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La Gibecière à Mots
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Jack London (1876-1916) "Buck ne lisait pas les journaux et était loin de savoir ce qui se tramait vers la fin de 1897, non seulement contre lui, mais contre tous ses congénères. En effet, dans toute la région qui s'étend du détroit de Puget à la baie de San-Diégo on traquait les grands chiens à longs poils, aussi habiles à se tirer d'affaire dans l'eau que sur la terre ferme... Les hommes, en creusant la terre obscure, y avaient trouvé un métal jaune, enfoncé dans le sol glacé des régions arctiques, et les compagnies de transport ayant répandu la nouvelle à grand renfort de réclame, les gens se ruaient en foule vers le Nord. Et il leur fallait des chiens, de ces grands chiens robustes aux muscles forts pour travailler, et à l'épaisse fourrure pour se protéger contre le froid. Buck habitait cette belle demeure, située dans la vallée ensoleillée de Santa-Clara, qu'on appelle le Domaine du juge Miller." Buck, magnifique chien moitié Terre-Neuve et moitié Colley, vit royalement au côté de son maître, le juge Miller. Mais il est volé et revendu en tant que chien de traîneau...
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Jack London (1876-1916) "De chaque côté du fleuve glacé, l'immense forêt de sapins s'allongeait, sombre et comme menaçante. Les arbres, débarrassés par un vent récent de leur blanc manteau de givre, semblaient s'accouder les uns sur les autres, noirs et fatidiques, dans le jour qui pâlissait. La terre n'était qu'une désolation infinie et sans vie, où rien ne bougeait, et elle était si froide, si abandonnée que la pensée s'enfuyait, devant elle, au delà même de la tristesse. Une sorte d'envie de rire s'emparait de l'esprit, rire tragique, comme celui du Sphinx, rire transi et sans joie, quelque chose comme le sarcasme de l'Éternité devant la futilité de l'existence et les vains efforts de notre être. C'était le Wild, le Wild farouche, glacé jusqu'au coeur, de la terre du Nord. Sur la glace du fleuve et comme un défi au néant du Wild, peinait un attelage de chiens-loups. Leur fourrure, hérissée, s'alourdissait de neige. À peine sorti de leur bouche, leur souffle se condensait en vapeur, pour geler presque aussitôt et retomber sur eux en cristaux transparents, comme s'ils avaient écumé des glaçons. Des courroies de cuir sanglaient les chiens et des harnais les attachaient à un traîneau, qui suivait, assez loin derrière eux, tout cahoté." Croc-Blanc a un père loup et une mère louve et chienne. Il est né à l'état sauvage ; mais très jeune, il est confronté à l'humain et fait ainsi son éducation avec des expériences plus ou moins bonnes et des tentatives de retour à la vie sauvage...
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Robert Louis Stevenson (1850-1894) "On me demande de raconter tout ce qui se rapporte à mes aventures dans l'île au Trésor, - tout, depuis le commencement jusqu'à la fin, - en ne réservant que la vraie position géographique de l'île, et cela par la raison qu'il s'y trouve encore des richesses enfouies..." Un adolescent, Jim Hawkins, dont les parents tiennent une auberge, trouve dans le coffre d'un pensionnaire décédé la carte d'une île au trésor... En avant l'aventure ! "L'île au trésor" fait partie des romans possédant un grand nombre de traductions françaises. Celle que nous proposons est la toute première effectuée ; elle est due à André Laurie pour les éditions Hetzel.
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Arthur Conan Doyle (1859-1930) "Ce matin-là, M. Sherlock Holmes qui, sauf les cas assez fréquents où il passait les nuits, se levait tard, était assis devant la table de la salle à manger. Je me tenais près de la cheminée, examinant la canne que notre visiteur de la veille avait oubliée. C'était un joli bâton, solide, terminé par une boule - ce qu'on est convenu d'appeler « une permission de minuit »..." Au delà des générations, une créature infernale, appelée le chien des Baskerville, s'en prend aux descendants d'un ancêtre cruel des Baskerville : Hugo qui avait enlevé une jeune paysanne et qui fut tué par la bête. Consulté par le docteur Mortimer, sur la mort de Sir Charles et le devenir de son héritier sir Henry, le célèbre détective Sherlock Holmes décide, avec l'aide son ami Watson, de résoudre cette étrange affaire...
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Gaston Leroux (1868-1927) Un chercheur et sa fille travaillent sur la "dissociation de la matière"... Un assassin qui semble aussi se dissocier... Une pièce hermétiquement close... une victime et plus d'assassin... Voilà ! le mystère de la chambre jaune est en place ! Mystère qui n'attend plus que le jeune reporter Joseph Rouletabille pour associer tous les éléments, même les plus invraisemblables, afin de dénouer ce drame surréaliste à multiples rebondissements. Ce roman-feuilleton fut édité pour la première fois par le journal "L'Illustration" en 1907. Roulletabille s'appelait alors Boitabille !
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Louis Pergaud (1882-1915) "- Attends-moi, Grangibus ! héla Boulot, ses livres et ses cahiers sous le bras. - Grouille-toi, alors, j'ai pas le temps de cotainer, moi ! - Y a du neuf ? - Ça se pourrait !" A la fin du XIXe siècle, deux bandes d'écoliers de deux villages rivaux, Longueverne et Velrans, se déclarent la guerre : l'honneur du village est en jeu ! Tous les coups sont permis et la seule crainte de ces guerriers en herbe est le courroux des adultes (parents, instituteur, garde-champêtre et curé) ! Louis Pergaud, avec un humour truculent, nous dépeint une autre époque à laquelle les enfants n'étaient pas considérés comme des petits rois comme malheureusement de nos jours. "La guerre des boutons" : une "véritable tartine de compote avec un verre de grenadine" !
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Arthur Conan Doyle (1859-1930) "J'avais toujours eu de la sympathie, au journal, pour le chef du service des nouvelles, Mc Ardle, un petit vieux bourru, voûté, roux de poil ; et j'espérais ne lui être pas antipathique. Bien entendu, le vrai patron, c'était Beaumont ; mais il vivait dans l'atmosphère raréfiée d'une sorte de région olympienne, où rien ne parvenait jusqu'à lui qui n'eût au moins l'importance d'une scission dans le Cabinet ou d'une crise internationale. Nous le voyions de temps en temps gagner les ombres de son sanctuaire : il passait solitaire et majestueux, les yeux vagues, l'esprit tourné vers les Balkans ou le Golfe Persique. Il planait au-dessus de nous, loin de nous. Nous ne connaissions que Mc Ardle. Mc Ardle le représentait devant nous. Quand j'entrai dans la pièce où il se tenait, le bonhomme me fit un petit salut de la tête, et relevant ses besicles jusqu'au sommet de son crâne chauve : - Eh bien, mais... il me semble que vous vous tirez d'affaire, monsieur Malone, dit-il avec un accent écossais tout plein de bienveillance. Je le remerciai. - Parfaite, votre relation du coup de grisou. Celle de l'incendie de Southwark était déjà excellente. Vous avez la note. Mais vous désirez me parler, je crois ? - J'ai à vous demander une faveur. Ses yeux inquiets m'évitèrent. - Ah bah ! et de quoi s'agit-il ?" Faut-il croire le professeur Challenger, un savant acariâtre et misanthrope, quand il affirme qu'il existe un endroit, en Amazonie, où les animaux préhistoriques vivent encore ? Une expédition est montée ; elle est composée du professeur Challenger, de son adversaire le professeur Summerlee, de l'explorateur Lord Roxton et du journaliste Malone qui est le narrateur de cette aventure... Premier opus des "aventures du professeur Challenger" par le père de Sherlock Holmes.
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Comtesse de Ségur (1799-1874) "M. et Mme Gargilier étaient seuls dans leur salon ; leurs enfants, Simplicie et Innocent, venaient de les quitter pour aller se coucher. M. Gargilier avait l'air impatienté ; Mme Gargilier était triste et silencieuse. « Savez-vous, chère amie, dit enfin M. Gargilier, que j'ai presque envie de donner une leçon, cruelle peut-être, mais nécessaire, à cette petite sotte de Simplicie et à ce benêt d'Innocent ? - Quoi ? Que voulez-vous faire ? répondit Mme Gargilier avec effroi. - Tout bonnement contenter leur désir d'aller passer l'hiver à Paris. - Mais vous savez, mon ami, que notre fortune ne nous permet pas cette dépense considérable ; et puis votre présence est indispensable ici pour tous vos travaux de ferme, de plantations. - Aussi je compte bien rester ici avec vous. - Mais comment alors les enfants pourront-ils y aller ? - Je les enverrai avec la bonne et fidèle Prudence ; Simplicie ira chez ma soeur, Mme Bonbeck, à laquelle je vais demander de les recevoir chez elle en lui payant la pension de Simplicie et de Prudence, car elle n'est pas assez riche pour faire cette dépense. Quant à Innocent, je l'enverrai dans une maison d'éducation dont on m'a parlé, qui est tenue très sévèrement, et qui le dégoûtera des uniformes dont il a la tête tournée." Innocent et Simplicie sont deux jeunes adolescents qui en ont marre de vivre à la campagne. Paris ! ils n'ont que cela à la bouche. M. et Mme Gargilier, leurs parents, n'en peuvent plus et décident d'envoyer les deux enfants à la capitale. Innocent ira en pension et Simplicie chez Mme Bonbeck, la soeur de M. Gargilier...
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Jules Verne (1828-1905) "Ce soir-là - 17 mars 1859 - le capitaine Craventy donnait une fête au fort Reliance. Que ce mot de fête n'éveille pas dans l'esprit l'idée d'un gala grandiose, d'un bal de cour, d'un « raout » carillonné ou d'un festival à grand orchestre. La réception du capitaine Craventy était plus simple, et, pourtant, le capitaine n'avait rien épargné pour lui donner tout l'éclat possible. En effet, sous la direction du caporal Joliffe, le grand salon du rez-de-chaussée s'était transformé. On voyait bien encore les murailles de bois, faites de troncs à peine équarris, disposés horizontalement ; mais quatre pavillons britanniques, placés aux quatre angles, et des panoplies, empruntées à l'arsenal du fort, en dissimulaient la nudité. Si les longues poutres du plafond, rugueuses, noirâtres, s'allongeaient sur les contreforts grossièrement ajustés, en revanche, deux lampes, munies de leur réflecteur en fer-blanc, se balançaient comme deux lustres au bout de leur chaîne et projetaient une suffisante lumière à travers l'atmosphère embrumée de la salle. Les fenêtres étaient étroites ; quelques-unes ressemblaient à des meurtrières ; leurs carreaux, blindés par un épais givre, défiaient toutes les curiosités du regard ; mais deux ou trois pans de cotonnades rouges, disposées avec goût, sollicitaient l'admiration des invités. Quant au plancher, il se composait de lourds madriers juxtaposés, que le caporal Joliffe avait soigneusement balayés pour la circonstance. Ni fauteuils, ni divans, ni chaises, ni autres accessoires des ameublements modernes ne gênaient la circulation. Des bancs de bois, à demi engagés dans l'épaisse paroi, des cubes massifs, débités à coups de hache, deux tables à gros pieds, formaient tout le mobilier du salon ; mais la muraille d'entrefend, à travers laquelle une étroite porte à un seul battant donnait accès dans la chambre voisine, était ornée d'une façon pittoresque et riche à la fois." Le lieutenant Hobson est chargé par la "Compagnie de la baie d'Hudson" de fonder un établissement au-delà du cercle polaire. Il part, accompagné d'une solide équipe, mais s'installer au-dessus du 70° parallèle nord est une aventure très périlleuse...
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Comtesse de Ségur (1799-1874) "Christine était venue passer sa journée chez sa cousine Gabrielle ; elles travaillaient toutes deux avec ardeur, pour habiller une poupée que Mme de Cémiane, mère de Gabrielle et tante de Christine, venait de lui donner : elles avaient taillé une chemise et un jupon, lorsqu'un domestique entra. "Mesdemoiselles, Mme de Cémiane vous demande au jardin, sur la terrasse couverte. GABRIELLE : Faut-il y aller tout de suite ? Y a-t-il quelqu'un ? LE DOMESTIQUE : De suite, mademoiselle ; il y a un monsieur avec madame. GABRIELLE : Allons, Christine, viens. CHRISTINE : C'est ennuyeux ! je ne pourrai pas habiller ma poupée, qui est nue et qui a froid. GABRIELLE : Que veux-tu ! il faut bien aller joindre maman, puisqu'elle nous fait demander. CHRISTINE : Moi, seule à la maison, je ne pourrai pas l'habiller ; je ne sais pas travailler. Mon Dieu ! que je suis malheureuse de ne savoir rien faire." François de Nancé est un jeune garçon de 10 ans. Il est devenu bossu à la suite de chute. Il fait la connaissance de Christine de Saint-Orme, plus jeune que lui, délaissée par ses parents et la victime d'une gouvernante tyrannique...
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Alphonse Daudet (1840-1897) "La rue des Enfants-Rouges, au quartier du Temple. Une rue étroite comme un égout, des ruisseaux stagnants, des flaques de boue noire, des odeurs de moisi et d'eau sale sortant des allées béantes. De chaque côté, des maisons très hautes, avec des fenêtres de casernes, des vitres troubles, sans rideaux, des maisons de journaliers, d'ouvriers en chambre, des hôtels de maçons et des garnis à la nuit. Au rez-de-chaussée, des boutiques. Beaucoup de charcutiers, de marchands de vin ; de marchands de marrons ; des boulangeries de gros pain, une boucherie de viandes violettes et jaunes. Pas d'équipages dans la rue, de falbalas, ni de flâneurs sur les trottoirs, - mais des marchands de quatre saisons criant le rebut des Halles, et une bousculade d'ouvriers sortant des fabriques, la blouse roulée sous le bras. C'est le huit du mois, jour où les pauvres payent leur terme, où les propriétaires, las d'attendre, mettent la misère à la porte." Victor, un petit garçon abandonné, est recueilli par un marinier... Suivi de : Jarjaille chez le bon Dieu - La Figue et le paresseux - Premier habit - Les Trois Messes basses - Le Nouveau maitre