Atelier Perrousseaux
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Abécédaire illustré des mots de la fin
Hugo Blanchet, Juliette Cazes, Seyhan Argun
- Atelier Perrousseaux
- 13 Mars 2024
- 9782367650388
L'idée de cet ouvrage est née de l'activité de vulgarisation de l'auteur, docteur en linguistique ancienne, sur les réseaux sociaux : Hugo Blanchet y a en effet constaté aussi bien l'intérêt que le public peut porter aux origines des mots que l'étonnement suscité par de curieuses étymologies.
La langue française, au cours de son histoire, s'est enrichie de nombreux mots d'origines variées, de ses racines latines, gauloises ou germaniques jusqu'à l'arabe, l'hébreu, le persan, le sanskrit, etc. L'origine de certains emprunts est encore perceptible dans le vocabulaire courant mais, pour beaucoup d'autres, cette origine et le cheminement souvent insoupçonné de ces mots ont été comme effacés par l'usage qui en est fait.
Par exemple, comment penser que cidre ou mesquin viennent d'une langue de la Mésopotamie de l'âge du bronze, que barge remonte aux hiéroglyphes de l'égyptien ancien, ou qu'une ville de la Palestine antique se cache derrière l'échalote ?
Cet Abécédaire illustré des mots voyageurs n'est pas une simple approche lexicale : les études de l'auteur en linguistique comparée lui permettent, grâce aux données les plus récentes de la phonétique et de la morphologie historiques, d'aborder non seulement l'origine mais aussi l'arborescence multiple que portent souvent les mots les plus communs de notre vocabulaire.
Le choix de ces mots voyageurs entre ainsi dans une démarche originale, une suite de Flâneries étymologiques où les illustrations d'Anouck Ferri accompagnent merveilleusement cette invitation à un voyage inattendu. -
Histoire de l'écriture typographique Tome 2 ; le XVIIIe siècle
Yves Perrousseaux
- Atelier Perrousseaux
- 7 Octobre 2010
- 9782911220517
L'ensemble de cette Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs volumes, est conçu pour proposer une vision générale en fonction de ce que nous pouvons en dire aujourd'hui.
Poursuivant cette histoire, ce troisième volume de l'Histoire de l'écriture typographique met l'accent sur les créations qui marquent la seconde moitié du XVIIIe siècle, c'est-à-dire des caractères dotés d'un fort contraste entre les pleins et des déliés très fins, ce que permettaient alors l'évolution des techniques de gravure des poinçons, de fonte des caractères et l'impression sur papier vélin (inventé en Angleterre vers 1757), papier sans grain, soyeux et lisse permettant de reproduire la finesse de ces déliés, ce que le séculaire et traditionnel papier vergé ne permettait pas. L'ouvrage analyse les contextes et les réalisations des grandes figures de la profession de cette époque, que sont John Baskerville (en Angleterre), Giambattista Bodoni, « le typographe des rois et le roi des typographes » (en Italie), François-Ambroise Didot (qui établit le point typographique sur le pied-de-roi, une mesure légale d'alors) et ses deux fils : Pierre (imprimeur de haute volée, avec ses impressions de bibliophilie des Éditions du Louvre) et Firmin (créateur de caractères, dont le fameux « Didot »). Ce sont encore les Didot qui introduisirent le papier vélin en France (1780) et qui mirent au point la stéréotypie (vers 1795), technique permettant de reproduire en relief, en un seul bloc de métal, la composition des milliers de caractères qui composent une page et ainsi de réimprimer des livres à l'identique à bon marché.
L'ouvrage examine conjointement les caractères des principales autres fonderies typographiques européennes qui marquèrent à leur façon ce siècle. En France : l'Imprimerie royale avec Louis-René Luce, les fonderies Sanlecque, Loyson, Briquet, Cappon, Vafflard, Cot, Lamesle, des Gando père et fils, du sieur Delacolonge (Lyon), des Gillé père et fils. En Belgique : Jacques-François Rosart (Bruxelles). En Allemagne : Johann Breitkopf (Leipzig). En Angleterre : Edmund Fry et John Bell. On aborde également Antoine-François Momoro (1756-1794) un imprimeur parisien (auteur d'un manuel d'imprimerie intéressant) qui mit sa carrière au service de la Révolution et périt sur l'échafaud avec ses amis hébertistes.
L'ouvrage explique, d'autre part, les mouvements culturels et les innovations techniques qui marquent l'époque, comme l'influence de la calligraphie sur la typographie, la composition typographique de la musique, la composition chimique du plomb typographique, la nomination des caractères et la finalisation du point typographique, les symboles typographiques des unités de mesures en usage sous l'Ancien Régime.
Note: L'illustration de couverture représente l'imprimeur italien Giambattista Bodoni (1740-1813). Les caractères utilisés sur cette couverture sont des Bodoni. Un quatrième volume devrait continuer cette Histoire et concerner le XIXe siècle.
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L'homme et ses signes ; signes/symboles/signaux
Adrian Frutiger
- Atelier Perrousseaux
- 30 Avril 2000
- 9782911220920
Cet ouvrage est la reprise perfectionnée et actualisée du livre Des signes et des hommes, paru en français en 1983. Il s'agit d'une longue réflexion qu'Adrian Frutiger a mûrie au long de sa vie professionnelle de créateur de caractères, d'enseignant et de pédagogue.
À travers les trois parties de cet ouvrage, Adrian Frutiger entraîne le lecteur à la découverte de la genèse des tracés pertinents élémentaires et de l'évolution des signes dans la vie des hommes, à travers les millénaires et les cultures de notre planète, et ce que nous en faisons aujourd'hui : comprendre et concevoir un signe, la fixation de la langue par le signe, l'évolution du signe en un symbole, en une marque, en un signal.
Un ouvrage de référence, écrit par l'un des plus grands typographes de notre temps. À lire lentement.
o Plus de 2 000 croquis. Une bibliographie.
o Public concerné : professionnels de la communication, enseignants, universitaires, étudiants et tout passionné des arts graphiques et typographiques, voire d'ethnologie et de sociologie. -
Histoire de l ecriture typographique Tome 2
Yves Perrousseaux
- Atelier Perrousseaux
- 19 Août 2010
- 9782911220500
Ce livre est la suite chronologique du précédent ouvrage d'Yves Perrousseaux, consacré à l'époque qui court de Gutenberg au XVIIe siècle. L'ensemble est conçu pour proposer une vision générale et relativement complète de l'histoire typographique.
Depuis son invention, au XVe siècle, le tracé des lettres typographiques s'est toujours inspiré de celui des lettres calligraphiées alors en usage. À l'époque des prototypographes, il s'agissait de concevoir des caractères imitant au plus près les écritures gothiques, car le livre imprimé n'avait comme raison d'être que de reproduire industriellement le livre manuscrit, voire d'en faire des fac-similés. Avec le temps, le tracé des lettres typographiques a nécessairement évolué et, à leur tour, les calligraphes se sont inspiré de ces formes nouvelles. Dans le courant du XVIe siècle, la typographie romaine prend le pas sur la typographie gothique. Au siècle suivant, certains maîtres d'écriture, calligraphes renommés, s'inspirèrent du tracé des Garaldes, mais ils le modifièrent quelque peu en y apportant des caractéristiques pertinentes que le « Romain du roi » (caractère créé pour l'Imprimerie royale, et prototype des caractères de la famille des Réales) va reprendre à son compte.
L'écriture typographique du XVIIIe siècle se caractérise par ces nouveaux caractères, par une constellation d'ornements modulables et autres vignettes à combinaisons, par des formats d'imprimés et des configurations de titres et de textes entièrement différents de tout ce qui avait précédé, certaines préfigurant les éditions de bibliophilie du début du XIXe siècle.
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Depuis les premières traces d'un processus d'écriture, apparu dans le nord de la Chine vers 1200 av. J.-C., le système d'écriture chinois a été utilisé par des millions de locuteurs pratiquant un très grand nombre de langues.
Ce livre présente l'un des plus anciens systèmes d'écriture au monde, les principes de base du langage et ceux de la formation et de l'évolution des caractères chinois. À partir de nombreux exemples révélés par l'archéologie et le témoignage de documents conservés dans les collections de grands musées, l'auteur décrit chronologiquement plusieurs des principales écritures chinoises, toujours en usage sur de multiples supports, depuis les os à inscriptions divinatoires jusqu'aux sublimes calligraphies sur papier.
Oliver Moore, ancien conservateur au Département of Oriental Antiquities du British Museum, est spécialiste de l'écriture, de l'épigraphie et des objets en bronze chinois. Il enseigne actuellement l'art et la culture de la Chine à l'Institut de sinologie de l'Université de Leyde.
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Du calame à l'ordinateur ; l'évolution graphique de l'écriture arabe
Stefan Moginet
- Atelier Perrousseaux
- 24 Septembre 2009
- 9782911220630
Ce livre, abondamment illustré d'exemples, présente clairement l'évolution des styles d'écriture arabe, en tenant particulièrement compte des matériaux employés comme supports et comme instruments traceurs ainsi que la difficile rencontre de l'écriture arabe avec l'imprimerie, puis l'informatique.
Cet ouvrage est destiné non seulement à tous les curieux de l'extraordinaire histoire des écritures, mais aussi aux graphistes, calligraphes et plasticiens pour leur permettre un emploi judicieux des styles existants et leur donner une base logique pour la création de logotypes et de nouvelles polices de caractères. -
Je lègue ma bibliotheque à... ; dons et legs dans les bibliothèques publiques
Collectif
- Atelier Perrousseaux
- 23 Septembre 2010
- 9782911220760
Plusieurs lois récentes ont multiplié les catégories et les conditions permettant l'exploitation des fonds des établissements patrimoniaux. Il est parfois difficile pour leurs responsables, qui ont rarement reçu une formation de juriste, d'identifier la législation qu'ils doivent appliquer.
C'est à la fois pour mieux connaître ces collections et pour mettre en lumière les questions juridiques liées à certains aspects particuliers de leur gestion que le Centre de conservation du livre (Arles) et le Centre Gabriel Naudé (École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques) ont lancé l'organisation de journées d'études annuelles « Droit et patrimoine ».
La première journée, en juin 2007, avait pour objectif de retracer l'histoire de collections nées ou enrichies par des dons complexes. Ces dons ont une influence directe sur le fonctionnement courant d'un établissement lorsque les donateurs ont émis des conditions ou selon les circonstances dans lesquelles ont eu lieu ces dons : conditions de consultation ou de conservation spécifiques, réserves mises par les donateurs, etc.
Organisée par Raphaële Mouren (maître de conférences à l'Enssib) et Stéphane Ipert (directeur du CCL), cette première journée a réuni plusieurs intervenants qui ont présenté des bibliothèques fondées ou enrichies par des dons et des legs exceptionnels depuis le XVIe siècle : la bibliothèque de Gênes, la bibliothèque de la bourgeoisie de Berne, la bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence, le musée Calvet d'Avignon, la bibliothèque du duc d'Aumale et les bibliothèques de Jacques Doucet.
La journée s'est terminée par l'intervention d'une juriste spécialisée qui a précisé et expliqué l'état du droit dans le domaine en France. -
Livres et bibliothèques des cathédrales ; fin XIII siècle -1530, l'exemple provençal
Céline Giordano
- Atelier Perrousseaux
- 7 Octobre 2010
- 9782911220807
Dès leur origine, les cathédrales et leurs dignitaires ont eu besoin de livres, que ce soit pour la célébration du culte, l'administration de leurs fidèles ou la gestion de leurs biens temporels.
À partir d'un corpus riche de plus de deux cents textes d'archives et d'une centaine de manuscrits parvenus jusqu'à nous, cet ouvrage propose une histoire du livre et des bibliothèques dans le milieu cathédral - des cathédrales elles-mêmes, des évêques et des chanoines -, des provinces ecclésiastiques d'Aix-en-Provence et Arles, de la fin du XIIIe siècle à 1530.
Au Moyen Âge, et d'autant plus dans le milieu abordé ici, le livre était paré d'une aura particulière due à sa symbolique au sein d'une religion basée sur l'Écriture, à son mode de fabrication long et peu productif, ou encore à sa valeur intrinsèque. De fait, les livres étaient l'objet de soins constants.
Construit autour de cinq chapitres thématiques, cette recherche propose d'aborder le livre tant comme objet de collection, de commerce ou de connaissance que comme produit d'une activité artisanale ou proto-industrielle. -
Des neurones, des mots et des pixels
François Richaudeau
- Atelier Perrousseaux
- 23 Avril 1999
- 9782911220777
C'est le dernier ouvrage en date (mai 1999) de son auteur, bien connu de ses lecteurs pour ses ouvrages concertant la lisibilité, la lecture rapide, la linguistique... En quelques décennies, les techniques de conservation et de transmission du langage ont radicalement changé : la composition et l'imprimerie passant de l'âge du plomb à celui de l'électronique ; du papier et du livre à l'écran des pixels et à Internet ; du texte stable à structure linéaire au texte en mouvement et foisonnant. Comment, par un processus de rétroaction, ces nouvelles techniques de communication peuvent-elles influencer certains modes profonds de pensées, et leur matérialisation en langage ? Un langage moderne, efficace, que nous révèle et décrit cet ouvrage.