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Editions Paulsen
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Jean-Louis Étienne revient sur son parcours d'explorateur des pôles et des océans. Un livre très personnel dans lequel il rappelle à quel point l'océan, l'autre poumon de la planète, est au coeur de l'avenir du climat de la Terre et des ressources pour l'humanité.
Lorsqu'il voit la mer pour la première fois, Jean-Louis Étienne a 10 ans. Enfant, c'est la montagne qui hantait ses rêves de bravoure. Pourtant, quand il s'engage pour son service national c'est la Marine que le jeune médecin choisit. Puis, les rencontres et les embarquements s'enchaînent. Avec le père Jaouen sur le
Bel Espoir, qui emmène en mer des jeunes en rupture avec la société et leur dispense sa leçon d'humanité " Démerdez-vous pour être heureux. " Avec Alain Colas, et à l'école du grand Éric Tabarly pour la course autour du monde, avant de lancer
Antarctica et de mener ses propres expéditions. D'autres constructions suivront, comme la capsule
Polar explorer, avec toujours la même ambition : inventer des expéditions à vocation scientifique et pédagogique.
Aujourd'hui encore, l'explorateur regarde vers la mer. Bientôt il mettra à l'eau
Polar Pod, une plateforme océanique qui dérivera dans l'océan Austral méconnu.
Jean-Louis Étienne est bien le plus marin des terriens. La mer est son champ d'investigation, d'expérimentation et de liberté. En homme de terrain, il se fait passeur et nous amène à comprendre l'urgente nécessité de préserver ces océans qui nourrissent les hommes et régulent le climat de la Terre. -
Un naturaliste sur le toit de la forêt : Francis Halle raconté par Alexis Jenni
Alexis Jenni
- Editions Paulsen
- 11 Avril 2024
- 9782375023563
Bien plus qu'une simple biographie du botaniste Francis Hallé, ce livre est une réflexion et un hymne au vivant.
La première fois qu'Alexis Jenni vit Francis Hallé, c'était dans une bande dessinée. Puis il se passionna pour ses livres quand il était professeur de sciences naturelles, et ils finirent par se rencontrer. Ils avaient l'amour des arbres en commun, et cette idée que les sciences sont une très belle aventure intellectuelle et humaine, une façon de créer de la connaissance à partir de l'émerveillement ressenti devant les forêts.
Plus qu'une biographie, ce livre est la rencontre entre un romancier passionné de sciences et un botaniste enthousiaste qui partagent un même goût pour ces êtres doux et puissants vivant avec nous sur cette planète : les arbres. C'est un hommage à un homme et à une oeuvre à la fois scientifique, pédagogique et esthétique, mêlant l'exploration de la canopée des forêts tropicales, l'enseignement et la production inlassable de dessins. C'est le récit d'une vie romanesque, mais aussi une réflexion sur ce qu'est un naturaliste aujourd'hui et comment étudier le vivant au moment où il est menacé par l'emballement des activités humaines. -
Le crépuscule des jeux - Enquête sur les JO d'hiver 2030
Guillaume Desmurs
- Editions Paulsen
- Terra nova
- 6 Février 2025
- 9782352215455
Comment la France a hérité des Jeux d'hiver dont plus personne ne veut.
Il y a quarante ans, Guillaume Desmurs, alors collégien savoyard, bondissait de joie en apprenant qu'Albertville allait accueillir les Jeux olympiques d'hiver 1992. Lorsque ceux de 2030 ont été attribués à la France (seule candidate retenue !), le journaliste expert qu'il est devenu a observé l'indifférence de l'opinion et commencé une enquête sur ce projet insaisissable : une candidature improvisée par deux présidents de région, sans soutien populaire, avec un budget des plus flous et de vagues promesses intenables d'accompagner l'inévitable transition de l'économie du ski. Mais à l'heure où la crise climatique menace l'avenir même des stations, rien dans la candidature ne permet de dire que cet événement mondial gigantesque permettra aux territoires de montagne de se préparer aux chocs climatiques, économiques, énergétiques, hydriques, sociaux, alimentaires qui s'annoncent. Que révèle cette candidature précipitée des tensions et opportunités des territoires de montagne ? Comment l'histoire (dont l'étonnante péripétie des JO d'hiver de Denver 1976) peut nous éclairer sur la suite ? -
Himalaya business : Qu'avons-nous fait des 8000 ?
François Carrel
- Editions Paulsen
- 16 Mai 2024
- 9782352215295
Quant le toit du monde s'ouvre au tourisme de masse. Une enquête fouillée de François Carrel sur un moment de bascule historique.
On a tous vu ces images de bibendums en combinaisons de duvet faisant la queue pour atteindre le sommet de l'Everest, ces monceaux de détritus abandonnés à 8000 mètres. On a entendu parler d'une princesse saoudienne escortée par un alpiniste népalais devenu une star grâce sur Netflix, d'hélicoptères déposant dans des zones interdites des milliardaires en mal de sensation forte avec la bénédiction de l'armée pakistanaise.
Que se passe-t-il sur le toit du monde ? Avec plus de 600 personnes au sommet de l'Everest en 2023, l'Himalaya, et plus généralement les quatorze sommets de plus de 8 000 mètres sont bel et bien entrés dans l'ère du tourisme de masse. La haute altitude est rendue accessible par des sherpas très professionnels qui équipent les voies d'ascension de cordes fixes, portent les bouteilles d'oxygène et l'équipement des clients, appuyés par une noria d'hélicoptères jusqu'aux camps de base.
Comment en est-on arrivé là ? François Carrel raconte et analyse le basculement qui fait entrer le tourisme d'altitude dans l'ère industrielle. L'histoire s'est accélérée au tournant des années 2020, lorsque les Népalais ont réussi la dernière " conquête " himalayenne, l'ascension hivernale du K2, et pris le contrôle du tourisme d'altitude. Elle s'incarne dans la figure d'un héros, Nims Dai, qui a enchaîné les quatorze 8 000 en six mois. Et permet à sa challenger, Kristin Harila, de battre sn record en trois mois et un jour. -
A l'abandon : Comment la nature reprend ses droits
Cal Flyn
- Editions Paulsen
- 18 Avril 2024
- 9782375023426
Une exploration aussi insolite que fascinante des no man's land.
Que se passe-t-il lorsqu'un territoire est laissé à l'abandon ? Villes-fantômes, zones d'exclusion, no man's land, friches post-industrielles, Cal Flyn a voyagé pendant deux ans dans ces espaces désertés ou presque, sur lesquels, progressivement, la nature reprend ses droits.
Cal Flyn diversifie les lieux, les époques et les contextes de désertification afin de rendre compte le plus justement possible de la façon dont la nature reprend possession des no man's land. Forêts contaminées par la radioactivité à Prypiat, sites industriels désertés dans les îles écossaises, fosses gigantesques dédiées à l'enfouissement des armes chimiques dans la zone rouge de Verdun, parcs botaniques à l'abandon où prolifèrent des pestes végétales en Tanzanie, quartiers de Detroit transformés en squats à ciel ouvert, fermes collectivesdélaissées en Estonie à la fin de l'ère soviétique, autant d'escales insolites sur des sites qui portent encore l'empreinte de la désolation. La journaliste révèle, à travers ce récit plein d'espoir, les processus grâce auxquels la nature oeuvre à sa propre restauration. Un aperçu fascinant de ce que nous ne sommes plus là pour voir. -
Le livre idéal pour passer l'hiver.
Le froid est un adversaire redoutable qui met tout le monde au diapason : qui ne s'adapte pas à ses rigueurs risque d'y laisser sa peau. Les bêtes font leur poil d'hiver, les hommes s'emmitouflent, et chacun rêve secrètement d'une hibernation qui ne prendrait fin qu'au retour des beaux jours. Mais au fait, qu'est-ce que le froid et comment délimiter son empire ?
Fort de ses voyages dans les régions du monde où le froid est le plus tenace, François Garde se propose de cerner cet adversaire à travers 99 textes surprenants, insolites, drôles, poétiques. Ces variations qui vous feront frissonner sont à savourer bien au chaud. -
Dans une nature primaire, sur une île sauvage au nom énigmatique, où aucun homme n'a posé le pied depuis près d'un demi-siècle, une catastrophe a frappé les manchots. Une équipe de scientifiques est partie enquêter.
L'île aux Cochons, perdue au sud de l'océan Indien, est observée pour la première fois en 1772. Terrain de chasse des phoquiers et des baleiniers au xixe siècle, elle a été quasiment oubliée au siècle suivant. En 1982, lors de la toute dernière visite, la colonie de manchots royaux était la plus grande du monde, avec plus d'un million d'individus. Quarante ans plus tard, 90 % de la population a disparu. Pourquoi ce déclin brutal ? Une épidémie aurait-elle décimé ces oiseaux dont le système immunitaire est fragilisé par l'isolement ? Est-ce le fait d'un prédateur particulièrement invasif ? Le réchauffement climatique pourrait-il être tenu pour responsable de cette tragédie ?
Le grand reporter Michel Izard, auteur d'
Adélie, mon amour, livre le récit de cette enquête scientifique et raconte l'histoire de l'île depuis sa découverte, le périple des explorateurs qui l'ont approchée, la vie des chasseurs qui l'ont abordée, la survie des naufragés qui s'y sont réfugiés. Un voyage dans le fracas des mers australes. -
Aux arbres citoyens ; pour renouer avec l'écosystème terre
Jean-Louis Etienne
- Editions Paulsen
- 17 Octobre 2019
- 9782375020500
L'explorateur, le médecin, l'aventurier des déserts blancs, célèbre la forêt dans un livre intime et rappelle combien il est essentiel pour l'homme de se rapprocher de la nature.
Pôle Nord en solitaire, traversées du Groenland, de l'Antarctique en traîneau à chiens... Certes, Jean-Louis Étienne est l'homme des déserts blancs, mais ce voyageur au long cours, bricoleur et bâtisseur dans l'âme, est un amoureux de la forêt et du bois. Il a d'ailleurs installé son port d'attache dans une forêt de son Tarn natal, là où, tout jeune, il s'évadait, où il s'échappe encore pour retrouver la cabane qu'il y a construite.
À l'instar du philosophe américain Henry-David Thoreau, l'un de ses inspirateurs, Jean-Louis Étienne est en quête d'alliances intimes avec la nature qu'il côtoie depuis son plus jeune âge. Elle est son champ d'observations, d'émotions, de découvertes, d'inspirations, son espace de liberté et d'apaisement.
C'est ce qu'il nous raconte à partir d'anecdotes et de souvenirs d'enfance, mais c'est surtout le génie de l'arbre qui fascine l'auteur. Ces géants du règne végétal nous gratifient de leurs multiples potentiels : le gîte et le couvert de la biodiversité, les châteaux d'eau entre la terre et le ciel, pourvoyeurs d'oxygène et régulateurs du climat, ils sont les garants de la conservation des sols. Avec passion, et un don pour la pédagogie, l'auteur nourrit notre curiosité de questions inattendues. Pourquoi les racines plongent-elles vers le centre de la Terre ? Un arbre transpire-t-il ? Pourquoi les feuilles sont-elles vertes ? Qui est le véritable poumon de la Terre ? Il fait également état de recherches prometteuses en biomimétisme, comme la photosynthèse artificielle qui permettra de produire un " carburant solaire ", et expose des solutions pour demain, comme l'agroforesterie et la construction d'immeubles en bois pour séquestrer le carbone.
Jean-Louis Étienne, homme de terrain et d'expériences, observateur attentif des équilibres minuscules et immenses qui régulent la marche du monde, nous dit avec conviction et réalisme qu'il existe un chemin pour une coévolution durable entre l'homme et la nature. Nous avons tous un rôle à jouer, à chacun de donner un sens à sa vie. -
Bêtes de course ; comment le règne animal m'a appris l'endurance
Bernd Heinrich
- Editions Paulsen
- 28 Mai 2020
- 9782352213048
Depuis l'enfance, Bernd Heinrich court dans la nature et observe les animaux. Devenu un zoologiste reconnu, il rassemble tout ce que le règne animal lui a appris et se lance un défi impossible, gagner une course de 100 kilomètres. Mais pour lui, il n'y a rien d'impossible si l'on sait partir à la poursuite de son antilope, c'est-à-dire de ses rêves. Running the antilope, le best-seller de Bernd Heinrich, enfin traduit en français.
Depuis son enfance dans les forêts du Nord de l'Allemagne jusqu'aux laboratoires des grandes universités américaines, Bernd Heinrich a étudié avec passion le règne animal. Pour le plaisir de la connaissance, pour l'amour de la nature... et pour la joie de la course.
Car ces bêtes, petites ou grandes, à poil, à plume ou à élytres, ont toutes quelque chose à nous apprendre : les oiseaux migrateurs gèrent parfaitement leur nutrition avant leurs grands voyages ;
le dromadaire est une mine d'astuces pour survivre à la chaleur ; la cicindèle a besoin de muscles chauds pour atteindre sa vitesse de pointe... Mais
Homo sapiens a un petit truc en plus. Pour chasser l'antilope en l'épuisant à la course, nos lointains ancêtres ont appris à anticiper, à rêver même. Nous avons tous notre " antilope ", dit Bernd Heinrich, un but lointain, une proie qu'on rêve de faire nôtre. À 42 ans, il part à la poursuite de son antilope : il veut gagner une course d'endurance, le 100 kilomètres de Chicago.
Bernd Heinrich détient toujours le record du monde de sa catégorie sur cette distance.
Traduit de l'anglais par Jean-Philippe Lefief.
Illustrations de Bernd Heinrich.