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Karthala
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Pollutions industrielles et espaces méditerranéens : XVII-XXIe siècle
Laura Centemeri, Xavier Daumalin
- Karthala
- 24 Juin 2015
- 9782811112400
Depuis le XVIIIe siècle, les pollutions industrielles affectent les écosystèmes riches et fragiles du bassin méditerranéen. Enjeu de conflits, de mobilisations, d'instrumentalisations et de régulation, la reconnaissance de ces incidences sur l'environnement est aujourd'hui encore très variable, compte tenu de la diversité des situations politiques, économiques, sociales et culturelles. Cet ouvrage vise à intégrer les espaces méditerranéens dans l'histoire mondiale des pollutions industrielles, à partir d'une approche pluridisciplinaire qui s'attache à dépasser les oppositions stériles entre sciences de l'humain et sciences de la nature, entre savoirs objectifs et perceptions, entre experts « neutres » et acteurs victimes de biais cognitifs. Dans leurs contributions, les auteurs analysent la production de la connaissance scientifique sur l'environnement comme participant de processus plus larges de mise en forme de la réalité sociale et matérielle, liés aux choix politiques qui définissent les modes de relation des industries aux sociétés.
Laura Centemeri, chargée de recherche au CNRS, LAMES UMR 7305 (AMU, CNRS), est spécialiste de sociologie économique et politique de l'environnement.
Xavier Daumalin, professeur des universités à l'Université d'Aix-Marseille, TELEMME UMR 7303 (AMU, CNRS), est spécialiste d'histoire économique. -
L'économie aux canons de l'infinitique inclusive ; la découverte et l'invention d'un capitalisme sans pauvreté ni inégalité fondamentales au moyen de l'introduction de l'Etat en bourse
Daniel Ngassiki
- Karthala
- 11 Juillet 2016
- 9782811116897
Nous proposons à la communauté académique, à la classe politique et à la société civile, une nouvelle politique économique conduisant à un nouveau modèle de société capitaliste, social-démocrate et républicain, marqué par l'élimination pure et parfaite de la pauvreté et des inégalités extrêmes, mathématiquement établie.
La marque de fabrique de cette nouvelle politique est la consécration économique de la démocratie libérale au moyen de l'introduction de l'État en bourse, en tant que société appartenant au souverain, et donc à tous les citoyens, en régime démocratique ; les citoyens devant tous devenir, en théorie et en pratique, les actionnaires primaires de l'État, avec des titres de propriété effectifs : les actions souveraines de préférence, cotées en bourse.
Un capitalisme sans pauvreté préexiste virtuellement et l'introduction de l'État en bourse permettrait de l'inventer effectivement. Cette réforme conduirait mathématiquement à l'élimination fondamentale de la pauvreté, des inégalités extrêmes, de la fiscalité élevée et des crises de dette souveraine. Tout cela à la fois, tout cela par la même voie, tout cela par la même recette économique rigoureuse : l'infinitique inclusive. Celle-ci correspond à une justice sociale universelle de marché, sans fiscalité supplémentaire ni subvention à la charge de l'État, des entreprises ou des particuliers. Cela est possible, en passant par l'introduction de l'État en bourse et une politique économique adéquate. -
Eksom ; eléctricité et pouvoir en Afrique du Sud
Sylvy Jaglin, Alain Dubresson
- Karthala
- 30 Mars 2015
- 9782811113988
Premier producteur africain d'électricité, Eskom Holdings SOC Ltd est une entreprise publique en monopole, verticalement intégrée et détenue à 100 % par l'État sud-africain. Ébranlé en 2008 par des ruptures locales de la fourniture d'électricité, puis contraint à pratiquer des coupures tournantes, ce champion national est, début 2015, proche du désastre technique et du naufrage financier. Cet ouvrage tente de comprendre comment et pourquoi une entreprise emblématique du capitalisme d'État sud-africain est aujourd'hui en état de détresse.
La crise dite électrique est d'abord celle d'Eskom en tant qu'organisation. Il faut en chercher les origines dans les rapports entre la construction du pouvoir d'État, avant, pendant et après l'apartheid, et celle d'Eskom, née sous forme d'une commission en 1923, corporatisée en 1987 et convertie en entreprise publique en 2001. Au-delà des dysfonctionnements techniques du réseau, qui sont réels, le régime technopolitique néopatrimonial d'Eskom atteint ses limites.
Privée de stratégie industrielle dans les années 2000, Eskom est en revanche devenue un puissant outil du Black Economic Empowerment et de la redistribution de la rente charbonnière, mais la fragilisation de son système technique ébranle tout l'édifice politique. L'entreprise publique, aujourd'hui inefficace, est de plus en plus contestée et son monopole, voire son existence, sont remis en question.
Sylvy Jaglin, est professeur en études urbaines à l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée et chercheur au Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (Latts, UMR 8134).
Alain Dubresson, géographe, est professeur émérite à l'université Paris Ouest Nanterre La Défense et membre de l'équipe Mosaïques, Lavue (UMR 7218).