M.E.O.
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Les médecins de Molière au chevet de Louis XIV
Jean-louis Vanherweghem
- M.E.O./Musée de la Médecine
- 1 Septembre 2014
- 9782807000025
Le Grand Siècle, dominé par la personnalité de Louis XIV, fut le théâtre de percées scientifiques essentielles. Mais qu'en a-t-il été de la médecine ?
« Les médecins au chevet de Louis XIV » met en relation la critique de la médecine et des médecins, vue par le théâtre de Molière, avec le Journal de Santé de Louis XIV, rédigé par trois des Premiers médecins du Roi-Soleil. Il est présenté sous forme d'un procès où les accusés sont les médecins du roi, le procureur est Molière, les témoins sont les chroniqueurs du temps et la victime est Louis XIV. Le verdict conclura que les médecins de Molière, avec leurs saignées, purges et clystères, étaient non seulement sur les planches du théâtre, mais aussi, hélas pour lui, au chevet du Roi-Soleil.
Docteur en médecine, spécialiste en médecine interne et en néphrologie, Jean-Louis Vanherweghem a dirigé le service de néphrologie de l'hôpital universitaire Érasme où il s'est fait connaître par la découverte d'une nouvelle maladie rénale liée à la toxicité de plantes médicinales utilisées en médecine traditionnelle chinoise. Il a enseigné à l'Université libre de Bruxelles la néphrologie et l'épistémologie des différentes formes de l'art de guérir. Il a été doyen de la faculté de médecine et recteur de l'université. Il est membre titulaire de l'Académie Royale de Médecine de Belgique. -
Comment des jeunes perçoivent-ils aujourd'hui l'immigration, la diversité culturelle et en particulier l'islam et les musulmans ? Entre janvier et juin 2006, Malika Madi a parcouru les écoles secondaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles et animé une centaine de rencontres en classe dans le cadre du projet "Écrivain à l'école". Chacune de ces rencontres fut pour elle l'occasion d'ouvrir le dialogue avec des élèves de 4e, 5e et 6e secondaires sur la question de l'altérité et des thèmes qui s'y rapportent comme l'immigration, la diversité culturelle, l'islam, etc. Grâce à l'appui et l'engagement des enseignants, chaque visite fut précédée d'une séance au cours de laquelle les élèves furent amenés à rédiger librement un texte sur leur perception de l'Autre. Tous ces témoignages ont ensuite été soigneusement rassemblés par Malika Madi et ont servi de point de départ, tout autant que de matière première, à la rédaction du présent ouvrage. Ce texte a surtout la volonté de poursuivre l'échange et tente d'apporter un complément d'information par rapport à ces débats qui, à l'évidence, interpellent les jeunes. Pour répondre à ce défi, Malika Madi s'est tournée vers Anne Morelli et Hassan Bousetta, qui ont prêté leur concours à l'analyse des témoignages et à la rédaction du livre. Malika Madi est romancière et animatrice d'ateliers d'écriture. Son roman "Nuit d'encre pour Farah" a obtenu le Prix de la Première oeuvre de la Communauté française de Belgique. Hassan Bousetta est chercheur au FNRS et enseigne à l'Université de Liège au Centre d'Études de l'Ethnicité et des Migrations ; il est également sénateur. Anne Morelli est professeur de critique historique à l'Université Libre de Bruxelles. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l'immigration en Belgique.
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Juin 1964. Entrée dans une librairie parisienne pour y acheter une carte postale, l'auteur se voit établir par un curieux libraire antisémite un thème astral dont « la carte du ciel est percée d'un trou noir ».
Août 1967. La municipalité de Mnchengladbach invite pour une commémoration les juifs de la ville survivants de la Shoah. En 2007, les mêmes personnes ou leurs descendants seront invités à inaugurer des « Stolpersteine », pavés du souvenir scellés dans le trottoir devant la maison de chaque juif assassiné pas les nazis.
De Bruxelles à Paris via Ostende ou Leicester, fragment par fragment, se découpe la vie d'une enfant juive échappée d'Allemagne juste avant l'horreur, en quête de la mémoire de sa mère et son frère aîné disparus dans la shoah, jusqu'à Auschwitz où, lors d'un voyage impromptu, se révèle la sinistre vérité.
Caroline Alexander nous conte dans le registre d'une redoutable sobriété, et même de l'humour, le retour à une « vie normale ». Partant à la recherche des siens disparus dans l'holocauste, elle ne s'épargne évidemment pas l'inévitable pèlerinage à Auschwitz. Mais ce sont souvent des détails qui pourraient sembler insignifiants : les belles jambes de sa grand-mère, sa propre naissance dans un bordel, la lecture de sa carte du ciel, qui nous émeuvent le plus. Les pérégrinations de cette orpheline, de cette apatride, de cette enfant « inachevée » et qui s'est retrouvée avec le temps propriétaire d'une chambre, d'un chat, d'un mari, d'une vie pour tout dire, de soi et sa liberté, vont la mener à traverser, comme les cases d'un Monopoly, Paris, Leicester, Bruxelles et même Blankenberge, Mnchengladbach où tout s'est à l'origine joué. Géographie de la Terreur mais aussi de la renaissance à soi. J'ai souvent pensé que si les nazis pouvaient lire aujourd'hui des livres de cet ordre, ils mesureraient l'ampleur de leur vraie défaite : car ils n'ont pas réussi à tuer chez certains ce goût d'un bonheur invincible.
Extrait de la préface de Pierre Mertens : Née en 1936 à Mnchengladbach (Allemagne), Caroline Alexander est emmenée clandestinement en Belgique en 1939. Enfant cachée durant la guerre. Après des études de Droit à l'Université Libre de Bruxelles, elle s'installe à Paris, où elle exerce différentes activités dans le monde du cinéma et du théâtre, puis dans le journalisme à partir de 1965 (Le Soir Illustré, Pan, Femme d'Aujourd'hui, Femme Pratique). Elle devient responsable des chroniques théâtrales et/ou musicales à L'Express, aux Echos, à la Tribune, au Matin, collaborant également avec Paris-Hebdo, Télérama, Diapason, Arts, Le Journal des Spectacles, La Quinzaine des Spectacles
Depuis 2003, est responsable de la rubrique musique classique sur le site www.webthea.com.