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Avant-Propos
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La grande guerre à Mons et dans sa région
Emmanuel Debruyne, Elise Julien, Catherine Lanneau, Pierre-Jean Niebes
- Avant-Propos
- 11 Septembre 2015
- 9782390000198
La commémoration du centenaire de la Grande Guerre est l'occasion de porter un nouveau regard sur cette période. C'était l'objectif de la journée d'étude: « La Grande Guerre à Mons et dans sa région » qui s'est tenue à Mons le 20 octobre 2014, co-organisée par les Archives de l'État à Mons, les Archives et le Pôle muséal de la Ville de Mons ainsi que la Province de Hainaut. Les actes de cette journée offrent l'opportunité de présenter au grand public les résultats de recherches historiques menées actuellement sur différents thèmes ayant trait à la Grande Guerre dans la région de Mons.
Les enjeux de la bataille de Mons, événement militaire majeur des 23 et 24 août 1914 qui voit s'affronter les troupes britanniques et allemandes, sont évidemment rappelés mais est aussi présentée celle, beaucoup moins connue, qui s'est déroulée à Frameries le 24 août 1914.
L'imaginaire de la guerre est abordé via la symbolique du cimetière de Saint-Symphorien et une étude passionnante relative aux origines de la célèbre légende des Anges de Mons. L'étude d'un cas de désertion nous éclaire sur les rouages de la justice militaire en temps de guerre, souvent caricaturée.
L'occupation allemande à Mons est ensuite abordée sous l'angle original des affiches d'avis officiels placardées quotidiennement sur les murs de la ville. Sur le plan politique, l'action spécifique du gouvernement provincial du Hainaut, en particulier en matière de ravitaillement, est décrite. Les conséquences économiques de l'occupation pour le bassin houiller montois sont ensuite étudiées. L'activité de la résistance est évoquée à travers l'action de la princesse Marie de Croÿ. Le contre-espionnage allemand, sujet neuf, est aussi étudié par l'activité d'un espion belge passé au service de l'Allemagne.
Enfin, la libération de Mons par les troupes canadiennes est envisagée ainsi qu'une approche de l'immédiat après-guerre vécu par les soldats canadiens en Belgique.
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Nombreux sont aujourd´hui les Belges qui s´interrogent sur le futur de leur pays Alors que la Belgique est traversée par la plus longue crise de son histoire, d´aucuns se demandent s´il existe une porte de sortie à ce qui semble être un noeud gordien. Dans ce cadre, les experts se relaient pour tenter de remonter aux origines de la crise actuelle et d´éclairer le public sur les causes du malaise communautaire. Mais, si les relations entre Flamands et Wallons sont passées au crible de l´analyse, il est une partie de la population belge qui est entièrement laissée dans l´ombre : les francophones de Flandre. Or, selon nous, le problème des langues en Belgique n´oppose pas, comme on le dit souvent, la Flandre à la Wallonie. Il puise sa source dans les relations entre majorité et minorité en Flandre même. C´est aussi ce que nous démontrerons dans cette étude, première analyse d´envergure entièrement consacrée aux francophones de Flandre. Nous montrons en quoi la présence des francophones en Flandre explique l´orientation actuelle de l´identité flamande, une identité qui se veut aujourd´hui radicale, homogène, sûre d´elle et déterminée, mais qui est loin d´être gravée dans la roche.
Céline Preaux nous offre ici un ouvrage richement documenté qui permettra aux lecteurs de comprendre les questions communautaires qui pèsent sur la Belgique A PROPOS DE L'AUTEUR Céline Préaux a effectué une licence en histoire contemporaine à l´Université Libre de Bruxelles. Elle a ensuite obtenu un diplôme d´Études Approfondies, pour lequel elle a réalisé un mémoire au sujet des francophones de Gand dans les années 1990. Passionnée par le sujet, elle a creusé la question dans une thèse de doctorat récemment défendue à l´ULB. Elle y met en relation le cas des francophones de Flandre et celui des anglophones du Québec.
EXTRAIT L´implantation des élites francophones Les francophones de Flandre constituent ce que l´on pourrait appeler une « minorité majoritaire » ou une « majorité symbolique ». Comme l´avance Gary Caldwell, une majorité (et donc, logiquement, une minorité) ne se définit pas nécessairement en termes numériques. Bien plus important est le facteur de la « domination » ou de la « suprématie ». C´est aussi ce qu´affirme John Farley : « The sociological meaning of majority group [...] is any group that is dominant in society.» Autrement dit, le critère principal de définition d´une minorité ou d´une majorité est celui de « discrimination », les discriminés étant, indépendamment de leur nombre, les minoritaires. Ceux-ci sont aussi définis par leur sentiment, par la conscience ou le complexe qu´ils ont de leur infériorité, qui leur confère un « statut minoritaire » (« minderheidsstatus »).