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Développement personnel
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Comment j'ai vidé la maison de mes parents
Lydia Flem
- Le Seuil
- La Librairie Du Xxe Siècle
- 1 Juin 2004
- 9782020653817
L'héritage n'est pas un cadeau.
Comment recevoir des choses que l'on ne vous pas données ? comment vider la maison de ses parents sans liquider leur passé, le nôtre ? les premiers jours, je me persuadai que j'allais " ranger " et non pas " vider " la maison de mes parents. il m'arriva plusieurs fois de prononcer un verbe pour l'autre. combien sommes-nous à vivre sans en parler à personne ce deuil qui nous ébranle ? comment oser raconter ce désordre des sentiments, ce méli-mélo de rage, d'oppression, de peine infinie, d'irréalité, de révolte, de remords et d'étrange liberté qui nous envahit ? a qui avouer sans honte ou culpabilité ce tourbillon de passions ? a tout âge on devient orphelin.
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Le pouvoir du suricate : Apprivoiser nos peurs pour traverser ce siècle
Pablo Servigne
- Le Seuil
- 3 Mai 2024
- 9782021559255
Peur de l'avenir, peur de l'échec ou du conflit, stress, éco-anxiété, angoisse existentielle... la peur plane sur nos vies. Sous prétexte qu'elle peut faire paniquer ou tétaniser, nous en sommes arrivés à la mépriser, à l'ignorer, à la fuir, et même à la combattre.
Erreur stratégique? ! Car la peur nous constitue et nous fait grandir. Elle est pure énergie. Elle protège, stimule et mobilise. Elle nous sauve la vie. À une condition : en faire une alliée.
Pablo Servigne et Nathan Obadia invitent à revisiter notre rapport à la peur. Ils proposent une boussole et une carte pour naviguer dans ce territoire méconnu et choisissent la métaphore du Suricate - ce petit animal du désert posté en sentinelle à l'affût de la moindre menace -, pour désigner notre système interne de détection des dangers.
Apprivoiser nos peurs, c'est retrouver le chemin de la joie, du sens et des liens ; gagner en mouvement et en ouverture ; agrandir notre fenêtre de liberté. C'est surtout aller vers une société pacifiée plutôt qu'une société de contrôle, c'est déconstruire les mécanismes de la terreur et des enfermements sécuritaires et se donner une chance d'être à la hauteur des enjeux globaux de notre génération.
Le moment est venu d'apprivoiser nos Suricates pour traverser ce siècle ! -
Lettres d'amour en héritage
Lydia Flem
- Le Seuil
- La Librairie Du Xxie Siècle
- 12 Octobre 2006
- 9782020909013
Prolonger un livre est un choix classique dans l'histoire de la littérature. Ce choix, Lydia Flem le fait aujourd'hui en écrivant ce livre dont le premier chapitre s'intitule «Après le deuil» : « Je n'avais pas mis de point final à ma dernière phrase. Mon chagrin était encore trop vif, la perte trop écrasante. (...) Il me fallait du temps pour découvrir que l'absence des disparus, imperceptiblement moins aiguë, moins obsédante, se changerait, jour après jour, en une présence amie, emplie de tendresse et d'une mélancolie bienheureuse. » Le deuil est donc l'un des thèmes de ce livre : «Que devient le deuil, après le deuil ? Comment vivons-nous avec nos morts ? Comment nommer ce nouvel état du chagrin ? Est-ce encore le deuil ou faut-il l'appeler autrement ? Le temps passe, le grand deuil comme on le disait autrefois - s'efface, le demi-deuil s'éteint lui aussi. Que reste -t-il ? » Le deuil en est donc l'un des thèmes. Mais le sujet du livre est d'abord ailleurs, à trouver dans la chambre des parents, dans ce roman des origines que chacune et chacun rêve de découvrir.
Comprendre ce qui s'est passé avant notre naissance d'où l'on vient. Le désir de savoir (ou d'imaginer savoir) des choses de soi avant d'avoir été là. L'auteur invite les lecteurs à cheminer en sa compagnie.
« Parmi tous les souvenirs qui me restaient de mes parents, ceux qui occupaient une pla ce unique, les plus fragiles, peut-être, se trouvaient dans trois boîtes découvertes dans leur grenier. Trois boîtes en carton que j'avais emportées chez moi sans les ouvrir. Je savais qu'elles contenaient la correspondance amoureuse que mes parents avaient échangée pendant trois ans, entre leur rencontre fin septembre 1946 et leur mariage le 1er décembre 1949. Fallait-il les jeter sans les regarder ou bien les lire ? Etait-ce indiscret ou même incestueuxoe (...) Ce que j'y découvrais, ce n'était pas seulement une histoire d'amour, pas seulement la naissance d'un couple qui vécut plus de cinquante ans ensemble, mais quelque chose d'une cosmogonie, d'une histoire fondatrice, d'un miroir où chacun voudrait se reconnaître : le désir d'être né de l'amour. (...) Notre histoire ne s'écrit pas sur une feuille blanche; dès notre conception, nous nous trouvons saisis dans une autre histoire, celle de nos parents, de nos grands-parents, même si nous naissons longtemps après leur mort. Dans la suite des générations, notre place est désignée, nous ne sommes pas libres de nousmêmes. IL NOUS FAUT ASSUMER LE PASSÉ POUR OUVRIR LES HORIZONS DU PRÉSENT. »