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Éditions de l'Atelier
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L'énergie, hors de prix : les dessous de la crise
Aurélien Bernier
- Éditions de l'Atelier
- 6 Octobre 2023
- 9782708255135
Depuis l'automne 2021, la France et ses pays voisins font face à une hausse délirante des prix de l'électricité et du gaz : les facturesexplosent, des ménages subissent de plein fouet la précarité énergétique,des entreprises réduisent leur production, ferment ou délocalisent.
Pour le gouvernement et les dirigeants de l'Union européenne, relayéspar certains médias, cette hausse est directement liée au Covid-19 et à la guerre en Ukraine. Ce qui les décharge de toute responsabilité.
Dans des termes accessibles à tous, cet ouvrage démontre au contraireque cette crise est le résultat de vingt-cinq années de dérégulation et dedémantèlement du service public de l'énergie. Alors que celui-cifonctionnait bien, EDF et GDF ont été sacrifiées au nom de la concurrence. L'électricité et le gaz sont devenus des produits despéculation, cotés en Bourse. Aujourd'hui, le piège se referme sur nous,et la crise énergétique ne fait que commencer...
Comment tout cela a-t-il pu arriver ? Et comment peut-on en sortir ? Celivre propose une analyse en profondeur de ce qui a mené à cettesituation inquiétante, mais aussi des pistes pour réinventer un servicepublic de l'énergie. -
Préface et direction scientifique de Gaël Giraud L'Imposture économique est la traduction du livre « coup de poing » de l'économiste australien Steve Keen paru sous le titre Debunking Economics.
Figure de proue du New Economic Thinking (« une nouvelle manière de penser l'économie »), Steve Keen développe dans son ouvrage une critique systématique de la pensée économique néoclassique dominante. Loin de se contenter d'en dénoncer l'irréalisme ou les biais idéologiques, il dévoile de l'intérieur les graves incohérences des fondements logiques de l'économie orthodoxe, montrant que celle-ci ne parvient à se perpétuer que parce que les étudiants en économie sont maintenus dans l'ignorance des lacunes de leur discipline.
Cet ouvrage, « fondateur » pour l'économiste Gaël Giraud (qui a assuré la direction scientifique de la traduction et en signe la préface), démonte une à une les grandes pièces de l'édifice dogmatique : aucune des théories qui composent le « dur » de l'économie universitaire depuis la fin du XIXe siècle ne résiste à l'analyse, depuis la microéconomie du consommateur jusqu'à la théorie néokeynésienne de la déflation, en passant par l'efficience des marchés financiers et la théorie du capital. Et, sur les ruines de l'orthodoxie défaite, Steve Keen jette les bases solides d'une « autre économie », suggérant d'autres manières, beaucoup plus cohérentes et scientifiques, de penser l'économie.
Le livre a suscité de nombreux débats lors de sa publication en anglais : il répond aux questions que chacun se pose sur la pertinence des arguments économiques exposés depuis la crise des subprimes, et invite à engager une réforme profonde de l'enseignement et de la recherche en économie dans le monde. Steve Keen est australien. Professeur d'économie et de finance, spécialiste de la modélisation macroéconomique monétaire, il est directeur du département Économie, Histoire et Politique de l'université de Kingston à Londres. Son rôle de premier plan et son travail de pionnier lui ont valu le Revere Award for Economics de la Real-World Economics Review et d'être reconnu par ses pairs comme l'économiste « qui a, le premier et le plus clairement, prévu et donné l'alerte sur l'effondrement de la finance mondiale. Son travail est le plus à même d'empêcher à l'avenir une autre crise financière mondiale ».
Gaël Giraud, directeur de recherche au CNRS, directeur de la chaire « Énergie et Prospérité », est membre du Centre d'économie de la Sorbonne et du Laboratoire d'excellence REFI (Régulation financière). Il est l'auteur de Illusion financière (Éditions de l'Atelier, 3e éd., 2014). -
Le néolibéralisme va-t-il mourir ? ; (et comment faire pour que ça aille plus vite)
Frédéric Amiel, Marie-laure Guislain
- Éditions de l'Atelier
- 19 Mars 2020
- 9782708254497
Le néolibéralisme ne s'est jamais aussi bien porté. Dans une économie mondiale dérégulée, les inégalités explosent. Dans le même temps, les mouvements sociaux, éclatés sur plusieurs fronts, peinent à se réunir autour d'une lutte commune.
Pourtant, les opposants à l'ordre néolibéral n'ont pas dit leur dernier mot. En silence, patiemment, ils ont façonné de nouveaux outils, pour mettre enfin un terme à l'impunité historique des multinationales.
Parmi ces outils, le contentieux juridique : de grandes affaires judiciaires se sont multipliées au cours des dernières décennies, mettant en cause tour à tour Lafarge, Auchan, Vinci, BNP Paribas, Bolloré, Samsung, Total, Chevron... Et les premières condamnations ont été prononcées.
Si discrètes qu'aient été ces victoires, elles constituent un renversement de perspective fondamental. Et si nous étions sur le point d'assister à une mise au pas des puissances économiques par la puissance du droit ? Autrement dit, à la mort prochaine du néolibéralisme ? Dès lors, comment faire pour ne pas manquer cette opportunité historique ? -
Au-delà du marché vers une nouvelle pensée économique
Kaushik Basu
- Éditions de l'Atelier
- 27 Mars 2017
- 9782708250925
Depuis la chute du mur de Berlin, le marché est devenu la norme universelle. Régissant la planète entière, il est censé être partout efficient grâce à une « main invisible » qui, selon les économistes orthodoxes, ajusterait de façon optimale l'offre et la demande. Comment expliquer alors le krach financier de 2008, la panne de la croissance économique, la montée sans précédent des inégalités et l'épuisement des ressources de la planète ?
Disciple du grand économiste indien Amartya Sen, Kaushik Basu montre dans cet ouvrage comment l'hypothèse de la « main invisible » formulée par Adam Smith a été progressivement transformée en un dogme inamovible. Devenu la pierre angulaire de l'orthodoxie du marché libre, ce « mythe de Smith » nous empêche de comprendre la façon dont les économies fonctionnent réellement. La remise en cause de ce postulat contribue à poser les jalons d'une nouvelle pensée économique qui permet d'envisager un monde de « citoyens égaux » où « les générations futures pourront vivre sans risquer de se trouver au milieu d'une terre de désolation ».
« Déconstruire le mythe de la main invisible, c'est déconstruire l'idéologie sur laquelle repose le système économique actuel ; c'est inventer une "grammaire de la dissidence" en vue de poser les fondations d'une nouvelle pensée économique. »
Gaël Giraud
Kaushik Basu a occupé le poste d'économiste en chef de la Banque mondiale d'octobre 2012 à juillet 2016. Spécialiste de l'économie du développement, de l'économie du bien-être social et de la théorie des jeux, il est professeur d'économie à l'Université Cornell (État de New York). Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages.
Gaël Giraud est chef économiste de l'Agence Française de Développement (AFD) depuis janvier 2015. Directeur de recherche au CNRS, directeur de la chaire Énergie et prospérité, il est l'auteur de plusieurs essais parmi lesquels Illusion financière (Éditions de l'Atelier, nouvelle édition, 2015).
Traduit de l'anglais par Yves Coleman.
Coédition Agence Française de Développement (AFD). -
Le piège de l'abondance ; l'écologie populaire face au pillage de la nature en Amérique latine
Nicolas Pinet, Collectif
- Éditions de l'Atelier
- 3 Octobre 2019
- 9782708252929
En Amérique latine, les années 2000 sont marquées par un boom de l'extraction des matières premières. Les populations riveraines de ces projets extractivistes (forages pétroliers, mines, coupes de bois et cultures intensives...) « paient pour d'autres » : elles ne bénéficient en rien des ressources naturelles extraites ou des grands travaux réalisés, destinés à des entreprises ou des consommateurs situés à des milliers de kilomètres, mais doivent par contre en supporter les conséquences désastreuses.
Ce boom extractiviste a provoqué une multiplication des résistances et mobilisations des populations affectées - peuples indiens, petits paysans et habitants des zones rurales - pour défendre leurs espaces de vie.
Rassemblant des textes des meilleurs spécialistes de la question ainsi que d'acteurs et d'actrices de ces luttes, cet ouvrage documente les deux versants de ce phénomène central de l'Amérique latine contemporaine : projets de « développement » et résistances, extractivisme et écologie populaire. -
La bourse ou l'industrie ?
Jean-christophe Le duigou, Collectif
- Éditions de l'Atelier
- 14 Décembre 2016
- 9782708246577
La Bourse ou l'industrie ? D'un côté, la course au rendement financier immédiat qui pressure les salariés ; de l'autre, la conception et la production de biens utiles à la société, ce qui suppose un travail de qualité, des innovations, des investissements et des coopérations. Qui va gagner ce bras de fer ? Doit-on se replier sur les seuls services et se résigner à voir l'industrie migrer vers les pays pratiquant le dumping social et fiscal ? Quel est l'avenir de l'industrie à l'heure de la révolution numérique et de la transition énergétique ?
Ces questions sont au coeur de ce livre qui tord le cou aux clichés selon lesquels l'industrie appartiendrait au passé. Il montre que la France, dont la dépendance à l'égard des multinationales étrangères s'accentue, a encore des atouts pour développer ses savoir-faire industriels, répondre aux besoins de la société, financer des projets qui prennent en compte les innovations technologiques et les impératifs de la lutte contre le réchauffement climatique. Et si, en misant sur les savoirs des salariés, les attentes des territoires et des coopérations européennes, le travail damait le pion à la finance ? -
Reprendre le contrôle de la dette ; pour une réforme radicale du système financier
Adair Turner
- Éditions de l'Atelier
- 13 Avril 2017
- 9782708251014
Nos dirigeants ont-ils tiré les leçons de la crise financière mondiale de 2008 ? Une telle catastrophe peut-elle se reproduire ? De toute part, on se veut rassurant : les banques seraient mieux encadrées, plus solides... Et pourtant, moins de dix ans après le krach, la dette mondiale a été multipliée par quatre ! Pourquoi évoque-t-on la dette des États, mais jamais le surendettement, tout aussi préoccupant, du secteur privé ?
Dans cet ouvrage détonnant, Lord Adair Turner livre un verdict implacable. Homme du sérail, économiste et financier, il devient président de l'Autorité des services financiers britannique quatre jours après la faillite de Lehman Brothers. « Je croyais comprendre les risques du système financier mais, sur certains points essentiels, je me trompais. »
Pour Turner, la croissance démesurée de la dette peut être considérée comme une forme de pollution économique illustrée par la spéculation immobilière et générée par un libéralisme économico-financier dont il pourfend l'irresponsabilité. Dès lors, des mesures beaucoup plus fermes doivent être prises pour que les États reprennent le contrôle de la dette : séparer les activités de marché des banques et les activités de dépôt, exiger que leurs actionnaires les recapitalisent à hauteur suffisante, contrôler les mouvements
de capitaux. C'est à ce prix que le monde sortira du marasme économique dans lequel il est plongé. « En 2008, j'étais loin de me douter que je formulerais un jour de telles propositions », indique Lord Adair Turner.
Son livre et sa postface à l'édition française sonnent comme un avertissement : si nous ne tirons pas les leçons des erreurs passées, les électeurs se tourneront vers les politiques « anti-élites » et « la victoire populiste de Donald Trump sera suivie de beaucoup d'autres ».
« Reprendre le contrôle de la dette marque une avancée majeure de l'économie monétaire, qui aura de profondes implications pour la réforme des politiques économiques. »
Joseph E. Stiglitz, prix Nobel d'économie
« L'audace des propositions de Turner contraste avec bonheur avec la timidité de tout ce qui a pu être proposé jusqu'à ce jour par le sérail financier occidental. »
Gaël Giraud, chef économiste de l'Agence Française de Développement (AFD)
Lord Adair Turner, ancien dirigeant européen d'une banque américaine, a présidé l'Autorité des services financiers britannique de 2008 à 2013. Ancien directeur général de la Confédération de l'industrie britannique, et ancien président du Comité britannique sur le changement climatique, il est actuellement président de l'Institut pour une nouvelle pensée économique (Inet) et président de la Commission pour les transitions énergétiques.
Gaël Giraud est chef économiste de l'Agence Française de Développement (AFD) depuis janvier 2015. Directeur de recherche au CNRS, directeur de la chaire Énergie et prospérité, il est l'auteur de plusieurs essais parmi lesquels Illusion financière (Éditions de l'Atelier, nouvelle édition, 2015).
Traduit de l'anglais par Laurent Bury
Relecture scientifique par Mireille Martini