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Corti
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Littérature et écologie ; le mur des abeilles
Pierre Schoentjes
- Corti
- Les Essais
- 12 Novembre 2020
- 9782714312433
Ce livre explore les rapports entre la littérature, l'environnement et l'écologie, dans une perspective écopoétique. Il est né du constat qu'avec la fin de la première décennie du 21e siècle la littérature française s'est mise à faire une place importante aux atteintes à l'environnement.
L'écologie, longtemps suspecte dans l'univers littéraire, est aujourd'hui solidement ancrée dans la littérature d'imagination.
À la lecture de ce qui a déjà été publié, l'on peut gager que la spécificité du sujet conduira aussi les auteurs à réinventer les formes romanesques. Aborder le changement climatique -phénomène qui se déroule sur une durée qui dépasse et de beaucoup le cadre habituel du roman- ou faire une place à la sensibilité des animaux -impossible à aborder par le biais romanesque de la psychologie traditionnellement privilégiée- amène déjà les romanciers à repenser en profondeur les modalités du récit.
Ce volume est donc d'abord un livre consacré à la littérature de l'extrême contemporain. Cela implique que les auteurs qui sont abordés ne disposent pas (encore) tous d'une grande visibilité. Alice Ferney, Maylis de Kerangal, Laurent Mauvignier, Jean Rolin ou Sylvain Tesson sont certes des auteurs largement célébrés, parfois simultanément par la critique universitaire et par le grand public cultivé. D'autres, Gisèle Bienne ou Claudie Hunzinger par exemple, ont depuis longtemps un cercle de lecteurs fidèles, mais ne sont pas nécessairement connus du plus grand nombre.
Guillaume Poix, Frank Bouysse et Éric Plamondon ont émergé plus récemment, mais se sont déjà rendus visibles, souvent en obtenant des prix littéraires majeurs.
Quoi qu'il en soit de leur notoriété, tous ces écrivains signent des oeuvres où la problématique environnementale est l'occasion de réfléchir aux moyens par lesquels l'écriture est à même de rendre compte des problèmes et des défis actuels en matière d'écologie.
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Destinée à un parcours thématique. On a moins prêté attention à la généalogie de la poétique, à ses ruptures et à sa chronologie. Cet ouvrage tente de restituer les moments essentiels, souvent occultés, d'une traversée du temps. Il rend compte des rapports mouvants à la littérature, des ruptures poétiques, de l'invention des formes, de l'itinéraire spirituel, depuis les débuts (1922) jusqu'aux écrits de la guerre (Epreuves, exorcismes). Des textes non repris en recueil, confidentiels et pourtant significatifs, permettent de mieux suivre les chemins de traverse.
" Ecritures de soi ", " expatriations " : le pluriel indique les formes diversifiées que prend chez Michaux d'une part l'autoportrait fantasmatique de l'identité diffractée, d'autre part l'expérience à la fois poétique et voyageuse du nomadisme. Au lieu de se contrarier, ces stratégies vont peu à peu se conjuguer, au point que les exigences de l'expatriation tendront à se confondre avec celle d'une déterritorialisation de plus en plus intense. Fable, poème ou micro-récit, chaque texte sera une forme provisoire de mise à distance. L'auteur de ce livre tente de montrer comment, pour Michaux, accomplir par l'écriture un désir d'expatriation, c'est nécessairement mettre en ?uvre dans la poétique un ethos particulier - celui d'une pensée nomade, d'une pensée poétique de la dérive.
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Montaigne et Shakespeare ; l'émergence de la conscience moderne
Robert Ellrodt
- Corti
- Les Essais
- 20 Janvier 2011
- 9782714310477
Des formes nouvelles de la conscience de soi se sont manifestées dans les oeuvres de Montaigne et de Shakespeare. Leur originalité est démontrée dans ce livre en retraçant l'évolution de la subjectivité chez les auteurs grecs, latins, italiens, français et anglais depuis l'Antiquité jusqu'à la Renaissance. Le caractère " moderne " de cette intense attention à soi et de cet exercice spontané de la conscience réflexive est analysé sans aller jusqu'à certains excès de la critique postmoderne. La mise en question du " moi " dans les Essais ne conduit pas à sa dissolution. Le " moi " du poète s'affirme dans les Sonnets de Shakespeare et les personnages les plus complexes du dramaturge ont une identité définie et présentent des traits constants. L'influence des courants de pensée sceptiques et leur propre sens de la relativité n'interdisent ni à Montaigne ni à Shakespeare de se livrer à une défense et illustration de valeurs humanistes permanentes. Une annexe met en relief la modernité de la jeune fille shakespearienne dans la même perspective historique.
Du même auteur chez Corti : Les poètes métaphysique anglais (2 tomes).