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Prix
Actes Sud
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Qu'est-ce que l'instinct territorial chez les oiseaux ? Vinciane Despret mène l'enquête et, sous sa plume, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. À l'issue de ce livre, on ne devrait plus considérer la notion de territoire comme allant de soi. Et l'on n'entendra peut-être plus de la même façon les oiseaux chanter.
Cette édition comporte des illustrations de François Olislaeger. -
La quête de la jeune mendiante qui, après avoir suivi son père, le roi aveugle oedipe, des années durant, prend contre toute prudence le chemin de Thèbes avec l'espoir d'empêcher la guerre entre les fils de Jocaste, ses deux frères tant aimés. Commence alors pour elle une suite d'épreuves, de doutes, de joies et de déchirements. Lumineuse, intrépide, féminine, l'Antigone d'Henry Bauchau s'inscrit avec force dans l'histoire de la réécriture du mythe.
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Oedipe, celui qui - jouet des dieux - a tué son père et épousé sa mère, quitte Thèbes aveugle et accablé par le poids de sa faute. Avec sa fille Antigone, il s'engage dans une longue errance qui le conduira à Colone, lieu de sa "disparition"... et de la clairvoyance. Car ce livre est un voyage intérieur dans lequel un homme affronte les ténèbres qu'il porte en lui, jusqu'à atteindre la connaissance de soi.
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De la période précoloniale aux années 2008-2009 (la fin de Mobutu et la guerre civile), en passant par lexploration de Stanley (1870), cette histoire du Congo navait jamais été écrite. Se fondant sur un travail de documentation époustouflant et des mois denquête parfois rocambolesque, voire périlleuse, David Van Reybrouck prend tour à tour la plume du romancier, du journaliste et du dramaturge pour raconter ce pays avec une inlassable curiosité, une ingénieuse rigueur et un réel courage.
Il signe un essai total, une somme extrêmement riche, un livre de référence mais aussi un hymne jubilatoire à lextraordinaire vitalité de tout un peuple qui a déjà passionné plus de 300 000 lecteurs aux Pays-Bas et dans les Flandres.
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Membre de l'agence Magnum, le photographe Harry Gruyaert est un des chefs de file de la photographie en couleur. Il a contribué à imposer les valeurs chromatiques, leur spécificité et leur maîtrise, comme substances de l'écriture et de l'acte photographique contemporains ; explorant toutes les potentialités de la "matière couleur", il offre des photographies couleurs remarquables, encore rehaussées par sa maîtrise du cadrage et de la composition, qui rendent magnétiques les lieux qu'il photographie.
Nouvelle édition entièrement remaniée jusqu'à ses derniers travaux photographiques. -
La stratégie du choc ; la montée d'un capitalisme du désastre
Naomi Klein
- ACTES SUD
- Babel
- 30 Octobre 2013
- 9782330026608
Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller No logo, Naomi Klein dénonce la tentative de prise de contrôle de la planète par un ultralibéralisme mettant à contribution crises et désastres pour substituer la seule loi du marché aux valeurs politiques et culturelles des civilisations. Une histoire secrète du libre-échange remarquablement conduite et documentée.
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Quatrième de couverture Aujourd'hui, le village est "planétaire", l'adolescent "mondial" et la société de consommation dominée par les marques. Les espaces publicitaires traditionnels qu'elles se sont de tout temps montré promptes à coloniser - panneaux d'affichage, télévision, cinéma, presse écrite - sont désormais devenus trop restreints pour des logos frappés d'expansionnisme galopant.
En plantant leurs drapeaux sur des territoires jusqu'à présent vierges de toute publicité, en substituant au simple objet de consommation une image capable de le faire accé der à la dimension du mythe, les multinationales ne se sont pas contentées de boulever ser les mentalités et le monde du travail, elles ont modifié l'économie de nombreux pays.
Dans cette course au profit, beaucoup sont en effet passés maîtres dans l'art de bafouer les droits de l'homme : l'esclavage moderne existe dans les zones franches industrielles ou dans certains Etats du Tiers-Monde, véritables paradis fiscaux pour sociétés capitalistes. Pendant ce temps, en Occident, les usines ferment les unes après les autres et migrent sous des cieux plus complaisants, les mises à pied massives se succèdent à un rythme effréné, les contrats à temps partiel ou intérimaires remplacent les emplois permanents, les acquis sociaux sont laminés, voire disparaissent. Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l'urgence d'une mobilisation vigilante, et qui dénoncent les abus commis par les grandes sociétés. Venant de partout, ils se rencontrent, se regroupent et s'organisent sur l'Internet : ils veulent récupérer l'espace, la rue, la forêt dont on les a privés, ils réclament des emplois et des conditions de travail décents, un partage plus équitable des énormes bénéfices des multinationales, ils refusent d'acheter des produits pour lesquels d'autres, à des milliers de kilomètres de chez eux, paient le tribut de la sueur et parfois du sang.
Ce nouveau militantisme, reflet de la pluralité sociale et ethnique de bon nombre de pays, a déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes. Les événements de Seattle ou de Prague l'ont prouvé : il est encore temps de dire non à la tyrannie des marques.
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Congo inc. - le testament de bismarck
Bofane In Koli Jean
- ACTES SUD
- Babel
- 3 Février 2016
- 9782330058876
Le jeune Isookanga quitte sa forêt et son village pygmée pour faire du business à Kinshasa. Sur son chemin, de nombreux personnages - des plus pauvres aux plus puissants, des plus vils aux plus naïfs - composent un saisissant tableau du Congo contemporain aux prises avec la mondialisation.
Après Mathématiques congolaises (22 000 exemplaires vendus), In Koli Jean Bofane n'a rien perdu de son énergie, de son humour ni de sa lucidité politique.
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Elisa est la femme de Gilles. Elisa aime Gilles. C'est son homme, celui dont elle attend le retour chaque jour, celui pour lequel elle travaille dur dans la maison, celui dont elle est à nouveau enceinte, celui au bras duquel elle regarde le soir tomber sur leur petit jardin d'ouvrier. Quand elle comprend qu'il s'est mis à en aimer une autre, elle ne peut que se taire, souffrir, attendre et espérer. Jusqu'à ce que ça finisse. Bouleversant par sa simplicité douloureuse, sa langue limpide et sa sensualité retenue, ce roman, illuminé par le personnage inoubliable d'Elisa, s'immisce dans le coeur insondable des passions.
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A Paris, dans un hôpital de jour, une thérapeute tente de guider un jeune psychotique sur le chemin d'un fragile épanouissement dans l'art et d'extériorisation de ses démons.
A Paris, dans un hôpital de jour, Véronique, une analyste, prend en charge Orion, un jeune adolescent gravement perturbé. Malgré ses difficultés, elle discerne qu'il est doué d'une imagination puissante et entreprend de l'orienter vers le dessin et la sculpture. Les chemins de l'art et ceux de la vie quotidienne sont semés d'incertitudes et d'échecs, mais dans ses "dictées d'angoisse", Orion parvient à s'ouvrir à la parole et à mettre en mots ce qui le hante : la peur d'un démon de Paris, qui le rayonnise et le bazardifie. Au fil des années et suivant des voies inusitées, l'oeuvre l'oeuvre intérieure et l'oeuvre - d'art - apparaît et s'affirme. Le délire, la confusion, les surprenants effets de l'art en actes, la patience des déliants qui partagent les efforts du "peuple du désastre" (les handicapés), le mystère indicible de la souffrance que combat l'opiniâtre espérance, tels sont les thèmes de ce livre où Henry Bauchau a versé beaucoup de son expérience de la psychose et de l'analyse pour atteindre, au-delà du vécu, à la vie du roman. Il y poursuit un dialogue entrepris de longue date avec l'imaginaire, l'angoisse, la folie et le réenchantement du monde. Sous le signe de l'espoir, la présence fugitive de "l'enfant bleu" éclaire Orion et Véronique sur un chemin de compassion.
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La belle Ichrak est retrouvée un matin assassinée dans une rue de Casablanca. Tous les hommes la craignaient autant qu'ils la convoitaient... L'enquête, racontée par un jeune Congolais récemment arrivé au Maroc, est prétexte au portrait de groupe d'un quartier populaire. Avec sa vision acérée d'une réalité amère et son humour mordant, In Koli Jean Bofane dénonce la corruption des puissants, les magouilles immobilières, la précarité des migrants et la concupiscence masculine.
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Dans un Kinshasa agité, l'ascension du jeune Celio Mathematik, orphelin débrouillard et fana de mathématiques, dans les cercles obscurs du pouvoir. Dans un Kinshasa secoué de remous de toutes sortes, Célio aurait pu traîner sa galère encore longtemps, n'eût été sa rencontre avec le directeur d'un bureau aux activités très confidentielles, attaché à la présidence de la République. La faim tenaille suffisamment les ventres pour que le débat sur bien et mal puisse être sérieusement envisagé. La ville ne fait pas de cadeau, le jeune homme le sait, et il tient là l'occasion de rejoindre le cercle très fermé des sorciers modernes qui manipulent les êtres et la vie quotidienne. Orphelin depuis l'une des guerres qui ravagent le pays, Célio conserve comme une bible un vieux manuel scolaire, retrouvé dans le sac de son père tué au hasard d'une route de fuite. C'est grâce à des théorèmes et à des définitions que Célio Mathématik espère influer sur le destin dont il dit n'être que le jouet. Un moment emporté dans la spirale sympathique de la vie facilitée, Célio Mathématik n'a cependant pas oublié la mort suspecte de Baestro, un vieux copain qui gagnait quelques sous en participant à des manifs arrangées par l'éminence grise du pouvoir, mais qui un jour y a laissé sa vie. Avec humour et gravité, connaissant son monde et pour cause, In Koli Jean Bofane campe d'une plume aussi acerbe qu'exotique ses personnages et dresse des tableaux d'un Congo que le lecteur s'approprie vite parce qu'il sent les rues, palpite au rythme des musiques et des images livrées avec justesse et énormément d'empathie.
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Un matin d'été, la voiture de l'ingénieur Yuhara pénètre dans le complexe de Nishiki Heavy Industries.
C'est aujourd'hui que l'hélicoptère sur lequel il travaille depuis des années doit être livré à son commanditaire, l'Agence de défense du Japon. Sa femme et son fils l'accompagnent pour assister à la démonstration de vol. Yuhara se rend dans son bureau tandis que sa famille l'attend à la cafétéria en compagnie de l'épouse d'un collègue et de son petit garçon. Les deux enfants vont jouer dehors et réussissent à se glisser dans le hangar où se trouve l'hélicoptère, et même à bord de l'appareil. L'un des deux est encore dedans lorsque celui-ci se met à bouger. Bientôt, sous les yeux terrifiés de son compagnon de jeu, l'hélicoptère prend son envol. D'abord stupéfaits, les ingénieurs comprennent bientôt que l'appareil a été manipulé à distance.
Moins d'une heure plus tard, l'hélicoptère s'immobilise au-dessus d'un réacteur nucléaire. Les autorités reçoivent un message signé de «l'Abeille du ciel» : l'appareil, chargé d'explosifs, s'écrasera sur le réacteur quand il aura épuisé son carburant si toutes les centrales du Japon ne sont pas mises immédiatement hors d'état de fonctionner.
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Par sa mère, cambyse appartenait à une lignée perse dont les plus lointains ancêtres étaient des lions.
Peut-être des dieux lions, car c'est en eux qu'il se reconnaissait. il avait étendu à tout notre clan ce lien de sang avec les lions. il en avait étrangement transmis, à mon père et à moi, le culte qui faisait horreur à ma mère et à ma soeur aînée. la lutte avec les lions ne durait qu'une partie de l'année et on ne pouvait s'attaquer qu'à un fauve à la fois. une fois par an, avait lieu entre eux et nous une guerre rituelle qui durait deux jours et une nuit.
C'était la plus grande fête de l'année, il y avait toujours plusieurs morts et de nombreux blessés, mais y il n'y avait pas, pour les chasseurs du clan et des tribus voisines, de plus grand honneur que d'y être admis par cambyse. en grandissant, j'éprouvais un désir croissant de participer à cette fête, j'en ai parlé à ma mère, elle m'a suppliée d'y renoncer en me disant que ce n'était pas la place d'une jeune fille et que la tradition ne le permettait pas.
Je pensais au contraire qu'à l'origine de notre clan il y avait eu des déesses lionnes aussi terribles, aussi puissantes que les lions. je descendais sûrement de l'une d'elles et si, pour des raisons évidentes, il était dans notre guerre interdit de tuer les lionnes et leurs lionceaux, elles prenaient au combat une part redoutable et provoquaient parmi nous autant de morts et de blessures que les mâles.
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Au chevet de sa mère mourante, le narrateur s'efforce de retrouver l'image de la femme qu'elle fut, et retrouver par là-même l'enfant qu'il était. Un roman d'une extraordinaire intensité symbolique.
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Dans nos sociétés urbaines du xxe siècle à sa fin, les plantes médicinales ont retrouvé une place importante et paradoxale.
De mieux en mieux connues quand à leurs constituants et leurs effets, souvent (re) devenues remèdes courants mais sous les traits du médicament classique, très requises par la cosmétologie et la diététique, on les perçoit pourtant de moins en moins dans leur nature première d'êtres végétaux. le livre des bonnes herbes, dans son double souci de faire connaître et la plante et ses usages, n'oublie pas que les " simples " sont autre chose que des remèdes standard : des êtres vivants dont l'approche amicale, attentive, vaut déjà comme amorce de confiance.
Et dans cette rencontre où la fréquentation du pré ne contredit pas les acquis du laboratoire, la liberté trouve son compte ! cette troisième édition révisée du livre des bonnes herbes, manuel d'apprentissage d'une flore familière très riche en offres thérapeutiques de valeur, accessible à tous, s'obstine donc à voir dans le recours aux simples, une preuve d'autonomie toujours vivace au bord du champ clos des grandes (et coûteuses) techniques de soins.
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Paris, 1980. Alors qu'il accompagne sa belle-fille dans sa lutte contre un cancer, le narrateur se souvient de Stéphane, son ami de jeunesse, qui au début de la guerre l'avait initié à l'escalade et au dépassement de la peur. Entré dans la Résistance, puis capturé par un officier nazi le colonel Shadow, il est mort dans des circonstances jamais vraiment élucidées.
Mais Shadow, à la fin de la guerre, s'est fait connaître du narrateur. Son intangible présence demeure en lui, elle laisse affleurer les instants ultimes, la mort courageuse héroïque, peut-être de Stéphane. Et la réalité contemporaine (les visites à l'hôpital, l'anxiété des proches, les minuscules désastres de la vie ordinaire) reçoit de ce passé un écho d'incertitude et pourtant d'espérance
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Publié en 1860 à Amsterdam, le roman de Multatuli ; en dénonçant l'oppression exercée sur les Javanais par l'administration néerlandaise, eut un retentissement énorme. On a d'ailleurs souvent comparé les réformes qu'imposa ce récit pamphlétaire à celles advenues aux Etats Unis après la publication de la Case de l'Oncle Tom de Harriet- Beecher-Stowe. Ecrit du temps de Flaubert, ce libre reçut pour sa facture et la qualité de son écriture romanesque la reconnaissance du monde littéraire. On le publia dans de nombreux pays et l'on en vint bientôt à le comparer aux plus grands, notamment à Strindberg . Aujourd'hui on découvre de surcroît, dans la version intégrale que voici une étonnante modernité.
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Des premiers spectacles aux grandes créations, la danseuse, chorégraphe et professeur retrace le parcours d'une vie tout entière dédiée à la danse.
Merveilleux testament que cette autobiographie de Martha Graham, achevée peu de jours avant sa mort, à quatre-vingt-seize ans, le 1er avril 1991. Celle qui révolutionna son art au point que, dans son domaine, on peut la comparer à Picasso, Joyce ou Stravinski, se raconte et retrace le parcours d'une vie tout entière dédiée à la danse. De ses premiers spectacles, avec trois danseurs, jusqu'à ses grandes créations, elle se révèle intensément américaine dans ses obsessions (la frontière vers l'Ouest qui sans cesse recule) et profondément de son temps (les grandes figures mythologiques revisitées par la psychanalyse la hantent).
Elle a - brisant les moules traditionnels - inventé un nouvel usage du corps, fondé sur la respiration, sur la liberté du geste, et sur la conviction que nous avons hérité de notre mémoire "ancestrale" des impulsions de mouvements. A la fois danseuse, chorégraphe et professeur, Martha Graham n'a cessé de se battre pour un art nouveau.
Ses souvenirs sont ceux d'une grande dame de notre siècle, véritable "mémoire de la danse" nourrie de ses rencontres avec les artistes et les célébrités de ce monde, de ses confrontations avec ses élèves - dont Madonna, Woody Allen ou Mikhaïl Baryshnikov ne furent pas les moindres. De chacun d'eux elle parle avec tendresse et pertinence, dressant ainsi d'elle-même, en creux, le portrait d'une femme exigeante et pugnace.
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La paix ça s'apprend ! : guérir de la violence et de la terreur
Thomas D'Ansembourg, David Van Reybrouck
- ACTES SUD
- Babel
- 27 Octobre 2021
- 9782330157067
À la suite des attentats de Paris et Bruxelles, David Van Reybrouck, écrivain, anthropologue et archéologue, rencontre son ami Thomas d'Ansembourg, psychothérapeute, auteur d'ouvrages sur le développement personnel et formateur en communication non violente. Pour eux, le constat est clair : face au déferlement d'actes guerriers et barbares, appeler la paix de ses voeux ne suffit pas, il faut la préparer, la construire à l'intérieur de nous-mêmes et dans nos structures sociales.
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Dans un petit port du Sud de la France, de nos jours, un cercle d'amitiés s'est formé autour de Florian, peintre vieillissant, iconoclaste, pyromane et réputé fou, qui se lance, avec l'aide de ses compagnons, dans une oeuvre monumentale illustrant le Déluge.
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Il lui aura fallu attendre le très grand âge pour rencontrer enfin en lui-même cet enfant rieur qu'il aurait pu être si les circonstances - deux guerres, et quantité d'incertitudes écrasantes pour sa jeunesse - avaient rendu cela possible. À tant d'années de distance, afin de ne pas imposer au personnage principal son "moi qui depuis lors a tant vécu", il s'agit pour lui de ré-imaginer à partir des souvenirs. Voilà pourquoi ce livre est à lire comme le roman des commencements d'une vie, dans une société désormais lointaine : un monde plus paysan qu'urbain, fait de grandes maisonnées, de vastes parentèles, de fermes et de terres et de chevaux - mais aussi de règles strictes, de droits et devoirs inégalement partagés entre les sexes, de profond respect pour les lois, les hiérarchies... et de tentatives de révolte.
Tout en chapitres courts composés avec vivacité, dans l'écriture si transparente et sereine qui - alors - ne lui était pas encore advenue, Henry Bauchau raconte ici (de 1913 à 1940) une partie importante de "son époque". Et lui qui a longtemps cru qu'il deviendrait un "homme d'action", lui qui a si tardivement rencontré sa vraie vocation d'écrivain puis la notoriété littéraire, lui qui, pour tant de lecteurs, depuis longtemps fait figure de vieux sage, prend un visible et malicieux plaisir à redessiner les péripéties dangereuses et les courants contraires dont a fini par s'affranchir l'enfant rieur.
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Charles Bertin, qui est né en 1919, a rêvé de sa grand-mère, morte depuis un demi-siècle. Au matin, ce rêve lui est apparu comme le signe qu'il fallait sans délai rendre visite à la petite dame en son jardin de Bruges.
Dans la manière d'un tissage aux laines délicates se compose alors, au fil du voyage, un portrait d'une tendresse si sensible et d'une véracité si évidente que nul ne saurait lire ces pages sans aller aussitôt à ses propres souvenirs, ni sans ressentir, à l'exemple de Charles Bertin, l'effroi de revoir si bien sans jamais pouvoir franchir le glacis qu'impose la mort.
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Temps du rêve raconte un amour aussi fulgurant qu'insidieusement délétère, par lequel un jeune garçon est ébloui puis désenchanté - et condamné à chercher dans l'imaginaire d'autres illuminations... À quatre-vingts ans de distance, Henry Bauchau relit et préface son tout premier récit publié sous pseudonyme.