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Fayard
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En 1855, dans le petit village toscan de Montechiarro, le père Baldassare gravit le chemin de la prestigieuse villa Bosca en compagnie du tout jeune orphelin Adriano Lungo. Cet immense domaine est la propriété du comte Bonifacio Della Rocca, père d'un petit garçon et abandonné par la femme qu'il aimait éperdument : la princesse Lætitia Malcessati.
En 1919, la crise économique frappe l'Italie. Agnese, la petite-fille du comte Della Rocca, se voit contrainte d'épouser un fils de notable aussi obtus que violent, Salvatore Coniglio, afin de sauver la propriété familiale.
En 1978, Lætitia, l'arrière-arrière-petite-fille de la princesse Malcessati, revient à Montechiarro, ignorant tout des cinq générations de femmes qui s'y sont battues et y ont souffert le pouvoir absurde des hommes en quête de vaines révolutions. Le Risorgimento, le fascisme, les années de plomb : chacune de ces trois périodes clés de l'histoire italienne sert de cadre à cette magnifique saga où les femmes cherchent à être heureuses et à rendre heureux, tandis que les hommes aspirent à conquérir le pouvoir et la gloire par la force, la ruse ou l'argent.
Au centre de ce tryptique dont le souffle et le charme nostalgique ne sont pas sans rappeler le grand roman de Tomaso di Lampedusa, Le Guépard, s'imposent les personnages d'Agnese Della Rocca et Sébastien Morgan, photographe et bourlingueur de l'histoire contemporaine, qui tenteront tous deux désespé-rément de mettre un terme à la malédiction qui semble peser sur ce pays et sur ses habitants.Vincent Engel est un jeune professeur de littérature à l'université de Louvain (Belgique). Son dernier roman, Oubliez Adam Weinberger, vient de recevoir le prix Sander Pierron de l'Académie royale de langue et de littératures françaises de Belgique, et fait l'objet de plusieurs traductions.
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Où en sommes-nous de la démocratie française ? Qu?avons-nous fait des valeurs et des principes prônés par la démocratie naissante de 1789 ? Dans quelle mesure sont-ils toujours opérants ? Pourquoi, et par quels processus, certains d?entre eux se sont-ils pervertis ?Comment, aujourd?hui, sanctifier l?épanouissement personnel sans favoriser l?incivilité ? Comment étendre le domaine de la liberté sans le faire au détriment des conditions sociales ? Quel prix à payer pour que la démocratie reste le meilleur garant des principes qu?elle instaure ? Comment ne pas succomber à l?entropie communautaire ? Comment se préserver d?un retour du religieux ? Comment concevoir un destin commun à l?ère de l?individualisme collectif ? En un mot, comment conduire la démocratie à l?âge adulte si les citoyens demeurent des enfants à qui tout est dû ?
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La littérature, pour quoi faire ?
Antoine Compagnon
- Fayard
- College De France Fayard
- 21 Mars 2007
- 9782213632889
Auprès de la question théorique ou historique traditionnelle : Qu'est-ce que la littérature ?, se pose avec plus d'urgence aujourd'hui une question critique et politique : Que peut la littérature ?. Quelle valeur la société et la culture contemporaines attribuent-elles à la littérature ? Quelle utilité ? Quel rôle ? Ma confiance en l'avenir de la littérature, déclarait Italo Calvino, repose sur la certitude qu'il y a des choses que seule la littérature peut nous donner. Ce credo sera-t-il encore le nôtre ?
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L'écologie n'est pas un consensus : dépasser l'indignation
François Gemenne
- Fayard
- Documents Fayard
- 2 Novembre 2022
- 9782213717005
Alors que les circonstances devraient y conduire, l'écologie ne parvient pas à s'imposer comme la force politique dominante du xxie siècle. Les signaux d'alarme concernant les destructions de l'environnement n'ont jamais été aussi forts, le climat est désormais une des principales préoccupations des Français, et pourtant... Alors que les activistes demandent aux gouvernements d'agir davantage pour le climat, les résultats des élections envoient un tout autre signal aux dirigeants.
Cet ouvrage expliquer les raisons de cette apparente contradiction, et pointe les limites de la démocratie représentative dans sa capacité à mener des politiques transformatrices pour la protection du climat ou de la biodiversité. S'il existe un large consensus dans la société pour reconnaître la situation alarmante de l'état de l'environnement, ce consensus disparaît dès qu'il s'agit d'évoquer les solutions, et fait volontiers place aux caricatures ou aux indignations stériles.
Si la démocratie représentative apparaît comme une impasse, la situation n'est pas désespérée pour autant : la démocratie ne se réduit pas aux élections, et l'ouvrage montre comment le changement peut advenir en explorant d'autres voies... sans passer par une « dictature verte ». A condition d'avoir les yeux grand ouverts sur les raisons pour lesquelles nous échouons.
François Gemenne enseigne les politiques du climat et des migrations dans différentes universités, notamment à Sciences Po Paris et à l'Université Libre de Bruxelles, et est chercheur du FNRS à l'Université de Liège, où il dirige l'Observatoire Hugo. Chez Fayard il a publié On a tous un ami noir (2020). -
Bohemian Rhapsody, Another One Bites the Dust, We are the Champions, We Will Rock You, The Show Must Go On...
La simple évocation de ces chansons fait résonner une voix : celle de Freddie Mercury. Star extravagante et énigmatique, inoubliable interprète sur scène et compositeur, le leader de Queen a marqué des générations de fans à travers le monde. Et le choc provoqué par sa disparition en 1991 - il meurt du sida à 45 ans - fut à la mesure de sa légende.Après avoir mené l'enquête plusieurs années et rencontré de nombreux proches de l'artiste, Selim Rauer va au-delà du mythe, révèle les failles et les secrets de Freddie Mercury. Il raconte l'incroyable destin de Farrokh Bulsara, Indien parsi né à Zanzibar, élevé près de Bombay et devenu l'un des chanteurs britanniques les plus célèbres du XXesiècle. Un portrait intime et inattendu. Né à Paris, Selim Rauer est écrivain. Il est notamment l'auteur d'un roman, La Passion de Pier (Les Perséides, 2007). -
On a tous un ami noir ; pour en finir avec les polémiques stériles sur les migrations
François Gemenne
- Fayard
- 30 Septembre 2020
- 9782213712772
Sans angélisme ni dogmatisme, ce livre apaisera le débat public sur le sujet de l'immigration, en l'éclairant de réflexions inédites : celles issues d'expériences étrangères, celles produites par la recherche et celles de l'auteur enfin, spécialiste de ces questions et lui-même étranger vivant en France depuis plus de douze ans.
Pas une semaine ne s'écoule sans qu'éclate une nouvelle polémique sur les migrations : violences policières, voile dans l'espace public, discriminations, quotas, frontières... Les débats sur ces sujets sont devenus tendus, polarisés et passionnels, tandis que la parole raciste s'est libérée, relayée avec force par des activistes identitaires. Collectivement, on a accepté de penser les migrations à partir des questions posées par l'extrême-droite, en utilisant même son vocabulaire. Quant à nous, chercheurs, nous nous sommes souvent retrouvés réduits à devoir débusquer rumeurs et mensonges, qu'il s'agisse de dénoncer le mythe de l'appel d'air ou du grand remplacement.
Nos sociétés resteront malades de ces questions tant qu'elles continueront à les envisager sous l'unique prisme des idéologies. C'est toute l'ambition de ce livre : montrer qu'il est possible de penser ces sujets de manière rationnelle et apaisée, en les éclairant de réflexions et de faits qui sont bien trop souvent absents des débats. En montrant, par exemple, que les passeurs sont les premiers bénéficiaires de la fermeture des frontières. Ou que la migration représente un investissement considérable pour ceux qui partent, alors qu'ils se retrouvent souvent décrits comme la « misère du monde ».
Les questions d'identité collective doivent être des enjeux qui nous rassemblent, plutôt que des clivages qui nous opposent. À condition de reconnaître et d'affronter les problèmes structurels de racisme dans nos sociétés. Après tout, on a tous un ami noir.
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Un art neuf : la bande dessinée
Benoît Peeters
- Fayard
- Lecons Inaugurales Du College De France
- 15 Mars 2023
- 9782213725512
Chaire Création artistique 2022-2023Pendant des décennies, la bande dessinée n'a eu aucun nom, ni aucune histoire. Associée à l'enfance et au divertissement, elle était publiée sur des supports éphémères et ne connaissait que rarement les honneurs du livre. D'abord prisée par des collectionneurs nostalgiques des joies de leur enfance, elle a peu à peu gagné en lectorat, puis en prestige.
Benoît Peeters reconstruit le parcours historique d'un genre longtemps déconsidéré et analyse l'évolution du discours à son propos, nous offrant le regard d'un témoin de l'intérieur sur les processus ayant conduit à la reconnaissance du neuvième art.
Benoît Peeters est écrivain, scénariste et biographe d'Hergé, Paul Valéry et Jacques Derrida. Théoricien et critique, il est l'auteur de nombreux essais sur la bande dessinée, le scénario et l'écriture en collaboration. Avec le dessinateur François Schuiten, il a créé en 1983 le cycle des Cités obscures, traduit dans le monde entier. Il est professeur invité au Collège de France sur la chaire annuelle Création artistique. -
La monnaie : entre néolibéralisme et Etat, un choix politique
Bruno Colmant
- Fayard
- Documents Fayard
- 27 Septembre 2023
- 9782213725857
Nous connaissons des emprunteurs (États, entreprises, particuliers...), plus rarement des prêteurs.
De même, nous avons assisté à des dépenses spectaculaires, comme le renflouement des banques à la suite de la crise des subprimes ou le soutien à l'économie pendant la pandémie de covid, mais souvent sans nous interroger sur la provenance de cet argent.
Au coeur de ces questions se trouve une réalité à laquelle nous sommes confrontés tous les jours, dont nous avons quotidiennement l'usage, dont la possession nous rassure voire nous comble, et dont le manque nous angoisse : la monnaie.
D'où vient-elle? Qui est autorisé à en émettre? À quelles conditions? Dans quel but? Où des États déjà endettés trouvent-ils de quoi s'endetter plus encore? Et comment le discours politique peut-il passer au gré des circonstances de «les caisses sont vides» à «l'État paiera»?
Au terme d'une relecture historique des différentes théories monétaires produites par la science économique depuis ses origines, ce livre démontre que les réponses à toutes ces questions relèvent avant tout de choix politiques. La monnaie n'est pas neutre, et le rôle qui lui a été assigné ces quarante dernières années se trouve au coeur de ce qu'il est convenu d'appeler le néolibéralisme. Or d'autres conceptions et usages de la monnaie demeurent possibles, qui pourraient authentiquement changer le monde.
Bruno Colmant est membre de l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Docteur en économie appliquée, il a été président de la Bourse de Bruxelles et membre du comité de direction du New York Stock Exchange. -
Avant, c'est la longue enfance d'Adam Weinberger dans un monde qui ne devine pas encore la menace qui pèse sur lui. L'enfance d'un amoureux des illusions, qui rêve de changer le monde et de libérer ses proches du poids d'une tradition qu'il juge insupportable. L'adolescence d'un jeune garçon qui ne sait comment traduire son amour pour Esther, son admiration pour son oncle, sa tendresse pour sa mère. L'impuissance d'un jeune homme qui constate que le rêve et la fiction ne peuvent enrayer la destruction de ce monde et de ses habitants.
Après, ce sont des fragments de récits, le miroir brisé où se reflète, par des intermédiaires plus ou moins attentionnés, la fuite de cet enfant devenu homme, qui ne croit plus aux mots. Qui s'est réfugié dans les gestes - ceux de son métier, la médecine, ceux de son ultime passion, la construction de bateaux en bouteilles. Et qui fuit les mots et les êtres jusqu'à la perte de son identité.
Entre les deux, il y a là-bas, dont on ne parle pas.
Et puis, à la fin, après l'oubli, au terme de toutes les fuites, il y a l'enfance qui revient par-delà la mort, et l'unique vérité d'une fiction - d'un récit de vie.
Vincent Engel est professeur de littérature contemporaine à l'université de Louvain (Belgique), où il dirige le centre d'études de la nouvelle. Il a déjà publié trois recueils de nouvelles et trois romans, ainsi que plusieurs essais sur Elie Wiesel, Frédérick Tristant et la critique littéraire.
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"dieu changea de sexe, pour ainsi dire" ; la religion faite femme XI-XV siècle
Jacques Dalarun
- Fayard
- Divers Histoire
- 30 Avril 2008
- 9782213636511
Telle qu'elle se structure entre l'Antiquité tardive et le haut Moyen Age, la religion chrétienne ne faisait pas la part belle aux femmes : assimilées à Eve, l'alliée du Serpent, elles étaient exclues du sacerdoce et cantonnées dans une position mineure au sein de l'Eglise. Pourquoi, à la fin du Moyen Age, la religion s'est-elle féminisée, par une adhésion plus forte des femmes à la foi et à la pratique, par une féminisation du discours religieux, par une alliance ambiguë du prêtre et de la dévote communiant dans une religion de la Mère et du Fils ? Pourquoi, selon l'audacieuse expression de Michelet, « Dieu a-t-il changé de sexe, pour ainsi dire » ?
Au tournant des XIe et XIIe siècles, au temps de la réforme dite grégorienne, la tradition interdisait aux femmes de pénétrer dans certains sanctuaires ; mais se met en place une triade Marie, Eve et Madeleine où, entre les deux premières images, antinomiques, s'ouvre par la troisième l'interstice d'un accès au salut au prix de la pénitence. C'est l'époque de la fondation du monastère mixte de Fontevraud où les hommes étaient soumis aux femmes.
Le vrai retournement survient au xiiie siècle avec François d'Assise qui, célébrant des allégories féminines telle « dame Pauvreté », se présentant lui-même en mère de ses fils spirituels, offre aux femmes une icône à laquelle s'identifier. Claire d'Assise, de son côté, échappe à ces jeux d'inversion pour atteindre à une vision de l'humanité au-delà des genres.
Aux xive et xve siècles, une floraison de saintes de très modeste renommée, surtout en Italie, marque ce mouvement de féminisation du religieux. Leur parole se fait entendre, telle celle d'Angèle de Foligno. Elles se mettent à jouer la Passion du Christ par les places et les rues, telle Claire de Rimini. Elles fédèrent la mémoire des cités et accèdent enfin à une écriture autonome où s'exprime leur désir d'explorer les mystères de la foi avec toute la force de leur raison.
Ancien membre de l'Ecole française de Rome, ancien directeur de l'Institut de recherche et d'histoire des textes, directeur de recherche au CNRS, Jacques Dalarun, médiéviste de réputation internationale, a dirigé l'édition du Moyen Age en lumière (Fayard 2002), qui a connu un succès retentissant. Il a publié en dernier lieu chez Fayard Vers une résolution de la question franciscaine (2007). -
Dictionnaire des musiques et danses traditionnelles de la Méditerranée
Christian Poche
- Fayard
- 7 Septembre 2005
- 9782213620961
La Méditerranée, qui unit autant qu'elle sépare des cultures multiples, est le creuset de pratiques musicales ancestrales aux prolongements vivaces.
Christian Poché passe ici en revue les instruments, les formes et les genres, les pratiques de toute sorte (chant, danse, fabrication et usage des instruments...). On verra ainsi comment s'incarnent en musique les rites qui accompagnent toute vie, de la naissance à la mort, quelle forme musicale prennent selon les régions les relations entre le sacré et le profane, comment l'individu s'insère dans une collectivité ou affirme son indépendance, ce qui rapproche ou au contraire sépare les hommes et les femmes, comment le savant se distingue du populaire.
La grande question des origines est posée ici : remonter le fil des pratiques fait découvrir de curieuses ramifications ; les proximités géographiques ne sont pas forcément porteuses de similarité, et les rapprochements révèlent des influences fort éloignées dans le temps ou l'espace... La mer et les pays qui la bordent ne constituent pas un ensemble homogène, et l'on se gardera d'identifier la Méditerranée musicale à la Méditerranée géographique : le Caucase, l'Auvergne, la Macédoine ou le Portugal sont ainsi des chambres d'écho qui réfractent des traits musicaux nés bien loin de ces régions, mais que l'on peut identifier comme méditerranéens.
Chacune des notices qui constituent ce dictionnaire comporte une bibliographie et une discographie. -
De Schütz à Bach ; la musique du Baroque en Allemagne
Gilles Cantagrel
- Fayard
- 19 Novembre 2008
- 9782213638324
Né en Italie, le Baroque a rayonné sur l'Europe entière et même au-delà, engendrant ici ou là des styles, voire des genres propres aux sensiblités et aux particularités locales. Il était normal que cette lame de fond européenne n'atteigne qu'avec un certain retard l'Allemagne luthérienne, à la fois réformée et ruinée par une guerre atroce. Mais elle y trouvera des modes d'expression très particuliers et féconds pour l'avenir.
Dans la pratique quotidienne de la musique, et par elle, un peuple entier acquiert en effet des réflexes de comportement et une vision du monde. On mène en ces terres une existence empreinte de spiritualité et de musique. La musique n'est-elle pas, selon Johann Crüger, Himmelsfreude, joie céleste ?
De ce tissu musical vivant émergent les compositeurs les plus en vue : Schütz, Buxtehude et quantité d'autres dont Bach sera l'héritier et le plus illustre. Gilles Cantagrel présente en cet ouvrage synthétique les trajectoires de vie, les oeuvres et les préoccupations quotidiennes, reliant les chefs-d'oeuvre et la société qui les fait naître, les spéculations et le savoir-faire en un tout cohérent qui embrasse la musique et la vie.Auteur de multiples ouvrages sur la musique, Gilles Cantagrel a notamment publié Le moulin et la Rivière, air et variations sur Bach, Bach en son temps et Dieterich Buxtehude. Il a également dirigé le Guide de la musique d'orgue. -
Comment sauver le genre humain
Paul Jorion, Vincent Burnand-galpin
- Fayard
- 18 Mars 2020
- 9782213716848
À titre individuel, nous n'avons jamais été aussi riches et en aussi bonne santé. Au même moment, la survie de l'espèce humaine dans son ensemble n'a jamais été aussi menacée. En dépassant la capacité de charge de notre environnement, nous mettons en cause aujourd'hui notre propre existence.
Que faire ? Les tentations sont nombreuses : celle du repli sur soi du survivalisme, celle de la fuite en avant du transhumanisme, celles aussi hélas de l'eugénisme et de l'exterminisme visant à éliminer une partie de la population jugée nuisible ou inutile.
Relevons la tête tant qu'il en est encore temps et réalisons qu'un autre avenir est possible : la rébellion contre l'extinction est désormais en marche, poursuivons-la, soutenons-la de la feuille de route que l'on trouvera ici. Mettons à profit nos connaissances, mobilisons les citoyens du monde, et engageons nos États dans un effort de guerre. Seule une entreprise de cet ordre est à même de garantir une véritable transition humaniste, sociale et écologique vers un monde remis à neuf. Cette fois sur une base de pérennité.
Si un demi-siècle sépare les deux auteurs, le même sentiment de l'urgence pourtant les rapproche.
Anthropologue, sociologue et psychanalyste, Paul Jorion révolutionne depuis douze ans le regard que nous portons sur la finance et l'économie. Il a récemment publié chez Fayard Défense et illustration du genre humain.
Vincent Burnand-Galpin est étudiant à l'ENSAE ParisTech et à Sciences Po Paris. Très investi dans sa vie étudiante, il a notamment publié le Guide d'action du lycéen engagé et fonde la tribune étudiante de l'ENSAE. -
Héritier de tout le savoir musical de la Renaissance, formé à l'écriture polyphonique dans la tradition vénitienne, Monteverdi est le compositeur qui ouvre une nouvelle époque. Philippe Beaussant éclaire le cheminement du compositeur qui, de Crémone puis Mantoue à Venise, d'une cour ducale fastueuse à la Sérénissime République, a opéré dans la musique cette mutation de sensibilité capitale, perceptible dans tous les domaines artistiques, littéraires et philosophiques, qu'on a appelée le baroque. S'affranchissant de la perfection polyphonique, Monteverdi fait advenir, par l'accent mis sur la compréhension du texte - celui des poètes les plus illustres de son temps, choisis avec une remarquable sûreté -, une expressivité qui sera dorénavant portée par une voix seule. Le nouveau langage qui se dégage ainsi trouvera dans l'opéra, avec l'Orfeo comme acte fondateur, un développement appelé à une riche postérité. Romancier, spécialiste de l'esthétique baroque, Philippe Beaussant a écrit de nombreux ouvrages consacrés à la musique de cette époque. Il est l'auteur notamment du Chant d'Orphée selon Monteverdi (Fayard, 2002).
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Marin Marais apparaît comme l'une des figures majeures de cet âge d'or de la musique française que fut la période baroque, véritable trésor musical dont on ne cesse de redécouvrir les multiples richesses.Sortie d'un sommeil long de plus de deux siècles par les soins amoureux de quelques princes-interprètes de notre temps, son oeuvre ressurgit progressivement dans tout l'éclat de ses couleurs instrumentales d'origine.Personnalité musicale aux multiples facettes, Marais s'illustre d'abord comme un virtuose de la viole. Auprès du grand maître de l'époque, le fascinant et mystérieux Sainte Colombe, il s'initie aux secrets de cet instrument avant de le porter lui-même à son plus haut degré d'épanouissement.Très tôt musicien du roi, il joue presque quotidiennement sous la direction de Lully qu'il remplace parfois à la tête de son orchestre, et se familiarise ainsi aux splendeurs de la tragédie lyrique aux côtés de son illustre aîné.Ces deux rencontres décisives vont orienter définitivement ses choix dans le domaine de la composition. Son oeuvre se partage alors entre un intimisme tour à tour tendre, ironique ou grave, dont témoignent ses quelque six cents pièces pour viole, et l'étonnante grandeur lyrique et orchestrale de ses quatre opéras.La résurrection actuelle de l'oeuvre de Marais appelait ce livre, première synthèse jamais réalisée sur l'homme et son oeuvre, écrite à partir d'une documentation en partie inédite.Jérôme de La Gorce, chargé de recherches au CNRS, est spécialiste de l'opéra français aux XVIIe et XVIIIe siècles. Auteur d'un livre consacré au célèbre décorateur du XVIIe, Jean Berain, il a effectué la restitution de la partition d'Alcyone et prépare actuellement un ouvrage sur Lully.Sylvette Milliot, directeur de recherche au CNRS et premier prix de violoncelle du Conservatoire de Paris, est l'auteur d'une thèse d'Etat sur le violencelle en France au XVIIIe siècle, et d'ouvrages sur le quatuor et la sonate.
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Le genre humain se découvre, à sa très grande surprise, au bord de l'extinction. À cette menace, il ne réagit que mollement, en tentant de manière dérisoire de dégager un bénéfice commercial de toute tentative de réponse.Sommes-nous outillés pour empêcher notre propre extinction ? Notre constitution psychique et notre histoire jusqu'ici suggèrent malheureusement que notre espèce n'est pas à la hauteur de la tâche : la découverte que chacun d'entre nous est mortel l'a plongée dans une stupeur profonde dont plusieurs milliers d'années de rumination ne sont pas parvenues à la faire émerger.Le dernier qui s'en va éteint la lumière propose une description réaliste et véridique de notre espèce, de ses grandes forces et de ses immenses faiblesses. Nous comprendre nous-mêmes est la condition pour renverser la tendance qui nous conduit, si nous ne réagissons pas immédiatement avec la plus extrême vigueur, droit vers l'extinction. Anthropologue et sociologue de formation, Paul Jorion est connu du public pour avoir annoncé la crise des subprimes. Depuis, il a révolutionné le regard porté sur l'économie et la finance. Commentant l'actualité sur « Le blog de Paul Jorion », il est également chroniqueur au journal Le Monde et dans divers périodiques.
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Qui étions-nous ? Pour répondre à cette question, Paul Jorion dresse l'inventaire de ce que nous, êtres humains, avons pu comprendre jusqu'ici de notre destin. Il convoque pour ce faire les phares de notre réflexion sur nous-mêmes, certains aux noms attendus : Confucius, Socrate, Aristote, Paul de Tarse, Hegel, Nietzsche et Freud, ou moins attendus, tels Machiavel, Shakespeare et Victor Hugo, voire inattendus, comme Mao Tse-toung et Jacob Taubes.
Cette évaluation est réalisée en vue d'assurer notre salut, lequel est sérieusement compromis aujourd'hui, dans un contexte de destruction accélérée de nos conditions de vie à la surface de la Terre. Le scénario le plus optimiste parmi les plus plausibles a cessé d'être celui de machines de plus en plus intelligentes à notre service, pour être celui de notre remplacement pur et simple par celles-ci. Si nous voulons survivre en tant qu'espèce, il nous faut sans plus tarder passer la vitesse supérieure. Il faut pour cela réunir l'équipe de ceux qui ne se résolvent pas à notre disparition, des femmes et des hommes qui soient précisément résolus, bâtissant sur les principaux acquis de l'humain, de la réciprocité au génie technologique. C'est l'appel lancé dans cette Défense et illustration du genre humain.
Anthropologue et sociologue, Paul Jorion révolutionne depuis dix ans le regard que nous portons sur la finance et l'économie. Il a récemment publié chez Fayard À quoi bon penser à l'heure du grand collapse ? -
La Résistance au christianisme : Les hérésies des origines au XVIIIe siècle
Raoul Vaneigem
- Fayard
- Nouvelles Etudes Historiques
- 14 Avril 1993
- 9782213030401
" L'histoire des mouvements de résistance à l'Eglise et à l'imprégnation chrétienne n'a été abordée à ce jour qu'à l'ombre de la théologie et selon une perspective apologétique. Parce qu'elle participe du déclin des systèmes monolithiques, la déchristianisation permet d'étudier, en dehors des périls et de l'outrance polémique, des réactions sociales et individuelles longtemps oblitérées par l'empire de séduction et de crainte que Rome gouvernait au nom du Christ." L'Eglise ne cesse d'être hantée par un passé qui la conteste. Le christianisme s'hellénise au IIe siècle en reniant sa judéité pour tomber sous la condamnation du catholicisme au IVe siècle, et nourrir contre le clergé constantinien la nostalgie des origines et les insurrections millénaristes." Mais, sous le pouvoir de l'Esprit qui institue la prédominance du ciel sur la terre, s'agite aussi une indomptable volonté de vivre. Se jouant de ce que Deschner appelle " l'histoire criminelle du christianisme ", elle atteste la permanence d'un combat que ne travestissent plus aujourd'hui ni la mythologie chrétienne ni les idéologies de masse qui lui ont succédé pour un temps. "Raoul VANEIGEM
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Au cours de ses quatre siècles d'existence, l'opéra a accumulé un répertoire gigantesque. De ces milliers d'oeuvres, quelques-unes, constamment jouées, sont bien connues des amateurs. Pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus, cet ouvrage sera une source inépuisable de découvertes.
Chaque opéra cité ici est abordé sous différents angles. Un résumé du livret expose toutes les ramifications d'intrigues souvent complexes ; un commentaire analyse le sens de l'oeuvre, ses qualités musicales et sa valeur théâtrale, situant son importance dans l'ensemble du répertoire ; un historique retrace sa genèse et sa fortune dans la postérité, rappelant les grandes productions et les interprètes qui s'y sont illustrés; une discographie sommaire enfin signale les enregistrements de référence.
Ce livre constitue donc un outil unique de connaissance du genre. S'il traite dans le détail les compositeurs les plus célèbres (Monteverdi, Haendel, Rameau, Mozart, Rossini, Verdi ou Wagner...), dont il présente l'oeuvre lyrique dans sa totalité, il s'attache aussi à faire découvrir des compositeurs et des opéras plus rares, dignes de susciter la curiosité aussi bien des programmateurs que du public.
L'amateur passionné d'opéra trouvera ici des informations fines, le débutant, un guide dans un monde foisonnant de séductions. Tous deux le liront avant un spectacle ou l'écoute d'un disque pour s'y apprêter dans les meilleures conditions, et après, pour prolonger leur plaisir. -
De l'universel ; de l'uniforme, du commun et du dialogue entre les cultures
François Jullien
- Fayard
- 16 Janvier 2008
- 9782213635293
Depuis ses tout premiers travaux, l'ambition de François Jullien est de construire un rapport interculturel Chine-Europe tout à la fois effectif et fécond, c'est-à-dire qui se garde de l'universalisme à bon marché, comme du relativisme, son double inversé. Il était donc requis d'emblée dans son programme de recherches qu'il se consacrât un jour à la question même de l'universel, et à ses enjeux politiques..
Jullien commence par retravailler le sol conceptuel de la notion même d'universel. Qu'est-ce qui distingue et en même temps relie cette notion à celle d' « uniforme » ? Et les deux précédentes notions à celle de « commun » ? Puis il entreprend d'éclairer en profondeur la façon chaotique dont la dimension de l'universel a émergé en Europe. Car lorsqu'on l'examine d'un point historique (et dans le temps long qui est celui des idées), il est frappant de voir à quel point l'universel est une notion composite, voire hétéroclite, en ce qu'elle plonge ses racines dans trois régimes de pensée et d'histoire très hétérogènes : celui de la logique, via la philosophie et les sciences, celui du droit, via l'Empire romain, et enfin celui de la religion, via la christianisme et saint Paul.
Oui, il y a bien une « idéologie européenne ». Oui, les notions de « démocratie » et de « Droits de l'homme » subissent une torsion lorsqu'elles passent en Chinois. Non, cela ne signifie pas pour autant que le relativisme est la seule option rationnelle et le fin mot de tout. Et encore moins que les jeunes Chinois de la place Tian an'Men ne savent pas de quoi ils parlent lorsqu'ils revendiquent de telles valeurs. Oui, on peut dire quelque chose de neuf, aujourd'hui encore, sur l'universel et sur le dialogue des cultures.
Et de fait, si la démarche « sinophilosophique » de F. Jullien présente un avantage, c'est bien justement celui de renouveler et de relancer toutes les questions qu'elle rencontre, même les plus rebattues, et nous surprendre ainsi à chaque livre. -
« Les pianos Pleyel sont non plus ultra. » Chopin n'a cessé de confirmer cette affirmation de 1831 par une fidélité au facteur et à sa manufacture.
Celui dont l'instrument est le moyen de communiquer avec d'autres mondes, avec lui-même, avec autrui, le lieu tactile et sonore où s'incarne son improvisation, lieu de l'envol de sa création sans cesse remise sur le métier, a trouvé en Camille Pleyel le répondant nécessaire. Sa prédilection se fait jour de différentes façons : les quatre plus importants concerts parisiens de Chopin ont lieu dans les locaux de Pleyel ; aussi bien pour le concert et le salon que pour l'enseignement, il utilise exclusivement ces instruments.
La personne et l'oeuvre de Camille Pleyel, bien peu connues jusqu'alors, sont abordées ici dans leur relation avec Chopin, sous des angles divers et complémentaires qui constituent une étude transversale convoquant l'histoire et la sociologie musicales, la facture instrumentale, l'esthétique sonore, le style de jeu pianistique.
Par l'examen de documents exhumés lors d'années de recherche, Jean-Jacques Eigeldinger met en lumière un circuit musical et social insoupçonné sous la monarchie de Juillet. Dans les livres de vente des pianos défilent les noms des élèves, des protecteurs, amis et collègues de Chopin, de maintes familles de l'aristocratie française, polonaise, européenne, des milieux diplomatiques ou de la haute finance. Cette ronde de noms est menée en filigrane par le pianiste et professeur adulé dans les salons parisiens de son choix. C'est toute une société qui se mire en lui, attendant en retour qu'il l'ennoblisse : avec le musicien poète et ses pianos d'élection se met en place un circuit d'excellence qui gravite autour de Pleyel et le consacre. Une iconographie largement inédite fait se répondre texte et images, en un contrepoint documentaire et esthétique qui suscitera chez le lecteur mainte résonance à son écoute des oeuvres.Professeur émérite de l'université de Genève, Jean-Jacques Eigeldinger est l'auteur de nombreux ouvrages, traduits en plusieurs langues, sur Chopin et la musique pour piano de l'époque romantique (Chopin vu par ses élèves ; L'Univers musical de Chopin ; Frédéric Chopin, Esquisses pour une méthode de piano...). Il est rédacteur de The Complete Chopin. A New Critical Edition (Londres, Peters). -
BIBLIOTHEQUE DES GRANDS MUSICIENSAlkan par Brigitte François-SappeyBach (T. 1 et 2) par Alberto BassoBeethoven par Jean et Brigitte MassinBellini par Pierre BrunelBerlioz par Henry BarraudBoulez par Dominique JameuxBrahms par Claude RostandM.A.Charpentier par Catherine CessacChausson par Jean GalloisChopin par Tadeusz A. ZielinskiChostakovitch par Krzysztof MeyerCouperin par Philippe BeaussantDebussy par Edward Lockspeiser et Harry HalbreichFalla par Jean-Charles HoffeléGluck par Jacques-Gabriel Prod'hommeGrieg par John HorstonHaendel par Jonathan KeatesHaydn par Marc VignalHonegger par Harry HalbreichLiszt (T. 1) par Alan WalkerMahler (T. 1, 2 et 3) par Henry-Louis de La GrangeMarais par Jérôme de La Gorce et Sylvette MilliotMessiaen par Harry HalbreichMonteverdi par Roger TellartMozart par Jean et Brigitte MassinOffenbach par David RissinPaganini par Edward NeilPalestrina par Lino BianchiPoulenc par Henri HellProkofiev par Michel DorignéRavel par Marcel MarnatSchoenberg par H.H. Stuckenschmidt et Alain PoirierSchubert par Brigitte MassinSchütz par Martin Gregor-DellinStravinsky par André BoucourechlievTchaikovski par André LischkeVerdi par Mary Jane Phillips-MatzWagner par Martin Gregor-DellinWeber par John Warrack
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Héros de légende s?il en fut, Django Reinhardt le devint dès sa prime jeunesse. Tout d?abord parmi les siens, subjugués par l'éblouissante virtuosité de ce petit prodige du banjo, ensuite auprès des musiciens musettes, d'où sa réputation d'extraordinaire instrumentiste qui gagna comme une traînée de poudre les milieux du jazz, univers plus propre à l'épanouissement de ses ambitions musicales qu'il concrétisa à partir de 1934 (au sein du Quintette du Hot Club de France avec le violoniste Stéphane Grappelli) par d'étonnants chefs-d'oeuvre comme Djangology (1935) ou Minor Swing (1937), qui gardent toute leur fraîcheur.
Django et sa guitare... Virtuosité d'autant plus légendaire qu'elle dut triompher d'un terrible handicap, le guitariste manouche ayant perdu, comme on le sait, l'usage d'une partie de sa main gauche dans l'incendie de sa roulotte en 1928. La vogue incroyable d'un swing à la française fit parfois écran à la dimension profondément novatrice de son art et à l'intransigeance musicale que Django manifesta toujours, tant dans ses improvisations les plus vertigineuses que dans ses compositions les plus populaires, tel l'universel Nuages (1940).
Pour dépasser la légende, les auteurs insistent sur l'aspect purement musical d'une démarche créatrice qui confondit aussi bien Louis Armstrong, Coleman Hawkins et Duke Ellington que Benny Goodman, John Lewis ou Dizzy Gillespie. En commentant avec pertinence chacune des pièces qui jalonnent son parcours, ils appréhendent en son entier l'oeuvre immense de ce véritable génie qui fut moins le batteur d'estrades qu'accrédita trop souvent une fascination suspecte pour ses performances instrumentales que le plus important musicien de jazz que le Vieux Continent ait jamais engendré.
L?ouvrage évoque pour finir les musiciens qui, cinquante ans après la mort de Django, perpétuent et renouvellent la tradition du jazz manouche. Il est complété par une discographie mise à jour. -
« Je rêvais d'aller à l'école, comme mes frères. C'est la guérilla qui m'a tout appris : lire, écrire, dormir à la belle étoile, manier les armes et... tuer. Je ne regrette rien. Sauf de ne pas m'être engagée plus tôt. »Viyan, jeune soldate kurde de 25 ans, a pris les armes à 18 ans pour rejoindre les rangs de la guérilla et se battre contre l'État islamique. Au sein du PKK, Viyan devient une snipeuse redoutable et l'une des commandantes kurdes de Kobané. Sous ses ordres, des dizaines d'unités mixtes.Chaque jour, Viyan mène ses amazones en première ligne de front. Les combats se font rue par rue, immeuble par immeuble. Fusil à l'épaule, elle abat les djihadistes de sang-froid. Pour elle, sur le champ de bataille, c'est la victoire ou la mort. En mai 2015, le grand reporter Pascale Bourgaux a longuement rencontré Viyan, qui lui a raconté la réalité de son quotidien. Un témoignage exceptionnel, le récit initiatique et poignant d'un destin hors normes ; celui d'une jeune fille combattant au péril de sa vie la fureur meurtrière de Daech.