Filtrer
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
- Lansman (591)
- Alternatives Theatrales (54)
- Etudes Theatrales (40)
- IMPRESSIONS NOUVELLES (26)
- ACTES SUD (22)
- Les Oiseaux De Nuit (15)
- Samsa (13)
- Aml Editions (10)
- ESPACE NORD (10)
- ACTES SUD-PAPIERS (9)
- L'Arche (9)
- GALLIMARD (8)
- Maelstrom (8)
- Cefal (6)
- Editions Du Cerisier (6)
- L'Age D'Homme (6)
- Actes Sud (5)
- Academia (4)
- Dumerchez (4)
- Lettre Volee (4)
- PAROLE ET SILENCE (4)
- THEATRALES (4)
- Aden Belgique (3)
- Albin Michel (3)
- Cosmogone (3)
- Espaces 34 (3)
- Esse Que (3)
- Fata Morgana (3)
- L'Harmattan (3)
- Le Bruit Des Autres (3)
- Renaissance Du Livre (3)
- Avant-Propos (2)
- Circe (2)
- Complexe (2)
- Du Cep (2)
- Editions Du Brigadier (2)
- Galilee (2)
- L'Arbre De Diane (2)
- L'L Editions (2)
- Labor Litterature (2)
- Solitaires Intempestifs (2)
- Éditions de Minuit (2)
- Act Mem (1)
- Actes Sud-Papiers (1)
- Allia (1)
- Au Diable Vauvert (1)
- Avant-Scene Theatre (1)
- Bouquins (1)
- Bozon2x (1)
- Brumerge (1)
- Caracteres (1)
- Didier Devillez (1)
- ELYZAD (1)
- Eclats D'Encre (1)
- Editions F Deville (1)
- Editions Racine (1)
- Exley (1)
- Flammarion (1)
- Gallimard (1)
- Genese (1)
- Grasset (1)
- L'Arbre A Paroles (1)
- L'Echappee Belle (1)
- L'Entretemps (1)
- L'Iconoclaste (1)
- L'Une Et L'Autre (1)
- LE COUDRIER (1)
- La Dragonne (1)
- La Mesure Du Possible (1)
- La Nerthe Librairie (1)
- La Pierre D'Alun (1)
- Laquet (1)
- Larcier (1)
- Le Castor Astral (1)
- Le Livre De Poche (1)
- Le Temps Qu'Il Fait (1)
- Les Cygnes (1)
- Librairie Theatrale (1)
- PIXL (1)
- Puf (1)
- Pulg (1)
- SEGUIER (1)
- Slatkine (1)
- Slatkine Reprints (1)
- Taillis Pre (1)
- Triartis (1)
Prix
-
Un homme voudrait mourir.
Il prévoit de se jeter dans le fleuve, dans un endroit désert, et, parce qu'il craint de flotter, il dit : " je mettrai deux lourdes pierres dans les poches de ma veste ; ainsi, mon corps collera au fond comme un pneu dégonflé de camion, personne n'y verra rien. " il se fait conduire (dans sa jaguar, qu'il ne sait pas conduire lui-même), sur l'autre rive du fleuve, dans un quartier abandonné, près d'un hangar abandonné, dans une nuit plus noire qu'une nuit ordinaire, et il dit à celle qui l'a conduit : " voilà, c'est ici, vous pouvez rentrer chez vous.
" il traverse le hangar, avance sur la jetée, met deux pierres dans les poches de sa veste, se jette à l'eau en disant : " et voilà " ; et, avec de l'eau sale et des coquillages plein la bouche, il disparaît au fond du fleuve comme le pneu dégonflé d'un camion.
Quelqu'un, qu'il ne connaît pas, plonge derrière lui et le repêche. trempé, grelottant, il se fâche et dit : " qui vous a autorisé à me repêcher ? " puis, en regardant autour de lui, il se met à avoir peur : " qu'est-ce que vous me voulez ? " en voulant repartir, il s'aperçoit que sa voiture est toujours là, qu'on a mis le moteur hors d'usage, qu'on a crevé les pneus.
Il dit : " qu'est-ce que vous me voulez, exactement ? "
-
Reviens. J'arriverai plus facilement à te pardonner qu'à ne plus t'aimer. En 1960, deux couples mythiques séjournent au Beverly Hills Hôtel, à Los Angeles. Dans le bungalow 20 logent Simone Signoret et Yves Montand. Ils s'aiment, ils sont beaux, encore jeunes, pleins de vie, au faîte de leur gloire. Dans le bungalow voisin, Marilyn Monroe et Arthur Miller connaissent les derniers instants de leur romance. Arthur s'enfuit, Simone se prend de sympathie sincère pour Marilyn tandis qu'Yves s'efforce désespérément de résister à ses charmes. Éric-Emmanuel Schmitt compose une pièce intense et sensible qui met quatre figures de l'histoire du cinéma aux prises avec leurs désirs contrariés, leurs fragilités, leur humanité, et brosse le portrait inoubliable de deux femmes meurtries.
-
-
-
Trois petits drames pour marionnettes : interieur, Alladine et Palomides, la mort de Tintagiles
Maurice Maeterlinck
- ESPACE NORD
- 1 Octobre 2015
- 9782875680686
Un vieillard et un étranger observent à distance le bonheur d'une famille et tardent à leur annoncer la mauvaise nouvelle dont ils sont porteurs. Alladine et Palomides tombent amoureux, enfermés dans les souterrains d'un château. Ygraine se révolte et tente de soustraire le petit Tintagiles à l'emprise d'une reine invisible. Maeterlinck publie en 1894 ces trois petits drames pour marionnettes, triptyque qui remet génialement en cause les conventions dramatiques de son temps.
Sa dramaturgie fait le lien entre l'imagination du spectateur et les zones énigmatiques que suggère le texte. Car seul ce non-dit, le « drame de l'existence elle-même », importe à Maeterlinck.
-
Jeyran, Shady et Hominaz sont nées en Iran au début des années 1960. Elles ont fait des études, traversé la révolution de 1979, vécu huit ans de guerre, et connu l'exil pour deux d'entre elles. Elles ont eu des maris, des enfants, des divorces. Elles ont connu de grandes joies et de grandes peines. Les Forteresses déroule le récit de ces trois destins hors du commun, à la fois conjoints et séparés où l'intime et l'universel sont inextricablement mêlés.
-
Jean D'Amérique redonne vie à Sanite Bélair, résistante anticolonialiste haïtienne, fusillée en 1802 pour son combat. Tandis que discutent sur la plus grande place d'Haïti des héros de l'indépendance érigés en statues, mais aux valeurs morales douteuses, Sanite Bélair fait son apparition sur les réseaux sociaux. Les discussions vont croissant quant à cet évènement. A-t-on besoin de savoir qui est la personne se cachant derrière cette identité, et d'où elle parle ? Ce réveil ne mérite-t-il pas plus notre considération ? Une chose est sûre : deux siècles après sa mort, la colère de cette héroïne demeure intacte.
Cette poussière qui se forme et se met en mouvement inspire la peur face à une histoire cruelle et face aux lieux empreints de solennité mais pas de mémoire. Car le respect nous intime, lorsqu'une telle femme meurt pour une telle cause, dans de telles conditions, de n'en pas perdre le souvenir.
Une langue à l'oralité domptée par son auteur, formidable matière à dire et à jouer.
-
Très présente dans le Journal de Raymond Queneau où il y fait allusion à de nombreuses reprises comme à un travail de la plus haute importance, cette pièce inachevée de 1940 se présente comme une fable biblique dramatisée. Sont en scène quatre anges déchus et trois archanges au moment de la création de l'homme... En rival du créateur une trinité angélique et maudite (Lucifer, le Diable et Satan) figure unique composée de trois personnages se voit assistée de l'énigmatique Monsieur Phosphore, en retrait, porteur de lumière, voué à l'humanité et à la réflexion. Raymond Queneau vient de rompre avec Breton et le surréalisme et cette image de la Création enrobée de mythologie annonce autant l'académie Goncourt que le collège de 'Pataphysique...
-
L'Héroïne, seule en scène, raconte avec un humour incisif son dernier réveillon de Noël chez son cousin Martin. Faisant tomber les masques civilisés des hôtes, elle nous révèle leur véritable nature. Les couples résignés, la brutalité des uns, l'obéissance des autres. Entre les cadavres des migrants sur les plages de la Méditerranée, l'économie qui perd le nord, les amoureux et leur mécanique étrange, elle construit son monologue intérieur, acide et décalé.
J'ai commencé à écrire parce que je me sentais étouffée par l'angoisse de voir l'avenir de mes enfants se profiler sous des auspices aussi obscurs. J'avais envie d'interroger, d'échanger et de rire aussi. Le tout a donné ce texte intime et, je l'espère, universel. -
-
Ecrit à New York en 1941, dans le contexte de la guerre, La Nuit des enfants clôt le cycle ouvert avec L'oiseau bleu, pièce féérique dans laquelle le lecteur suit les aventures de deux enfants partis à la recherche du bonheur.Dans ce texte inédit, miraculeusement retrouvé, Maurice Maeterlinck, dont Antonin Artaud dit qu'il est le premier « à avoir introduit dans la littérature la richesse multiple de la subconscience », revient sur des thèmes qui lui sont chers - le Matérialisme, la Nature, la Mort, le Bonheur - et se révèle optimiste. Quand l'aube se lève, après avoir combattu les forces négatives, les enfants de cette nuit obscure auront réussi à bâtir un monde meilleur.A l'instar du Petit Prince, La Nuit des enfants est une oeuvre intemporelle qui nous parle à tous, petits et grands. Figure de proue du symbolisme, Maurice Maeterlinck (1862-1949), fut Prix Nobel de Littérature en 1911. On lui doit notamment Pelléas et Mélisande, mis en musique par Debussy ; de nombreux recueils de poèmes dont Serres chaudes ; des essais dont le fameux La vie des abeilles. Quant à sa pièce, L'oiseau bleu, adaptée au cinéma, en bd, en manga, elle est, aujourd'hui encore, jouée dans le monde entier.
-
Cathédrale des cochons
Jean d' Amérique
- THEATRALES
- Repertoire Contemporain
- 5 Novembre 2020
- 9782842608460
D'une prison haïtienne, une voix s'élève. Elle scande, dans une seule longue phrase, les malheurs du pays?: pauvreté, famine, catastrophes naturelles, pouvoir corrompu, église hypocrite.
C'est un cri. Un poème dramatique qui ne cherche pas l'esthétisation de la misère et de la violence politique car le poète les vit, du fond de son cachot de Port-au-Prince. Sa parole emprisonnée résonne d'autant plus qu'on l'a bafouée, empêchée, retenue. Éminemment théâtral par son oralité et son rythme, un poème partition pour un homme au souffle long, comme pour un choeur puissant.
Jean D'Amérique pousse ce cri en écho à d'autres confrères et consoeurs poètes emprisonnés d'hier et d'aujourd'hui : Federico García Lorca, Asli Erdogan, Nâzim Hikmet... et la force de son verbe rejoint la subversion de Jean Genet et l'allant d'Aimé Césaire. À lire à haute voix pour faire voler en éclats tous les murs dressés.
-
«Tristesses», «Arctique» et «The Kingdom» forment une trilogie sur les grands échecs de l'humanité. Les pièces interrogent la manière dont notre humanité est mise en danger par les trois grandes crises actuelles : la crise politique, la crise écologique et la perspective d'un avenir incertain.
-
Carnet de Notes d'Électre a connu une seule parution dans la revue Théâtre de France. A l'occasion de la création à Paris, en 1954, de sa pièce Électre ou la chute des masques, - production que Yourcenar désavouera suite à un désaccord sur la distribution - elle confronte sa conception de la tragédie et des mythes grecs avec celles de quelques-uns de ses contemporains (Cocteau, Gide, Sartre, Giraudoux, Anouilh), qui, comme elle, ont opéré durant l'entre-deux guerres un «retour au mythe». Comme Yourcenar l'affirme en 1954, dans Carnet de notes d'Électre, si les masques grecs offrent encore au poète moderne le maximum de commodité et de prestige, c'est précisément parce qu'ils ont cessé d'être d'aucun temps, même des temps antiques. Chacun les porte à sa guise ;
Chacun s'arrange pour verser le plus possible de soi dans ces moules éternels.
Légèrement différente du texte publié en 1954, cette version inédite, éditée à l'occasion du trentième anniversaire de la mort de Marguerite Yourcenar (1903-1987) intègre quelques corrections ou modifications notées de sa main dans un exemplaire de Théâtre de France qu'elle a conservé dans ses archives.
On ignore quand et pourquoi Yourcenar a porté ces quelques corrections à un article déjà publié.
Peut-être songeait-elle à reprendre dans un de ses recueils d'essais des années 1980, comme elle l'a fait pour de nombreux articles parus en revue, ce texte qui synthétise sa vision du drame grec antique et ce qu'elle a tenté de faire en écrivant durant l'été 1943 Électre ou la Chute des masques, puis renonça à ce projet ou l'oublia. Plus simplement, son perfectionnisme quand il s'agit de la moindre de ses productions lui a-t-il fait corriger les petites erreurs qu'elle avait laissée passer à la première parution de son texte.
-
Bossemans et Coppenolle
Paul Van Stalle, Joris D'Hanswyck
- Editions Du Brigadier
- Repertoire Bruxellois
- 7 Février 2024
- 9782494702424
François Bossemans et Auguste Coppenolle sont deux commerçants bruxellois aisés, bons vivants et amis depuis leur enfance. Ils sont entrainés bien malgré eux dans un conflit footballistique entre l'équipe de l'Union Saint-Gilloise, soutenue par Madame Violette, le nouveau béguin de Bossemans, et l'équipe du Daring, défendue par Léontine, l'épouse de Coppenolle. Les deux compères parviendront-ils à préserver leur amitié du fanatisme des supporters féminins ? Sauront-ils aider leurs enfants, qui sont fiancés et qui s'aiment, à convoler en justes noces, malgré de multiples obstacles ? Et quel rôle joue dans cette intrigue la mystérieuse Mme Chapeau, personnage féminin qui est traditionnellement interprété par un homme travesti ? Une vraie comédie, à l'intrigue bien charpentée, pleine d'humour et de bonhommie, avec des personnages haut en couleurs qui parle ce langage si particulier, le Bruxellois. Au-delà de la farce, au-delà des « bruxellismes », c'est bien la profonde humanité des personnages qui leur assure la sympathie et les applaudissements du public depuis leur création, en 1938, au théâtre du Vaudeville à Bruxelles.
-
-
«Les Consolantes» sera joué (dans une mise en scène de François Emmanuel) à Bruxelles du 1er au 18 décembre 2016 à Bruxelles au théâtre Poème 2 et à Paris les 17 & 18 janvier 2017 au Centre Wallonie-Bruxelles.
Dans un asile spychiatrique, trois femmes partagent la même chambre. Une nouvelle venue, Madame, est endormie. Autour d'elle, les autres s'affairent pour vider son sac et connaître la raison de sa venue.
-
En 1920, en Virginie, naît une petite fille afro-américaine dont les cellules vont révolutionner l'histoire de la médecine sans que les manuels de biologie ne mentionnent sa véritable identité.
A partir d'un prélèvement dont elle n'avait pas été informée, la plupart des laboratoires du monde entier vont travailler sur la lignée de ses cellules cancéreuses, les premières à pouvoir être cultivées indéfiniment in vitro.
Cent ans plus tard, une journaliste se met en quête de sa trace, télescopant passé et présent, ségrégation raciale et désir de liberté...
Qui donc était Henrietta Lacks ? -
Il pourra toujours dire que c'est pour l'amour du prophète
Gurshad Shaheman
- Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 5 Mars 2020
- 9782846816052
Toute la chambrée dormait autour de nous Et nous on faisait l'amour Et c'était très drôle aussi Dès qu'on entendait un bruit On se figeait On retenait notre respiration L'alerte passée, on se remettait en mouvement C'était de la pure inconscience de notre part Si quelqu'un nous surprenait On allait direct en prison Et y en a pas beaucoup qui en revenaient de cette prison-là Nour est comédien. Nowara était enfant star de la télé irakienne du temps où elle était encore un garçon. Quand elle avait 17 ans, Yasmine a gagné un concours de mannequinat organisé par l'agence Elite à Agadir, mais l'agence a refusé de l'engager quand elle a découvert que Yasmine était transsexuelle. Puis il y a Elliott, Lawrence, Hamida et les autres. Ils ont pour point commun d'être issus du Moyen-Orient ou du Maghreb et d'avoir quitté leur pays non pas à cause d'une guerre ou d'un conflit armé - ce ne sont là que des circonstances aggravantes -, mais pour pouvoir enfin s'affirmer, exprimer leurs idées et leurs émotions et vivre au grand jour leurs identités sexuelles ou intellectuelles.
-
Cul et chemise : Deux frères, Louis et Victor. Deux acteurs confirmés. Deux visions du théâtre que tout oppose.
Reines de pique : Au beau milieu de la nuit, Elisabeth réveille sa servante pour l'accompagner à Douvres où elle doit jouer Le Roi Lear. Le voyage se transforme petit à petit en pèlerinage.
-
Il est psychanalyste et s'appelle Henry. Elle s'appelle Béatrice, elle est danseuse. Lui vit à New York dans l'Upper East Side, le « golden ghetto ». Elle à Paris, en plein coeur d'un Belleville vibrant, parmi les Blacks, les Arabes et les autres. La comédie est légère, mais sa légèreté a des racines profondes. Il est si difficile de dire « je t'aime ».
-
Mais qu'arrive-t-il donc à Philibert ? Quelque chose ne tourne plus tout à fait rond. Il est la plupart du temps ailleurs, disparaît longuement dans sa chambre, ou encore - et c'est bien là le plus étrange, voire le plus inquiétant - adopte des comportements complètement inhabituels : tantôt agressif et grossier vis-à-vis de ses parents, tantôt serviable à l'excès au point de récurer la maison jusque dans les moindres recoins...
En dehors du fait que Philibert est un enfant turbulent détestant les épinards, ses parents ne remarquent rien, ou presque. Seule sa grande soeur, Capucine, s'aperçoit de la déconcertante métamorphose et s'en alarme. Elle décide de prendre plus de temps à l'observer et à tenter de comprendre ce qui peut motiver ses comportements incohérents. C'est d'ailleurs elle qui nous raconte ce curieux et tragique épisode dont la famille ne sortira pas indemne
-
Le chant du signe : dramaturgies expérimentales de l'entre-deux-guerres
Pierre Piret
- Circe
- Penser Le Theatre
- 31 Mai 2024
- 9782842425104
Rien ne relie Apollinaire, Claudel, Cocteau, Crommelynck, Ghelderode, Soumagne, Vitrac, les principaux dramaturges étudiés dans ce livre, sinon leur désir de théâtre et, plus précisément, d'expérimentation théâtrale. Leurs oeuvres ne forment en aucun cas un courant : elles ne privilégient pas des thématiques particulières et propres à l'époque, ni des procédés qui permettraient de les ramener à une esthétique commune. Elles procèdent, au contraire, de stratégies dramaturgiques aussi diverses qu'inédites, stratégies mises en oeuvre avec une radicalité telle qu'elle confine parfois à l'aporie. Aussi différentes soient-elles, ces oeuvres se répondent pourtant : Pierre Piret s'attache à montrer qu'elles radiographient une mutation civilisationnelle majeure, qui concerne le statut du signe et donc l'expérience sociale du sujet humain, et qu'elles y réagissent au travers d'innovations dramaturgiques qui, aussi gratuites ou absurdes puissent-elles parfois paraître, témoignent d'une interrogation fondamentale qui a traversé les arts de l'époque et, plus largement, les sciences humaines.
-
Monoritmica est le dernier titre d'un cycle qui en comportait quatre:Une femme de quelques vies, Onde générale, Monstrueuse, Crocus. Le cycle s'achève donc et porte le titre générique de L'Alphabet de l'enfant.12 épisodes ou 12 états d'une enfance qui s'appellent:apprendre à lire, apprendre à parler, inventer des grilles de langage, apprendre à marcher, tourner derrière un trotteur, se perdre 2 fois dans une même forêt, découvrir le son et découvrir le son des mots, tout est cliquetis, mère alchimiste, père organiste, la nuit et les plumes, la baignoire universelle...J. D.