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Histoire de l'Europe
-
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Felix Kersten est spécialisé dans les massages thérapeutiques. Parmi sa clientèle huppée figurent les grands d'Europe. Pris entre les principes qui constituent les fondements de sa profession et ses convictions, le docteur Kersten consent à examiner Himmler, le puissant chef de la Gestapo. Affligé d'intolérables douleurs d'estomac, celui-ci en fait bientôt son médecin personnel. C'est le début d'une étonnante lutte, Felix Kersten utilisant la confiance du fanatique bourreau pour arracher des milliers de victimes à l'enfer.
Joseph Kessel nous raconte l'incroyable histoire du docteur Kersten et lève le voile sur un épisode méconnu du XXe siècle. -
D'où nous venons : Ce qui nous unit, ce qui nous divise
Géraldine Schwarz
- Flammarion
- Essais
- 16 Octobre 2024
- 9782080456168
D'où nous venons invite à renouer avec le passé multimillénaire de l'Europe, afin de comprendre comment nous sommes devenus ce que nous sommes et d'explorer nos racines communes et nos différences. Cette fresque historique, composée par l'auteure du best-seller Les Amnésiques, s'articule autour de trois grandes sources qui ont nourri les Européens : le christianisme, le capitalisme et la liberté. Loin du cadre restreint de l'histoire nationale, Géraldine Schwarz met en lumière des correspondances entre les pays, les évènements et les disciplines, faisant jaillir de nouvelles perspectives et la cohérence d'une histoire européenne.
À l'heure d'une perte de repères et de dissensions profondes sur ce qui fonde nos sociétés, ce récit passionnant et d'une grande clarté donne du sens à notre présent et ravive les liens qui nous unissent. L'auteure raconte l -
Celle que l'on surnomma en son temps la Vierge Rouge reste un objet de fascination : qu'il s'agisse de condamner son tempérament exalté lors de la Commune de Paris ou d'admirer son héroïsme, de considérer son jugement politique et son activisme social ou d'apprécier l'institutrice anticonformiste, l'image a gardé tout son éclat.
Le mystère "Louise Michel" a fait couler beaucoup d'encre. Les biographies romancées et les prétendues autobiographies foisonnent. Pour les écrire, chacun pioche dans les textes de la révolutionnaire, se sert, gomme ou remanie... Comme si, pour faire connaître la « vie » de Louise Michel, on commençait par oublier qu'elle en a été elle-même l'autrice. Comme s'il fallait commencer par la faire taire - au fond, comme si elle dérangeait toujours.
Dans ses Mémoires de 1886, on découvre une Louise Michel tour à tour adolescente facétieuse, institutrice féministe, ré -
Vénitiens ! Vénitiennes ! La traversée d'une ville (Venise, 1520)
Claire Judde de Larivière
- Seuil
- L'Univers historique
- 11 Octobre 2024
- 9782021538380
Feuilleter un extrait.En janvier 1520, le crieur public Pasqualin Durazin est chargé par les magistrats de Venise de proclamer une loi relative à l'écoulement des eaux usées et au ramassage des ordures. Il y a urgence à agir : cet hiver-là, les pluies abondantes font se déverser quantité d'immondices dans les eaux de la lagune mettant en péril la réputation de la ville et la santé de ses habitants.
Vénitiens ! Vénitiennes ! nous invite à suivre la tournée du crieur public, de paroisse en paroisse, des palais des grandes familles patriciennes jusqu'aux étals des marchés, des bords du Grand Canal jusqu'aux arrière-cours des maisons populaires. Venise est une ville bouillonnante d'activité, densément peuplée, qui bruisse d'une multitude de langues et de visiteurs venus de toute la Méditerranée. Ancrant le récit dans la description de la vie quotidienne des habitants, Claire Judde de Larivière raconte la ville à travers l'histoire de ceux et celles qui y travaillent, y nouent des liens familiaux et amicaux, s'y déplacent, y déploient des formes de sociabilité. Qu'est-ce qui fait communauté en cette fin de Moyen Âge, dans une des villes d'Italie les plus puissantes de son époque ? Est-il possible, aujourd'hui encore, de percevoir les traces et échos de la ville qu'a parcourue Pasqualin Durazin ? Vénitiens ! Vénitiennes ! propose un récit captivant des dynamiques sociales, de la vitalité et de la beauté de Venise, une cité aussi unique que représentative des sociétés urbaines de la Méditerranée médiévale.Claire Judde de Larivière est professeure d'histoire du Moyen Âge à l'université de Toulouse Jean Jaurès. Ses travaux portent sur l'histoire sociale et politique de Venise. Elle a publié La Révolte des boules à neige, Murano face à Venise, 1511 (Fayard, 2014) et L'Ordinaire des savoirs : une histoire pragmatique de la société vénitienne, XVe-XVIe siècle (Éditions de l'EHESS, 2023). -
La République imaginée (1870-1914)
Vincent Duclert
- Gallimard
- Folio histoire
- 2 Septembre 2021
- 9782072799518
La France de 1870 à 1914 entame un temps de la politique qui se confond largement avec la promesse républicaine. Après une décennie marquée par la guerre étrangère et intérieure, la domination des monarchistes et des combats pour la liberté, une dynamique démocratique s'instaure dans la jeune IIIe République. Elle ne se limite pas à la vie des institutions, à la pratique gouvernementale ou à l'exercice du suffrage. Des questions nouvelles sont posées aux Français, qui s'en emparent et imaginent leur République. Les oppositions nationalistes et même antisémites restent toujours vives et menacent à plusieurs reprises, comme durant la crise boulangiste et l'affaire Dreyfus, ce processus fondamental de démocratisation qui irrigue une société tout entière. Bornée à l'origine par la guerre de 1870 et la Commune et à la fin par le conflit européen de 1914, la France de 1870 à 1914 est parvenue à s'extraire de ces engrenages, inaugurant une "Belle Époque" qu'avait préparée une riche "fin de siècle". L'ouverture au monde - que ne résumait pas une colonisation impériale et destructrice -, l'expérience politique et sociale, les engagements démocratiques, les audaces artistiques, la découverte des espaces et des temps fondent une histoire à écrire et décrire ici. Elle est constitutive du présent et de l'avenir.
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Les rois absolus (1629-1715)
Hervé Drévillon
- Gallimard
- Folio histoire
- 2 Septembre 2021
- 9782072799266
11 novembre 1630 : à l'issue d'une journée mouvementée, Louis XIII choisit de maintenir sa confiance en Richelieu pour s'engager, à ses côtés, dans une politique dominée par les préceptes de la raison d'État. 1er septembre 1715 : Louis XIV meurt au terme du règne le plus long et le plus brillant de l'histoire de France. D'une date à l'autre, ce siècle fut le temps des rois absolus, qui portèrent à son comble la sacralité du pouvoir monarchique en mobilisant toutes les ressources littéraires et artistiques. Les fastes de la religion royale furent mis au service d'une autorité inouïe. Pour en rendre compte, les contemporains regroupèrent sous le terme générique d'"Extraordinaire" les impôts nouveaux, les tribunaux exceptionnels, les pouvoirs confiés aux intendants, etc.
La guerre, avec son cortège de malheurs et de nécessités impérieuses, fut la manifestation la plus sensible de l'autorité royale. Elle exigea une mobilisation toujours croissante de la société et de l'État, dont elle fut la matrice. Pour la financer, le recours au crédit et à la vente d'offices modifia profondément les structures sociales du royaume. Les élites investirent massivement dans ces charges vénales qui, parfois, les anoblissaient en entretenant la confusion entre dignité sociale et service du Roi. Ainsi débutait la longue histoire d'une relation singulière entre la société française et l'État. -
Jamais frères ? Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique
Anna Colin lebedev
- Seuil
- Sciences humaines (H.C.)
- 2 Septembre 2022
- 9782021518696
« Nous ne serons jamais frères ; ni de même patrie, ni de même mère. » Tels sont les mots adressés par la poétesse ukrainienne Anastasia Dmitruk au peuple russe en 2014, miroir inversé des discours récents de Vladimir Poutine qui ne cesse de souligner au contraire l'identité commune entre les deux pays.
S'appuyant sur son expérience de terrain en Russie et en Ukraine, Anna Colin Lebedev retrace les trajectoires de ces deux sociétés pendant les années postsoviétiques. Elle met en lumière à la fois le maintien de proximités, à travers notamment l'héritage de l'URSS, et la cristallisation progressive des différences. En 2014, Russes et Ukrainiens ont cessé d'avoir la même vision d'un destin partagé. L'annexion de la Crimée et la guerre dans le Donbass ont été un point de rupture. Et c'est un gouffre qui semble depuis février 2022 se creuser entre les deux peuples, alors que l'agression armée de l'Ukraine par la Russie les a fait basculer dans l'horreur d'un conflit meurtrier.
Aucun livre ne suffira à combler ce gouffre et à panser l'immense blessure de la guerre. Ce texte se veut cependant un pas dans une direction essentielle : ne pas renoncer à connaître et comprendre l'autre.Maîtresse de conférences en science politique, Anna Colin Lebedev travaille sur les sociétés postsoviétiques. Elle a publié Le Coeur politique des mères. Analyse du mouvement des mères de soldats en Russie (Éditions de l'EHESS, 2013). -
Comment parler aujourd'hui de l'Ukraine ? Comment rédiger ce petit livre qui prétend fouiller l'âme ukrainienne comme le font tous les ouvrages de notre collection ? Ces deux questions ne nous ont pas quitté avant de publier ce récit d'un soulèvement, d'une histoire et d'une redécouverte. Car l'Ukraine est aujourd'hui tout cela. Ce berceau de la culture slave et de la religion orthodoxe n'est plus que le fantôme de ce pays dynamique, porté par une société civile d'une incroyable vitalité, qui avait éclos au fil des années 2000. Ce livre est logiquement une lettre d'amour à l'Ukraine, écrite par un ancien correspondant basé à Kiev. « Génération Volodymyr », oui. Parce que ce prénom présidentiel, aujourd'hui, symbolise ce que l'âme d'un peuple est d'abord : le refus forcené de disparaître.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Tetiana Ogarkova et Volodymyr Yermolenko (journaliste et philosophe), Bohdana Neborak (écrivaine) et Bohdan Lohvinenko (écrivain).
À PROPOS DE L'AUTEUR
Sébastien Gobert est journaliste à La Libre Belgique après avoir été correspondant à Kiev durant de nombreuses années. -
Il était une fois une de ces jeunes nations nées de l'éclatement sanglant de l'ex-Yougoslavie. Un pays dont les racines puisent dans les tréfonds de l'Empire austro-hongrois et auquel ses dirigeants successifs n'ont cessé de promettre un avenir radieux. La Croatie a tant à offrir. Destination de villégiature prisée des touristes, elle reste l'un des poumons de cette Mitteleuropa qui inspira tant d'écrivains et de peintres. Mais voilà : renaître après la guerre d'indépendance puis rejoindre l'Union européenne en 2013 et l'espace Schengen dix ans plus tard ne s'est pas fait sans compromis. C'est ce morceau d'histoire que ce récit plein d'humanité s'efforce de raconter. Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Écrit par un grand reporter, vétéran du tragique conflit des Balkans, il lève le voile sur ce que la propagande nationaliste occulte et sur ce que la volonté de convergence européenne néglige. Un voyage-confession pour mieux cerner ce qu'être Croate veut dire aujourd'hui. Et donc mieux le comprendre. Un grand récit suivi d'entretiens avec Slavko Goldstein (éditeur), Zarko Puhovski (professeur de philosophie politique) et Snjezana Banovic (professeure d'art dramatique).
À PROPOS DE L'AUTEUR
Grand reporter au quotidien français La Croix, spécialiste des questions internationales, François d'Alançon a notamment couvert les Balkans, un autre visage de l'Europe qui l'a toujours captivé. -
Il est des lieux - des reliefs, des fleuves, des déserts, des mers - où souffle l'esprit. Des territoires qui ne sont pas délimités par des frontières. Le Danube fait partie de ces lignes de vie et d'histoire sans lesquelles l'Europe d'aujourd'hui ne serait pas ce qu'elle est devenue.Comment raconter l'âme de ce fleuve sans brosser le portrait du continent qu'il traverse et a toujours irrigué ? Le Danube féconde les terres, il fut et demeure une artère commerciale et un enjeu diplomatique majeur.Ce petit livre est le tableau d'un mythe. Car le Danube est aussi une source incomparable de légendes et d'histoires venues du fond des siècles. Ce delta de l'Europe nous a façonnés, jusqu'aux rivages de la mer Noire. Il est le trait d'union de notre continent. Et donc aussi celui de notre avenir européen.Un grand récit suivi d'entretiens avec Birgit Vogel (ingénieure en hydrobiologie), Arpad Soltesz (journaliste et romancier) et Pal Hatos (historien).
À PROPOS DE L'AUTEURMaurice Botbol a créé Indigo Publications en 1981. Diplômé en 1973 du Centre universitaire d'enseignement du journalisme (CUEJ) de Strasbourg, il a travaillé dans plusieurs quotidiens régionaux français (Dernières Nouvelles d'Alsace, L'Est Républicain, Le Quotidien de La Réunion), et a été correspondant du Monde à La Réunion. Lorsqu'il a créé Indigo Publications, il s'est appuyé sur des principes toujours en vigueur aujourd'hui, destinés à assurer la totale indépendance économique et politique de la société : capitaux individuels, vente par abonnements, absence de publicité, éditions en deux langues (français et anglais). Président de la société et directeur des publications, Maurice Botbol a aussi assuré, au fil des années, la rédaction en chef de La Lettre de l'Océan Indien, de Intelligence Online et de La Lettre A. Il a préside également, depuis sa création en octobre 2009 et jusqu'en février 2015, le Syndicat de la presse indépendante d'information en ligne (SPIIL). Il en est aujourd'hui membre du bureau. -
En exil : les réfugiés en Europe, de la fin du XVIIIe siècle à nos jours
Delphine Diaz
- Gallimard
- Folio histoire
- 14 Octobre 2021
- 9782072802522
À l'heure où la « crise migratoire », parfois qualifiée de « crise de l'asile », n'en finit pas de diviser les États et les sociétés en Europe, cet ouvrage entend redonner une profondeur historique à une question d'actualité. Il interroge les multiples dénominations et représentations relatives aux « migrants » partis sous la contrainte, en allant de l'« exilé », du « proscrit », au « demandeur d'asile » et au « réfugié ». On y entend résonner les discours prononcés par des proscrits qui ont marqué leur temps, les échos des oeuvres littéraires que les exilés nous ont laissées en héritage, depuis Les Châtiments de Victor Hugo jusqu'à Persépolis de Marjane Satrapi, mais on distingue aussi le murmure anonyme des « sans-État », souvent dénigrés et rejetés. Le livre donne enfin la part belle aux oubliés de la migration - femmes, enfants et vieillards -, pourtant largement impliqués dans cette histoire en mouvement. Grâce à un parcours chronologique qui commence avec les insurrections et révolutions de la fin du XVIIIe siècle et s'achève avec le temps présent de la migration contrainte, ce récit transnational de l'histoire des réfugiés donne vie et corps aux exilés d'hier et d'aujourd'hui : il restitue leur expérience collective mais aussi la singularité de leurs parcours européens.
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Le pire est arrivé. La Russie est redevenue ce volcan impérial et nationaliste qu'elle fut à différentes reprises au cours de l'histoire. Russie : ce mot claque aujourd'hui comme une gifle cruelle. Mais nous faisons le pari que ce pays ne méritera jamais d'être réduit à une pareille caricature. Il faut aimer la Russie pour décider de rééditer ce volume, l'un des classiques de L'âme des peuples... Nous l'avons fait parce que nous savons combien il est indispensable de surmonter les impressions, les clichés, les accusations dévastatrices, même lorsqu'elles sont fondées. Ce petit livre n'est pas un guide. Il dit ce que le peuple russe est aujourd'hui. Parce que l'on ne comprend rien, du côté de Moscou et de la Volga, si l'on n'a pas le goût de l'âme russe chevillé au corps. Un grand récit suivi d'entretiens avec Tamara Kondratieva (professeure à l'INALCO), Ludmila Oulitskaïa (écrivaine) et Fiodor Loukianov (sociologue et journaliste).
À PROPOS DE L'AUTEUR
Observateur politique assidu de la Russie où il a longtemps vécu, Alain Délétroz était souvent invité à commenter l'actualité dans les médias russes avant la guerre en Ukraine. Passionné de culture russe, son affection pour cet immense pays a guidé son écriture. -
La Grande Histoire de la Russie, de ses vassaux et de ses ennemis
François Reynaert
- Flammarion
- Documents, témoignages
- 18 Octobre 2023
- 9782080423658
Comment comprendre la tragique guerre menée actuellement en Ukraine ? Quel est cet empire russe après lequel court Vladimir Poutine ? Pour saisir ces enjeux brûlants, François Reynaert s'est plongé dans un millénaire de passions russes.
D'Ivan le Terrible au maître actuel du Kremlin, en passant par Pierre I le Grand, Catherine II ou Staline, les tsars n'ont cessé d'étendre leur territoire au nom de Dieu, des soviets ou de la grande nation slave. Cette histoire faite de bruit et de fureur, de conquêtes et de chefs-d'oeuvre, de splendeurs et de misères, s'étend bien au-delà des frontières actuelles de la Russie. Elle embrasse les alliés et les vassaux de cette puissance, tous ceux qui ont contribué à la renforcer ou, au contraire, l'ont fait vaciller : Suède, Pologne, Lituanie, mais aussi Ukraine, pays des Balkans ou d'Asie centrale.
Dans un style limpide, l'auteur, journaliste historien et pédagogue virtuose, éclaire une histoire méconnue, palpitante et essentielle pour notre avenir. -
Mais où sont passés les Indo-Européens ? le mythe d'origine de l'Occident
Jean-Paul Demoule
- Seuil
- La Librairie du XXIe siècle
- 25 Mars 2016
- 9782021212310
Ouvrage couronné par l'Académie française
Mais où sont passés les Indo-Européens ? On les a vus passer par ici, depuis les steppes de Russie, ou par là, depuis celles de Turquie. Certains les ont même vus venir du Grand Nord. Mais qui sont les Indo-Européens ? Nos ancêtres, en principe, à nous les Européens, un petit peuple conquérant qui, il y a des millénaires, aurait pris le contrôle de l'Europe et d'une partie de l'Asie jusqu'à l'Iran et l'Inde, partout où, aujourd'hui, on parle des langues indo-européennes (langues romanes comme le français, slaves comme le russe, germaniques comme l'allemand, et aussi indiennes, iraniennes, celtiques, baltes, sans compter l'arménien, l'albanais ou le grec). Et depuis que les Européens ont pris possession d'une grande partie du globe, c'est presque partout que l'on parle des langues indo-européennes – sauf là où règne l'arabe ou le chinois.
Mais les Indo-Européens ont-ils vraiment existé ? Est-ce une vérité scientifique, ou au contraire un mythe d'origine, celui des Européens, qui les dispenserait de devoir emprunter le leur aux Juifs, à la Bible ?
Jean-Paul Demoule propose dans ce livre iconoclaste de s'attaquer à la racine du mythe, à sa construction obligée, à ses détournements aussi, comme la sinistre idéologie aryenne du nazisme, qui vit encore. Il montre que l'archéologie la plus moderne ne valide aucune des hypothèses proposées sur les routes de ces invasions présumées, pas plus que les données les plus récentes de la linguistique, de la biologie ou de la mythologie. Pour expliquer les ressemblances entre ces langues, d'autres modèles restent à construire, bien plus complexes, mais infiniment plus intéressants.
Pour aller plus loin : jeanpauldemoule.com
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Comme l'auteur, acceptez d'entendre l'aspiration à l'indépendance de nombreux Catalans et parcourez l'histoire de ce territoire.
Il faut entendre l'aspiration de nombreux Catalans à l'indépendance. Mais entendre ne veut pas dire comprendre, encore moins accepter. Entendre, c'est regarder en face les méandres du passé d'une Espagne bien moins monolithique que l'affirme son élite madrilène. La Catalogne n'est pas un rêve dénué de sens et de réalité. Une force existe dans cette région qu'irrigue la puissante Barcelone. Elle agite l'arrière-pays, réveille les traditions ancestrales et bat au rythme d'une langue symbole d'identité. Cette Catalogne-là n'est pas celle des harangues politiques. Elle ne se résume pas à un référendum ou au destin personnel de militants incarcérés. Elle forme un brasier de passions, enracinées dans l'histoire. Ce petit livre n'est pas un guide. Il est un décodeur des passions catalanes. Parce que l'identité, en terre ibérique, est une quête toujours recommencée. Un grand récit suivi d'entretiens avec Joan Baptista Culla, Marina Subirats Martori et Josep Ramoneda.
Un récit des passions catalanes qui montre à quel point l'identité, en Espagne, est une quête sans fin. Un récit qui vous permettra de découvrir la force de la région catalane, suivi d'entretiens avec Joan Baptista Culla, Marina Subirats Martori et Josep Ramoneda.
EXTRAIT
Le football n'est qu'un des nombreux attraits de la Catalogne. En écrivant ce livre, je n'ai cessé de m'étonner de la multiplicité des séductions culturelles de ce pays, tout autour du monde. On y traverse des paysages ayant inspiré Salvador Dalí, Pablo Picasso et maints grands artistes du vingtième siècle. On y trouve un monastère ayant fasciné le fanatisme nazi de Heinrich Himmler et sa quête du Saint Graal. J'y ai appris la brouille de deux chefs étoilés, Ferran Adrià et Santi Santamaria, lesquels ont redéfini la gastronomie et fait de la région une destination capitale pour les pèlerins de la fourchette. J'ai aussi découvert quels antagonismes opposent les successeurs d'Antoni Gaudí pour achever sa Sagrada Familía qui sera sans doute la plus haute église du monde.
Sur un plan plus intime, j'ai rencontré des gens s'inquiétant de leur avenir, mais d'autres tout aussi soucieux de se pencher sur leur passé, dont les archives secrètes furent tenues par la police secrète de Franco à Salamanque - l'un des legs douloureux de la guerre d'Espagne. On m'a parlé de conflits très différents, s'agissant de l'usage de l'eau le long du cours du puissant Èbre, ou du stade Camp Nou de Barcelone, ou de la célébration de fêtes médiévales exceptionnelles, comme celle de la Patum à Berga. Je m'émerveille, en tant qu'adulte, que les Catalans soient si préoccupés par l'idée nationale.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Sans tomber dans le débat politique de l'indépendance, l'auteur nous révèle une myriade d'anecdotes et d'informations intéressantes sur la Catalogne et son histoire, vécue, atténuée ou dramatisée, avant de laisser place à trois personnalités catalanes qu'il a interviewées : ce petit condensé d'informations est plaisant à lire, aide à mieux comprendre les débats qui peuvent soulever la société catalane et ce à quoi elle est attachée, et attise la curiosité pour cette grande région si agitée dans l'histoire. - Acerola13, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Raphael Minder est le correspondant en Espagne et au Portugal du prestigieux New York Times, pour lequel il a sillonné la Catalogne depuis une décennie. Son livre The struggle for Catalonia (2017) est une référence. -
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Il n'y a pas une Italie. Les Italiens eux-mêmes se définissent d'abord par leur ville, leur région d'origine, leurs racines locales sur ce territoire tardivement unifié. C'est cette mosaïque de tempéraments, d'influences, de cuisines et de traditions que cette balade nous permet de découvrir, dans les pas d'un auteur installé de longue date dans la péninsule.
Arpentez l'Italie et découvrez la passion des Italiens pour la politique, leurs élans de générosité lorsque surviennent les catastrophes naturelles, les coulisses de ce septième art devenu l'emblème culturel de l'Italie contemporaine, les tréfonds sombres de la Camorra ou de la `Ndrangheta, dont l'étreinte meurtrière reste malheureusement d'actualité. Mais surtout, apprenez à écouter les Italiens, à comprendre pourquoi ce pays, plus qu'aucun autre, garde rivé en lui une foi presque miraculeuse dans le succès et la réussite.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il nous promène dans le dédale des rues de Rome, de Milan et de Naples. Il nous fait côtoyer les personnalités politiques, artistiques, universitaires qui font l'Italie d'aujourd'hui. Pour mieux en comprendre le bonheur et les tourments.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Sergio Romano (Le nationalimse italien a souvent été, dans l'histoire, exagéré et rhétorique), Michele Sorice (La famille italienne reste le rempart de l'individu) et Monique Veaute (La radicalité est inscrite dans l'art contemporain italien).
Un voyage politique, historique et culturel pour mieux connaître les passions italiennes. Et donc mieux les comprendre
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "(...) Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités (...). A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Correspondant permanent à Rome du Figaro après avoir suivi l'actualité de la péninsule pour l'Agence France-Presse et La Tribune, Richard Heuzé a fait de longue date le choix passionné de l'Italie. -
L'Helvétie est un mythe. La Suisse est une marque. Mais comment parvient-elle à rester si prospère tout en demeurant à l'écart de cette Union européenne qui l'entoure ? Des rives du lac Léman aux montagnes de Suisse centrale, ce livre nous guide dans ce dédale helvète où l'identité est partout érigée en vertu. Mais gare : ce bonheur d'être Suisse mérite aussi un exigeant diagnostic. Car plus rien n'est comme avant. La guerre en Ukraine bouscule la neutralité confédérée. L'impunité des banques a volé en éclats avec la disparition du secret bancaire. Les campagnes xénophobes de la droite dure suscitent des réactions bien plus vives que dans le passé. Les relents ombrageux de la réussite suisse n'ont d'autre choix que de s'estomper. Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il trace le portrait de la Confédération comme le peintre Ferdinand Hodler brossait celui des Alpes, tout en dégradé de couleurs et en clairs-obscurs. Un grand récit suivi d'entretiens avec Thomas Maissen (historien) et Giuliano da Empoli (écrivain).
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ancien directeur de l'information de TV5 Monde, après une longue carrière à la Télévision Suisse, André Crettenand est chargé de l'actualité de la Genève internationale à la Radio-Télévision Suisse (RTS). -
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre.
À la croisée des empires romain, ottoman, austro-hongrois et russe, la Roumanie arbore un destin unique, broyée par les décennies de plomb de la dictature, et aujourd'hui animée d'une extraordinaire vitalité européenne.
Il fallait, pour raconter cette si fertile terre balkanique, ouverte sur la mer Noire, un auteur capable de l'aborder sous tous les angles, sans préjugés, à la fois analyste politique, conteur historique et fin lettré. Henri Paul a réussi cette prouesse de nous écrire une chronique roumaine inégalée, peuplée de personnages hauts en couleurs et scandée par un récit impressionniste digne de Paul Morand, l'un de ses prestigieux prédécesseurs. Culture, arts, gastronomie, religion, humour, mais aussi gangrène de la corruption et dangereuse ambiguïté de la classe politique. Tout y est.
Ce petit livre est le roman d'une rencontre, celle entre l'auteur et les Roumains. Une prose unique, sans fard, érudite, fidèle à la grande tradition intellectuelle de ce pays où la langue française demeure une fête.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Lucian Boia (Je lutte contre toute une armée d'historiens nationalistes), Vintila Mihailescu (Le communisme n'a pas réussi à construire un monde nouveau et à changer le paysan roumain) et Cristian Mungiu (Un personnage qui ne paie pas de mine, malin et débrouillard. Ca, c'est le Roumain!).
Un voyage au gré de personnages forts et de lieux marquants, pour mieux connaître les passions roumaines. Et donc mieux les comprendre.
EXTRAIT
La Roumanie est l'histoire d'une longue patience : celle du paysan roumain confronté à tous les malheurs du monde. Dans son Bucarest, Paul Morand écrit : « C'est avec des cités rasées, des églises détruites, des archives dispersées, des traditions étouffées, que la Roumanie se présente devant l'histoire. La leçon que nous offre Bucarest n'est pas une leçon d'art, mais une leçon de vie : elle enseigne à s'adapter à tout, même à l'impossible. »
Ici, les plus beaux dictons s'inspirent de la vie des champs. Ne dit-on pas, pour caractériser le bonheur, « heureux comme une vache dans un champ de maïs » ? À la fin de l'hiver à Bucarest (il n'y a que deux saisons, été et hiver, et on passe presque sans transition de l'une à l'autre début avril), la neige, qui recouvre toute la cité et la transforme en paysage de carte postale, fond brutalement au point que l'eau coule souvent dans les vieilles demeures mal isolées. On découvre alors un vaste entrelacs de jardins et d'arbres, et beaucoup d'arbres fruitiers. À l'arrivée de l'été, l'air de la capitale est embaumé du parfum des tilleuls.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "(...) Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités (...). A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Henri Paul, magistrat, ancien président de chambre à la Cour des Comptes. Ancien ambassadeur de France à Bucarest, il est aujourd'hui avocat, spécialiste des politiques publiques.
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Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Protégés de la mer du Nord par un rempart de dunes et de digues, les Néerlandais veillent sur leurs polders. Ils ont même fini par assimiler leur pays, le « modèle » qu'il incarne, à cette organisation méticuleuse de la terre.
Cette lutte acharnée contre les eaux, menée depuis des siècles, a forgé l'âme d'un peuple fier de ses racines mais le regard résolument tourné vers le large. Son attachement profond à la collectivité, sa tolérance soigneusement orchestrée et un solide esprit d'entreprise forgent la nation et lient ses membres.
Du Siècle d'Or à la modernité de Rotterdam, en passant par le « magasin général » qu'est Amsterdam et la « ceinture de la Bible », bastion conservateur qui traverse le pays de part en part, ce livre propose quelques pistes pour découvrir les passions néerlandaises. Et mieux les comprendre. Au fil de ce voyage, c'est un pays fait de paradoxes et de surprises qui apparaît, qui n'échappe pas aux tourments identitaires et quêtes de valeurs contemporaines.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Philippe Noble et Désirée Schyns (Les paradoxes, les Néerlandais n'y échappent pas) et Geert Mak (La république du roi).
Un voyage historique, culturel et politique qui permet de mieux connaître les passions néerlandaises. Et donc mieux les comprendre.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "[...] Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités [...]. A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Gerald de Hemptinne a été correspondant aux Pays-Bas pour l'Agence France-Presse et La Libre Belgique (Bruxelles) pendant près de dix ans. De cette immersion, il a gardé un profond attachement pour le pays et ses habitants.
EXTRAIT
Les Pays-Bas, un pays pas très grand et en apparence plutôt fragile, avec ses pieds dans l'eau, comme les châteaux de sable que construisent les enfants sur la plage pour barrer la route à la marée. Une langue, le néerlandais, presque confidentielle : 26 millions de locuteurs répartis sur les Pays-Bas, la Flandre, le Suriname et quelques îles des Antilles, pas grand-chose comparé à l'anglais, l'espagnol ou le chinois. Pourtant, la perspective des siècles - particulièrement le dix-septième, le Siècle d'or - témoigne d'une culture et d'une économie dont l'envergure dépasse de loin les frontières du pays. À la stupéfaction générale, le populisme, l'euroscepticisme et même le repli identitaire n'ont pas épargné ce peuple réputé ouvert sur le monde. Deux assassinats politiques retentissants l'ont ébranlé à l'aube des années 2000.
Les Pays-Bas ont longtemps fait office de « laboratoire social » du monde et tiraient une étrange fierté d'être systématiquement « le premier » : le premier à ouvrir le mariage civil aux homosexuels, à dépénaliser les drogues douces et l'euthanasie, à légaliser la prostitution et l'avortement... À un tel point que l'on peut se demander si forcer les frontières de l'éthique était pour les Néerlandais un but en soi. -
Histoire de l'Angleterre ; des origines à nos jours
Philippe Chassaigne
- Flammarion
- Champs Histoire
- 17 Février 2021
- 9782080240866
« Messieurs, l'Angleterre est une île, et je devrais m'arrêter là » : cette phrase, par laquelle le politologue André Siegfried ouvrait en Sorbonne son cours d'histoire des îles Britanniques, est, au fil des décennies, entrée dans la légende. C'est que l'Angleterre ne cesse, depuis toujours, de fasciner les Français, qu'ils voient en elle un pays au charme un peu désuet, incapable d'oublier complètement sa grandeur victorienne, ou bien, à l'inverse, le royaume de la libre entreprise, où viennent s'installer de plus en plus de jeunes « décideurs » du continent. Mythes séduisants, qui recouvrent évidemment une réalité plus complexe.
Pour la cerner, plongeons dans le récit de ces deux millénaires d'histoire, depuis la conquête romaine à nos jours, en passant par l'époque saxonne, les déchirements religieux, l'hégémonie coloniale ou encore l'affirmation d'une puissance mondiale jusqu'à l'accord du Brexit, conclu durant la crise de la Covid-19.
Un récit non exhaustif, bien entendu, mais qui vise à faire apparaître les moments phares et les lignes de force d'un passé vivace, qui donne les clés pour comprendre le présent. -
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Un récit de voyage pour apprendre, de grands entretiens pour comprendre. Comment est-on Espagnol ? Au pays de Don Quichotte, où résonne à chaque victoire sportive un hymne national sans paroles, la question taraude une communauté nationale minée par des identités régionales de plus en plus affirmées. Comment répondre à cette interrogation, nourrie, à des siècles d'intervalle, par l'héritage des invasions musulmanes et de la reconquista, par les mensonges franquistes ou le grand gaspillage des aides européennes ?
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur. Il revisite, d'abord à travers un récit découpé en tableaux soignés de la société espagnole, puis à l'écoute de grands intellectuels, les clichés sur une société bousculée par la prospérité, la modernité et aujourd'hui par la crise.
Un voyage au gré de personnages forts et de lieux marquants, pour mieux connaître les passions espagnoles. Et donc mieux les comprendre.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "(...) Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un «décodeur» des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités (...). A chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- "Comment se familiariser avec "l'âme" d'un pays pour dépasser les clichés et déceler ce qu'il y a de juste dans les images, l'héritage historique, les traditions ? Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir." - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Grand reporter au Temps (Genève), ancien correspondant à Madrid, Luis Lema écrit à la manière d'un peintre sur ce pays traumatisé par une profonde crise économique. D'une plume maniée telle un pinceau, il en décrit la grandeur minée par des failles béantes. -
Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
Son isolement est légendaire. Durant la Guerre froide, sous le joug du paranoïaque Enver Hoxha, l'Albanie semblait une forteresse inexpugnable, figée dans son idéologique solitude.
Changement de cap. Depuis l'effondrement du communisme, l'autre visage de cette nation de montagnards perchée sur l'Adriatique a fini par émerger. Pays dominé par la loi des familles et des clans, mais où la chaleur de l'amitié transcende tous les clivages et toutes les barrières, une nouvelle Albanie a peu à peu pris le dessus. On y rit, on y boit, on y accueille l'étranger à bras ouverts, dans un climat unique de générosité et de fête toute balkanique.
Ce petit livre n'est pas un guide, c'est un décodeur. Un verrou que l'on fait sauter. Il raconte l'âme d'un peuple que la folie de ses dirigeants tenta de faire sortir de l'histoire. Il dit la volonté des jeunes de retrouver le chemin de l'Europe. Car comprendre l'Albanie impose d'abord d'en saisir les règles et les coutumes immémoriales.
Un grand récit suivi par des entretiens avec Andi Pinari (Notre géographie a permis la préservation de l'identité albanaise), Ermela Teli (Vivre dans un pays corrompu vous corrompt vous-même) et Besnik Mustafaj (Les Albanais ont toujours imaginé leur patrie beaucoup plus grande que ce qu'elle est).
Un voyage historique, culturel et linguistique pour mieux connaître les passions albanaises. Et donc mieux les comprendre.
EXTRAIT
Tout commença, pour l'Albanie contemporaine, au Congrès des Nations de Berlin en 1878, qui visait à statuer du sort des possessions balkaniques de l'homme malade de l'Europe. Le tout-puissant chancelier allemand Otto von Bismarck scella alors le sort des revendications étatiques albanaises d'un seul mot : « L'Albanie n'est qu'une expression géographique ». Où ranger ces populations balkaniques atypiques, qui, au gré des conversions permises par le Millet ottoman, avaient embrassé trois religions majeures, musulmane, orthodoxe et catholique ? Les émissaires des puissances ne comprenaient pas, par exemple, que les orthodoxes de Gjirokastër se revendiquent Albanais au lieu de se battre pour rejoindre la Grèce de leurs coreligionnaires. Même ce facteur de cohésion qu'était la langue n'était pas aussi simple qu'il en avait l'air.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- [...] Belle et utile collection petit format chez Nevicata, dont chaque opuscule est dédié à un pays en particulier. Non pas un guide de voyage classique, mais, comme le dit le père de la collection, un « décodeur » des mentalités profondes et de la culture. Des journalistes, excellents connaisseurs des lieux, ont été sollicités [...]. À chaque fois, un récit personnel et cultivé du pays suivi de trois entretiens avec des experts locaux. - Le Temps
- Comment se familiariser avec « historique, les traditions ? » Une démarche d'enquête journalistique au service d'un authentique récit de voyage : le livre-compagnon idéal des guides factuels, le roman-vrai des pays et des villes que l'on s'apprête à découvrir. - Librairie Sciences Po
À PROPOS DE L'AUTEUR
Journaliste au Dauphiné Libéré, Sébastien Colson s'est pris de passion pour l'Albanie dès la chute du mur de Berlin. Dès que possible, et par tous les moyens, il n'a cessé de parcourir ce pays si longtemps refermé sur lui-même. -
La Pologne ; des origines à nos jours
Daniel Beauvois
- Seuil
- Histoire (H.C.)
- 26 Juin 2014
- 9782021028614
Ce livre raconte l'histoire tumultueuse de l'une des plus vieilles nations d'Europe, ses pages mythiques comme sa part d'ombre. Une histoire glorieuse à l'époque des Jagellons, quand la Pologne, État multinational et multiconfessionnel, accueillait Juifs et protestants. Une histoire unique en Europe aussi, puisque la grande noblesse élisait le roi et qu'elle mit le souverain sous sa tutelle. Mais cette " République des magnats ", inspirée par des principes humanistes, sombra peu à peu dans l'anarchie. Les rivalités entre les tout-puissants magnats faisaient le jeu des puissances voisines qui finirent par se partager le pays : en 1795, l'État polonais était rayé de la carte. Assujettis à de nouveaux maîtres pendant plus d'un siècle, les Polonais cultivèrent ardemment le souvenir de leur nation et s'insurgèrent en 1830 et en 1863. La république polonaise ne ressuscita toutefois qu'au lendemain de la Première Guerre mondiale. À peine restauré, le pays fut soumis à la poigne du maréchal Pilsudski, avant de connaître les heures les plus tragiques de son histoire : l'invasion nazie et les horreurs de l'Holocauste, puis la mainmise de Staline. Les grèves de 1956 marquèrent le début de la lutte contre le communisme. Les grandes étapes de cette lutte qui devait durer près d'un quart de siècle sont encore dans toutes les mémoires : les révoltes de Gdansk, la naissance de Solidarnosc, l'élection du pape Jean Paul II, mais aussi l'établissement de la loi martiale et l'assassinat du père Popielusko. En 1990, Jaruzelski, débordé, démissionne, et Walesa est élu président. Premier pays du bloc soviétique à avoir sapé le rideau de fer, la Pologne rejoint la famille européenne en 2003. Comment s'y est-elle intégrée ? Quel rôle y joue-t-elle ?
Daniel Beauvois, ancien directeur du centre de civilisation française de l'université de Varsovie, est professeur des Universités (Nancy II, Lille III, Paris I Panthéon-Sorbonne). Auteur d'ouvrages sur les relations polono-russo-lituano-ukrainiennes. Il est docteur honoris causa des universités de Wroclaw, Varsovie et Cracovie.
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Parce que pour connaître les peuples, il faut d'abord les comprendre
La Lituanie est un pays presque inconnu. Prenez une carte de l'Europe du Nord et pointez le doigt sur les rives de la mer Baltique. Jadis, ce Grand-Duché associé à la Pologne s'érigea en l'une des puissances incontournables du continent. Hier, la Lituanie fut soviétique, contrainte sous Staline de payer le prix fort de sa démocratisation des années 1920, puis des espoirs que son peuple nourrit, un temps, pour les nazis libérateurs du communisme.
Et aujourd'hui ? Le mystère du pays de l'ambre demeure entier, nimbé de son imaginaire païen, alimenté par ce douloureux passé.
Ce petit livre n'est pas un guide, c'est un décodeur. Il vous fera découvrir ce que cachent les forêts lituaniennes : les mémoires enfouies, le souvenir de la plus importante communauté juive d'Europe, les blessures politiques et humaines qui ne cicatrisent jamais. Mais aussi les ambitions des jeunes générations et leur envie folle de devenir pleinement européennes. Parce que l'âme de ce pays balte sera toujours une affaire de coeur.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Yves Plasseraud, Arnoldas Pranckevicius et Ignas Miskinis.
Un voyage historique, culturel et politique afin de mieux connaître les passions lituaniennes. Et donc mieux les comprendre.
EXTRAIT
Lors d'une visite en Pologne il y a quinze ans, tous les Polonais s'empressaient de me dire : « Nous ne sommes pas l'Europe de l'Est, nous sommes l'Europe centrale ! » Je demandais alors ce qu'était l'Europe de l'Est. Secouant la main avec un vague mépris en direction de l'Orient, ils me disaient, « c'est la Lituanie et ces pays-là... » Une fois arrivé à Vilnius un mois plus tard, pour ma première visite dans ce pays, j'eus la surprise d'entendre tout le monde me répéter le même refrain : « Nous sommes l'Europe centrale, pas l'Europe de l'Est ». Quand j'ai demandé où était l'Europe de l'Est, on m'indiqua d'un coup de menton par-dessus l'épaule « c'est la Russie ».
A PROPOS DE L'AUTEUR
Reporter indépendant, réalisateur et auteur, Julien Oeuillet se rend régulièrement en Lituanie où il a entre autres collaboré avec la LRT, la radiotélévision lituanienne de service public.