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Memogrames
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Sous l'aile de papillon ; Vénézuela 1952-1957
John Somville
- Memogrames
- Ulysse
- 1 Septembre 2016
- 9782930698311
John SOMVILLE (alias Jean et Juan) est né à Bruxelles, où il a fréquenté l'Athénée Adolphe Max. Il a dix-sept ans quand il émigre au Venezuela, où ses parents escomptent une vie meilleure. Toutefois, à Caracas, la famille Somville implose rapidement... L'auteur nous relate cinq années de sa vie - 1952-1957 - qui auront influencé toute son existence, grâce à la rencontre d'un homme hors du commun qui, un moment compagnon de sa mère, sera aussi, pour lui, un père adoptif bienveillant et influent : un certain Monsieur Henri, alias Papillon (oui, l'évadé du bagne de Cayenne qui a relaté ses souvenirs dans un épais bouquin au succès mondial et que Steve Mac Queen a interprété magistralement à l'écran), bref, pour l'état civil, Henri Charrière ! John Somville aurait pu nous livrer une autobiographie bien plus complète, mais il a tenu, dans ce premier récit, à rendre hommage à l'homme qui l'a aidé à mûrir et à se détourner de voies sans issue... Cette relation père-fils eut pour cadre des circonstances tumultueuses et passionnantes, faites d'imprévus et de rebondissements parfaitement romanesques, s'ils n'étaient pourtant que purs vécus. Sous l'Aile de Papillon nous donne aussi à découvrir un Henri Charrière fort différent du Papillon roi de l'évasion...
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Le jour où tout bascula ; sous l'occupation nazie, du côté de l'école Decroly
Jean Lemaitre
- Memogrames
- Ares
- 4 Mars 2017
- 9782930698427
Un roman atypique nourri de faits réels et à haute intensité sentimentale. Bruxelles sous le joug nazi, une école alternative, l'insouciance de l'adolescence quand, soudain, le drame surgit... Lors de la gestation du livre, alors qu'il accumulait la documentation nécessaire sur l'école Decroly, Bruxelles sous l'occupation nazie, la résistance, les personnages réels de l'épopée qu'il voulait relater, Jean Lemaître hésita brièvement entre le pur récit historique, scrupuleux des moindres détails, disséquant les faits avec toute la retenue imposée à l'historien, et le roman, où l'auteur, même en s'inspirant des faits historiques établis, peut donner libre cours à son imagination, notamment à propos des sentiments des personnes, de leur psychologie, de leurs émotions. Et malgré la préférence initiale de son éditeur pour un travail strictement historique, l'auteur a opté pour le roman. Ce que l'éditeur a finalement validé car le genre, tel que pratiqué par Jean Lemaître, parle in fine tant à la raison qu'au coeur, et distille subtilement une multitude de faits historiques au coeur d'une intrigue amoureuse entre adolescents.
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Quelques années après la mort de l'empereur Gallien, un de ses proches, Amelius d'Apamée, disciple de Plotin, entreprend de conter, à ses élèves, la vie trépidante et malheureuse de son protecteur, a une époque où la Rome éternelle est en proie aux dangers les plus divers. Les barbares menacent les frontières du nord de l'empire et des Balkans et les Perses fondent sur le Moyen-Orient romain. Mais le péril le plus grand se trouve clans L'environnement immédiat de César. Ses propres généraux, issus du rang, nommés par lui, n'auront de cesse de le critiquer et, pour certains d'entre eux, de se soulever contre son autorité. Arnelius, qui s'est réfugié a Apamée sur l'Oronte, en Syrie romaine où il a ouvert une école de philosophie, est là, face a ses disciples et élèves. L'existence dramatique de Gallien est, une opportunité pour leur dispenser quelques règles de vie et rétablir une vérité vacillante, salie par les dénigrements les plus fous. Nous sommes à la fin du IIIe siècle, L'anarchie militaire a placé, au sommet du pouvoir, un Dalmate intelligent et impitoyable II s'appelle Dioclès l'histoire le connait mieux sous le nom de Dioclétien. Les cités syriennes sont riches. Le commerce est florissant Mais la guerre est, une fois encore, aux portes de l'empire. Promenons-nous, si vous le voulez bien, avec Amelius, dans cet Orient en proie aux doutes, a la crainte, aux peurs. Quittons la domus pour rejoindre le forum Passons devant les échoppes aux odeurs enivrantes. Visitons les temples aux statues multicolores. Entrons dans les termes, écoutons les cris joyeux qui émanent de la palestre, rendons-nous chez le coiffeur et rentrons au logis pour profiter, le jour tombant, de la douceur du péristyle. Et laissons-nous bercer par la parole d'Amelius.
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Clémence et Sévrin habitent le village de Leerbeek à deux pas de Bruxelles et du bourg de Hal, et ils s´aiment. Mais leur brève histoire ne résistera pas aux tempêtes déclenchées par l´arrivée des troupes françaises, puis par les réformes napoléoniennes. La Révolution, le Consultat, puis l´Empire imposent la laîcité de l´Etat et provoquent un début de schisme religieux en France et en Belgique, où quantité de prêtres entrent en conflit avec Rome tout en se cachant de l´Empire. Deux siècles plus tard, des descendants de Clémence et Séverin se rencontrent. A nouveau leur amour sera confronté à l´arriération de leurs proches, restés figés dans une lecture archaïques des textes fondateurs de leur religion. Messidor An II est une brillante saga historique et familiale qui nous fait découvrir l´existence bien réelle d´une secte chrétienne contemporaine mais héritière d´une tradition désuète : des intégristes chrétiens du temps passé étrangement comparables à ceux du temps présent. Des fermes brabançonnes aux palais épiscopaux, des armées napoléoniennes aux loges maçonniques bruxelloises, l´auteur nous invite à découvrir une galerie de personnages forts et attachants, ainsi que des lieux tels Paris, Bruxelles, Gand ou des villages du Nord et du Pajottenland que l´on croit connnaître, mais qu´une foule d´anecdotes et de rebondissements nous révèlent sous un nouveau jour.
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Pour payer ses études, une jeune étudiante répond à une offre d´emploi : vieux monsieur cherche une personne pour veiiller sur lui et archiver des documents. Attentive aux récits d´Etienne, intriguée par les nombreux documents et récits relatant l´histoire de la famille, elle découvre un mystère qu´elle veut élucider. par le biais de cette sympatique héroïne de fiction, Stéphanie ter Meeren nous convie à découvrir les vies passionnantes de ses aîeux.
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Enfantines ; une enfance belge ; 1941-1953
Sophie Perenne
- Memogrames
- Horus
- 1 Décembre 2015
- 9782930698205
Voyager dans son enfance ressemble à l'errance dans une mé-dina originelle. De la rue principale mille fois arpentée, on connaît toutes les échoppes, mais il aura fallu une culture adulte pour lire l'arabe, comprendre à quoi ser-vent les épices, les poudres, les herbes, et savoir si les portes conduisent au désert, à une oasis ou à une autre ville. On s'étonne de trouver des rues secondaires là où l'on ne s'y attendait pas, de ne pas retrouver celles qu'on s'ima-gine avoir empruntées, et d'être obligé de revenir sur ses pas dans des venelles en cul-de-sac. Et quand, resté bredouille, on s'adresse aux plus vieux habitants pour vérifier l'ancienne disposition des lieux, leurs indications s'avè-rent floues ou contradictoires. Dans ces parcours, on rencontre des portails ouvragés et scellés, dont on ne sait s'ils ouvrent sur des palais merveilleux ou sur des ruines rongées par la pluie et en-vahies par les rats, d'autres qu'on aurait jadis voulu franchir, mais qui nous furent interdits parce que nous n'avions ni le bon âge ni le bon sexe. Après s'être consacrée à l'approfondissement de symboles et concepts maçonniques, c'est à cette exploration que se risque Sophie Perenne. Elle lui fournit l'occasion d'évoquer une époque révolue, de visiter le monde de l'enfance, de s'interroger sur le fonctionnement de la mémoire et d'analyser le rôle du contexte pri-mordial dans la construction d'une personnalité.
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Au Pays des Collines (en Wallonie picarde), un splendide manoir du 19e siècle désormais métamorphosé en un prestigieux rendezvous gastronomique (n.b. deux étoiles au Guide Michelin), a retenu l'intérêt d'un Ellezellois d'adoption, l'artiste-peintre, auteur de BD et écrivain Michel Provost. Enquêtant sur les origines du Château, il reconstitue pour nous, dans un style ludique et avec l'appui d'Hercule Poirot - le célèbre détective est originaire d'Ellezelles - les pérégrinations de Frédéric Bebb Gubbins De Kilfrush, sauveur de la ville de Bénarès, lors de la révolte des cipayes en 1857, et de son épouse Belonie Creteur, née à Ellezelles, qui furent les premiers propriétaires du célèbre château. L'ouvrage est richement documenté de belles illustrations en couleur.
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Himaya, jeune médecin parisienne d'origine sahraouie, connaît un destin exceptionnel, à travers une existence dont les périples la conduisent d'un camp gitan à la bourgeoisie européenne puis à l'ashram, en Inde, dans lequel elle connaîtra son éveil. Vénérée comme un marabout dans son pays d'origine, dans lequel elle aura longtemps exercé comme guérisseuse, c'est en se prosternant devant sa tombe que son fils rebelle, Mahimo, l'auteur de l'ouvrage, trouve enfin sa mission de vie. Traversant de nombreuses sociétés plus ou moins pluriculturelles, le roman laisse se côtoyer autant de différentes médecines, comme plusieurs visions du monde, au travers d'us et coutumes parfois radicalement opposés.
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Encouragé par son oncle compositeur, le célèbre Michel Delalande, maître de la musique du Roi aux plus beaux jours de Versailles, le jeune Parisien Richard Delalande entreprend un Grand Tour en direction des villes culturelles italiennes. Le monde de la musique l´attire comme un aimant : dès lors, Venise et Naples le séduisent particulièrement et le retiennent plus longtemps. Le temps d´appécier les incroyables floraisons de la musique baroque, mais aussi le temps de s´y chercher un destin. Il devient copiste et travaille quelque temps, à Naples, au près de Giovanni Battista Pergolesi, compositeur du plus poignant des Stabat Mater mais aussi d´un petit opéra, La Serva Padrona, qui bousculera les mentalités et déclenchera à Paris la Querelle des Bouffons. La vie, cependant, offre d´autres attraits que ceux de la musique, où Richard trouvera forcément d´autres émotions et, peut-être, sa raison d´être.
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On connaît Marcel Voisin pamphlétaire impertinent au fleuret jamais moucheté, philosophe pourfendeur de tous les Scapin et de leurs fourberies, démocrate intransigeant face aux liberticides de tous poils, militant laïque décomplexé et fier de ses convictions. Pour fêter ses quatre fois vingt ans, il nous revient poète aux élans juvéniles, aperçoit « un seul point de lumière au gouffre de la nuit », veut, de sa vie, « modeler une oeuvre accomplie » telle la pierre taillée par le sculpteur, dénonce « guerres et cabales » sans lesquelles « nous pourrions vivre en amis ». Il met en scène le chat, le léopard, le cigalon et la fourmi et nous met en perspective « une humanité rêvant de beauté et de liberté ». Et tandis que Marcel Voisin rime les mots et trame les idées, son ami artiste-peintre Gabriel Lefebvre interprète les propos du poète et leur donne les couleurs du bonheur. Et leur complicité de nous irradier de lumières : « lumière du Soleil, lumière de la vie, lumière de l'esprit, lumière de l'amour. » et de nous inviter à toujours garder « un printemps dans nos coeurs ». A consommer sans retenue dès 10 ans et bien au-delà.
Marcel VOISIN : Né en 1935 à Ghlin-lez-Mons, ce Docteur en Philosophie et Lettres de l'ULB a enseigné à l'Université libre de Bruxelles et dirigé l'Ecole d'Interprètes internationaux de Mons, puis la Haute Ecole de la Communauté française en Hainaut. Engagé dans la laïcité, il a exercé diverses responsabilités au Cercle du Libre-Examen, à la FAML, à la Ligue de l'Enseignement et de l'Education permanente, au CAL, à la Pensée et les Hommes, . Son livre Vivre la Laïcité. Essai de méthodologie de la philosophie et de la morale laïques a reçu le prix Charles Plisnier de la Province du Hainaut. Avec le recueil de poésies Aurores, il publie chez Memogrames son 4e ouvrage, après Petit Dictionnaire impertinent en 2011 (épuisé), Insolences en 2012 et Question(s) de Démocratie(s) en 2013.
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L'épée de l'empereur ; Mons sous les occupations française, hollandaise et allemande
Philippe Yannart
- Memogrames
- Ares
- 18 Décembre 2015
- 9782930698137
Le Montois Philippe Yannart, amoureux de sa cité et de son prestigieux passé, collectionneur invétéré et historien local avisé, signait, en 2014, deux belles études documentaires, Mons avant la Grande Guerre, publiée par l'association des Montois Cayaux, et Mons, la Septième Porte, chez Memogrames. A l'occasion du bicentenaire de la bataille de Waterloo, il renoue avec le genre romanesque, qu'il avait déjà pratiqué en 2012 avec Le Secret du Gouverneur de Mons et nous propose L'Epée de l'Empereur, superbe intrigue ayant pour décor Mons sous les occupations française, hollandaise et allemande, et pour héros les anciens de la Grande Armée. Chargé de récolter, pour compte de la Régence montoise, les candidatures des anciens soldats de l'Empire pour l'obtention de la médaille de Sainte-Hélène, instaurée par Napoléon III en souvenir de son oncle Napoléon Ier, Louis Dechembry se retrouve mêlé à un terrible complot qui fixera son destin. Dès sa première rencontre avec le colonel Dumoulin, le futur notaire est fasciné par le récit de la vie mouvementée de son interlocuteur. L'individu a connu, tout jeune, l'arrivée à Mons des Sans- Culottes, suivi du vote en faveur de la réunion de la ville avec la France révolutionnaire, puis de la sinistre parenthèse de la Terreur. Enfin, le Consulat et l'Empire, durant lesquels il sert dans la Grande armée. Simple acteur dans ces luttes gigantesques qui ont marqué le début du 19e siècle, le colonel Dumoulin se proclame fièrement enfant de la Nation, qui en fit un soldat n'ayant que son courage pour tout patrimoine, le monde pour famille, ses blessures comme passeport. Un soldat ayant accepté de n'avoir pour patrie que là où il pouvait se nourrir, pour tout protecteur que le bon Dieu, mais aussi un père : l'Empereur ! .Jusqu'à ce jour de juin 1815 où, pour lui comme pour tous ses camarades, le Soleil s'était couché définitivement. Alors, abandonnés du Roi et de la Nation, il ne resta à ses Braves que leur demi-solde et leur courage pour survivre. Heureusement, les commémorations au sein de l'Association des Anciens Frères d'Armes de l'Empire, qu'ils ont créée et que préside le colonel Dumoulin, leur permettent de trouver un peu de chaleur, un peu de réconfort dans une paix retrouvée. Des circonstances rocambolesques ont mis entre leurs mains un des des plus beaux trophées qui soit à leurs yeux, une des plus belles reliques de leur gloire passée - une épée personnelle de l'Empereur. Un précieux trophée pour lequel l'orgueil des hommes et des nations déclenche une longue lutte acharnée qui ne trouvera son épilogue que de nos jours. Au fil du roman, le lecteur est invité à revivre tantôt les émeutes survenues durant la Révolution de 1830, qui chassent les Hollandais de la ville et du pays, tantôt l'invasion allemande en août 1914, la bataille de Mons et les quatre ans d'une occupation aussi humiliante que rigoureuse Quant au notaire Dechembry, héritier et dépositaire du secret des anciens vétérans de l'Empire, il se sacrifie à cette noble cause qu'il a fini par embrasser, en mémoire de ces hommes ayant donné leur jeunesse, parfois leur vie, souvent leur santé pour un unique idéal : la défense de la Liberté. Tout ce qui est décrit dans ce récit est vrai. Ce qui ne l'est pas aurait pu l'être.
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Paul Baringou est dessinateur de presse (retraité, mais toujours très actif !). Ses caricatures et dessins d humour sont parus notamment dans Le Monde, Le Canard Enchaîné, Ouest-France ou Médiapart. Il a également publié plusieurs livres : Un Monde pommé (1980 épuisé), Faites l humour, pas la guerre ! (2006) et Buvez de La Fontaine sans modération (2008), et en a illustré de nombreux autres. En cet automne 2010, il publie chez Memogrames, dans la collection Hélios (dédiée aux destinées collectives), un nouvel album d un peu plus de 100 dessins sur l avenir environnemental de notre planète, intitulé tout simplement : Où allons-nous ? Son crayon acerbe commente, à sa manière, la pollution, le nucléaire, le réchauffement de la planète... Son humour est vache, décapant ou insidieux selon le cas (et ses vaches ont de l humour), mais il oblige le lecteur, par de petits dessins plutôt que de longs discours, à prendre conscience des catastrophes écologiques en cours et... de notre responsabilité collective (même si la responsabilité de certains, pétroliers et autres champions du profit outrancier, est plus engagée que celle de tout un chacun).
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La Révolution pour une nouvelle civilisation : l'universalisme
André Heymans
- Memogrames
- Helios
- 15 Février 2011
- 9782930418728
L'humanité se trouve actuellement dans un état de crise. La débâcle financière de septembre 2008 fut la plus funeste depuis 1929. Malgré l'intention de plusieurs chefs d'État de réformer le système bancaire, presque rien n'a été entrepris. Le réchauffement de la Terre, dû à l'émission intense des gaz à effet de serre, provoque d'énormes incendies de forêts ou des pluies diluviennes, faisant des victimes par milliers.
D'autres conséquences en sont une désertification galopante, l'assèchement de mers, lacs et fleuves, la disparition de centaines d'espèces animales et florales, la fonte des calottes glaciaires. La surpopulation humaine qui augmentera encore par millions de créatures, accentue dramatiquement la situation à tel point que la consommation épuise en huit mois ce que notre planète ne peut produire qu'en douze. Il s'ensuit que chaque année des milliards de personnes meurent de faim et de manque d'eau potable, tandis qu'en plus, des millions sont privés d'un logement décent, de soins médicaux, d'instruction, d'emploi. En même temps, des sommes vertigineuses sont consacrées aux armements. Des conflits s'éternisent, en Palestine, en Afghanistan. Des attentats réguliers déstabilisent l'Irak, le Pakistan, la Somalie. Le terrorisme s'est répandu avec l'emploi de l'arme la plus inhumaine, les kamikazes. Les religions monothéistes continuent à se proclamer porteuses de la Vérité qui, entre elles, apparaît inconciliable et en opposition avec les certitudes scientifiques. Il y a un manque flagrant de repères pour guider vers des solutions raisonnables.
L'humanité est arrivée à une croisée de chemins. Ou bien, elle persévèrera avec les mêmes erreurs qui ne pourront qu'empirer. Dans ce cas, irrévocablement elle signera sa déchéance et sa disparition par des guerres infâmes pour satisfaire des appétits de puissance et des besoins énergétiques et alimentaires de plus en plus pressants. Ou bien, l'humanité s'ouvrira à une toute autre perception de ses valeurs, tournant résolument le dos aux égarements gravissimes qu'elle commet actuellement sans arrêt.
Le présent ouvrage expose les principes qui sont à la base de l'existence, et démontre sur quels fondements le futur est à construire. L'humanité est appelée à une révolution sur elle-même. Une nouvelle civilisation s'affirmera, d'une hauteur de vue et d'une splendeur encore jamais atteintes. Elle assurera le bonheur pour le plus grand nombre.
L'humanité arpentera des chemins lumineux.
L'auteur : Étudiant à l'université de Gand, André Heymans obtint successivement, avec grande distinction, les diplômes de licencié en philosophie et de docteur en droit. Il s'inscrivit ensuite, pendant 38 ans, au barreau de Bruges. Il le quitta pour se consacrer depuis une vingtaine d'années à des travaux de réflexion sur la condition humaine. Il a toujours habité Ostende, sa ville natale, ce qui lui permet de contempler chaque jour l'immensité des flots avec leur appel vers l'infini. Respectueux des deux langues nationales, bilingue, il rédige ses écrits philosophiques de préférence en français. Le présent ouvrage est son troisièmeL'auteur : Étudiant à l'université de Gand, André Heymans obtint successivement
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Comment se fait-il que Frédérique Montagné, des années après la mort de Gabrielle, sa tante sourde, se sente soudain appelée à écrire un roman sur elle ? Pourquoi consacre-t-elle une année entière à rassembler photos, documents, souvenirs ? Comment expliquer ces signes, coïncidences, rêves, douleurs, qui font irruption dans son quotidien alors qu'elle a commencé à écrire ? C'est qu'elle se met à reconstituer une longue vie qui a duré de 1910 à 1989. Il n'est pas innocent de faire revivre par les mots une personne chère qui est devenue sourde à l'âge de deux ans. Ne va-t-on pas la trahir, la modeler selon nos propres désirs, elle qui avait une parole limitée ? Et ne portons-nous pas tous, en nous, une part de surdité, d'aveuglement et de mal à dire ? Face aux épisodes qui se succèdent : enfance, apprentissages, amours, deuils, guerres,comment imaginer avec justesse le monde intérieur de cette personne et de celles qui l'entourent ? « Un caillou, un jour, est tombé dans l'eau, dit Frédérique, et je ne pourrai j ais le retrouver. Mais je vois les cercles mouvants qu'il a dessinés à la surface. Ils emmènent mon imaginaire vers des espaces inexplorés. » Voilà un récit passionnant qui montre en quelque sorte la naissance d'un roman. Il tente de tirer à la lumière ce qui est caché dans l'ombre de nos vies et pourrait nous emmener inconsolés vers la mort, si nous n'y prenions pas garde. Il porte sur la réalité un regard qui la transforme en l'interprétant. Lorsque la parole se dénoue, elle peut témoigner de nos passages et valoir devant les générations futures.
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Roman historique, biographie romancée ou chronique médiévale ? Le lecteur tranchera ! En tout cas, Guy Weyn, professeur d'histoire aujourd'hui retraité, nous relate la vie tumultueuse d'un chevalier wallon du XIIe siècle avec le sérieux de l'historien et le brio du narrateur dans cet ouvrage de 320 pages. Les XIe, XIIe et XIIIe siècles ont vu s'illustrer, en notre terre wallonne, des chevaliers aussi braves qu'aventureux : Godefroid de Bouillon, Gilles de Trazegnies et tant d'autres qui mériteraient assurément de sortir de l'oubli. Godefroid de Thuin fut l'un d'eux. Il appartenait à la famille riche et influente des châtelains de Thuin, vassaux des princes évêques de Liège. Cadet de famille, il accompagnait souvent Gérard, son frère aîné, à Liège, afin d'y accomplir les obligations féodales. Thuin formait en effet le chef-lieu du quartier sud, dit d'Entre-Sambre-et-Meuse, de la principauté de Liège. Héritier à la mort de sa mère, Clémence de Marbais, de la seigneurie de Courcelles en Hainaut, Godefroid fréqunta, dès lors, assidûment la cour montoise du comte Baudouin V. Devenu également vassal des comtes de Namur grâce à l'acquisition de terres dans le comté, il fut convoqué au château de Namur en 1198. Brabançon par sa mère, Liégeois par son père, Hennuyer par héritage et Namurois par ses acquisitions, Godefroid de Thuin fut l'exemple type du seigneur wallon intrépide et fier. Au XIIe siècle, les moeurs et les conditions d'existence sont rudes. Homme de son temps, Godefroid passa une notable partie de sa vie en confrontations acharnées avec le Chapitre de Fosses et le monastère de Bonne-Espérance, dont il convoitait les revenus à Courcelles, ce qui lui valut à deux reprises l'excommunication. Féru de gloire, il n'hésita pas à participer à la troisième croisade dans le contingent principautaire qui accompagnait le Prince-Evêque de Liège et l'Empereur de Germanie, Frédéric Barberousse. Enfin, il fut témoin de tous les évènements notables de son siècle : le tournoi de Trazegnies, le siège de Mons, l'incendie de Liège ou la croisade. Il mourut dans les premières années du XIIIe siècle.
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Lumière ; récit poétique en quatre passages
José Perez
- Memogrames
- Ares
- 15 Juillet 2011
- 9782930418759
Dans un espace un peu confiné, un cabinet de réflexion : Poète médite. Sa première pensée porte sur la liberté. Aung San Su Ky et tant de femmes mortifiées dans l'histoire. Il est question de la différence, comme celle de ce coq peint au mur et qui veut devenir canard. Des symboles et des outils apparaissent et alors commencent des voyages partant de la Terre à travers l'Air, l'Eau et finalement le Feu pour courir vers la lumière, vers l'amour et la fraternité retrouvée. Le livre se décline comme une boite à outils propice à travailler à la liberté, l'égalité et la fraternité. Mais aussi à travailler sur soi-même, comme un enfant de trois ans.
Poète se tait parmi les éléments : alors, il se demande, face au silence, s'il ne faut pas que la parole joue son rôle. Mais déjà un univers de poésie et de chansons envahit sa tête, avec des voix d'enfants, des voix amies qui surgissent. Plus loin, c'est le sarcome de Sarkozy aux plis rhumatoïdes et aux pigments décolorés qui fait rire Poète. La chance de Poète : pouvoir se moquer et chanter parce que dieu n'existe pas. La main tendue enfin dans une sorte de danse du feu nouvelle avec cette consécration de la lumière reçue :
Tu ne la connais pas, ma nouvelle espérance.
Ma pierre bien taillée, chaque jour, à midi.
Moi je l'ai rencontrée après des nuits d'errance.
Après avoir vécu dans de faux paradis.
Puis, sans fard, Poète s'écrie :
Combien me faudra-t-il de Communes tronquées.
De rébellions serties dans le sang du pouvoir.
Et combien de mutins qui sont restés à quais.
Pour quelques vieux crésus qui se sont embarqués.
Dans des bateaux d'argent d'émeraude et d'ivoire.
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Un dictionnaire est un point de départ. " .non, comme certains le croient naïvement, un aboutissement. A fortiori s'il se veut critique, allusif, humoristique. Comparez les dictionnaires et vous verrez que leur incomplétude appelle la recherche, que leur aide n'est qu'une incitation à aller plus loin, une occasion de réfléchir, parfois, on l'espère, en s'amusant un peu.
Tour à tour, l'étymologie, plus ou moins perdue ou fantaisiste, la provocation plus ou moins agressive, le paradoxe plus ou moins étonnant, l'allusion en clin d'oeil peuvent donc stimuler la pensée, provoquer une interrogation à propos des évidences, des habitudes, des idées reçues et des mises en condition.
Une dose d'anarchisme vivifie la réflexion, de même qu'une pincée de nietzschéisme ravigote la philosophie. Par un effet d'entraînement, chacun(e) pourra compléter ce petit volume à sa manière, selon ses goûts et ses intérêts. " Tel est le menu que nous propose d'emblée Marcel Voisin, en introduction de ce petit volume plein d'impertinences, de vérités dérangeantes qu'il est convenable de ne pas énoncer, d'abus de(s) pouvoir(s) qu'il est malsain et dangereux de dénoncer. Ce Petit Dictionnaire impertinent en est une preuve irréfutable : le rire peut susciter la pensée. Et penser n'interdit pas de rire. Impertinences, blasphèmes, insolences sont des formes nécessaires de l'esprit critique, du libre-examen appliqué joyeusement au profit de la démocratie vécue. Mais aussi de la santé ! Celle qui nous libère du clan, de la tribu, de la secte, du fanatisme...
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Eugène Mattiato (1910-1991).
Italien arrivé à Charleroi en 1924 et descendu à la mine pour ses quatorze ans, il suit les cours du soir afin de s'émanciper. Militant syndical déjà lors de la grève des mineurs en 1932, il rédige alors des articles dans divers périodiques ouvriers. Durant la Seconde Guerre, il entre en résistance et diffuse la presse clandestine. Il se met également à écrire des nouvelles, romans et pièces de théâtre, le plus souvent d'inspiration autobiographique et socialement engagés.
Son roman La Légion du Sous-Sol est primé en 1958 et connaît un immense succès. Mattiato y dénonce les conditions de travail déplorables et les mesures de sécurité insuffisantes des charbonnages belges. Le drame du Bois du Cazier, le 8 août 1956, est encore dans tous les esprits... Pamphlet peu apprécié par les milieux patronaux, son roman lui vaut d'être licencié du charbonnage où il travaillait. La Ligue des Familles le recrute alors comme secrétaire permanent à Charleroi.
II collabore à divers journaux (L'Action, Sole d'Italia, La Lotta sindacale, Le Ligueur, Le Peuple,...), milite dans le mouvement laïque (il est notamment conseiller laïque auprès des hôpitaux civils de Charleroi), donne des cours d'italien et d'allemand au Cercle polyglotte, s'implique dans diverses associations culturelles et siège au Conseil Consultatif des Etrangers, où il défend l'idée du droit de vote des étrangers aux élections communales.
De son vivant, aucun autre roman n'est édité malgré ses démarches auprès de plusieurs éditeurs. Pronostiqué parkinsonien en 1978, il rédige au jour le jour son Journal d'un Parkinsonien. Décédé en 1991, il doit à la ténacité de sa veuve Marie-Louise d'être aujourd'hui publié plus largement. La Légion du Sous-Sol a été rééditée dans la collection Espace Nord, chez Labor en 2005, tandis que les éditions Memogrames ont pris l'initiative de publier quatre oeuvres inédites : Fils de Houilleur (un roman très autobiographique), La Babel des Ténèbres (roman où se côtoient au fond d'une mine impitoyable et éprouvante Wallons et Flamands, Allemands anciens prisonniers de guerre, Grecs, Yougoslaves, Baltes, Russes, Marocains, ...
Et beaucoup d'Italiens, puisque l'action se déroule au lendemain de la 2e guerre, quand la main-d'oeuvre afflue d'Italie), Le Baiser à la Morte (roman sentimental à connotation sociale, puisque l'héroïne est une hercheuse et son fiancé, un mineur) et Les Fils de la Louve, récit burlesque relatant les mésaventures d'un jeune Italien de Belgique, enrôlé dans l'armée de Mussolini, inspiré du vécu du frère cadet d'Eugène Mattiato et écrit dans les années 1970.
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Eugène Mattiato (1910-1991).
Italien arrivé à Charleroi en 1924 et descendu à la mine pour ses quatorze ans, il suit les cours du soir afin de s'émanciper. Militant syndical déjà lors de la grève des mineurs en 1932, il rédige alors des articles dans divers périodiques ouvriers. Durant la Seconde Guerre, il entre en résistance et diffuse la presse clandestine. Il se met également à écrire des nouvelles, romans et pièces de théâtre, le plus souvent d'inspiration autobiographique et socialement engagés.
Son roman La Légion du Sous-Sol est primé en 1958 et connaît un immense succès. Mattiato y dénonce les conditions de travail déplorables et les mesures de sécurité insuffisantes des charbonnages belges. Le drame du Bois du Cazier, le 8 août 1956, est encore dans tous les esprits... Pamphlet peu apprécié par les milieux patronaux, son roman lui vaut d'être licencié du charbonnage où il travaillait. La Ligue des Familles le recrute alors comme secrétaire permanent à Charleroi.
II collabore à divers journaux (L'Action, Sole d'Italia, La Lotta sindacale, Le Ligueur, Le Peuple,...), milite dans le mouvement laïque (il est notamment conseiller laïque auprès des hôpitaux civils de Charleroi), donne des cours d'italien et d'allemand au Cercle polyglotte, s'implique dans diverses associations culturelles et siège au Conseil Consultatif des Etrangers, où il défend l'idée du droit de vote des étrangers aux élections communales.
De son vivant, aucun autre roman n'est édité malgré ses démarches auprès de plusieurs éditeurs. Pronostiqué parkinsonien en 1978, il rédige au jour le jour son Journal d'un Parkinsonien. Décédé en 1991, il doit à la ténacité de sa veuve Marie-Louise d'être aujourd'hui publié plus largement. La Légion du Sous-Sol a été rééditée dans la collection Espace Nord, chez Labor en 2005, tandis que les éditions Memogrames ont pris l'initiative de publier quatre oeuvres inédites : Fils de Houilleur (un roman très autobiographique), La Babel des Ténèbres (roman où se côtoient au fond d'une mine impitoyable et éprouvante Wallons et Flamands, Allemands anciens prisonniers de guerre, Grecs, Yougoslaves, Baltes, Russes, Marocains, ...
Et beaucoup d'Italiens, puisque l'action se déroule au lendemain de la 2e guerre, quand la main-d'oeuvre afflue d'Italie), Le Baiser à la Morte (roman sentimental à connotation sociale, puisque l'héroïne est une hercheuse et son fiancé, un mineur) et Les Fils de la Louve, récit burlesque relatant les mésaventures d'un jeune Italien de Belgique, enrôlé dans l'armée de Mussolini, inspiré du vécu du frère cadet d'Eugène Mattiato et écrit dans les années 1970.
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Pourquoi la tour de Sainte Waudru... histoire de la collégiale Sainte Waudru à Mons
Philippe Yannart
- Memogrames
- 1 Novembre 2016
- 9782930698373
Une fiction surprenante et originale, comme à l'accoutumée, qui tiendra les Montois en haleine. Un jeune architecte est chargé de superviser la restauration de la collègiale. Consciencieux, il se documente sur le passé de l'édifice, les diverses phases de sa construction. Mais il se heurte à des forces occultes, hostiles à ses investigations. Au fil de l'intrigue, l'auteur nous documente abondamment sur l'histoire de la prestigieuse collégiale, nous en fournit des descriptions détaillées, nous entraîne dans les combles de Sainte-Waudru avec un talent de conteur qui donne le vertige. Et ses héros déchiffrent pour nous une multitude de témoignages, de registres et autres documents indispensables à comprendre pourquoi on n'a jamais vu le bout de la tour de Sainte-Waudru... La jeune historienne de l'art dont l'architecte est tombé éperdument amoureux va-t-elle l'aider à percer le secret des mystérieux souterrains dont le sous-sol de Sainte-Waudru est truffé ou va-t-elle le dissuader d'aller trop loin dans ses investigations ? Le secret de la tour inachevée se trouve-t-il là... ?
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Bordel, où reste le progrès de l'humanité ?
Georges Michels
- Memogrames
- Les Carnets De L'olympe
- 14 Mars 2017
- 9782930698403
Après deux romans (La Vagabonde et L'Extase au Bout du Chemin) et un récit maçonnique (La Fraternité bafouée), Georges Michels, sociologue de formation, humaniste universaliste de conviction et franc-maçon proactif, publie, chez Memogrames, un essai « sociétal » s'interrogeant et nous interrogeant sur notre Humanité, son épopée, son psychodrame. Il ose notamment une analyse courageuse et originale du phénomène de l'islamisme, totale corruption de la pensée islamique. Et nous propose une dynamique visant à promouvoir une vision dépassant toute ethno-altérité. Dans le respect de Gaïa et de tout le vivant dont elle est la maison commune.
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Un roman inédit à ce jour, bien qu'écrit en 1940, en pleine débâcle face à l'envahisseur nazi, par un jeune officier belge au talent littéraire naissant et prometteur...