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Passy-Auteuil 1900-1930 : art nouveau, art déco
Collectif
- Aam - Archives D'Architecture Moderne
- 2 Décembre 2022
- 9782871434139
Situés à flanc de coteaux à l'ouest de la Seine, les anciens villages de Passy et d'Auteuil se muent entre la Belle Époque et l'avant-guerre de 1939-1945 en quartiers élégants où interviennent les plus grands architectes français de l'époque, d'Hector Guimard à Le Corbusier, des frères Perret à Henri Sauvage.
C'est le temps de toutes les audaces : Robert Mallet-Stevens construit la rue cubiste qui porte son nom, Joachim Richard associe le béton armé à la beauté des palais vénitiens, de nouveaux lieux inédits naissent à l'image des jardins du Trocadéro, du square de l'Alboni, des terrasses de la rue Raynouard, d'escaliers monumentaux...
Le quartier s'épanouit dans une vision de la mode et un art de vivre luxueux qui se veulent classiques mais entretiennent avec une discrétion certaine une grande créativité.
Ce livre propose de découvrir ou de redécouvrir ce magnifique patrimoine Art Nouveau et Art Déco alliant élégance et poésie. -
Bruxelles, Art déco ; promenades au coeur de la ville
Cécile Dubois, Sophie Voituron
- Editions Racine
- 1 Janvier 2015
- 9782873869106
Six balades à réaliser à pied ou à vélo pour découvrir l'Art déco et le Modernisme en architecture à Bruxelles.
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Hyères-les-Palmiers, 1850-1930 architectures
Thibault Moncorger, Maurice Culot, Charlotte Mus
- Aam - Archives D'Architecture Moderne
- 13 Mai 2022
- 9782871434023
À partir du XIXème siècle, la douceur du climat attire l'aristocratie anglaise à Hyères qui se transforme alors en station hivernale. Villas éclectiques, néo-mauresques et Art Nouveau, hôtels, casino, mais aussi sanatoriums accompagnent l'essor du tourisme couplé à une étincelante vie mondaine. Au sortir de la Grande Guerre, écrivains et artistes prennent la succession des hivernants à l'image de Francis Scott Fitzgerald qui y corrige le manuscrit de Gatsby le Magnifique, ou encore d'Edith Wharton, première femme qui reçut le Pulitzer. L'architecture et les arts appliqués ne sont pas en reste, l'Art Déco règne et Robert Mallet-Stevens réalise, avec bien d'autres artistes, une maison pour les Noailles qui accueillent l'avant-garde, et où Man Ray tourne Les Mystères du Château de Dé. Elle est aujourd'hui un haut lieu de la mode et du design. Les îles d'Or, ancien repaire de brigands, participent à la beauté des paysages varois, notamment l'île du Levant qui dès le début des années 1930 voit l'avènement du naturisme.
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Expositions universelles : le procès perdu de l'architecture moderne
Yaron Pesztat
- Cfc
- 17 Juin 2022
- 9782875720764
En 1894, L'architecte belge Paul Hankar - un des trois pères de l'Art Nouveau, avec Victor Horta et Henry van de Velde - conçoit un projet de « Quartier moderne » pour l'Exposition universelle de 1897 à Bruxelles. Il le présentera également pour l'Exposition de 1900 à Paris. Dans une architecture de fer et de verre d'expression Art nouveau, Hankar et son complice, le décorateur Adolphe Crespin, imaginent une petite ville articulée autour d'une place publique bordée de magasins, d'hôtels et de restaurants, d'une salle d'exposition, d'une salle de théâtre ainsi que d'une salle de sports. Juste à côté, ils disposent des quartiers d'habitation constitués de petites maisons ouvrières avec jardin mais également de grandes villas, sans oublier, à la périphérie, une piscine, un gymnase et un vélodrome. On accède au quartier par une ligne de tram et un canal, alors qu'une centrale électrique assure son autonomie énergétique. En somme, c'est ce qu'on appelle aujourd'hui un morceau de ville mixte et compacte. Le projet ne verra jamais le jour, ni à Bruxelles ni à Paris, mais donnera lieu à une intense polémique avec un projet « concurrent » de « Quartier XXe siècle », une polémique qui débouchera sur un procès que Hankar et Crespin perdront. L'analyse détaillée des documents d'archives et de la presse de l'époque éclaire les enjeux des débats sur l'architecture dite moderne en ce XIXe siècle finissant, où les styles néo-historiques font florès. Ce siècle au sujet duquel Viollet-le-Duc demandait s'il était « condamné à finir sans avoir possédé une architecture à lui ». Ensuite, dans une seconde partie, l'auteur s'interroge sur les Expositions universelles d'une manière plus générale et sur la criante absence de l'architecture moderne en leur sein, ceci pouvant expliquer l'échec du projet d'Hankar et Crespin. Temples de l'accumulation des marchandises, lieux du spectacle de l'innovation mais aussi de la tradition, les Expositions universelles, ont concentré bon nombre des contradictions du XIXe siècle. Étaient-elles compatibles avec l'architecture moderne ? Et inversement ?
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L'idée d'architecture médiévale au Japon et en Europe
Collectif
- Mardaga Pierre
- 15 Novembre 2017
- 9782804703547
L'idée d'architecture est aujourd'hui universellement partagée. Qu'en était-il au Moyen Âge au Japon et en Europe ? Comment percevait-on alors les abbatiales romanes et les cathédrales gothiques, les temples Zen et le style Grand Bouddha ? Et, de nos jours, quelle perception de l'architecture médiévale ont les historiens de l'art en Europe et au Japon ?
Des convergences et des réalités irréductibles.
Le XIXe siècle a insisté sur les convergences entre les cultures japonaises et européennes. Ne faut-il pas réévaluer les différences, qui sont aussi des signatures culturelles ? Ces questions, qui trouvent une application concrète dans la conservation du patrimoine médiéval, toujours vivant, engagent profondément notre présent.
Une architecture en évolution.
Dans l'Europe médiévale, l'architecture exprime une culture esthétique et une identité religieuse.
Elle connaît un progrès continu, mêlé de retour à la grande tradition antique (Renaissance carolingienne, du XIIe, du XVe en Italie...), et un moment de création radicalement neuve : l'architecture gothique. À son tour, cet art gothique inspirera le renouveau néogothique qui, du XVIIe au début du XXe siècle, sera la source de la légitimité religieuse et, en partie, politique.
En est-il de même au Japon ? Aujourd'hui, le style éclectique du Pavillon d'Or et du Pavillon d'Argent résume dix siècles d'évolution architecturale, de l'importation de l'architecture bouddhique à l'architecture moderne.
Du style et de la technique.
Si, aux XVIIIe et XIXe siècles, les historiens de l'art se sont interrogés d'abord sur les fondements philosophiques du beau, dont l'architecture n'est qu'une manifestation matérielle, aujourd'hui, ils s'intéressent non seulement à la stylistique, mais aussi aux techniques de construction, partie intégrante de l'esthétique. C'est peut-être dans cette évolution que le Japon et l'Europe retrouvent l'idée d'architecture médiévale.
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Guide d'architecture moderne et contemporaine ; Tournai & Wallonie Picardie
Collectif
- Mardaga Pierre
- 2 Novembre 2017
- 9782804704285
Une collection qui a déjà convaincu 3 000 lecteurs :
Après la parution des volumes consacrés à Liège et à Mons, le quatrième opus sur Tournai renforce la collection des guides d'architecture. Outil de référence pour les particuliers et de découverte pour les amateurs, ce guide vous fera découvrir la ville de Tournai et ses alentours de façon inédite.
Une véritable bible de l'architecture à Tournai et en Wallonie picarde :
Cette référence invite à regarder l'architecture autrement, et ce au travers d'une sélection de projets, illustrés de plans, situés sur des cartes et commentés par de nombreux auteurs. Ces projets sont le fruit de la modernité revisitée à chaque époque par les architectes, de l'Art nouveau à aujourd'hui. Au fil de son parcours, le lecteur ouvre son regard sur l'architecture et apprend à connaître la ville et son histoire.
Des ouvrages de référence incontournable :
Fruit d'un important travail de recherche scientifique mené en collaboration avec les universités, l'ambi- tion culturelle de la collection « Guide d'architecture moderne et contemporaine » est de permettre au lecteur de s'approprier la modernité d'un héritage bâti en Wallonie et à Bruxelles. Richement documen- tée, la collection vise un public large, sensibilisé au tourisme culturel et habitué aux guides de voyage.
Un guide soutenu par des spécialistes de l'architecture :
Le Guide d'architecture moderne et contemporaine Tournai & Wallonie picarde est publié avec le soutien de l'Institut du Patrimoine wallon et de Wallonie-Bruxelles-Tourisme, en partenariat scienti- fique avec les facultés d'architecture de l'Université de Liège, l'Université de Mons, l'Université libre de Bruxelles et l'Université catholique de Louvain.
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Le dossier historique et technique de la statue de Notre-Dame la brune, vénérée depuis le 16e siècle
Jacques Pycke, Isabelle Leirens-Laloux
- Presses Universitaires de Louvain
- 27 Juin 2011
- 9782874190247
La demande de restauration de la statue Notre-Dame la brune « chère entre toutes aux Tournaisiens » a été l'occasion d'ouvrir un double dossier à la fois technique et historique, conçu de manière interdisciplinaire. Les conclusions sont inattendues. L'histoire nous apprend que cette statue est l'une des rares statues du 16e siècle qui fait toujours l'objet d'une dévotion dans la cathédrale ; que pendant un bon siècle, elle semble avoir été particulièrement prisée par l'occupant espagnol ; que son culte a connu une réelle ferveur au 18e siècle, ce qui explique d'ailleurs que des paroissiens l'ont sauvée des destructions de la Révolution française ; qu'elle ne figure pas avant 1953 dans la procession de septembre et que l'appellation la brune n'intervient pas avant le milieu du 17e siècle. C'est ici qu'interviennent les apports d'ordre technique. A l'origine, la statue pourrait avoir eu un visage polychrome avec des cheveux dorés et des vêtements à dominante brun et or. C'est après 1864 que le visage de Marie et le corps tout entier de Jésus sont brunis, peut-être pour inscrire la statue dans le mythe romantique des "Vierges noires", en se focalisant sur la couleur du visage, oubliant par là même que l'appellation la brune pouvait désigner autre chose. Telle qu'elle se présente aujourd'hui après restauration, la polychromie de la statue correspond à un état historique ayant existé au moment de son emplacement sous un dais néo-roman en 1864. La sculpture restaurée et son dais sont ainsi redevenus deux beaux témoins de la piété mariale à la cathédrale de Tournai au 19e siècle.
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Petites maisons ; du pavillon d'agrément au pavillon d'habitation eb Ile-de-France au siècle des Lumières
Claire Ollagnier
- Mardaga Pierre
- 1 Avril 2016
- 9782804702830
Un lieu à l'abri des regards, consacré aux plaisirs.
Depuis la seconde moitié du XVII e siècle, période à laquelle l'expression petite maison semble être en usage, le concept d'un lieu situé à l'abri de tous les regards où le libertin pourrait s'adonner à ses activités licencieuses, a envahi la littérature romanesque et théâtrale, et les sources que constituent les rapports de police et les chroniques scandaleuses regorgent d'anecdotes piquantes, contribuant ainsi à créer le mythe de la petite maison.
Cependant, il faut attendre les années 1750 pour voir émer- ger un nouveau type architectural dont le programme s'éla- bore peu à peu. S'initie alors une vague de réflexions sur un nouveau mode d'habitat et tous les quartiers périphériques de la capitale se couvrent d'édifices aux allures diverses mais répondant aux mêmes critères architecturaux : mutation des dispositifs conventionnels, réduction de la taille des appar- tements, diffusion du modèle pavillonnaire de plan massé et situation du nouveau bâti dans un environnement paysager.
Un nouvel art de vivre La multiplication de ces petites maisons illustre par ailleurs l'émergence d'un nouvel art de vivre et les aspirations d'une société en mutation qui use de toutes les ressources des arts (architecture, jardin, peinture, sculpture.) pour créer de véri- tables écrins qui ne laisseront pas indifférent le public de l'époque, satisfaisant les critiques et alimentant les récits de voyageurs et les souvenirs des contemporains.
Menée jusqu'à la charnière entre Ancien régime et Ère indus- trielle au début du XIX e siècle (période qui verra l'idéologie de la villa se démocratiser et devenir accessible à la petite bour- geoisie), cette étude permet de remonter jusqu'aux origines de l'habitat pavillonnaire tel qu'il sera conçu par la suite. Le phéno- mène des périphéries pavillonnaires, jusqu'alors plutôt attribué aux retombées de la révolution industrielle et à la création de cités ouvrières, ne connaîtrait-il pas des prémices antérieures ?
Un ouvrage ambitieux aux sources variées Cet ouvrage ambitieux sollicite l'histoire de l'architecture et des jardins - mais également l'histoire des idées, de la littérature et du théâtre, de la politique, du social et de la ville - autour d'un objet mal voire non défini auparavant : la petite maison. S'inscri- vant dans le renouveau historiographique touchant l'architec- ture civile française au XVIII e siècle, elle dépasse les catégories traditionnelles de l'habitat (château, hôtel, maison.) pour s'ou- vrir à une plus grande complexité.
Fondé sur l'étude de sources variées documentant l'histoire d'une quarantaine de maisons dont les plans - dont une partie est inédite - sont comparés et replacés dans leur cadre semi- urbain, cet ouvrage permet de remonter jusqu'aux origines de l'habitat pavillonnaire tel qu'il sera conçu au siècle suivant.
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Hôtel du département du Pas-de-Calais ; reflets des évolutions d'une institution de 1800 à nos jours
Collectif
- Snoeck Gent
- 8 Juillet 2016
- 9789461612922
Le chantier de restauration qui s'est déroulé dans la salle historique du Conseil départemental entre 2014 et 2015, a eu comme objectif premier de répondre à des impératifs de conservation d'un patrimoine prestigieux. Mais il s'est révélé, au fur à mesure de l'avancée des travaux et de la consultation des documents d'archives disponibles, être le reflet de l'histoire d'une institution. A travers l'étude de l'évolution du lieu, des décors et du mobilier, est apparu le rôle croissant assumé par l'institution départementale depuis sa création. Formidable occasion de mobiliser des compétences diversifiées, celles des agents du Département mais également des restaurateurs et corps de métiers détenteurs de savoir-faire anciens, la rénovation de la salle témoigne des enjeux qui lui sont liés : l'attachement d'une institution à son patrimoine, tout d'abord, rappelé par la protection de l'ensemble au titre des Monuments historiques en 1982 et renforcé aujourd'hui à travers la réhabilitation mise en oeuvre mais aussi l'affirmation du rôle actif dans la vie des citoyens que la perspective historique vient souligner. Bel exemple d'une entreprise collective au service de l'action publique, cette initiative s'inscrit pleinement dans la politique culturelle départementale : témoin de la diversité des richesses artistiques du territoire, elle s'affirme également comme facteur de cohésion sociale et a pour ambition de placer le citoyen au coeur de son rayonnement.
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Bruxelles '50 '60 ; architecture moderne au temps de l'Expo 58
Caroline Berckmans, Pierre Bernard
- Aparte
- 6 Mars 2008
- 9782930327181
En 1958, c'est l'événement : l'Exposition universelle s'ouvre à Bruxelles. Une vague d'optimisme envahit le pays. Aucun doute, le progrès est en marche et il ne peut mener qu'à un monde meilleur.
Reflet d'une époque en quête de renouveau, l'architecture se métamorphose. Dynamique et aérienne, elle ose les couleurs joyeuses et les formes énergiques : piliers en V, auvents en casquette et poignées en boomerang. Certaines constructions se déploient en courbes organiques, empreintes de poésie. D'autres tentent des lignes toujours plus pures, alliées à la transparence du verre.
D'oeuvres phares en bâtiments méconnus, ce livre vous emmène, pour la première fois, à la découverte de cet autre patrimoine bruxellois, insoupçonné et passionnant.
Enrichi de citations de contemporains, l'ouvrage mêle aux photos actuelles, des documents d'époque inédits. En fin de volume, une carte de la région bruxelloise où sont pointés les immeubles illustrés, invite le lecteur à partir lui-même à la rencontre de cette architecture.