Tallandier
-
Les fantômes du roi Léopold ; la terreur coloniale dans l'Etat du Congo, 1884-1908
Adam Hochschild
- Tallandier
- Texto
- 22 Août 2019
- 9791021039636
Au début du XXe siècle, Léopold II, roi des Belges est loué dans l'Europe entière comme un monarque philanthrope et humaniste.
On veut ignorer que l'État personnel qu'il a établi sur le fleuve Congo est, depuis vingt ans déjà, un véritable royaume des horreurs. La torture, la mutilation, l'esclavage et le meurtre furent les compagnons naturels des sujets africains de Léopold entre 1877 et 1908. Dix millions d'entre eux ont payé de leur vie l'impitoyable cupidité du monarque et de ses serviteurs. Un homme, Edmund Dene Morel, va se lever contre ces atrocités, avec à sa suite une poignée de chefs rebelles, de voyageurs, de missionnaires et d'idéalistes.
Adam Hochschild retrace l'histoire du premier mouvement international en faveur des droits de l'homme, qui tint l'opinion mondiale en haleine pendant plus de dix ans, et aboutit à l'annexion du Congo par la Belgique en 1908.
-
Moraliste et homme de théâtre, botaniste de génie, le prince Charles Joseph de Ligne, aristocrate belge qui excella aussi dans l'art de la guerre, peut aisément être considéré comme l'un des hommes les plus représentatifs du xviiie siècle. Il fréquenta successivement les plus grands de son temps, conversant avec Rousseau ou destinant ses pièces au théâtre de l'Ermitage de Catherine II de Russie. Fils spirituel de Montaigne et de La Bruyère, croquant ses contemporains avec une ironie parfois cruelle, il fournit dans les Fragments de l'histoire de ma vie de précieuses informations sur les muurs de son temps. On l'aura compris, peindre un tel personnage, dont son ami Casanova disait qu'il possédait " un esprit qui donne de l'élan à celui d'un autre " n'était pas chose aisée. C'est ce qu'entreprend ici Sophie Deroisin, avec sensibilité et attachement à l'égard du prince et de ses ambiguïtés. Préférant ne pas jouer le jeu des descriptions sordides, délaissant la boue et le sang, elle nous livre un portrait nuancé qui privilégie les images caustiques, dans lequel la poésie tient une bonne place.
-
Sa destinée posthume est aussi surprenante que sa vie.
1789 fait de lui son maître à penser, le Contrat social devient l'évangile des révolutionnaires. Au lendemain de la chute de Robespierre, la France accueille au Panthéon l'homme de la nature et de la vérité. Sur le " divin Jean-Jacques " complexe et complexé, contradictoire et sincère, innocent et coupable, Raymond Trousson signe ici un livre informé et vivant. Il analyse en psychologue délicat les contradictions de l'homme et de son siècle, de l'écrivain et de la vie.
" Voici, disait Rousseau à propos des Confessions, le seul portrait d'homme peint exactement d'après nature et dans toute sa vérité. "