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Essai littéraire
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Jean Ray ; l'alchimie du mystère
Arnaud Huftier
- Belles Lettres
- Encrage Travaux
- 31 Mai 2010
- 9782251742434
Il y a un mystère Jean Ray : capable de s'adresser à différents lectorats, d'écrire alternativement en français et en néerlandais, de proposer différentes images, d'être abordé par les étiquettes d'« Edgar Poe belge », de « Jack London flamand » ou de « Lovecraft européen », il apparaît comme un écrivain proprement insaisissable...
Il y a un mystère Jean Ray, mais ce livre en décrypte l'étonnante alchimie. Il révèle l'unité de cet « homme-texte » à la lumière d'une clé : le dialogue entre l'écrivain et ses doubles. Jouant ainsi d'une dynamique conflictuelle entre les deux langues utilisées et les images dissemblables proposées selon le créneau éditorial ou le pays investis, ce dialogue se répercute au niveau de la tension dans ses textes entre un fantastique extérieur basé sur l'épouvante et un fantastique intérieur basé sur l'indétermination, avec au centre un véritable conflit entre le tellurique et le spirituel, voire le cosmique.
Situant l'auteur dans le contexte créatif de son époque, cet ouvrage entend donc, pour la première fois, cartographier la production de Raymond De Kremer, plus connu sous ses principaux noms d'écrivain : John Flanders et Jean Ray.
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Stanislas-andré steeman, aux limites de la fonction policière
Arnaud Huftier
- Belles Lettres
- 4 Octobre 2006
- 9782251741413
D'un côté, une critique qui s'en tient à "L'Assassin habite au 21" et "Quai des orfèvres" de Clouzot. De l'autre, Cocteau qui voyait en Steeman le « Fregoli du roman policier »... Cet ouvrage entend trouver un juste milieu entre ces deux approches en prenant en compte l'état d'esprit particulier de l'auteur: son besoin de jouer avec les limites du roman policier classique, psychologique ou « noir », voire les limites du langage et même de la création, avec une activité incessante de réécriture.
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Simenon et la justice ; bibliothèque Simenon Tome 2
Christian Guéry, Alexandra Fabbri
- Belles Lettres
- Encrage
- 8 Février 2017
- 9782251446455
De Maigret aux assises à Lettre à mon juge, des Inconnus dans la maison à La tête d'un homme, aux Témoins ou à Cour d'assises, l'oeuvre de Simenon parle de justice, entendue comme institution mais aussi comme rapport interne entre les hommes.
L'auteur n'est pas tendre envers le personnel judiciaire qui semble s'acharner à ne pas comprendre le propre de ces hommes qui dévient, qui tentent de s'affranchir des contours qui les déterminent trop étroitement. Pour Simenon, il faudrait « comprendre et ne pas juger ». Pourtant, il n'est pas rare de voir le commissaire Maigret se poser comme critère du juste !
Les « petites gens » de Simenon, garants d'une authenticité que le vernis mondain altère, et auxquels le meurtre seul permet d'exister, semblent pressés de se débarrasser d'eux-mêmes, de cette étrangeté qui les habite. Seuls face à leurs juges, ils sont seuls face à eux-mêmes, condamnés à une impossible reconnaissance. L'échec qui sanctionne leur aspiration à une vie nouvelle semble leur présenter comme unique alternative le crime ou le suicide.
Avec eux, Simenon lève une partie du voile tragique de l'existence, et cet aperçu donne à ses romans une profondeur inattendue, que Gide avait très précisément perçue.
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En l'espace de quelques années, la théorie du genre a saturé l'espace public. Prenant prétexte d'une convention du Conseil de l'Europe, l'auteur revient sur les origines de cette fameuse théorie. Il démontre comment elle s'articule autour de deux lignées fort différentes, d'une part le « genre homosexuel » brillamment présenté par Judith Butler, de l'autre, le « genre féministe » plus directement actif dans nos systèmes politiques. Au final, l'auteur montre que le « genre » n'est pas une science, mais une tentative idéologique et révolutionnaire de recréer l'homme et la femme par la contrainte de l'État, en niant leur altérité.