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Calmann-Lévy
-
Les aventures de l'inflation : Changement de régime
Pascal Blanqué
- Calmann-Lévy
- Liberté de l'esprit
- 17 Avril 2024
- 9782702188231
L'inflation est une calamité, disent aujourd'hui économistes et politiques. Ils la toléraient pourtant fort bien quand elle accompagnait l'expansion des Trente Glorieuses, quand les classes moyennes accédaient à la consommation et que le chômage était au plus bas. Même la décennie inflationniste 1970, aujourd'hui honnie, a eu ses belles années et laissé des souvenirs de projets d'infrastructure, d'accès à la propriété et de progression de la qualité de vie.
C'était un autre temps, d'autres préférences, d'autres choix : un autre régime.
L'inflation n'est devenue un fléau à combattre quoi qu'il en coûte qu'avec la mondialisation et la financiarisation des années 1980.
Un autre régime gouvernait désormais l'économie et la finance. À son tour, celui-ci est aujourd'hui en crise, pendant qu'un nouveau émerge, plus orienté vers le besoin d'investir et plus ouvert à l'intervention des institutions publiques.
En suivant les aventures récentes de l'inflation, Pascal Blanqué montre que les réalités économiques sont non seulement faites d'actions et de comportements mais aussi de représentations et de valeurs. Il explique ainsi comment un « régime » fonctionne, s'épuise, et laisse bientôt la place à un autre.
Et puisqu'un « régime » est l'association de pratiques économiques et de représentations qui leur donnent sens, Les Aventures de l'inflation est un appel aux décideurs pour qu'ils formulent le récit qui accompagnera les politiques économiques à venir. -
Le commerce et la force
Maxence Brischoux
- Calmann-Lévy
- Liberté de l'esprit
- 22 Septembre 2021
- 9782702182482
Depuis Montesquieu, on a pris l'habitude de penser que le commerce a des vertus morales : les nations qui commercent ne se feraient pas la guerre. C'est là une illusion funeste.
Du colonialisme d'hier aux guerres douanières d'aujourd'hui, l'histoire du commerce est faite de rapports de force plutôt que d'élans d'amitié entre les peuples.
Pour que le commerce adoucisse réellement les moeurs, il lui faut un cadre politique vertueux. C'est dans les époques où des pouvoirs impériaux bienveillants ont assuré la stabilité de l'ordre international, de la pax romana à la pax americana, que le commerce international s'est le mieux épanoui.
C'est quand la politique dicte ses valeurs que l'économie devient vertueuse.
En conjuguant l'histoire, la philosophie et l'analyse géopolitique, Maxence Brischoux donne les clés pour comprendre la réalité et les enjeux du nouvel ordre économique international. Ainsi, avertit-il, on aurait tort d'attendre du commerce qu'il démocratise la Chine puisque c'est par lui qu'elle étend son influence autoritaire. Symétriquement, si les démocraties européennes veulent préserver leurs libertés, elles devront réapprendre le langage de la vertu et de la force. -
La révolte fiscale
Victor Fouquet, Jean-baptiste Noé
- Calmann-Lévy
- Documents, Actualités, Société
- 27 Mars 2019
- 9782702166581
Du Moyen-Âge aux gilets jaunes, les révoltes fiscales jalonnent l'histoire de France. Au-delà de leur violence, ces mouvements portent une vraie réflexion sur la philosophie de l'impôt, la place de l'État et la liberté des personnes. Il y a les émotions populaires et spontanées, et il y a les révoltes structurées et organisées, qui refusent l'omnipotence de l'État. C'est que l'impôt dit beaucoup du rapport de l'homme à la société. Celui-ci doit-il uniquement servir au financement des activités régaliennes ou bien doit-il être l'instrument de la redistribution des richesses et de la construction des personnes par l'État ? La discussion est âpre et nombreux sont les penseurs à débattre d'une juste théorie de l'impôt.
De l'Antiquité à Margaret Thatcher, de Richelieu à Emmanuel Macron, les auteurs content l'histoire de ces révoltes fiscales qui ont contribué à façonner le monde contemporain. En convoquant les grands auteurs et en réfléchissant à la finalité de l'impôt, ils proposent aussi une analyse de ce à quoi pourrait ressembler un impôt juste. Car avant de prélever, l'État doit au préalable définir son champ d'intervention et circonscrire ses dépenses. À l'heure où la France est embourbée dans le débat fiscal, cet ouvrage permet de prendre de la hauteur et offre une réflexion vivante sur l'impôt, à travers son histoire et ses théories.
Victor Fouquet est doctorant en droit fiscal à Paris 1 Panthéon- Sorbonne et chargé de mission au Sénat. Il a publié La Pensée libérale de l'impôt : anthologie chez Libréchange en 2017.
Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique et chercheur associé à Sorbonne-Université. Il a notamment écrit La Parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France chez Calmann-Lévy en 2018. -
La fin du chomâge ?
Jean Boissonnat
- Calmann-Lévy
- Documents, Actualités, Société
- 10 Janvier 2001
- 9782702147887
Pendant vingt-cinq ans, le chômage a été au coeur des préoccupations de tous les Français.
Et si l'on avait changé d'époque ?
La chute de la natalité et l'abaissement de l'âge de la retraite, conjugués avec la reprise économique, sont en train de créer une situation radicalement neuve. Pour la première fois, le nombre de personnes en âge de travailler cesse d'augmenter et, à partir de 2010, va commencer à diminuer. Si la croissance se maintient, il n'est pas déraisonnable d'imaginer bientôt en France un taux de chômage comparable à celui des États-Unis, autour de 5 % de la population active.
Tous les discours de la classe politique sont à repenser à la lumière de ce fait incontestable. Car le problème de demain n'est plus le chômage , c'est celui du travail. Les travailleurs sont-ils formés à l'économie nouvelle ? Les entreprises sont-elles organisées pour intégrer les nouvelles mentalités ? Avons-nous les cadres juridiques pour concilier mobilité et sécurité ? Comment accueillerons-nous les inévitables flux migratoires ? Cela ne dépend pas que des États, mais aussi de nous.
Jean Boissonnat, après avoir été directeur des rédactions du groupe Expansion puis membre du Conseil de la politique monétaire de la Banque de France, est chroniqueur à L'Expansion, à Ouest-France, au Journal du dimanche. Expert économique et politique incontesté, il a notamment publié Rendez-vous avec l'histoire (Calmann-Lévy, 1995), La Révolution de 1999 (Sand, 1997), L'Aventure du christianisme social (Bayard, 1999). -
Le Grand Divorce : Pourquoi les français haïssent leur économie
Michel Turin
- Calmann-Lévy
- Sciences Humaines et Essais
- 27 Septembre 2006
- 9782702146460
Partout dans le monde, l'économie de marché est considérée comme une donnée, sauf à Cuba, en Corée du Nord... et en France. Les Français ne l'aiment pas, cette économie « capitaliste », et, comme rien ne peut se construire sans amour, la France passe à côté de la croissance et des bénéfices de la mondialisation après s'être ruinée à essayer de démontrer la viabilité d'une illusoire « troisième voie » qui faisait la part belle à l'État actionnaire, à ses énarques, à sa fonction publique et aux syndicats de ses services publics, qui rêvent de grand soir tout en vivant grassement aux crochets de la collectivité.
D'où nous vient cette haine d'une économie de marché qui pourtant nous nourrit ? À droite, de nos vieux fonds paysan et catholique qui diabolisent l'argent et le commerce ? À gauche, de notre tradition égalitariste issue de la Révolution, qui culpabilise la réussite individuelle ? Ou d'un mélange toxique des deux ? Toujours est-il que la moitié de l'économie française vit hors marché, et que l'autre moitié le récuse, avec des conséquences calamiteuses : perte de prestige et d'influence de la France sur la scène internationale, investissements étrangers en baisse, Bourse amorphe, PME sous-capitalisées et sous-financées, grandes entreprises aux mains dactionnaires majoritairement étrangers, régimes de retraite exsangues, chômage de masse, fuite des cerveaux et des capitaux, etc.
« La France est un pays soviétique qui a réussi », disait-on encore il y a dix ou vingt ans en manière de plaisanterie. Aujourd'hui, la blague fait rire jaune. Pas à cause de la première partie de l'énoncé. À cause de la seconde.
Michel Turin décortique cette drôle d'allergie, depuis ses causes profondes jusqu'au pronostic vital, en passant par une description féroce des symptômes.