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Prix
Arts graphiques
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Gabrielle Vincent a dessiné ses premières histoires sur des cartes postales. Elle s'est ensuite adonnée aux illustrations d'albums pour mener en parallèle une vie d'artiste peintre en toute liberté sous son vrai nom, Monique Martin. Elle commence à peindre à l'aquarelle les albums d'Ernest et Célestine en 1980, le succès est immédiat. Cet ouvrage invite à découvrir sa personnalité haute en couleurs, elle qui s'adonne passionnément au dessin et à ses fulgurances créatives, croquant tout ce qui défile devant elle dans sa vie bruxelloise, rythmée par une douce folie enfantine que ne la quittera jamais.
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À ce jour encore, tout le monde connaît Folon, si ce n'est son nom, du moins son oeuvre. Qui, en effet, ne se souvient pas de sa fantastique affiche pour le dictionnaire Larousse ou de ses saisissantes illustrations des campagnes d'Amnesty international ? Lui qui affirmait douter que ses dessins puissent « changer quelque chose » a révolutionné cet art mal aimé des institutions et l'a propulsé à la première place. Coloriste de génie, touche-à-tout virtuose - aussi bien dessinateur que sculpteur, céramiste ou créateur de vitraux -, passant aisément des miniatures aux formats gigantesque, il avait le don de brouiller les frontières entre le réel et l'imaginaire, l'obsessionnel et l'improvisé, l'angoissant et le radieux. Flèches folles envahissant les villes, tours de Babel constellées d'yeux inquisiteurs, missiles dormant au fond d'aquariums, prisonniers dotés d'ailes arc-en-ciel, voyageurs transportant le soleil couchant dans leurs valises : en quelques traits, il a su montrer toute l'absurdité de la guerre, le saccage des forêts, l'invasion des machines, l'anonymat asphyxiant des villes, mais également la mystérieuse et somptueuse harmonie du monde.
Ce quatrième ouvrage des Cahiers dessinés consacré à l'artiste belge, publié à l'occasion de la troisième édition du Festival du dessin d'Arles dont Jean-Michel Folon est la tête d'affiche, réunit un florilège d'une centaine de ses dessins parmi les plus poétiques - aquarelles, encres et sérigraphies -, illustrant de manière particulièrement haute en couleur son engagement artistique : « Je ne pense pas que le but du dessin soit de servir une idéologie ni même de servir à quoi que ce soit. Un dessin ne sert à rien ; c'est comme un arbre ou une fleur, ça ne sert à rien. Mais sans les arbres et sans les fleurs, nous serions tous morts. »
Julie Bouvard et Stéphanie Angelroth - directrice de la Fondation Folon -, retracent l'histoire d'amour de Folon avec la couleur et rendent hommage à l'étonnante polyphonie de cet artiste pudique et délicat, tant inclassable qu'immédiatement reconnaissable. -
La lettre d'Égypte : Une lettre imaginaire en rébus
Benoît Jacques
- Benoit Jacques
- 5 Avril 2024
- 9782916683263
Septembre 1828. Jean-François Champollion part en Égypte pour une mission scientifique. À sa femme Rose, il n'enverra de courrier qu'à deux reprises. Une « carte de voeux », expédiée du Caire fin 1828, et, quelques mois plus tard, une « lettre ». Celle-ci achèvera de convaincre Rose que son mari a pris un coup de chaud sur la tête. Cette lettre inédite, au code mystérieux, est publiée in extenso dans les pages de cet ouvrage, et livrée à la perspicacité du lecteur.
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Histoires sans paroles : les romans en gravures de Frans Masereel
Samuel Dégardin
- L'Échappée
- 5 Avril 2024
- 9782373091526
En 1918, après avoir illustré une presse hostile aux marchands de canons, Fans Masereel (1889-1972) publie 25 Images de la passion d'un homme. Si l'on y trouve déjà les thèmes de prédilection de l'artiste belge -?la ville dévoreuse d'hommes ou la lutte des classes?-, son originalité réside dans sa forme?: un récit uniquement constitué de gravures. Le roman sans paroles vient de naître. De la Grande guerre à la Guerre froide, Masereel en réalise une quinzaine, stigmatisant le capital et ses croupiers, la roue de l'infortune qui touche le prolétariat et cet instinct de mort qui a conduit l'Europe vers le chaos. Leur diffusion est principalement assurée par l'éditeur Kurt Wolff, dans des éditions populaires préfacées par des écrivains de la Mitteleuropa (Max Brod, Hermann Hesse, Thomas Mann). D'autres artistes graveurs de l'entre-deux-guerres se sont emparés de ce mode de narration séquentielle à forte connotation politique et sociale?: les Allemands Carl Meffert et Otto Nückel, l'Espagnol Helios Gómez, la Tchèque Helena Bochoráková-Dittrichová, les Américains Lynd Ward et Giacomo Patri... Les romans en gravures de Masereel sont sans paroles mais pas sans histoire. Cet ouvrage vous en livrera les différents chapitres, avec pour théâtre le renouveau de la gravure sur bois, la renaissance du livre xylographique et l'influence des événements sur le destin d'un artiste engagé dans les luttes de son temps.
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Au printemps 1919, Masereel ouvre les fenêtres de son atelier pour laisser passer la lumière et réaliser les soixante-trois gravures sur bois de son nouveau roman en images : Le Soleil. L'inspiration tardant à venir, il s'assoupit tout en laissant sortir de sa tête un alter ego qui se met à vouloir saisir l'inaccessible étoile. Prenant ses jambes à son cou, il se met à courir les rues et battre la campagne, à grimper quatre à quatre les escaliers, à monter aux cheminées et dans les arbres, à se hisser en haut d'une grue ou du mât d'un voilier, à surfer sur la crête d'une vague pour toucher du doigt le Soleil.
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Dessiner grâce au cerveau droit : une méthode imparable pour s'initier à la pratique du dessin
Betty Edwards
- Éditions Mardaga
- 20 Juin 2023
- 9782804734213
Vous rêvez depuis toujours de vous lancer dans le dessin mais ne savez pas par où commencer ?
Vous avez essayé plusieurs techniques d'apprentissage du dessin sans qu'aucune ne vous conviennent vraiment ? Et si nous vous disions que la solution pour mieux dessiner se trouvait en vous, au coeur de votre cerveau droit ?
Nous possédons en effet tous deux hémisphères cérébraux, chacun pourvu de fonctions spécifiques.
L'hémisphère droit, centre de l'image, de la spatialité, de la globalité et de l'intuition, est souvent dominé par l'hémisphère gauche... au détriment de la créativité ! Dans cet ouvrage de référence, Betty Edwards partage ses techniques pour maîtriser l'art du dessin grâce à la stimulation du cerveau droit et vous fait découvrir les cinq compétences fondamentales de cet art : la perception des contours, des espaces, des relations, de la lumière et des ombres, et du tout (gestalt).
Que vous soyez un artiste professionnel ou un dessinateur débutant, ce livre vous fera prendre confiance en vos capacités et approfondira votre perception artistique ! -
Mon livre d'heures
Frans Masereel
- MARTIN DE HALLEUX
- Un Roman Sans Paroles
- 8 Octobre 2020
- 9782490393138
Chef d'oeuvre de Frans Masereel, tout à la fois roman d'apprentissage, récit d'aventures picaresques et récit biographique, Mon livre d'heures relate les pérégrinations de l'alter ego de l'auteur aux prises avec les réalités du monde. Articulé en une série de séquences narratives, le récit prend forme au gré de ses déambulations et de ses rêveries. Anarchiste libertaire déclaré, il préfère jouir des plaisirs de la vie que des joies du travail.
Citoyen du monde qui ignore frontières et préjugés, il choque les esprits étriqués et vit sa vie sans contraintes en pleine liberté.
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Des pépites dans le goudron ! Un roadtrip brut en Amérique
Matthieu Morin
- Frémok
- Knock Outsider
- 3 Octobre 2024
- 9782390220503
6 mois, 20.000 miles, un ours, 4 hectolitres de Bud Light, 3 arrestations, des cafards géants, et douze environnements bruts à tomber sur le cul. « Des Pépites dans le Goudron ! » C'est le rêve américain d'un froggie fondu d'art brut, un vrai road-trip sur les traces d'une bande de créateurs au génie loufoque, des boires et des déboires, une ruée vers un art aussi modeste que grandiose, un Pied Nickelé au pays des Tuniques Bleues...
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«Regarde par la fenêtre. Que faire ? À part la guerre.».
Dans un lieu-dit anonyme, quelque part entre champs de monoculture et zones commerciales bétonnées : un cerf a été aperçu en forêt ; on a mis la misère au maire, au café du coin ; quelques échecs amoureux ; de la vodka et du jus d'orange ; des ados préparent une virée en discothèque ; des insultes écrites sur des fourgons de police... Parmi ces souvenirs et visions du futur, quelques éclaircies soudaines...
Que s'est-il passé pour que le narrateur ne réalise pas son souhait de jeunesse, «devenir le premier plombier à entrer dans l'histoire» ? La vie.
Tour à tour journal intime, parcours fictif et peinture sur le motif, Un et demi passe d'un sujet à l'autre sans prévenir. Les premières expériences de la vie peuvent être douloureuses, magnifiques, les deux à la fois, ou tout à fait insignifiantes, avec le recul des années. L'histoire monte en intensité, la confusion devient froide lucidité.
Dans Un et demi, les aquarelles de Valfret tendent franchement vers l'abstraction. Leur défilement figure les diapositives familiales devant lesquelles le narrateur parle librement. Souvenirs nets, avenir trouble... Questions existentielles, rage et désillusions, bastons et célébrations se bousculent et se répondent.
Qui parle ? Quel lien y a-t-il entre ces phrases ? Entre ces mots et ce paysage ? Que sont ces formes : arbres, collines, animaux, fesses ?
Le lecteur ne distingue plus s'il arpente le tumulte du monde, le sien ou celui de l'orateur. Êtres et paysages se substituent les uns aux autres. Les plages contemplatives, avec leurs opacités et leurs dilutions, offrent un espace intimiste unique, la traversée sensationnelle d'un désert de verdure, souvent orageux.
À y regarder de plus près, des milliers de liens existent. Nous voici ramenés au plus simple de l'existence : naviguer dans une jungle de sensations, avoir peu de mots pour les dire. Quelques espoirs prennent corps, beaucoup de craintes aussi. Le futur est arrivé bien vite. La vie. -
Bande dessinée : Anatomie d'un art ; Dissection de planches originales
Damien McDonald
- Flammarion
- Styles Et Design
- 11 Octobre 2023
- 9782080432223
Cette anatomie dissèque une centaine d'originaux célèbres, mettant à l'honneur le talent d'artistes cultes de l'histoire de la bande dessinée occidentale du XX? siècle. De Richard F. Outcault à des maîtres contemporains comme Chris Ware, elle invite le lecteur à voyager dans des oeuvres et des mondes parallèles qui ont fasciné des générations. Déjà publié en quatre langues, ce tour d'horizon célèbre les vies hétéroclites d'artistes dont les personnages accompagnent les lecteurs à travers les années, de l'enfance à l'âge adulte. Regroupant des créateurs américains et européens de premier plan, cette rétrospective nous plonge dans le symbolisme d'un art protéiforme et nous amène à la rencontre de vamps émancipées, de méta-humains, d'hybrides, de limiers en Borsalinos, de super-héros charpentés, de chiots aventureux, de matous matois, de zombies postmodernes et de freaks venus de l'underground...
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En 2021, Kitty Crowther s'est lancée, durant le deuxième confinement, a dessiné des dizaines de têtes qui forment, deux ans plus tard, un ensemble de près de 150 dessins. Pour chacune de ces têtes, un protocole identique, des outils similaires. Mais une diversité infinie d'expressions, regards, attitudes, coiffures et couleurs qui évoquent la richesse du visage humain. Le livre Face the Day reproduira une centaine de ces dessins.
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Parue en 1928, L'Oeuvre, composée de soixante bois gravés, fait le récit des aventures d'un géant qui échappe à son créateur et sème le chaos dans le décor d'une grande ville.
Tout commence dans l'atelier du sculpteur où un monumental bloc de pierre, soutenu par de solides étais, attend la taille. De l'ébauche, dégagée grossièrement à coups de ciseau et de maillet se détache bientôt la silhouette du géant. L'oeuvre, à peine achevée, prend alors mystérieusement vie au cours de la nuit...
Cette édition de L'oeuvre est la première à voir le jour en France depuis la première édition de 1928.
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Posada, confession d'un squelette ; les plus mortelles gravures de Posada
Samuel Dégardin
- MARTIN DE HALLEUX
- 3 Octobre 2019
- 9782490393046
Les plus belles gravures du maître mexicain illustrent ce récit biographique de Samuel Dégardin. Une imagerie tenace s'en dégage, peuplée de révolutionnaires et de squelettes qui inspirent aujourd'hui les illustrateurs, dessinateurs, graphistes, tatoueurs et créateurs du monde entier.
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Un florilège de digressions graphiques sur le thème de la partition musicale. Ouvrage clé pour aborder et comprendre l'ensemble des publications de Benoît Jacques.
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Félix Vallotton, intimité(s)... et le regard de Jean-Philippe Toussaint
Katia Poletti, Jean-Philippe Toussaint, Félix Vallotton
- MARTIN DE HALLEUX
- 19 Septembre 2019
- 9782490393053
Un livre magnifique où le regard de Jean- Philippe Toussaint nous accompagne dans l'oeuvre intimiste de Félix Vallotton et où l'érudition de Katia Poletti nous permet d'atteindre les mystères profonds de ces images qui sont parmi les plus importantes de la gravure moderne.
Jean-Philippe Toussaint et Félix Vallotton sont réunis ici par l'acuité de leur regard sur le monde et l'insaisissable élégance de leur style.
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Cet ouvrage rassemble 80 collages ou « miniatures » mesurant neuf centimètres de côté, entourés de vues rapprochées du matériau graphique glané par l'artiste, chineur et collectionneur invétéré. Benjamin Monti brouille les pistes à dessein en opérateur minutieux d'un corpus iconographique qu'il hybride et recycle, en référence à une série de figures issues de l'imaginaire collectif qui, arrachées de leur contexte, provoquent une vision troublante de notre monde. Un entretien avec Annabelle Dupret accompagne les pages graphiques.
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Dans les Flandres, Ostende et ses environs, où la mer dort ou s'abat sur les digues, où paissent tout le jour de tranquilles vaches, où une femme solitaire se dénude en public, où des formes géométriques envahissent le ciel...
Ostende, premier volet de la série Derrière, est au premier regard une série de peinture, promenade mélancolique dans les paysages sereins des Flandres. Mais sous leur beauté picturale, hors du temps, ces paysages sont prêts à éclater, habités d'hypothèses quant à ce que cachent les apparences et l'habitude, habités de désirs, fantasmes, formes - chair ou abstractions - dont on ne sait s'ils sont réels ou imaginaires. Une grammaire géométrique perturbe l'espace, des bruits rompent un confortable silence et le font parler, comme des accidents dans le décor d'un spectacle bien rôdé, des déchirures dans une toile bien connue, par lesquels s'engouffrent sensations, tensions, désirs...
Entre autres visions, nous rencontrons Irène, sexagénaire qui aime à se dévêtir en milieu naturel, sous le regard d'hommes en costume cravate qui jamais ne la toucheront. Irène cherche l'extension du domaine des sens et du corps, l'élargissement de la perspective. Elle veut toucher du doigt l'impalpable et s'y fondre, être touchée, submergée, voir ce qui bout sous la surface tranquille des choses. À Ostende, il s'agit de quitter une vie, où l'habitude et des sens corsetés nous tiennent, pour une autre, dans le même lieu et à la même époque. Le temps se dilatte sous la force émanant d'un paysage, ou se contracte lorsqu'un détail, un geste ou un visage témoignent d'une vie entière.
Posant des yeux à la fois voyeurs et bienveillants, Ostende déchire la surface que nos yeux se bornent à voir, saisit ce qui se passe horschamp, où rugissent en silence des désirs, des élans vitaux, où dansent sensations et abstractions. Derrière la digue, dans une ferme isolée, sur une plage la nuit, ses paysages forment une scène où tout peut survenir, calme avant l'orage de sensations. Un contrechamp fourmillant d'aventures cachées s'installe petit à petit, révélé par une prose suggestive, procès verbaux de scènes érotiques ou libératrices.
Dominique Goblet souffle le froid et le chaud, nous fait errer, chercher. Elle nous fait glisser de la douceur à la brutalité, du loufoque au sublime, sur un fil entre un réel trop calme et un imaginaire luxuriant. Notre soif de liberté et notre peur de l'inconnu se confrontent sans cesse, et peu à peu se concilient dans l'envie.
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Les animaux ont la vie dure dans les proverbes, aussi bien en français qu'en anglais, même si, d'une langue à l'autre, il ne s'agit pas forcément de la même vie.
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L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde
Robert Louis Stevenson
- Victoria Queen
- Bibliotheque Ideale/classiques
- 6 Octobre 2023
- 9782931182017
Il porta le verre à ses lèvres et but d'un trait. Un cri retentit, il râla, tituba, se cramponna à la table pour se maintenir debout, les yeux fixes et injectés de sang... Je crus voir en lui un changement... Il me parut se dilater... Son visage devint brusquement noir et ses traits semblèrent se fondre et se modifier...
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Michel Goyon : Arborescences
Laurent Derobert, Carine Fol, Thibault Leonardis, Roberta Trapani, Michel Goyon
- Frémok
- Knock Outsider
- 31 Octobre 2024
- 9782390220466
Monographie en coédition : Knock Outsider - Patrimoines Irréguliers de France - Art et marges musée.
Depuis plus de quarante ans, Michel Goyon (1963) développe une oeuvre hybride et complexe, où expérimentations plastiques et références culturelles, artistiques et scientifiques s'entrelacent dans une quête perpétuelle de sens. Visionnaire, il puise son inspiration dans des domaines aussi variés que l'art contemporain, les mathématiques, les comics américains, la culture alternative, l'art brut et la science-fiction. Son travail, réparti sur près de 1400 pages de carnets illustrés, grands dessins et volumes, brouille les frontières entre réel et imaginaire.
L'exposition Arborescences, sous le commissariat de Thibault Leonardis et Roberta Trapani, propose une rétrospective immersive de Michel Goyon, couvrant l'ensemble de sa carrière à travers un parcours multimédia interactif.
Une monographie, coéditée par Knock Outsider, le Art et marges musée et Patrimoines irréguliers de France, accompagne l'événement, repensant les frontières entre art brut et art contemporain. -
On a amplement célébré les différentes facettes de Roland Topor, ses romans et ses nouvelles, ses pièces de théâtre, ses films d'animation, ses dessins de presse, sans oublier ses affiches. Il est temps aujourd'hui de présenter ce qui constitue l'épine dorsale de son travail : ses dessins les plus accomplis, qui sont aussi les plus intemporels. Ce second volume s'attache donc à réunir ses chefs-d'oeuvre en couleur, où l'on retrouve ses thèmes de prédilection : le corps malmené, l'hallucination cauchemardesque, les tourments de l'éros... Et cet humour grinçant qui a fait sa marque de fabrique.
Dans sa préface, le psychanalyste Patrick Declerck éclaire le lecteur dans cette plongée aussi graphique que fantasmatique dans les méandres de l'inconscient. -
Werk : en allemand, le travail, l'oeuvre. Wreck : en anglais, le naufrage. Wrek : en flamand, le bois flottant. Wrek chez Olivier Deprez : le travail artistique comme antithèse du travail productiviste.
Un jour, Olivier Deprez tombe sur un vieux strip de Nancy : Nancy va à la décharge publique
pour se débarrasser d'objets encombrants ; elle en ramène encore plus d'objets divers, sans savoir à quoi ils vont lui servir. Olivier Deprez vient de trouver un procédé narratif. Il va débarrasser le plancher, accumuler, détruire, réinterpréter, lier un ensemble hétéroclite d'images tirées de l'art du XXème siècle et de found footage d'internet... L'ensemble, agencé
avec une subjectivité évidente, dira nécessairement quelque chose.
Des images se répètent, se détruisent ou s'effacent, des séquences vont à rebours. Un portrait de Descartes explose. Pollock dans son atelier semble perdu. Nancy fait le ménage. Olivier Deprez repart de zéro. Le résultat est brut et simple, il demande une appropriation très personnelle.
Quelque chose se termine dès que la lecture de Wrek commence. La gravure sur bois et le découpage ne créent pas d'histoire mais une multitude de liens, une expérience unique, une traversée. Notre vieille façon d'agencer des images en séquences est cassée. Deprez s'applique à la détruire et tente, sans prétendre y parvenir, de trouver une nouvelle façon de dire quelque chose du monde qui nous entoure, des arts, de leur histoire et de leurs capacités
narratives. -
Stéphane Mandelbaum, une monographie
Stéphane Mandelbaum
- MARTIN DE HALLEUX
- 6 Octobre 2022
- 9782490393244
Pendant trop longtemps, hormis pour ses proches et une poignée de collectionneurs passionnés, l'oeuvre de Stéphane Mandelbaum est restée dans l'ombre. Sa récente redécouverte l'a enfin remise en lumière aux yeux du grand public et des institutions.
Plusieurs années de recherche auprès de la famille, des amis et des collectionneurs ont permis de découvrir une multitude de documents et de nombreuses oeuvres inédites. Le fruit de ce travail se devait d'être partagé. Des premiers dessins d'enfant aux ultimes « scraboutchas », cette monographie offre ainsi une vision globale de l'oeuvre de Stéphane Mandelbaum permettant d'en mesurer l'importance.
Entre insolence et déférence, légèreté et gravité, Stéphane Mandelbaum sut trouver les références à la hauteur du travail qui l'attendait. Il mit sa virtuosité au service du sujet, bouleversant les codes de la représentation. Près de quarante ans après sa disparition, la force des images demeure intacte. -
Je trace
rassemble vingt années de dessins de Laurence Skivée autour du monde animal.
Creuser le monde animal avec des mots est pour elle une façon d'aborder le monde de
l'enfance ; l'enfant qu'elle est en dessinant, l'adulte qu'elle est en écrivant se contentant
de passer, comme un animal, semblable à un trait... L'autrice et artiste tente, à travers cet
univers propre à son enfance, d'évoquer son trait, de traduire ce monde de façon
poétique. Une manière d'aborder son travail, de l'effleurer telle une ligne, dit-elle.