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Littérature argumentative
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Le Sabot est une revue collective usant du sabotage dans une démarche littéraire et artistique. Après une première anthologie des cinq premiers numéros, cette nouvelle compilation augmentée présente les thèmes explorés entre 2019 et 2020 : la Terre, la Soif, la Honte, la Ville et le Piège. L'acte créatif vient alors décrire, analyser et embrasser le monde dans lequel nous vivons pour faire apparaître les imaginaires, les inquiétudes et les désirs qui nous composent : l'acte poétique nous permet d'intervenir sur nos manières de penser et agir sur le monde, nous donner les possibilités de le dire, sans passivité.
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L'atelier du roman n.117 : Simenon : Le peuple du roman
Collectif
- Buchet Chastel
- L'atelier Du Roman
- 20 Juin 2024
- 9782283039892
La doxa critique veut qu'une grande oeuvre romanesque ne saura être lue et appréciée à sa juste valeur que par un public restreint. Simenon - et, fort heureusement, il n'est pas le seul - prouve concrètement, réellement, que grand art et enthousiasme populaire ne sont pas des termes antagonistes. Peut-être que Simenon ne fera jamais partie d'une nomenclature avant-gardiste. Tant pis ou tant mieux. Dans tous les cas, nous l'aimons. Nous le lisons et relisons. Parce qu'il appartient, définitivement, à la grande lignée de Cervantès, de Balzac, de Dickens et de Tolstoï.
Nous parlons aussi de quelques indispensables (Powys, Malamud, Kundera et Kafka), sans oublier de scruter notre avenir de tout virtuel (Philippe Raymon-Thimonga) ou de nourrir la réflexion sur l'art du roman (Denis Wetterwald). -
En 2023, nous voulons publier un nouveau hors-série qui viendrait questionner l'expression « Qui ne dit mot consent ».Quels sont les mécanismes qui réduisent au silence celles et ceux qui pour autant ne consentent pas ? Et puis, comment viennent les mots ? Le langage est-il toujours déjà là ? Comment faire en sorte que chacun·e puisse s'en saisir ? Entretiens, textes théoriques et littéraires, expérimentations collectives, et autres inclassables, pour une approche non exhaustive et hétérogène de la question, de sorte à faire dialoguer des points de vue à priori fort éloignés, mais qui, mis en regard, se nourrissent les uns les autres et permettent de faire surgir l'imprévu.
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Papier machine Hors-Série : Dire Mot Vol.2
Collectif
- Papier Machine
- Papier Machine
- 5 Décembre 2023
- 9782931076088
Des réflexions et conseils pour mieux se faire entendre par la professionnelle de la voix Hélène Sage ; un dialogue entre les autrices Perrine Le Querrec, Aliette Griz et Milady Renoir questionnant ce qu'on peut faire ou non de la parole d'autrui ; un aperçu du protocole d'Isabelle Seret dans son travail-recueil de témoignages des victimes d'attentat ; un copié-collé décalé de Marie Laigle et Jonathan Delisles qui met en évidence le fait que, contrairement à ce que requiert la loi, la parole n'est pas toujours à l'accusé·e ; deux approches différentes et complémentaires l'adresse et de la construction sociale de nos conventions par Jade Bouvard et Mohamed El Khatib ; des Timides qui défendent le marmonnage ; les tergiversations de Lucie Combes qui, réfractaire à rester dans les clous, s'interroge avec Agatha Lievin-Bazin sur le dire... sans mot, celui des animaux ; une proposition constructive de Pierre Hemptinne pour sortir du c'est oui ou c'est non de la pensée binaire ; des bribes d'archives du porn process réunies, agencées et réfléchies par Aurore Morillon ; des mots d'Audre Lorde pour « Transformer le silence en paroles et en actes » et ceux de Leyla Gleissner pour le droit au silence, taduits de l'allemand par Alice Lacoue-Labarthe, des espaces safe décortiqués par Laïss Barkouk, l'irruption de la parole dans une page de silence par Mathis Berchery, un non-respect du tabou de la dette par Maryline Le Corre, Lorenzo Di Nicola et Martine Van Oosthuyse ; une bafouille sur le mutisme au garde à vous par Valentine Bonomo, des trappes à paroles recueillies par Hélène Hiessler auprès de l'équipe de Culture & Démocratie ; et toujours les Denises de Marie-Aurore Conscience, les éclairages linguistiques de Marie Steffens, mis en forme par Sébastien Gairaud.
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Papier machine n.9 : plateau
Papier Machine
- Papier Machine
- Papier Machine
- 2 Janvier 2020
- 9782960166293
Le numéro 9 de Papier Machine fait le tour, le détour et les retours du mot PLATEAU sur 112 pages en couleur. On y trouve une plongée dans l'univers obscur d'un plateau de téléréalité, un entretien éclairant sur le bon usage qu'on peut faire ses émotions, de grandes routes, des têtes coupées, des idées avortées, des cercles de couleurs qui font rêver, des terroristes inventés, de la poésie montée sur ressort, des circuits de résistance détaillés par le menu, des objets qui voyagent (presque) tout seul, des gens empilés, des gens rapprochés, des illusions d'optiques et d'autres enjeux identitaires, un antijeux dont vous serez l'anti-hérosine, des cartes du monde et des désirs d'emprise. Avec les contributions de : Hugues Leroy, Raquel Santana de Morais, Frédéric Fiolof, Hervé Laurent, Dorothée Richard, Antonin CRenn, Valeria Scricco, Nicolas Fong, Vincent Puente, Laura Quiñonez, Antoine-Toussaint Casanova, Édouard Cour, Coucou Mag (Matthieu Cauchy et Romain Cavaillon), Margaux Frasca, Ségolène Thuillart et Harold Mollet, Axel Houiller, Mehani Patrigeon, Benoît Piret pour le Raoul Collectif, Aurélie Jeantet, Adrien Giraud, l'ARER (l'Axosociété Royale de l'Entohmologie de la Résistance), Vitalia Samuilova, Leïla Sebbar, Boris Hennions et Florian Targa. Mis en page par Claire Allard.
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Papier machine n.8 1/2 : qui ne dit mot consent
Papier Machine
- Papier Machine
- Papier Machine
- 22 Août 2019
- 9782960166286
Voilà cinq années que Papier Machine choisit, puis soumet des mots à qui veut bien les entendre, faisant de chacun d'eux le terreau de chaque numéro. C'est sa manière de ne pas consentir, de ne pas accepter de se laisser déposséder du langage, de refuser « les mots sans les choses » qui nous privent de notre capacité à décrire et à agir, de réaffirmer que ces choses n'existent pas en dehors des mots, qu'on ne peut les concevoir qu'avec eux et que lorsqu'ils manquent les choses se dérobent. C'est sa manière de ne pas se laisser figer par les langues et leurs grammaires. Si nous choisissons habituellement un mot qui n'est pas un thème, c'est pour éviter de baliser les champs d'exploration, pour laisser plus de place à une forme de connaissance ou à des émotions qui devraient beaucoup à la surprise.
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L'étrangère n.56 : Esther Tellermann et varia
Pierre-Yves Soucy
- Lettre Volee
- L'etrangere
- 7 Octobre 2022
- 9782873175986
L'oeuvre poétique d'Esther Tellermann autour de laquelle nous avons construit ce dossier marque son époque tout comme elle en porte les traces profondes. Ce dossier met en évidence non seulement la profondeur et la mobilité de cette écriture poétique, laquelle se décline sous d'autres formes expressives telles que le récit et l'essai. Dense, sa poésie témoigne de la fragilité du monde dans lequel nous vivons. Cette parole poétique est forte, sans concession, alors qu'elle cherche à percer toutes les facettes de l'existence, depuis les moments les plus intime jusqu'aux événements les plus englobant de la culture, de l'histoire comme de ses dérives catastrophiques du monde actuel avec la violence et la barbarie que l'on y décèle, ouvrant sur des moments d'effondrement généralisé. François Rannou, qui a coordonné ce dossier, rappelle de manière très juste dans sa présentation l'état du monde dans lequel nous vivons, en reprenant les mots mêmes d'Esther Tellermann : « La guerre entre les sexes, entre les peuples, la torture, le chaos qu'instaure l'homme sur la Terre dans le même temps qu'il construit ses échafaudages politiques, philosophiques, psychologiques, scientifiques ». Nous complétons le dossier ici présenté par quelques contributions d'auteurs qui accompagnent le cheminement de la revue depuis un moment.
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Nous retrouvons dans ce numéro de L'étrangère des suite poétiques, celle Michael Palmer, poète américain contemporain dont l'importance fait l'objet d'une reconnaissance de plus en plus manifeste, lequel propose une suite chargée d'impressions centrées sur la lumière et ses ombres, déclinées sous ses multiples manifestations. Nous avons sollicité des textes de plusieurs jeunes auteurs(es) afin de rejoindre au plus près ce qui est vécu du monde tel qu'il s'offre de nos jours, pour dire à la fois son éclatement, afin de mieux faire entrer la poésie dans les débats auxquels nous ne pouvons pas nous dérober, laquelle transcende par l'articulation des différentes dimensions expressives sur lesquelles elle se fonde : de Mathieu Nuss à Adèle Nègre et Alexis Audren, de Myette Ronday à Denis Ferdinande et Guillaume Artous-Bouvet, ou encore ces poésies de Fanny Lambert et d'Isabel Guerrero. Cette dernière nous offre des textes qui sont ses toutes premières publications. Les héritages poétiques des uns et des autres, si différents soient-ils, marquent des convergences de sensibilités, une attention àl'époque et les figures sous lesquelles elle se décline. Une attention à l'inscription de la poésie, ou encore, en textes portés par une prose poétique, peut prendre la forme d'une pièce dramatique. C'est ce que nous propose ici Henri-Pierre Jeudy, confronté à la réalité rugueuse de la vie qui est aussi l'exigence de confronter la mort dont la parole ici donne lieu à un dialogue soutenu par cette volonté de vérité. Le volume de clôt avec un essai de Claude Le Manchec consacré au poète André du Bouchet, dans la perspective où celui-ci fut et est resté jusqu'à la fin de sa vie très proche et très sensible autant qu'attentif aux oeuvres d'Ossip Mandelstam comme de Varlam Chalamov, et de bien d'autres. Pierre-Yves Soucy : Ouverture : Retour sur le réel et sur ce qui se dérobe ; Michael Palmer: Mouvements ténus / Light Moves ; Henri-Pierre Jeudy : Palinodie ; Fanny Lambert : Rondements ; Alexis Audren : sauf le sauvage; Isabel Guerrero : lucide wild ; Mathieu Nuss : Abois ; Adèle Nègre : Volées, feuillets très concrets, défets ; Denis Ferdinande : Divers plateaux ; Myette Ronday : Légers ressacs ; Guillaume Artous-Bouvet : Sel du sel (extrait) ; Claude Le Manchec : Le silence d'André du Bouchet.
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Au sommaire de ce numéro cinq, sur lequel plane l'ombre de oeUF, il y a entre autres la véritable histoire d'un casse typographique, le récit des jours sombres où les poules ont arrêté de pondre, des révélations fracassantes sur la conspiration du point d'exclamation, une épiphanie ophtalmologique, un survol des outils d'alphabétisation de notre inconscient, les tribulations d'un botaniste muet, une omelette Jackson Pollock, une parabole dans l'El Dorado de Fukushima, les mémoires d'un pleurnichard, la plongée dans les entrailles administratives d'un mouroir, du sexe aveugle évidemment, un voyage au panthéon céleste, un entretien avec un mort, l'exploration de potentiels probables, une notice pour monter son propre nid en kit, de la cavalerie fragile, des Aphrodites et des Setidorhpa, des camaïeux en cul de poule, une ode dionysiaque aux champignons, un florilège de brevets d'inventions à faire saliver un ion positif, une histoire populaire de la couille, et bien d'autres encore.
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Papier machine n.6 : tourniquet
Papier Machine
- Papier Machine
- Papier Machine
- 31 Mai 2017
- 9782960166255
Au sommaire de ce numéro six, follement régenté par le très ordinaire TOURNIQUET, les confidences d'un homme qui mourrait chaque jour, une plongée à l'ombre des jardins d'enfants, de la physique quantique pour les (pas complètement) nuls, les pérégrinations sonores d'une boule lancée en pleine cuisine, des chevaux, des grenouilles, des éléphants, des poulpes barbouillés, une chouette chouette, mais aussi des humains emmaillotés, un entretien avec une barrière mal entretenue, la grandeur et la décadence de villes invisibles, un catalogue poétique à la gloire des couleurs, une tomate céleste, un geste de survie en milieu tropical et bien d'autres explorations et folies nécessaires.
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L'étrangère n.57 : dossier Jean Laude
Revue l'Etrangère
- Lettre Volee
- L'etrangere
- 17 Mars 2023
- 9782873176136
Volume double de la revue L'étrangère dirigé par Michel collot, consacré à l'oeuvre poétique d'une importance décisive de Jean Laude, plus connu comme l'un des grands africanistes et historiens de l'art du vingtième siècle. Tout le monde s'accorde pour reconnaître l'importance de l'oeuvre de Jean Laude en tant qu'historien de l'art et africaniste, notamment autour des thématiques touchant aux rapports de la peinture française et européenne et les arts d'Afrique, ainsi que sur les arts premiers. Ce qui semble moins connu, c'est son oeuvre poétique qui lui a valu la reconnaissance de poètes aussi marquants qu'Édouard Glissant ou encore Jacques Dupin. Né en 1922 et décédé prématurément en 1984, Jean Laude aura laissé une oeuvre poétique injustement méconnue. Un retour sur celle-ci qui a donné lieu en mai 2022 à un colloque dirigé par Michel Collot et Christine Dupouy à l'université de Tours. Rappelons que si Jean Laude publie quelques recueils brefs dans les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale, son livre majeur, Les Plages de Thulé, dont la première édition remonte à 1964, et est publiée aux éditions du seuil, Jean Laude travaillera à ce livre jusqu'à la veille de sa mort. L'édition finale sera publiée en 2012 à La Lettre volée. Entre-temps est paru aux Éditions Corti en 1989 un livre important préparé par Michel Collot et intitulé La Trame inhabitée de la lumière, livre composé surtout de textes poétiques écrits dans les années 1970. Rappelons que si Jean Laude est passé par le surréalisme et a par la suite collaboré à des revues comme Change ou encore Tel quel, il s'émancipe de ses premiers engouements pour suivre une voie qui lui sera propre. Pour reprendre les propres mots de Jean Laude, tirés des Plages de Thulé : il s'agit de creuser « le lit de tout ce que j'ignore » et me porter « à la rencontre de l'inconnu masqué. » Sommaire : Michel Collot : situation littéraire de Jean Laude ; Pierre-Yves Soucy : Approche des fondements de la poésie de Jean Laude ; Christine Dupouy : « seuil », « centre », « Lieu » : de quelques mots-clefs chez Jean Laude ; Christian Doumet : Jean Laude vu du ciel ; Thomas Augais : La spatialisation du poème dans Diana Trivia ; Serge Linares : Figure du livre chez Jean Laude ; Marie Joqueviel Bourjea : Jean Laude, pour un chromatisme différentiel ; Patrick Née : L'ailleurs dans Les Plages de Thulé ; Esther Tellermann : Les Plages de Thulé, au lieu du commencement écrire le littoral; Marc Blanchet, et un ensemble important composé de plusieurs inédits de Jean Laude, notamment des passages tirés de son Journal.
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Revue Europe n.1085-1086 : Tintin sous le regard des écrivains
Revue Europe
- Revue Europe
- Revue Europe
- 29 Août 2019
- 9782351501030
Les aventures de Tintin ... L'oeuvre d'Hergé a déjà été analysée de cent façons sans qu'on l'épuise, comme toutes les grandes oeuvres, pourtant Tintin reste un mystère. Ou plutôt, nous sommes nous-mêmes le mystère. Qu'est-ce qui nous touche en lui ?
Qu'est-ce qui nous poursuit de façon si insistante jusqu'au fond de l'âge, au point que beaucoup d'écrivains laissent filtrer dans leurs romans ou dans leurs poèmes des allusions à ses aventures, comme on le faisait naguère des héros d'Homère et de Virgile ? C'est de ce constat et de cette interrogation qu'est née l'idée de ce dossier d' Europe .
Heureux les auteurs ici conviés à nous faire partager leur Tintin ! Rien qui leur fût interdit, ils ont pu s'abandonner à leur fantaisie sans craindre de déchoir dans l'estime des lecteurs - ou dans la leur.
Au contraire, les idées les plus insolites seront portées à leur crédit : dresser un guide de voyage des pays imaginaires parcourus par Tintin... recenser sa bibliothèque ou encenser son chien... lancer de légers ponts tibétains entre l'un ou l'autre de ses compagnons d'aventure et les personnages littéraires qui les ont précédés - ainsi de Séraphin Lampion, résurrection flamboyante de l'illustre Gaudissart gravé à l'eau-forte par Balzac... ou encore assimiler a udacieusement l'un de ces héros de graphite et de gouache à tel ou tel protagoniste de l'Histoire, le volcanique général Alcazar par exemple, dirigeant du San Theodoros, lanceur de couteaux (« Caramba !
Encore raté ! »), chef guérillero, caudillo, grand fumeur de cigares et grand joueur d'échecs, prototype de tant de généraux d'opérette et de despotes venimeux...
Quatre-vingt-dix ans après sa naissance, trente-cinq ans après sa disparition soudaine dans les sous-sols de la luxueuse villa d'Endaddine Akass à Ischia, l'infatigable reporter nous sollicite encore.
Comme l'écrit ici même Jean-Christophe Bailly, le plaisir qu'il y a à lire les aventures de Tintin est « comme une pile qui se rechargerait sans fin ».
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Longtemps considéré comme tardif et relativement marginal dans l'oeuvre henryenne, le « problème d'autrui » n'a au contraire cessé, depuis le début de son itinéraire philosophique, de retenir l'attention de Michel Henry, déterminant à bien des égards la genèse de certains aspects fondamentaux de sa pensée. C'est ce que permet d'établir un ensemble de documents de jeunesse, jusqu'alors inédits et conservés dans le Fonds Michel Henry, à Louvain-la-Neuve.
Ceux-ci sont désormais proposés au lecteur : d'une part, une série de notes personnelles relatives à « l'expérience d'autrui » et rédigées entre l'immédiat après-guerre et le début des années 1950 ; et d'autre part, le manuscrit d'un cours professé à Aix-en-Provence durant l'année universitaire 1953-1954 intitulé : « La communication des consciences et les relations avec autrui ».
Précédés d'une ample présentation historique et philosophique, dotés d'un large apparat critique et suivis de deux études thématiques, ces textes inédits font de ce second numéro de la Revue internationale Michel Henry un outil de travail essentiel pour les chercheurs en phénoménologie matérielle et, plus généralement, pour tous ceux qui, phénoménologues ou non, ont à coeur d'approfondir leur réflexion sur ce thème philosophique fondamental.
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Revue Europe n.1113-1114 : Joyce / Ulysse / 1922
Collectif
- Revue Europe
- Revue Europe
- 6 Janvier 2022
- 9782351501191
Ulysse de Joyce a cent ans. Ce roman hors normes a paru en volume le 2 février 1922, grâce aux bons soins d'une éditrice vaillante sinon téméraire, Sylvia Beach, à l'enseigne de Shakespeare and Company, au 12 rue de l'Odéon, à Paris.
Les premiers exemplaires de Ulysses, ouvrage de langue anglaise (et quel anglais !) à la couverture bleue, au titre en grandes lettres blanches - bleu et blanc pour évoquer les couleurs de la Grèce -, composés, imprimés et façonnés à Dijon par Maurice Darantiere, arrivèrent à Paris en gare de Lyon, par le train express de 7 heures. Cela fait désormais partie de l'histoire littéraire.
Cent ans après, les textes réunis dans cette livraison d'Europe répondent à la double ambition de jeter une lumière aussi neuve que possible sur Ulysse tout en suscitant, ni plus ni moins, le désir de lire ou relire ce roman après lequel les choses ne furent plus tout à fait les mêmes en termes d'écriture sinon de pensée.
« Si mon livre n'est pas fait pour être lu, la vie n'est pas faite pour être vécue », disait Joyce. Ainsi reliait-il indissociablement le livre et le vivre. Expérience de lecture-vie sans solution possible de continuité...
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Ni bilan, ni état des lieux mais volonté de signaler ce qui nous retient dans la création poétique voire dans la création tout court, dès lors que les soixante numéros réalisés depuis plus de vingt ans auront mobilisé près de trois cent auteurs et autrices afin d'approcher les enjeux les plus significatifs dans le domaine littéraire et artistique de l'époque. Ce volume a invité les personnes qui furent immédiatement impliquées et qui auront accompagné au plus près cette expérience éditoriale, comme pour rappeler combien une revue, dont on sait la fragilité - et dans bien des cas le caractère éphémère -, peut relever le défi du temps qui passe et, par la même occasion, ouvrir des domaines de la création à jamais inédits. Ce volume signale autant de directions de pensée et de création qu'il y a d'auteurs. Et pourtant les convergences, aussi bien au niveau des expériences cumulées que de la manière de les penser, de les traduire, de les porter à l'expression, retiennent toute notre attention puisque ce qui est saisi concerne la vie captée dans ce qu'elle peut avoir d'essentiel. Contributions de Pierre-Yves Soucy, Michel Collot, Olivier Schefer, François Lallier, Victor Martinez, Alexis Audren, François Rannou, Daniel Vander Gucht, Elke de Rijcke, Christophe Van Rossom.
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Revue Europe n.1099-1100 : novembre-décembre 2020 ; Eugène Savitzkaya ; Pierre Peuchmaurd
Collectif
- Revue Europe
- Revue Europe
- 5 Novembre 2020
- 9782351501115
EUGÈNE SAVITZKAYA.
Né en 1955 près de Liège, Eugène Savitzkaya est un auteur d'une forte singularité. Comme le rappelle dans ce numéro Yves Di Manno, le lecteur d'aujourd'hui peut difficilement se représenter l'étonnement, pour ne pas dire la stupeur qu'a pu susciter au milieu des années 1970 le surgissement - au sens quasi tellurique du terme - des premiers livres de cet écrivain : « C'était un univers entier qui émergeait au grand jour, un monde qui avait la cruauté, la fulgurance et l'innocence de l'imaginaire enfantin, transposé dans un langage à proprement dire envoûté d'où les images jaillissaient avec une netteté stupéfiante, un pouvoir de fascination sans précédent, et dont le flot paraissait intarissable. » Dans ses narrations comme dans ses poèmes, Eugène Savitzkaya emprunte des voies buissonnières où la parole semble s'incarner et prendre chair avec une allégresse qui va des plus subtils scintillements de joie aux explosions carnavalesques.
Ses « romans » fourmillant d'invention et de vie renouent volontiers avec les enchantements du conte. Prêtant la même attention et pour ainsi dire la même dignité ontologique à l'être humain et à la touffe d'orties, au jardinage et à l'écriture, au parfum de la rose et à l'odeur du torchon de cuisine, à la panthère et au cloporte, Savitzkaya accueille toutes les créatures et l'entière réalité dans ses livres qui sont autant de lanternes magiques où se renouvelle sans fin la jouissance sensuelle du monde et des mots.
PIERRE PEUCHMAURD.
Pierre Peuchmaurd (1948-2009) est un poète bouleversant dans sa manière de se mettre à découvert, de se livrer aux effervescences, bénéfiques et maléfiques, qui opèrent en lui sur ce «rien de terre» que désignait André Breton, là où l'être entre à tout moment en contact avec le donné sensible. Où une surprise, une coïncidence, quelque enchantement se laisse attendre - mais n'est pas pour autant accordé.
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L'étrangère n.23/24 : quelques singularités contemporaines
Collectif
- Lettre Volee
- L'etrangere
- 28 Novembre 2009
- 9782873173531
Cette livraison de la revue L'étrangère se consacre à la fois à une évaluation critique de la création poétique actuelle à partir de plusieurs essais qui lui sont consacrés et, parallèlement, vise à proposer un ensemble substantiel de textes d'auteurs de la jeune génération afin d'appuyer et d'élargir le propos pour venir éclairer ce paysage qui ne se laisse enfermer dans aucune approche globalisante. Ainsi, les essais proposés tentent de cerner les tendances les plus significatives qui définissent le champ de la création sans jamais laisser entendre que le sujet serait épuisé par le tour d'horizon qu'ils proposent avec une très grande liberté d'expression et d'analyse. En outre, si l'intention de ce numéro est d'abord de tenter de faire le point sur les sensibilités les plus manifestes, il n'en demeure pas moins qu'elle est aussi de signaler, de relever avec force même, ce qui tient de la singularité des auteurs participant à ce numéro double. Les singularités des textes ici présentés ressortent avec d'autant plus de force qu'il ne s'agissait en aucun cas de proposer aux auteurs un thème ou une ligne directrice à leur travail, mais bien de les inviter à nous soumettre des textes en marche, ceux sur lesquels ils travaillaient au moment de notre sollicitation.
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écrivains francophones de Belgique
Collectif
- La Fosse Aux Ours
- Revue Siecle 21
- 22 Août 2019
- 9782357071452
On ne connaît en France que le grand écrivain indonésien Pramoedya Ananta Toer (La maison de verre, Le monde des Hommes, etc. publiés chez Zulma) mais l'Indonésie recèle de nombreux écrivains à découvrir dans ce dossier exceptionnel, dirigé par Etienne Naveau, professeur à l'INALCO.
Didier Daeninckx Un écrivain français reconnu (Cannibale, La mort n'oublie personne, Un oasis dans la ville, Le Der des ders ...) Le dossier comprend des études sur l'oeuvre, un entretien, des analyses. Dossier dirigé par Jérôme Vérain.
Les animaux Dossier thématique, textes d'écrivains français et étrangers. Gravures du XIXème siècle, illustrant un volume des Fables de Florian.
Dossier dirigé par Jean Guiloineau Et les chroniques habituelles.
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Mnemosyne o la costruzione del senso n.13
Collectif
- Presses Universitaires de Louvain
- Mnemosyne O La Costruzione Del Senso
- 29 Août 2020
- 9782875589903
Des études présentées dans ce numéro de Mnemosyne o la costruzione del senso n°13, dédié au thème Autobiographie : convivium, nourriture-Frankenstein, vampirisme, émergent principalement deux visions. L'une considère l'acte de s'alimenter comme socialisant, source de bonheur, dans un esprit rabelaisien et rousseauiste. Une vision dans laquelle s'inscrivent, par exemple, des lettres des soldats qui, au front, cultivent l'espoir de survivre en évoquant le souvenir des bons repas en temps de paix. À l'opposé, une autre vision met en lumière l'envers ténébreux, nocturne, du rapport avec l'acte de se nourrir, ses liens ambigus avec le contexte. La plupart des essais ici présentés révèlent comment se cachent sous diverses circonstances alimentaires des sentiments pessimistes et obscurs. Les moments paisibles peuvent abriter le plaisir morbide de dévorer l'autre et une attitude vampirique : pendant les banquets familiaux, via le fastfood, et encore...
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Revue générale réflexion et culture n.1 : la Flandre, ici et maintenant
Collectif
- Presses Universitaires de Louvain
- Revue Generale Reflexion Et Culture
- 24 Décembre 2020
- 9782390610083
Notre dossier se veut dégagé des clichés et des discours de convenance. Nous y avons convié des personnalités de tous horizons, autant d'acteurs dynamiques de la prospérité régionale ou de témoins distanciés d'une zone du monde particulièrement complexe et riche, pour nous parler de la seule Flandre éternelle qui soit, celle d'ici et de maintenant. Avec les contributions de Réhane Ameur, Jean-Baptiste Baronian, Luc Bertrand, Jean Blavier, Marc Boone, Kathleen Caenen, Benjamin Dalle, Guy Delhasse, Luc Dellisse, Francis Delpérée, Renaud Denuit, Marcel Detiège, Luc Devoldere, Mark Eyskens, Christopher Gérard, Assita Kanko, Jean Lacroix, Catherine Lanneau, Tom Lanoye, Alexandre Lansmans, François-Xavier Lavenne, Philippe Leuckx, Yves Namur, Gérald Purnelle, Frédéric Saenen, Jean-Loup Seban, Jean-Frédéric Staes, Lilian Truchon, Louise Van Brabant, Stijn Van den Bossche, Pierre Verschueren, Tanguy de Wilde d'Estmael La Flandre est singulière en français, plurielle en néerlandais (Vlaanderen). Géographiquement, la carte mentale et le territoire réel ne coïncident pas toujours et les hauts faits de son histoire prennent parfois des allures de mythes, scintillant comme des éperons d'or. Irriguée d'Espagne mais lorgnant plutôt désormais vers la Catalogne, tournée sur le monde anglo-saxon davantage que sur les opulences du passé batave, la Flandre se revendique comme une nation dotée de deux capitales : Anvers, treizième plus grand port du monde et Bruxelles, coeur des institutions européennes, enclave francophone doublée d'un carrefour cosmopolite. En Wallonie, elle a généré son lot de stéréotypes, son identité profonde est sans fin vouée à être redoutée, enviée, convoitée, incomprise, dédaignée, accusée, puis redécouverte avec curiosité sinon passion. Notre dossier se veut dégagé des clichés et des discours de convenance. Nous y avons convié des personnalités de tous horizons - natives ou non, amoureuses sans aveuglement, critiques sans ressentiment -, autant d'acteurs dynamiques de la prospérité régionale ou de témoins distanciés d'une zone du monde particulièrement complexe et riche, pour nous parler de la seule Flandre éternelle qui soit, celle d'ici et de maintenant.
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Mnemosyne o la costruzione del senso n.16
Béatrice Barbalato
- Presses Universitaires de Louvain
- Mnemosyne O La Costruzione Del Senso
- 16 Octobre 2023
- 9782390613923
L'autobiographie : une question de géométrie ? Géométrie et géographie signifient respectivement mesure et description figurée de la terre, le lieu où nous vivons. Cependant l'être humain, lorsqu'il se raconte, privilégie plutôt la catégorie du temps et met en avant ses vestiges, surtout lorsqu'il s'inscrit dans le domaine des humanités. Dans certaines disciplines pourtant, comme la psychanalyse, un vocabulaire empruntant à l'espace dessine le fonctionnement de la psyché : subconscient, super ego, émersion, refoulement, traces, présence, absence. Freud compare la psyché à la stratification des fouilles archéologiques. Et dans certaines périodes de la vie ou dans des troubles psychiatriques, les individus se situent avant tout en latitude et non en longitude. Les articles de ce numéro 16 de Mnemosyne analysent des autobiographies relevant de la littérature, de l'art figuratif, de l'histoire et des mathématiques, dans lesquelles l'espace apparaît comme l'ancrage de l'expérience d'un sujet et l'amarrage de son existence propre.
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Papier machine n.2 : trappe
Papier Machine
- Papier Machine
- Papier Machine
- 15 Septembre 2014
- 9782960166217
Au sommaire du numéro deux, dirigé d'une main de bois par le mot TRAPPE, il y a des histoires de castors pelés, du papier tue-mouche, des chemins pierreux dans des marécages lituaniens, des théories fumeuses, des égouts et des couleurs, la genèse oubliée d'un Dieu désabusé, des légos humains et des palindromes à faire pâlir un dromadaire.
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Le présent volume de L'Étrangère est composé de onze textes inédits de poètes et de critiques contemporains. Jean-Patrice Courtois interroge la nature sous ses divers angles les plus actuels, en explorant les avancées comme les conséquences résultant des manipulations illimitées de la science et de la pensée technique, alors que sa poésie fait une large place à l'écologie. Deux essais multiplient les intersections entre poésie et oeuvre cinématographique, celui de René Noël s'attache aux rapports entre l'image et la peinture dans les films d'ingmar Bergman ; celui de Philippe Blanchon revisite Messidor d'Alain Tanner. Poète de la jeune génération, Soline de Laveleye nous donne à lire une suite où le rapport au monde ne fait pas qu'émerger d'une parole poétique sous la banalité du quotidien. Les suites poétiques de Damien Paisant et d'Alexandre Mare sont des découvertes qui nous révèlent des créativités imaginantes. Nous publions la suite d'une réflexion de Christian Ruby, son périple autour de la figure du spectateur, ici du spectateur tel qu'il apparaît dans la pensée et la création de Goethe. un étonnant dossier consacré au poète italien Rolando Alberti enfin.