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Bord De L'Eau
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Formules protocolaires au Royaume de Belgique
Damien de Lepeleire
- Le Bord de l'eau
- 14 Novembre 2013
- 9782356872531
Comment s'adresse-t-on au Roi des Belges ? À un membre de la famille royale ? Quelle est la hiérarchie de la noblesse ? Quelle formule employer pour conclure une lettre à un Juge ou à un militaire ?
On ne plaisante pas avec le protocole. Et pourtant, dans un pays où le Roi, lors de son abdication, adresse un « Gros Kiss » à la Reine, le protocole peut prêter à sourire.
Voici donc un ouvrage qui rafraîchit nos mémoires quant aux usages, et qui invente des formules et des grades à qui les servir (par ex: « Veuillez recevoir l'expression de mes sentiments les mieux choisis ») OEuvre d'un peintre, on ne sera pas surpris de retrouver des formules, non pas en typographie, mais bien peintes à l'encre de Chine ou à l'aquarelle.
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Quelle icône culturelle jouit-elle d'un culte spectaculaire plus paradoxal que l'auteur de La Société du Spectacle ? Devant le fétichisme dont il est l'objet, Guy Debord se devait de risquer un posthume coming out. Vingt ans après sa mort, une âme errante ici se confie...
Dans une situation moins conforme aux normes que toutes celles auxquelles il put aspirer de son vivant, le fondateur de la dernière des avant-gardes se livre à la première lecture critique ayant jamais été tentée de son oeuvre - donc à sa réfutation scrupuleuse...
Depuis l'autre côté du miroir, cet authentique traité de savoir-mourir à l'usage des générations futures dévoile les traits essentiellement situationnistes qui caractérisent leurres, mascarades et jeux de rôles contemporains.
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Enquête sur les pratiques savantes ordinaires : collectionnisme numérique et environnements matériels
Joëlle Le Marec, François Mairesse, Dominique Le tirant
- Le Bord de l'eau
- 17 Août 2017
- 9782356875143
Les pratiques documentaires des travailleurs intellectuels sont nécessairement prises dans les transformations des technologies de l'écriture. S'il existe beaucoup de travaux sur les usages des dispositifs numériques dans de nombreux contextes culturels et académiques, peu de recherches ont été menées sur la manière dont des personnes singulières s'organisent, accumulent, jettent, transfèrent, classent, partagent les documents nécessaires à leur travail, au fi l des tâches et des projets dans lesquelles elles sont engagées, ou bien tout au long de leur trajectoire professionnelle.
Nous avons choisi de mener une enquête ethnographique approfondie auprès d'un nombre restreint de personnes rencontrées chez elles ou dans un des lieux de leur pratique professionnelle. Les enseignants-chercheurs n'ont pas toujours de « bureau », et beaucoup de professionnels intellectuels acquièrent et rangent des documents chez eux. Certains ont des bibliothèques ou des vidéothèques constituées tout le long de leurs études et de leur carrière. Cette enquête éclaire les liens étroits, fort complexes, entre les mutations des métiers, les transformations des enjeux et des formes du travail intellectuel, les continuités qui sous-tendent des styles, les sociabilités. Le numérique est pris dans ces phénomènes, il peut apparaître à certains moments comme ayant déterminé des pratiques, mais jamais comme un phénomène isolé. Ce sont les conditions et les dimensions matérielles de pratiques intellectuelles d'étude et de production qui apparaissent, avec notamment, l'élaboration réfl exive d'un discours sur la manière dont on se construit non seulement un stock de ressources, mais un ensemble d'expériences et de références.
C'est à partir de ce regard oblique que nous avons cherché à explorer les pratiques de rassemblement d'information et de documentation, afi n de comprendre comment, à partir de domaines de spécialité et de pratiques intellectuelles très diff érents, sont mises en oeuvre des démarches visant à collecter, classer et archiver de l'information nécessaire à la pratique professionnelle quotidienne.
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La Belgique sauvage ; l'extrême gauche en Belgique francophone depuis 1945
Collectif
- Le Bord de l'eau
- 16 Octobre 2009
- 9782356870469
Les gauches radicales en Belgique francophone de 1945 à nos jours.
Exposer et comprendre les spécificités des gauches radicales belges, tel est l'objectif de ce numéro de Dissidences. Il n'est pas question de nier une certaine parenté entre Paris et Bruxelles, mais apparaissent des différences, aussi bien dans le domaine culturel (les Surréalistes belges étudiés par F. Thomas) que dans le domaine politique (l'originalité du PCB mise en valeur par N. Naif ou celle du PTB maoïste éclairée par M. Abramowicz).
De même, l'entrisme, tactique des trotskystes dans les années 1950-60, fut mené dans le Parti Socialiste, très majoritaire en Belgique, et non dans le PC comme en France (G. Desolre). W. Stutje, auteur d'un livre important non encore traduit en français, s'intéresse à la figure d'Ernest Mandel, militant trotskyste et économiste de renommée mondiale. Mai 68 en Belgique, étudié par R. Hemmerijckx, est surtout ouvrier et se poursuit tout au long de la décennie 70. Plus près de nous, la mobilisation pour les Sans Papiers (M. Alaluf et N. Mayer) et les luttes liées à l'Autonomie (F. Thomas) revêtent des aspects particuliers.
Pour la première fois en France, comme en Belgique, grâce à ces études approfondies, ce numéro permet d'avoir une vue d'ensemble des gauches radicales francophones depuis 1945.
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Le football, première religion mondiale, se présente de manière aliénante à ses fidèles comme un spectacle universalisé, qui occulte pour eux toutes les coulisses d'un sport dans lesquelles fleurissent dopage, corruption et magouilles diverses, en résonance avec le désordre capitaliste de l'économie néo-libérale. D'origine belge, l'auteur prend pour illustration la participation de l'équipe nationale de son pays à la récente Coupe du monde pour mettre en évidence cette occultation et l'intervention du football pour promouvoir au sein des masses sidérées l' « état crépusculaire » de l'humanité.
