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180° éditions
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Bruxelles est une ville écrite à l'encre, gravée dans la matière, jalonnée de dates anniversaires, de commémorations en tous genres : victoires et défaites, gloires et drames, coups de génie ou coups du sort, sensations fortes ou regrets.
Ce livre invite à découvrir la capitale... en cheminant sur la ligne du temps, à travers 150 dates essentielles.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marc Meganck vit à Bruxelles. Il est historien et écrivain. En 2019, il remporte le Manneken-Prix du livre sur Bruxelles, avec Amour et désamour. Regards d'écrivains sur Bruxelles. 1845-1978 (éditions du Musée de la Ville de Bruxelles). -
De la conquête de la Gaule par Jules César à aujourd'hui, l'histoire de la Belgique s'est tissée à travers des événements multiples qui ont façonné les mentalités ainsi que l'environnement politique, culturel, économique et social de notre pays.
100 dates picorées à travers l'histoire nous apprennent, chacune à leur manière, un peu de notre identité nationale, celle d'un pays qui n'est pas tout à fait comme les autres... Contrasté, surréaliste... mais bien plus solidaire qu'on ne le croit.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Hervé Gérard est historien, écrivain, journaliste, conférencier, homme de radio... et Belge. -
Le printemps est la saison des révolutions : et si, cette année, nous assistions au printemps des seniors ?
Car, comme le fait remarquer Georges : « Mai 68, c'était déjà nous ! »
Les Lilas Blancs, une maison de retraite. C'est là qu'Alain, Béatrice, Bernadette et Georges se rencontrent, et commencent véritablement leur vie. A 70 ans.
Neutraliser un jeune délinquant dans les rues de Mons, inviter la reine Mathilde à signer une pétition à vocation humanitaire, entreprendre un raid clandestin pour sauver un site naturel, emmener des SDF dans un restaurant étoilé, enregistrer une chanson qui deviendra un tube mondial, démonter une émission télévisée truquée, organiser un mariage gay dans le parc de la résidence, ... nos quatre héros n'ont plus une minute à perdre !
Il est bien fini, le temps où l'on infantilisait « les vieux » pour mieux les soumettre.
Gilles Horiac jette dans ce roman un oeil drôle, tendre et optimiste sur la nouvelle génération des seniors.
EXTRAIT
Quand « Les Lilas Blancs » accueillent un nouveau pensionnaire, la directrice Jeanine Tricot commence toujours la visite par la cafétéria, sans doute parce que c'est de loin la pièce la plus avenante de la maison de repos. Restaurant matin, midi et soir, l'espace se métamorphose, une fois le repas achevé, en un salon de divertissement, où les uns jouent aux cartes, tandis que d'autres dorment ou rêvassent face à l'immense baie vitrée qui ouvre sur le parc. Attablée seule à côté d'un vieux piano désaccordé depuis longtemps, Joséphine recommence inlassablement sa réussite, qu'elle ne parvient jamais à conclure victorieusement, vu que son jeu ne comporte que cinquante et une cartes.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Gilles Horiac a déjà signé cinq romans : Quand tu seras petit ; Sales gosses, je vous aime ; Pleine lune ; Sa Majesté Léa ; Enquête chez les oiseaux.
Il n'y a plus de vieillesse ! est son sixième roman, dans lequel il nous invite à suivre une tendre et optimiste révolution au coeur d'une maison de retraite.
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Le dernier tabou. Enquête sur le travail du sexe en Belgique
Hans Vandecandelaere
- 180° éditions
- 8 Décembre 2020
- 9782931008508
« Comment ça, tu veux écrire un livre sur nous ? ». Une des premières prostituées à qui Hans Vandecandelaere a expliqué son idée folle l'a regardé, surprise. S'ensuivit alors un long exposé sur les multiples facettes du travail du sexe en Belgique. Car il y a des femmes, des hommes et des transgenres. Mais aussi les prostituées derrière les vitrines, les acteurs porno et les prestataires de services sexuels pour les personnes en situation de handicap. Sans parler du monde des salons de massage, des bars à champagne, de l'escort ou du webcam sexe.
Pendant trois ans, l'auteur a sillonné le pays. Installé sur des lits dans les quartiers des vitrines, des sofas de lounges d'hôtels étoilés ou des bacs de bière à l'arrière de cafés : partout il a parlé avec des travailleurs et travailleuses du sexe. Sans oublier leur entourage : bailleurs de vitrines, managers de bureaux d'escorts et de maisons privées, travailleurs de la santé, juristes, membres de la police judiciaire, du parquet et de l'inspection sociale.
Le sexe payant est peut-être le dernier tabou de notre société. Ce livre vous ouvre toutes grandes les portes des coulisses du métier.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Hans Vandecandelaere est historien. Son premier livre In Brussel. Een reis door de wereld (EPO, 2012) (Bruxelles. Un voyage à travers le monde, ASP Éditions, 2014) retrace sept décennies d'immigration récente à Bruxelles et est considéré comme un ouvrage de référence. Il a également écrit In Molenbeek (EPO, 2016), salué par la critique. -
Forte de son expertise linguistique, l'auteure analyse des dizaines d'insultes de la vie quotidienne et apporte un éclairage nouveau sur leur impact dans la société et vis-à-vis des femmes.
Bienvenue dans l'arène du langage ! Nourrie par une foule d'exemples historiques et contemporains, la réflexion de Laurence Rosier nous emmène dans l'univers des insultes, des insulteur.e.s et des insulté.e.s avec Raymonde la syndicaliste, George l'écrivaine, Nabilla, la star de la téléréalité, Christiane la ministre mais aussi Colette, Marguerite Duras, Audre Lorde, Margareth Thatcher, Laurette Onkelinx, Myriam Leroy, Christine Angot, Brigitte Macron, les femen, les gameuses... La violence verbale sera passée au crible de l'analyse à travers le genre, les archétypes, les lieux, les règles explicites et implicites de l'injure en société et sur la toile.
En filigrane, on lira l'histoire de la « pisseuse » : le sobriquet reçu avant la naissance pour déjà (dé)classer la future petite fille...
Un ouvrage au coeur de l'actualité qui explore les rapports entre la langue, le pouvoir, la violence et les femmes.
EXTRAIT
À quoi réduit-on la pisseuse ? Outre que l'urine est au centre d'autres mots négatifs comme pisse-vinaigre, pisse-froid, ou expressions vulgaires comme je te pisse à la raie, le terme rejoint une manière d'appeler les enfants par leurs excrétions : chiard, merdeux, morveux... Ceux-ci se déclinent cependant au féminin
alors que pisseuse a emporté avec lui un sens dérivé péjoratif par rapport à son homologue masculin (le pisseur est seulement celui qui pisse) jusqu'à avoir le sens de pleurnicheuse (encore des sécrétions !) et d'emmerdeuse.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Née en 1967, Laurence Rosier est professeure de linguistique, d'analyse du discours et de didactique à l'Université Libre de Bruxelles (ULB). Elle est l'auteure et co-auteure d'ouvrages sur la langue française, la citation, la ponctuation, l'insulte, et est commissaire de l'exposition « Salope et autres noms d'oiselles » (Bruxelles et Paris). -
Un roman brûlant d'actualité sur la belgitude.
Un espace restreint mais exaltant, une trajectoire... une vie belge.
Quand il ne rend pas visite à son oncle Alain incarcéré à la prison de Forest, Jean parcourt la Belgique en compagnie de Nina. Du signal de Botrange à la mer du Nord, du point culminant jusque tout en bas, là où la frontière prend l'eau.
Tout ça à bord d'une vieille Volvo 242.
Au parloir, l'oncle Alain lui fait voir le Royaume à sa manière. Il lui raconte son existence de « Flamand francophone » né au Congo avec mélancolie et cynisme. De son côté, Jean lui relate son quotidien de trentenaire bruxellois un peu à la dérive. Entre rires et larmes, les deux hommes confessent leurs blessures, leurs joies, leurs rêves.
Un voyage dans le temps et l'espace, des années 1950 à nos jours.
Des générations qui se croisent. Des histoires de famille, d'amour, d'amitié. Une recherche d'identité. Une quête de sens. Le désamour d'un pays qu'on traverse à la vitesse de l'éclair.
EXTRAIT
- Je te préviens, Jean, je ne grimpe pas là-dessus !
- Écoute, Nina, on n'a pas fait toute cette route pour rien.
Allez, monte !
- C'est hors de question ! Imagine qu'on nous voie sur ce truc.
- Arrête un peu ! Donne-moi ta main ! Je vais t'aider. Et puis, de toute façon, il n'y a personne pour nous voir.
- Sans blague, c'est le bout du monde ici !
- Pas le bout, Nina. Le sommet... enfin, celui d'un certain monde.
Signal de Botrange, sur le plateau des Hautes Fagnes, point culminant de la Belgique : 694 mètres. Pas très rond comme altitude. C'est pour cette raison que nous sommes là, face à « ce truc » comme dit Nina. La butte Baltia, un édicule construit en 1923 à l'initiative du Commissaire royal aux Cantons de l'Est. Haute de six mètres, l'élévation de terre est surmontée d'un escalier rejoignant une plateforme avec table d'orientation. Et puis, bien sûr, 694 + 6 = 700. Car tel avait dû être l'enjeu ou, du moins, le désir. Je ne comprends pas très bien la démarche, atteindre artificiellement cette cote altimétrique.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "On s'en voudrait (...) de réduire Une vie belge à un atlas de la Belgique. C'est aussi et surtout l'histoire d'un homme jeune, de ses amis, de sa famille - une galerie de portraits bien campés au service d'une attachante histoire de la quête de soi" - Nausica Dewez, Le Carnet et les instants
- "Une vie belge (...) s'étale ainsi au gré des confidences de ce trentenaire mal dégrossi et de son oncle privé de liberté mais pas de souvenirs. Réjouissant." - Télépro
- « Avec Une Vie belge, Marc Meganck s'offre une analyse de notre pays. Ce qu'il était et ce qu'il est devenu aujourd'hui.» - Nadia Chater - L'avenir
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marc Meganck, né à Bruxelles en 1975, a déjà signé trois romans (Génération Raider, Deux fois par an, Port-au-Persil) et un recueil de nouvelles(Camionnette Rouge) chez Bernard Gilson Editeur. Ainsi qu'une nouvelle intitulée Métro Valdy dans Impressions de BruxellesLes dessous de la Cambre) publiés récemment chez 180° éditions. Il est l'auteur de romans et de nouvelles qui décrivent avec humour et tendresse les petits riens de ce quotidien qui nous colle à la peau. Des thèmes générationnels et universels.
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Ce livre est né d'une frustration : le constat que, dans nos vies et nos sociétés ultra-occupées et surmenées, les questions existentielles sont rarement abordées. Qu'est-ce que la condition humaine, la vie et la mort, l'amour et la souffrance... dans un monde d'incessantes ruptures et nouveautés ? À l'ère de la disruption et des changements perpétuels, quel est encore le sens d'une quête de sens ? Existe-t-il des limites au savoir de l'homme ? Au progrès ? Et comment traiter les ombres du progrès ?
Les pistes de réflexion de l'auteur aident à sortir du dilemme entre pessimisme paralysant et optimisme béat.
Alliant philosophie et allégories, Mark Eyskens vise à promouvoir le « méliorisme » : une voie originale dans laquelle foi et espérance se tiennent par la main pour avancer et améliorer les hommes et les choses.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mark Eyskens : Ministre d'État, professeur émérite à la KULeuven, membre de l'Académie royale des sciences et des arts de la Communauté flamande de Belgique, qu'il présida. Membre ou président de nombreuses fondations, organisations et institutions en Belgique et à l'étranger. Pendant seize ans, il a participé à treize gouvernements successifs, notamment comme ministre des Finances, des Affaires économiques, des Affaires étrangères et Premier ministre. Membre de la Chambre des représentants et du Conseil de l'Europe. Auteur de 62 livres et de très nombreux articles. Mélomane, peintre du dimanche après-midi, et depuis sa naissance membre de l'humanité. -
Genève. Les dates les plus importantes de son Histoire
A.P. Haemmerle
- 180° éditions
- 15 Décembre 2022
- 9782940721221
Genève est une ville écrite à l'encre, gravée dans la matière, jalonnée de dates anniversaires, de commémorations en tous genres : victoires et défaites, gloires et drames, coups de génie ou coups du sort, sensations fortes ou regrets.Ce livre invite à découvrir la ville à travers plus de 15 000 ans d'histoire,
À PROPOS DE L'AUTEUR
Guide touristique diplômé, Ariel Pierre Haemmerlé est un amoureux de Genève. Il a notamment publié Genève au calme (180° éditions). -
Il existe des livres sur l'occupation en Belgique mais aucun n'a jamais été écrit sur l'occupation à Bruxelles.
Bruxelles qui connut pourtant des événements exceptionnels comme ce marché noir dans la célèbre rue des Radis ou la fermeture de l'ULB dont les étudiants avaient eu la « mauvaise » idée de parodier l'invasion ratée de l'Angleterre en organisant une attaque du chalet Robinson au Bois de la Cambre !
Bruxelles subit aussi un bombardement dévastateur qui ravagea quantité d'immeubles de l'avenue de la Couronne mais, pour redonner courage à la population, le pilote de Sélys-Longchamps attaqua avec une audace inouïe le bâtiment de la Gestapo, précédant la parution du Faux Soir, énorme « zwanze » (plaisanterie) qui coûta, hélas, la vie à plusieurs de ses initiateurs.
La fin de cette occupation fut marquée par l'incendie (volontaire) du Palais de Justice, heureusement compensé par un pseudo « enterrement » d'Hitler en plein coeur des Marolles.
Tous ces événements sont replacés dans leur contexte socio-économique : rationnements en tous genres, Secours d'Hiver, coupures de gaz et d'électricité mais aussi divertissements.
Il était temps de recueillir les souvenirs de témoins, oraux ou écrits, et d'en faire une synthèse sur ce que furent les quatre années pendant lesquelles Bruxelles vécut des heures qui resteront parmi les plus amères de sa longue histoire.
EXTRAIT
Il m'arrive souvent de parler de la deuxième guerre mondiale à des « jeunes » et, à mon âge, une personne de quarante ans est un « jeune ».
Je suis toujours sidéré par leurs questions et je me demande souvent comment peuvent-ils ignorer tant de « choses » au sujet de cette guerre qui fit soixante-cinq millions de morts ! Au fond, cette « ignorance » n'est pas très différente de celle que j'affichais (sans ostentation) au sujet de la guerre de 14-18. Très vite, on s'en aperçoit, les douleurs, les angoisses, les entassements de morts appartiennent au passé, à un passé qui s'enfonce à une vitesse telle qu'il semble presque appartenir au Moyen Âge.
Pire encore, si les « hauts » faits d'armes subsistent dans les livres d'histoire, évoquant quelques terribles batailles, la vie quotidienne des populations semble, elle, tout à fait oubliée.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "Un ouvrage qui fait la part belle aux témoignages de témoins directs et aux anecdotes qui rendent la grande histoire un peu plus humaine. L'écriture se veut agréable avec un auteur qui apprécie les bons mots et l'ironie. Les événements racontés sont replacés dans le contexte socio-économique de l'époque dans un livre qui apporte sa brique au devoir de mémoire. (...) [Ce] document centré sur l'anecdote et les témoignages se lit avec grand plaisir. - L'Echo, Philippe Degouy
À PROPOS DE L'AUTEUR
Georges Lebouc est né à Bruxelles en 1936. Diplôme en philosophie et lettre de l'Université Libre de Bruxelles, l'auteur compte aujourd'hui de nombreux ouvrages à son actif, notamment dans le domaine de la linguistique.