnaval. Oiseau, Pierrot, baleine, Colombine, dragon ou papillon : les enfants ont mis leur plus beau déguisement ! Tiens, Nils pleure dans son coin... Il n'a pas costume comme les autres. Alors tous ses amis décident de découper de petits bouts de tissu dans le leur. Avec tous ces morceaux, il y a de quoi transformer Nils en Arlequin ! Ce livre rend hommage à la légende du célèbre personnage de la commedia dell'arte dont le costume est fait de losanges multicolores. Ceux-ci représenteraient les multiples facettes d'Arlequin, ainsi que sa pauvreté. La technique de collage de Mathilde Brosset n'est pas sans rappeler le patchwork de morceaux de tissus. Un album rythmé en ritournelle, jouant sur la répétition et l'accumulation, pour les petits dès 3 ans.
Marcel et Odilon aiment manger des frites en écoutant la pluie chanter dans les tournesols. Leur amitié est racontée dans trois délicieuses histoires. Dans Les vacances de Marcel, on découvre la ville de Coxis, dont les habitants sont fascinés par la mode des carapaces à deux pois. Dans La course d'Odilon, le jeune escargot, fasciné par la course annuelle de la Grande Laitue, quitte ses parents pour y participer.
Il se perd en chemin et fait la rencontre fortuite de Marcel, une coccinelle marginale qui vit dans une caravane. Le Poisson rouge nous raconte le passé d'Hypoline, grand-tante d'Odilon autrefois foraine, et la rénovation enthousiaste de son merveilleux carrousel. Pleins d'humour et de tendresse, ces trois récits font preuve d'inventivité, de fantaisie et de sensibilité. Les illustrations de Noémie Favart grouillent de détails amusants qui viennent enchanter la lecture du livre.
Lotta a quatre ans. Elle a un frère, Jonas, une soeur, Mia-Maria, et deux parents très patients. Et puis il y a Nounours, le cochon en peluche dont elle ne se sépare jamais, et sa charmante voisine, Mme Berg. Mais la petite Lotta a surtout beaucoup d'idées farfelues. Un jour, elle décide de s'en aller, car elle est maintenant assez grande pour vivre toute seule. Une autre fois, elle se plante sur un tas de fumier sous la pluie pour pousser très vite, comme les pommes de terre. Jamais à court d'espiègleries, elle dit des «presque gros mots», aime les beignets et la limonade, mais surtout les escapades et les câlins. Sorti de la plume de l'impertinente Astrid Lindgren, un petit hymne à la liberté de l'enfance dans 15 aventures quotidiennes enjouées, tendres et fantaisistes.
Des récits illuminés par les irrésistibles illustrations pleines de vivacité de Beatrice Alemagna.
Une petite fille quitte la banlieue parisienne pour emménager dans un petit village, accompagnée de ses soeurs et ses parents. Désormais, la nature l'entoure, à perte de vue. Elle s'adapte à sa nouvelle vie, regrette celle d'avant tout en s'étonnant de ce monde où tout est à découvrir. Les papillons et chauves-souris virevoltent la nuit. Hérons et ragondins voisinent la rivière qui charrie anguilles et poissons-chats. Quand les eaux en crue envahissent la route, son père l'emmène à l'école en tracteur. Les arbres creux deviennent des châteaux, et le petit chien se transforme en vrai loup. L'imagination de l'enfance se mêle aux événements réels dans ce projet autobiographique d'Elis Wilk. Plutôt qu'une idéalisation bucolique, elle livre un récit intime, juste et nuancé. La poésie imprègne tout le livre, pour mieux évoquer la force des sensations.
Les deux compagnons Givre et Grêlon sont des experts en tri ! Ils trient des bidules blancs : les ronds, les triangles, les carrés. Ils sont très stricts ; tous les éléments qui ne conviennent pas sont jetés dans la Boîte à Riens. Jusqu'au jour où apparaît un bidule louche, et surtout... multicolore ! C'est la catastrophe ! Comment s'en débarrasser ? Un album venu du Grand Nord, ludique, poétique et fantaisiste, qui lance une grosse boule de neige dans l'ordre établi.
Lotta a presque cinq ans, maintenant. Elle est grande, désormais, et sait tout faire (enfin, plus ou moins). Elle s'habille toute seule, va acheter des bonbons toute seule, et est toujours prête à aider madame Berg, sa voisine âgée d'une grande patience, dans ses petits travaux quotidiens. Lotta sait skier et slalomer comme son frère Jonas (même si avec deux sacs à la main ce n'est pas si simple ...) et sait faire du vélo (même elle n'en a pas encore).
Elle est très douée pour résoudre les problèmes les plus terribles - tels que la disparition soudaine des sapins de Noël des magasins ou une grave famine de bonbons - trouvant toujours des idées aussi curieuses qu'amusantes. Mais par-dessus tout, Lotta sait se faire aimer de tous et transforme chaque jour en fête. Sorti de la plume de l'impertinente Astrid Lindgren, un petit hymne à la liberté de l'enfance dans trois nouvelles aventures quotidiennes enjouées, tendres et fantaisistes.
Des récits illuminés par les irrésistibles illustrations pleines de vivacité de Beatrice Alemagna.
La salle d'attente est pleine de dinosaures. Un par un, ils expliquent leur problème au docteur : le stégosaure se demande pourquoi il a d'horribles plaques sur le dos, le diplodocus s'est fait un torticolis, le stegoceras a une grosse bosse sur la tête, le tyrannosaure trouve ses pattes avant bien trop petites... Tous passeront aux rayons X pour obtenir un diagnostic. Ce sera l'occasion d'en savoir plus sur ces dinosaures parfois méconnus.
Le décalage entre l'univers médical et celui des dinosaures est jubilatoire pour les enfants. Entre fiction et documentaire, un livre drôle et irrésistible pour les petits amateurs de reptiles.
Dans cet album, la Mort est un personnage bienveillant et attentionné. Son travail est d'aller chercher tous ceux qui vont mourir - vieux ou jeunes, insectes ou éléphants. Son rôle est indispensable parce que sans elle il n'y aurait pas assez de place pour que de nouvelles vies puissent voir le jour. La Mort accomplit sa tâche avec le plus de soin et de douceur possible. Elle fait partie de la vie, de l'amour et de nous tous.
Dans cet album, la Vie est un personnage bienveillant et attentionné. Elle est dans tout ce qui nous entoure. Au fil des pages, elle raconte sa tâche : mettre le monde en place et en mouvement, planter les graines, les arroser, placer sa main sur le ventre des futures mères. Ce qu'elle préfère, c'est donner aux gens force et espoir.
Ce livre célèbre la vie et la terre sur laquelle nous vivons. Il invite à être en harmonie avec la nature, les animaux et les humains. Les magnifiques illustrations de Marine Schneider rendent toutes les nuances de la vie, et embarquent le lecteur dans un voyage intense et coloré.
Je suis la Vie fait partie d'un triptyque avec Je suis la Mort et Je suis le Clown. Ensemble, ils répondent à des questions fondamentales d'une manière aussi belle que poétique. De vrais livres « de fonds », sincères et empreints d'une grande douceur.
Keith Haring était un peintre et un homme hors du commun, au trait vibrant, qui abordait ses oeuvres avec une spontanéité et un talent constants. De son enfance heureuse en Pennsylvanie, entouré de ses trois petites soeurs, à sa fulgurante carrière artistique dans le New-York des années 80, cet album retrace sa vie avec tendresse et enthousiasme, en évoquant avec délicatesse sa relation avec Juan DuBose ou la terrible maladie qui l'emporta à l'âge de 31 ans. Le récit de Matthew Burgess permet aux enfants de découvrir le parcours de ce muraliste d'une grande générosité, qui savait si bien s'adresser à eux. Josh Cochran utilise une ligne noire et épaisse dans ses illustrations qui saisissent pleinement le sens du mouvement et la fluidité de l'oeuvre de Haring. Un hommage joyeux et vibrant qui appelle à la créativité.
Dans une petite vallée, il y avait une grande montagne. À son sommet, dans un petit village, vivait Mariedl. Elle était si grande, si gigantesque, qu'elle n'était jamais tranquille : tous les dévisageaient et s'exclamaient à son passage. Ricanements et moqueries étaient son lot quotidien. Alors, le jour où un petit homme moustachu apparut et lui proposa de rejoindre son cirque, Mariedl le suivit. Il l'emmènerait dans toutes les villes d'Europe, elle serait le clou de son spectacle ! Hélas, une fois sur scène, Mariedl déchanta. Tous les spectateurs la voyaient comme un monstre. Alors, avec ses nouveaux amis, l'homme-lion, la femme tatouée et Victor, l'être le plus fort du monde, elle mit au point un plan pour s'enfuir et vivre une vie heureuse. Basé sur l'histoire vraie d'une jeune femme de la région du Tyrol, Mariedl, une histoire gigantesque est un récit passionnant, touchant, et une vraie réussite graphique.
Dans un village près d'une forêt vit Belette, une fillette de sept ans. Elle vit seule, c'est comme ça. Un jour, elle découvre un gigantesque lapin allongé au milieu du village. Il ne bouge pas. D'où vient-il ? Que fait-il là ? Personne ne le sait. Intriguée, Belette rassemble ses amis, moins téméraires qu'elle. Leurs parents les ramènent vite à la maison. Les adultes cherchent à se débarrasser de ce lapin gênant.
Mais il est trop grand, trop lourd. Alors ils abandonnent le combat. La vie du village reprend son cours, et le lapin reste là. Les enfants en ont fait leur terrain de jeu. Belette, elle, en a fait son ami, malgré son silence. Jusqu'à ce que le lapin s'en aille une nuit, sans bruit, comme il était venu. Seule reste la trace de son corps sur le sol. Une fable qui parle la peur de l'inconnu et des différentes manières d'appréhender un événement étrange.
Il était une fois une petite fille qu'on appelait le petit chaperon jaune. Mais non, rouge ! Tandis qu'elle se promenait dans la forêt, elle rencontra une girafe. Ou alors... un cheval ? Mais non, un loup ! Et il lui demanda : « Combien font six fois huit ? » En racontant cette histoire, papi s'est mélangé les pinceaux, et c'est parfait comme ça. Il ne faut pas forcément corriger toutes les erreurs : Gianni Rodari nous enseigne que, parfois, elles peuvent devenir une fantastique occasion d'inventer de nouvelles histoires...
Des journées grises d'automne à celles, lumineuses, du printemps, Freja vit de petites aventures, des évènements minuscules, toutes ces choses qui font grandir. Rester chez soi les jours de pluie, se remémorer l'été les yeux fermés, marcher dans le froid, attendre le soleil, écouter les grenouilles converser, grimper dans les arbres, un peu plus haut chaque année. De tout cela, il reste les souvenirs, et les traces qu'ils laissent en soi. Valentine Laffitte travaille le papier découpé tout en délicatesse dans ce livre évocateur et poétique. Les apprentissages ne se font pas qu'à l'école, ils se font aussi de tous ces petits instants.
Dans la vie, il y a deux choses que Camille n'aime pas : les lundis et M. Bourgon. Lui, c'est son instituteur. Il la trouve invisible, lui dit qu'elle ne sait rien faire. Et Camille en a mal au ventre. Pourtant, quand le samedi arrive, elle sait faire plein de choses : championne de foulard, chanteuse rock-star, organisatrice d'enterrements de peluches ! Les choses changent quand Mme Plumet lui annonce qu'avec sa voix de soprano, Camille serait parfaite dans le spectacle de l'école. Elle va enfin montrer ce dont elle est capable. Sara Gréselle livre un récit touchant sur le mal-être scolaire, parfois lié à certains professeurs peu bienveillants. Il parle de trouver sa place, même quand on ne rentre pas dans les cases.
Un jeune arbre sort de terre, ne connaissant encore rien du monde. Une hirondelle se pose sur ses branches et raconte ses voyages à l'arbre, émerveillé par cet ailleurs. Les saisons passent et l'arbre grandit. Un écureuil se niche dans son tronc, y fonde une famille. Il reçoit les visites d'une chouette, d'un renard, d'un cerf. Ses branches s'étendent plus haut, ses racines s'approchent de celles d'autres arbres.
Lorsque son hirondelle revient, c'est lui qui lui raconte la vie qui fourmille autour de lui.
Il y en a marre : maman veut tout le temps venir chez son nouvel amoureux. Quelle tuile ! En plus, il faut jouer avec son fils, Arnold, qui n'est qu'un bébé, ou presque, et passe son temps à suçoter sa tétine. Cette fois, c'est moi qui décide ! Alors je cache sa tétine. Puis, je décide qu'on va jouer au prisonnier en l'enfermant dans son bac à jouets. Oulalaa, il se met à pleurer ! Bon, cette fois, c'est moi qui vais me cacher et lui faire une surprise ! C'est moi qui décide ! parle de se retrouver catapulté en compagnie d'autres enfants qu'on n'a pas forcément choisis. Par exemple, ceux du nouvel amoureux de maman... Un titre signé Ingrid Olsson et illustré par Anete Melece, dont le précédent opus, Kiosque, a été très remarqué.
Isabella est une personne un peu à part. Elle marche deux pas derrière tout le monde. Elle reste là pour dire « À vos souhaits » dès que quelqu'un éternue. Les autres sont doués pour passer en premier et être le centre de l'attention. Ils sont tellement habitués à ça qu'ils ne remarquent même pas ce que fait Isabella. Jusqu'au jour où les choses changent... Isabella rencontre deux curieux personnages qui aiment prendre leur temps. Et qui, au lieu de marcher devant, marchent à côté d'elle. Une histoire loufoque qui montre que, parfois, l'amitié naît des ingrédients les plus inattendus ; par exemple, un poireau, un vieux trottoir et des éternuements.