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Prix
Œuvres classiques
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" Je cherchais depuis longtemps comment aborder Le procès au théâtre, le rendre audible et visible en évitant clichés et pièges.
Je ne voulais pas d'une pièce politique, ni théologique, ni psychologique, ni psychanalytique. Grave et léger, tragique et burlesque, atypique et universel, énigmatique et évident, limpide et mystérieux : les qualificatifs s'accumulent, s'opposent et révèlent chacun à leur façon une des facettes de ce roman inachevé. Il fallait donc témoigner de l'ensemble, et plus encore. Cette tâche nécessitait de repartir du texte original écrit en allemand, de trouver ensuite une direction de jeu et un espace propres à traduire un monde d'apparences, de paradoxes, où la vérité s'éloigne au fur et à mesure qu'on s'en approche, où les événements s'enchaînent avec une logique implacable tout en donnant l'impression d'une totale liberté, voire d'une parfaite insouciance.
Ces contradictions, ces ambiguïtés, le monde paradoxal dans lequel évoluent Joseph K et ses acolytes nous immergent dans un univers d'un comique terrifiant, tragiquement burlesque. Mieux vaut donc en rire. " Alain Timar.
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Oeuvres romanesques
Marguerite Yourcenar
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 17 Novembre 1982
- 9782070110186
Avant-propos de l'auteur
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L'homme vrai, pour Simenon, c'est l'«homme nu», débarrassé de ses masques géographiques, historiques ou sociaux. Ce n'est pas à proprement parler un héros, il est «n'importe qui dans la rue», mais, placé dans une situation de crise, il va jusqu'au bout de lui-même et révèle ce qu'il a en lui d'essentiel. Le roman de Simenon n'est donc pas une chronique : c'est une crise. Resserrement de l'action, tension du récit, rupture, passage à l'acte. Le personnage joue son destin comme aux dés, la mort est souvent au rendez-vous, le lecteur est porté par l'envie de savoir. On voit tout ce que le roman-crise doit au roman policier, et l'on comprend ce qui fait l'unité de l'oeuvre. Simenon a trouvé dans ses propres récits d'énigme - les «Maigret» qui lui valurent ses premiers succès - de quoi structurer le genre auquel il tenait le plus, le «roman dur» (entendre : non-policier), qui est aussi un «roman pur» : dépourvu de considérations abstraites, composé de «mots matière», apte à saisir les êtres dans leur vérité. Il aura passé sa vie à parfaire et à épurer sa formule. Son extraordinaire productivité l'a parfois desservi. Les romans rassemblés dans la Pléiade - cinq «Maigret», seize «romans durs» - retracent sa trajectoire et manifestent la cohérence de son ambition.
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«S'il veut se coucher lui-même sur le papier, et non une oeuvre, et non une île de soi-même, il tranche dans sa chair et voilà...» écrivait emblématiquement Michaux dès 1926. De ses premiers écrits (1922-1926) et jusqu'à ses derniers recueils, l'oeuvre de Michaux va se déplier - à travers plus de vingt livres ou recueils, un tourbillon de plaquettes, de livres illustrés et de textes dispersés -, en proie à une fragmentation éperdue qui constitue son rythme propre et peut-être aussi son «genre». Rythme d'un corps, coeur frêle, souffle court, dont il aura fallu admettre, d'emblée, bien que sans jamais l'accepter, la limite, pour découvrir son propre illimité. Genre qui conjugue et déplace tous ceux de la «littérature» : récits, poèmes, poèmes en prose, fables, contes, confessions, journal, aphorismes, etc. À la suite de chaque recueil, une section «En marge» donne à lire l'ensemble des textes qui lui sont liés d'une manière ou d'une autre : fragments manuscrits inédits, textes publiés dans des revues ou des plaquettes et jamais repris, etc. Chaque volume contient des «Textes épars» recueillis pour la première fois.
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Nombreux sont les écrivains à la vie aventureuse et passionnante. Cependant, aucune oeuvre française n'a suscité autant de scandales ni donné lieu à des fêtes aussi mémorables. Molière met à l'honneur des thèmes sulfureux : la mondanité dans Les Précieuses ridicules, le « féminisme » dans L'École des femmes, l'impiété dans Tartuffe, le libertinage dans Dom Juan... Devenu très rapidement le comédien-dramaturge favori de Louis XIV, plusieurs de ses pièces, et notamment les grandes comédies-ballets, seront créées et rejouées lors des divertissements royaux dont elles seront le clou (c'est Molière qui, avec la complicité de Lully, a inventé Broadway !), et l'histoire de leurs premières fourmille d'anecdotes savoureuses : La Princesse d'Élide lors des fêtes des Plaisirs de l'Île enchantée et Georges Dandin à Versailles ; Monsieur de Pourceaugnac à Chambord ; Les Amants magnifiques à Saint-Germain-en-Laye ; Le Bourgeois gentilhomme à Chambord ; Psyché au palais des Tuileries, etc.
En 1643, âgé d'à peine vingt et un ans, Molière fonde avec la comédienne Madeleine Béjart la troupe de l'Illustre Théâtre. Deux ans plus tard, incapable d'honorer ses dettes, Molière s'enfuit de Paris pour voyager en province et, chemin faisant, obtient la protection de Monsieur, frère du Roi. En 1658, la troupe débute devant la cour. Les créations se succèdent alors sous la protection de Louis XIV : c'est le théâtre sous toutes ses formes, de l'impromptu au spectacle total que sera la comédie-ballet, désormais au centre des divertissements royaux du Roi-Soleil.
Les notices d'introduction de chaque pièce font la part belle aux événements (succès, scandales, censures) qui ont ponctué leurs représentations. Mises bout à bout, elles forment le passionnant feuilleton de l'aventure de la compagnie la plus célèbre du théâtre français. Mais aussi de la vie de Molière, formidable stratège en « médiatisation », et qui, plus d'une fois, parvint à faire du roi son complice. Une histoire littéraire rivée à l'histoire du règne de Louis XIV. -
L'homme vrai, pour Simenon, c'est l'«homme nu», débarrassé de ses masques géographiques, historiques ou sociaux. Ce n'est pas à proprement parler un héros, il est «n'importe qui dans la rue», mais, placé dans une situation de crise, il va jusqu'au bout de lui-même et révèle ce qu'il a en lui d'essentiel. Le roman de Simenon n'est donc pas une chronique : c'est une crise. Resserrement de l'action, tension du récit, rupture, passage à l'acte. Le personnage joue son destin comme aux dés, la mort est souvent au rendez-vous, le lecteur est porté par l'envie de savoir. On voit tout ce que le roman-crise doit au roman policier, et l'on comprend ce qui fait l'unité de l'oeuvre. Simenon a trouvé dans ses propres récits d'énigme - les «Maigret» qui lui valurent ses premiers succès - de quoi structurer le genre auquel il tenait le plus, le «roman dur» (entendre : non-policier), qui est aussi un «roman pur» : dépourvu de considérations abstraites, composé de «mots matière», apte à saisir les êtres dans leur vérité. Il aura passé sa vie à parfaire et à épurer sa formule. Son extraordinaire productivité l'a parfois desservi. Les romans rassemblés dans la Pléiade - cinq «Maigret», seize «romans durs» - retracent sa trajectoire et manifestent la cohérence de son ambition.
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Pédigrée ; et autres romans
Georges Simenon
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 7 Mai 2009
- 9782070117987
Roman exceptionnellement long et ambitieux, Pedigree (1948) est avant tout une autobiographie romancée, la réécriture de ce Je me souviens... que l'écrivain publia en 1945 et où il évoquait son enfance. Bien sûr, dans Pedigree, le héros porte un nom d'emprunt et le récit s'écrit à la troisième personne ; mais Roger Mamelin est très largement Georges enfant. Le livre retrace l'histoire d'une famille de condition modeste et, au-delà, celle de la ville - Liège - qui a vu naître l'auteur. Surtout, il donne à voir combien les images et les fantasmes que Simenon relance sans fin, de roman en roman, puisent à la même source : les expériences d'une enfance et d'une adolescence vécues dans un cadre étroitement familial et local. Avec Pedrigree, c'est en somme le lieu de prime élaboration de son imaginaire que l'écrivain met en scène.
À la vérité, une large partie de l'oeuvre de Simenon croise vécu et fiction. Tous les romans rassemblés dans ce volume participent, à des degrés divers, de la quête du passé qui traverse l'oeuvre. L'abandon à la confession intime n'en demeure pas moins contrôlé : le jeu du réel et de la fiction passe par quantité d'écrans plus ou moins opaques. Certains textes (comme Les Trois Crimes de mes amis) sont clairement autobiographiques ; d'autres transforment en fiction des événements vécus ; dans d'autres encore (Malempin par exemple), ce n'est pas l'auteur, mais un personnage qui se souvient ; certains, enfin, paraissent rigoureusement fictionnels, et ce n'est que latéralement qu'on peut y découvrir le travail de la mémoire. Au reste, les diverses «formules», les différences de «dosage» ne remettent nullement en cause l'unité de l'oeuvre. Elles permettent au contraire de l'approfondir en rendant manifestes les fondements intimes de la création.
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«S'il veut se coucher lui-même sur le papier, et non une oeuvre, et non une île de soi-même, il tranche dans sa chair et voilà...» écrivait emblématiquement Michaux dès 1926. De ses premiers écrits (1922-1926) et jusqu'à ses derniers recueils, l'oeuvre de Michaux va se déplier - à travers plus de vingt livres ou recueils, un tourbillon de plaquettes, de livres illustrés et de textes dispersés -, en proie à une fragmentation éperdue qui constitue son rythme propre et peut-être aussi son «genre». Rythme d'un corps, coeur frêle, souffle court, dont il aura fallu admettre, d'emblée, bien que sans jamais l'accepter, la limite, pour découvrir son propre illimité. Genre qui conjugue et déplace tous ceux de la «littérature» : récits, poèmes, poèmes en prose, fables, contes, confessions, journal, aphorismes, etc. À la suite de chaque recueil, une section «En marge» donne à lire l'ensemble des textes qui lui sont liés d'une manière ou d'une autre : fragments manuscrits inédits, textes publiés dans des revues ou des plaquettes et jamais repris, etc. Chaque volume contient des «Textes épars» recueillis pour la première fois.
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Oeuvres complètes Tome 3
Henri Michaux
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 6 Mai 2004
- 9782070117451
«S'il veut se coucher lui-même sur le papier, et non une oeuvre, et non une île de soi-même, il tranche dans sa chair et voilà...» écrivait emblématiquement Michaux dès 1926. De ses premiers écrits (1922-1926) et jusqu'à ses derniers recueils, l'oeuvre de Michaux va se déplier - à travers plus de vingt livres ou recueils, un tourbillon de plaquettes, de livres illustrés et de textes dispersés -, en proie à une fragmentation éperdue qui constitue son rythme propre et peut-être aussi son «genre». Rythme d'un corps, coeur frêle, souffle court, dont il aura fallu admettre, d'emblée, bien que sans jamais l'accepter, la limite, pour découvrir son propre illimité. Genre qui conjugue et déplace tous ceux de la «littérature» : récits, poèmes, poèmes en prose, fables, contes, confessions, journal, aphorismes, etc. À la suite de chaque recueil, une section «En marge» donne à lire l'ensemble des textes qui lui sont liés d'une manière ou d'une autre : fragments manuscrits inédits, textes publiés dans des revues ou des plaquettes et jamais repris, etc. Chaque volume contient des «Textes épars» recueillis pour la première fois.
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La femme et le pantin
Pierre Louÿs
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche Classiques
- 21 Février 2001
- 9782253160700
Lors du carnaval de Séville, André Stévenol croise une jeune Andalouse, échange avec elle un rapide signe prometteur et cherche aussitôt à la revoir. Mais il n'apprend guère plus que son prénom. Il se renseigne alors auprès de son ami don Mateo qui sursaute à l'évocation de Concha, et se décide, afin de le mettre en garde, à lui faire le récit de sa douloureuse aventure avec la jeune femme dont il fut le pantin.
Paru en 1898, plusieurs fois porté à l'écran, en particulier par Buñuel dans Cet obscur objet du désir, le roman espagnol de Pierre Louÿs n'est pas seulement l'illustration de l'esclavage de la passion. C'est aussi un récit dont la souveraineté de la langue, l'efficacité dramatique et la puissance d'émotion maintiennent de bout en bout le lecteur en alerte - un roman où le tumulte résonne de page en page.
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La Fontaine s'est généreusement inspiré des sources les plus variées : les sujets de ses Fables sont tirés d'Ésope, Phèdre, Abstemius ou Pilpay, et les thèmes de ses Contes d'Ovide, l'Arioste, Rabelais, Marguerite de Navarre...
Cette édition présente, pour la première fois, les Fables et les Contes accompagnés des textes de leurs sources. Par ces rapprochements, non seulement nous mesurons ce « miracle de culture » dont parle Gide, mais surtout nous pénétrons dans le laboratoire poétique de La Fontaine : la comparaison nous fait saisir au vol l'imagination qui arrive, la philosophie qui s'introduit, la gaieté qui s'insinue, l'originalité qui fleurit...
Son oeuvre se déploie à travers mille façons de raconter des histoires cocasses, des drames, des contes scabreux, des fables narquoises et des aventures érotiques. Dans un style tour à tour tendre, grivois, enjoué, rêveur, enthousiaste, mélancolique, complice, insouciant ou âprement critique. « La Fontaine est notre Homère, a écrit Taine, nous n'en avons point d'autre. Et ses Fables sont notre épopée. » Épopée dans laquelle le conteur fait vivre des hommes, des dieux, des animaux et la société du temps avec ses rois, ses riches, ses misérables, chacun dépeint dans son état, trivial ou noble : La Fontaine n'écarte aucune face de la condition humaine.
Si elle permet de suivre la progression de l'oeuvre à travers ses modèles, cette édition célèbre surtout le créateur de l'une des langues les plus libres de notre littérature.
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Mon anthologie universelle de l'amour : toute la magie du désir de l'amour
Gérard Chaliand
- Belles Lettres
- 17 Novembre 2023
- 9782251454856
« Cet ouvrage décline, à travers le temps et l'espace, toutes les caractéristiques de l'amour à travers le monde : l'éveil de l'amour, l'amour partagé, le regret de l'amour perdu...
J'ai élaboré cet ouvrage consacré à l'amour parce que la vie de voyages très prolongée que j'ai menée à travers les conflits politiques et militaires m'a familiarisé avec les sociétés autres qu'occidentales. J'ai été frappé non des différences qui généralement frappent les voyageurs pressés ou ne s'intéressant qu'à un aspect de l'Autre, mais par les similitudes d'attitudes et de sensibilités comme devant l'amour, la mort ou le combat.
Il m'a paru intéressant d'en montrer les facettes, les interdits et les règles sociales ainsi que le rapport au religieux. Certains de ces textes ont été traduits par moi-même, d'autres par des gens de rencontre ou des amis en mêlant des auteurs très connus et d'autres qui ne le sont pas.
J'ai voulu transmettre ce que l'amour a d'universel tout en constatant les obstacles nombreux à l'accomplissement des élans suscités par le désir et le besoin d'amour. » -
La Petite Dame dans la Grande Maison
Jack London
- Renaissance Du Livre
- Collection De Poche
- 17 Août 2023
- 9782507057909
Un trio de personnages vraiment épatants! Ils ont tous les trois des qualités exceptionnelles, perspicaces, intrépides, assoiffés de connaissance, adeptes de la philosophie, possédant l'esprit d'entrepreneuriat, la rencontre de ces personnes ne peut que produire de terribles étincelles. Entre deux hommes, se trouve une femme, et pas la moindre, une femme fatale aurait-on pu dire à nos jours, une femme accomplie et souveraine d'elle-même, bien que mariée. C'est la révolution féminine ! Jack London nous éloigne de la femme parfaite pour nous rapprocher de la femme épanouie, une femme en qui les barrières que la société impose aux femmes n'ont aucun pouvoir. Un London étrangement féministe. Une histoire à la fois violente et touchante.
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Simenon Tome 1 et Tome 2
Georges Simenon
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 15 Mai 2003
- 9782070117550
Coffret de deux volumes vendus ensemble
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Les étranges noces de Rouletabille Tome 4 : Rouletabille à la guerre
Gaston Leroux
- Renaissance Du Livre
- 17 Août 2023
- 9782507057954
Rouletabille s'est encore jeté avec ses amis dans la gueule du loup. La raison ? Son amour pour Ivana Vilitchkov qu'il a voulu la tirer des griffes de ce bandit, assassin de toute sa famille, le terroble Gaulow. Il s'est battu comme un lion, a risqué cent fois sa vie, délivré Ivana, capturé son ravisseur et pour quel résultat ?Au moment même où arrivent les renforts conduits par Athanase Khetew, cousin d'Ivana, elle a fait évader Gaulow. Pourquoi ?
Et pourquoi encore éprouve-t-elle tant de chagrin quand Athanase, un peu plus tard, abat Gaulow d'un coup de sabre? Une folle chevauchée à travers les Balkans en guerre, de Constantinople sur les rives du Bosphore aux mystérieuses eaux profondes où se joue le sort de ses étranges noces, c'est en France que s'achèvera l'aventure extraordinaire commencée dans Le Château noir. Un Rouletabille méconnu et pourtant... -
" mais pourtant j'en reviens à ceci, et je me crois obligé de vous donner ces explications : actuellement à vingt-huit ans moins quatre mois, avec une immense ambition poétique, moi séparé à jamais du monde honorable par mes goûts et par mes principes, qu'importe si bâtissant mes rêves littéraires, j'accomplis de plus un devoir, ou ce que je crois un devoir au grand détriment des idées vulgaires d'honneur, d'argent, de fortune ? ".
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Dans Escurial, le roi se rit de la mort de la reine dans un lugubre château espagnol et demande à son bouffon Folial de le divertir. Le roi et son amuseur échangent leurs rôles dans un jeu macabre où la vérité transparaît : le souverain a fait empoisonner sa femme et exécute finalement son bouffon parce qu'il a appris sa liaison avec la reine - Barabbas n'est autre que le brigand relâché à la place du Christ le jour de sa crucifixion. Le criminel se questionne sur sa libération et sur l'homme qui est exécuté à sa place, avant de se révolter contre ce qu'il considère comme une injustice.
Dans cette pièce sur la Passion du Christ, Ghelderode imagine ce qu'a pu être cette dernière journée avant la mort de Jésus pour ses proches, mais aussi pour le peuple de Jérusalem.
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Délaissant le théâtre au profit du conte, Ghelderode écrit avec Sortilèges et autres contes crépusculaires un recueil inquiétant et fantastique. Un des personnages rencontre le diable au coeur de Londres, pendant qu'un autre enferme le démon dans un bocal. Un chat hante le jardin d'une maison étrange et les statues s'animent, se confondent avec le narrateur.
Les ambiances cauchemardesques se côtoient et la Mort se laisse distraire de ses victimes. Ces textes condensent tout l'univers de Michel de Ghelderode dans une prose pleine d'épouvante et de frissons, mais surtout peuplée des lancinantes angoisses du célèbre dramaturge.
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De l anarchie comme battements d ailes t3
Armand Gatti
- Syllepse
- Libre Espace
- 24 Mai 2002
- 9782847970005
Un scénario-poème pour continuer la geste familiale d'Armand Gatti.
Après Augusto aux abattoirs de Chicago et Armando, balayeur au Tir aux pigeons de Monaco, voici le temps d'expliquer " comment Sauveur Lusona mon grand-père a fait des docks du port de Marseille un jardin japonais ". Le tout sous forme d' " entretiens avec le soleil sur le jour de sa mort ".
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Sur les rails ; de Victor Hugo à Jacques Roubaud
Anne Reverseau
- Impressions Nouvelles
- Traverses
- 23 Août 2018
- 9782874496196
Les textes et les images relatifs au monde du train appartiennent à notre mémoire collective. Sur les rails regroupe les plus célèbres pages des poètes du train (Verhaeren, Cendrars, Larbaud), des textes plus inattendus de romanciers français (Zola, Huysmans, Proust), des regards étrangers (Whitman, Marinetti, Svevo) et des voix contemporaines (Jacques Roubaud, Valérie Rouzeau, François Bon, Christine Jeanney). Cet ouvrage chante la richesse des images et des imaginaires du train. Au point de donner envie de passer sa vie dans les trains, propices au rêve et à la lecture.
Proposant une sélection de plus de cinquante auteurs et un éventail de dessins et de photos couvrant l'histoire du train, cette anthologie est le compagnon de tous les amoureux de la littérature et des chemins de fer.
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Théâtralité familiale.
Trilogie de l'enfer n'est pas à proprement parler une suite mais plutôt un rebondissement de la précédente trilogie, Table des Matières (L'une & l'autre, 2008), qui puisait son inspiration dans la Famille, avec une dominante : la Mère absente, projetant toutefois son ombre sur la vie familiale. Le personnage de la Fille, elle, double de la Mère initiatrice d'un paysage familial tronqué poussait son modèle jusqu'à la légende, là où l'histoire devient l'Histoire.
Dans Trilogie de l'enfer, la Mère s'impose, s'interpose et ouvre le bal. Puis, au cours des trois textes : En dessous de l'enfer, l'amour; L'enfer, l'alcool ; Au dessus de l'enfer, la guerre, les chronologies s'inversent de manière fantaisiste... La Mère, morte, contemple sa Fille. Fille qui, adulte, en certaines situations se transforme en éléphant en peluche de couleur anthracite, qu'elle perçoit rose dès lors qu'elle l'imagine, Eléphanteau, en représentation de sa virtuelle descendance.
Comme dans toutes les familles, on retrouve dans ces textes les fantasmes de l'amour, la confusion des sentiments et les ambiguïtés de la domination.
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Puis, en esquissant une révérence vaguement obséquieuse, et avec un sourire en coin : - Je me présente.
Je suis Mentor, pour vous servir. Votre guide en ces lieux, le temps d'une visite que j'espère instructive en diable... Cet avorton me laissait perplexe.
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