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ARLLF
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Soldat dans l'armée russe pendant la Première Guerre mondiale, marchand, intellectuel antifasciste, homme politique, le Belge Marcel Thiry aura vécu plusieurs vies, qui toutes ont nourri son oeuvre de poète et de romancier, l'une des plus grandes des lettres belges de langue française du siècle dernier. Ce livre, biographie et étude littéraire, nous invite à la redécouverte d'un maître des mots qui aura traversé le XXe siècle et dont les écrits livrent le portrait saisissant d'une époque tourmentée.
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Dans "La Lecture silencieuse", Éric Brogniet précise, à travers une série d'approches d'oeuvres littéraires contemporaines, les fondations de son oeuvre poétique personnelle et une géographie intellectuelle permettant d'éclairer son parcours intellectuel et ses valeurs.
Toute l'oeuvre de l'auteur témoigne d'un engagement profond où le poème reste « une tension permanente entre la plénitude et le gouffre ». Elle se pose en questionnement incessant sur notre condition humaine.
Devant le progressif désenchantement qui frappe le monde après le siècle des Lumières, Brogniet refuse catégoriquement toute forme d'angélisme : poésie et critique sont les deux versants complémentaires de cette quête d'une nouvelle authenticité. -
Ce recueil, publié à l'occasion du centième anniversaire de la naissance de Philippe Jones, comprend quarante-cinq récits dont le choix a été fait parmi "L'Embranchement des heures", "Le Double du calendrier", "L'Angle de vue", "L'Instant multiple" et "L'Ombre portée". Une sélection a également été effectuée parmi des inédits et autres textes publiés en revues.
Lire Philippe Jones, c'est apprendre à marcher sur plusieurs strates à la fois, c'est aussi faire fi de descriptions longues ou inutiles pour toucher au noyau incandescent d'une situation ou d'une vie.
(Extraits de la préface d'Yves Namur) -
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Boire et manger avec Baudelaire, Verlaine et Rimbaud
Jean-Baptiste Baronian
- ARLLF
- 30 Avril 2022
- 9782803200641
Charles Baudelaire, Paul Verlaine et Arthur Rimbaud font sans cesse l'objet de publications en tout genre - preuves de la place importante qu'ils occupent au sein de l'histoire de la littérature.
Mais les choses de la table dans leur vie et dans leurs oeuvres n'ont guère été abordées. C'est le propos de ce petit livre, à la fois érudit et sentimental.
Son auteur, Jean-Baptiste Baronian, a rédigé plusieurs livres sur chacun de ces trois grands poètes qui, de longue date, sont ses complices de coeur et d'esprit, ses anges tutélaires. -
Les « nécrologies » de ce recueil ne sont pas tant consacrées aux morts qu'aux vivants, en l'occurrence les narrateurs des nouvelles qui, se retournant sur la vie qu'ils ont menée, ou se penchant sur celle des autres comme pour se détourner de leurs propres manquements, nous livrent, peut-être à leur insu, leurs regrets, leur impuissance à vivre dans une réalité implacable.
La phrase d'Henri Michaux en exergue du livre exprime parfaitement les conditions de survie des personnages face à l'absurdité de leur situation : « On détache un grain de sable et toute la plage s'effondre, tu sais bien. » -
L'écrivain revient sur son chemin d'auteur de théâtre et d'adaptateur. Dans ce livre passionnant, il ouvre son atelier, nous parle du langage théâtral, de la fabrication de ses pièces et aussi, à travers la variété de leurs mises en scène, des rencontres et des collaborations qui l'ont marqué.
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Georges, un lycéen bruxellois, vient passer l'été 1941 à Rocroi chez une tante éloignée. Suite à la disparition de celle-ci le jour de son arrivée, le jeune homme se retrouve seul et se livre à d'intenses et extravagantes méditations, placées sous la figure double de l'ange de Rethel, tour à tour homme ou femme, exterminateur ou protecteur.
Dans une ville soumise à l'occupation et au silence du couvre-feu, Georges sera sauvé de l'oisiveté par la jolie Bertine. L'imaginaire et le monde rêvé se mêlent à la réalité. -
"Sigur, ou presque" est le titre choisi pour ce dernier texte de Guy Vaes, resté inachevé et publié pour la première fois par les éditions de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, dont il fut membre de 1997 à 2012. Les personnages y marchent sur un tapis de «presque», et rencontrent leur destin lors d'une quête qui brouille une vision trop étroite et rationnelle de leur vie. Chez Guy Vaes, les mystères ne se révèlent guère, ils sont là, et ils soutiennent nos lectures. Tout en explorant les multiples mystères insondables dans lesquels nous sommes tissés, l'auteur d'"Octobre long dimanche" (1956) et de "L'Envers" (Prix Rossel 1983) livre avec ce roman l'ultime étape de son aventure littéraire qui devait presque nécessairement se terminer par l'absence d'un point final.
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Les textes qui sont ici rassemblés relèvent tous de l'exercice de la critique de poésie, dans une acception assez large. Fruits de circonstances et de conditions diverses, les approches qu'ils illustrent sont variables, mais il s'en dégage pourtant quelques lignes de force récurrentes, qui peuvent justifier de les réunir, pour y défendre, précisément, une forme de critique.
Et si cette critique du poème s'appuie sur une démarche assumée qui revendique une certaine rigueur (disons : universitaire), elle n'en présente pas moins une dimension affective, et donc personnelle.
Expérience, valeurs, émotions, restent le partage possible des poètes et de leurs lecteurs, les enjeux d'une foi en un acte humain, c'est-à-dire commun, le poème. -
« J'écris des tranches de vie, des pièces policières, des vaudevilles, des one-man-shows, ce que je préfère nommer - restons français - des comédies solo, toutes formes réputées désuètes, carrément ringardes et que je revendique avec une insolence qui indigne les beaux esprits qui me prennent pour un tire-au-flanc, un traître à la cause. Or, il n'y a aucune agressivité dans ma stratégie ; elle est tout simplement régie par le plaisir, ou par un certain goût du camouflage. Mes pièces sont moins naïves qu'elles ne le paraissent, plus savantes qu'elles ne se donnent. J'aime tendre au spectateur attentif, au lecteur réellement pénétrant, des perches qui lui sont réservées, des images dans le tapis, des "bêtes dans la jungle"... »
(Jacques De Decker, Extrait d'une conférence donnée à la Chaire de Poétique de l'UCL en 2003.) -
«La musique influence les écrivains depuis longtemps, affirme Jean-Claude Vantroyen. Mais peut-être n'y a-t-il jamais eu autant d'osmose entre la musique et la littérature que dans les oeuvres inspirées par le jazz.»
C'est ce que nous montrent les communications rassemblées dans ce volume, où l'on entendra les arpèges de Carlos de Radzitzky et l'écriture jazzée de Christian Gailly, les notes envoûtantes du sax dans «Jazz et principe d'amphibologie littéraire chez Lou Summerfield», la musique noire chez Georges Duhamel et Luc Durtain, le jazz métaphysique de Paul van Ostaijen, le jazz comme onzième commandement chez Robert Goffin, et le thème de Take five dans «Tombeau pour Dave Brubeck», sans oublier Boris Vian, le passionné de cette musique syncopée. -
Le cent cinquantième anniversaire de la naissance de Colette, en 2023, fut l'occasion de nombreuses manifestations et publications. L'Académie royale de langue et de littérature françaises a tenu à y prendre part, en rappelant que Colette y fut élue le 9 mars 1935, et reçue le 4 avril 1936.
Une séance d'hommage s'est tenue au Palais des Académies le 8 avril 2023, réunissant Bénédicte Vergez-Chaignon et Antoine Compagnon. Ce volume donne le texte de leurs interventions. Il contient également des documents conservés dans les archives de l'Académie, relatifs à l'élection et à la réception de Colette, présentés par Laurence Boudart, ainsi que le discours d'accueil prononcé par Valère Gille le 4 avril 1936, le discours prononcé le même jour par Colette, et le discours de Jean Cocteau, succédant à Colette et faisant son éloge le 1er octobre 1955. -
L'écrivain dans le ghetto de la culture. Un marginal qui rêve de victoire, un ectoplasme qui cherche son identité, un monstre travesti en honnête homme, un homme qu'on a contraint à la pitrerie. Une maison de tolérance : la littérature. L'Indien se re-belle, il fait de sa réserve un empire, de ses paroles des armes, et des jours vides l'éternité.
"L'Indien de la Gare du Nord", c'est un récit d'aventure, celui de la poésie quand elle se refuse à demeurer plus longtemps dans l'exil décoratif, rassurant, du musée de la culture ; c'est la rébellion de l'homme classé, répertorié, vidé jour à jour de son âme sauvage, comblé jour à jour de la boue des slogans, et qui fait le grand nettoyage en lui et autour de lui. (Jacques Crickillon) -
Centenaire de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique (1920-2020)
Namur/Bongard
- ARLLF
- 29 Avril 2022
- 9782803200658
Le samedi 16 octobre 2021, l'Académie royale de langue et de littérature françaises a célébré le centième anniversaire de sa création en présence de diverses personnalités.
Cet opuscule reproduit le texte des discours prononcés à cette occasion et évoque avec brio le passé et l'avenir de cette jeune centenaire créée en 1920 par Jules Destrée, alors ministre des Sciences et des Arts. -
Cet ouvrage rassemble les actes du colloque « Littérature et Cinéma », organisé par l'Académie royale de langue et de littérature françaises le samedi 15 octobre 2022.
Ce colloque a réuni Pierre Mertens («Le cinéma comme relais magnifique et parfois funeste de la littérature»), Sébastien Fevry («Littérature et pré-cinéma: le cas d'Arthur Rimbaud et des images lumineuses»), François Emmanuel («La Question humaine: du livre au film, un lost in translation?»), Benoît Denis («Le cinéma français de l'après-guerre comme refuge de la droite littéraire»), Jean-Baptiste Baronian («L'aîné des Ferchaux: le roman et les films»), Dick Tomasovic («Déplacer, démarquer, délocaliser, refocaliser. Notes sur L'Assassin habite au 21, de Steeman à Clouzot»), Danielle Bajomée («"Détruire le cinéma", dit-elle. La sauvagerie filmique de Marguerite Duras»), Frédéric Fonteyne («La différence entre ce qui est dit et ce qui est montré»), Patrick Werly (« Le Genou de Claire d'Éric Rohmer [1970]: une romancière pour conduire l'intrigue du film») et Adolphe Nysenholc («"La Chambre..." ou l'irreprésentable»). -
Cette anthologie de l'oeuvre poétique de Fernand Verhesen reprend des extraits de tous ses livres depuis les années 1970 jusqu'à sa dernière publication en 2008. Deux de ses livres y sont reproduits en entièreté?: Franchir la nuit (1970) et L'Archée (1981). Par ailleurs, l'anthologie présente un extrait important de Voir la nuit, petit recueil publié en 1947.
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Les quatre nouvelles qui composent ce recueil s'ordonnent autour d'amours contrariées, refoulées, voire impossibles et, par conséquent, leurs souvenirs amers, parfois difficiles à détricoter.
De son vrai nom Louise Scheidt (1904-1997), romancière, nouvelliste, poétesse et grande voyageuse, Louis Dubrau est l'auteure d'une oeuvre riche et variée. Le malentendu fondamental entre les êtres, la solitude morale, la désillusion sont les thèmes qui reviennent le plus souvent sous sa plume. -
Le présent livre rassemble les actes d'un colloque organisé sur le thème de la cuisine de nos écrivains, colloque inscrit dans le cadre des manifestations retenues pour commémorer le centième anniversaire de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Y ont contribué avec brio plusieurs membres de l'Académie qui ont tour à tour évoqué l'oeuvre de quelques-uns de leurs prédécesseurs - Willy Bal, Maurice Delbouille, Jean Haust, Claire Lejeune, Thomas Owen, Maurice Piron, Pierre Ruelle, Marcel Thiry... - ainsi que les écrits de Joris-Karl Huysmans ou Charles Baudelaire. Quelques proverbes savoureux et l'« architecture pâtissière », envisagée comme genre littéraire, ont également fait l'objet de toutes leurs attentions. -
Avec ses contes fantastiques, Roger Foulon nous livre un recueil d'histoires fascinantes et troublantes. Au départ d'une situation où le réel quotidien enferme le personnage central au sein d'une désespérante monotonie et d'une cruelle banalité, survient, presque imperceptiblement en ses débuts, un événement inattendu dont l'inquiétante étrangeté va peu à peu modifier, puis menacer et finalement détruire l'existence du protagoniste.
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Voici enfin réédité ce jalon essentiel de l'oeuvre de Paul Willems. Paru en 1942, ce deuxième livre contribue à former l'ensemble romanesque par lequel entre en littérature celui qui, à partir de 1949, va devenir le merveilleux auteur dramatique que l'on sait.
Un roman, "L'herbe qui tremble" ? Pas exactement, si l'on y cherche la continuité d'une intrigue. Tout semble ici disparate : le narrateur nous livre plusieurs récits qui mettent en scène les liens affectifs d'un homme et d'une femme. De ces récits, ce narrateur est souvent l'un des protagonistes. Il se plaît en outre à évoquer des lieux, des paysages, des atmosphères, transformant volontiers ses propos en méditation poétique.
Ce que le grand écrivain Paul Willems ne cesse de nous dire avec toute la magie de son écriture, c'est que les horizons ne sont pas murés et qu'ils bruissent d'un monde mystérieux qui peut apporter à nos vies la part de rêve qui les empêchera de se figer. -
Dans l'imposante bibliographie de Maurice des Ombiaux (1868-1943), "L'Ornement des mois" (publié initialement en 1910) tient une place à part : c'est le seul almanach qu'il a écrit, le seul livre qu'il a consacré au calendrier grégorien et aux « jours de sort », c'est-à-dire aux jours de l'année dévolus en Belgique, et en particulier en Wallonie, à des fêtes traditionnelles. Lesquelles peuvent être religieuses, civiles, folkloriques, pittoresques ou populaires.
Dès les premières pages, Maurice des Ombiaux parle de nourritures terrestres. Ce sont le plus souvent des préparations et des spécialités locales, une sorte d'inventaire des richesses gourmandes du pays qu'il évoque toujours d'une plume forcément savoureuse, entre la description détaillée de quelques fêtes illustres, telles que le carnaval de Binche, l'Ommegang de Bruxelles ou le pèlerinage à Saint-Hubert, et la notation (en français, en wallon ou en latin) d'anciennes maximes et de vieilles ritournelles. -
Ouvrage inclassable dont la première édition a paru en 1984, "Petites filles d'autrefois" mêle souvenirs, analyse littéraire, approche sociale, philosophique des mythes et des contes et ouvre la boîte noire de l'éducation des filles en Europe de 1750 à 1940.
Pseudonyme de Marie de Romrée de Vichenet, devenue par son mariage Marie Nève de Mervergnies (1909-1994), Sophie Deroisin inscrit son portrait de l'enfance des filles sous un attendu liminal : quel que soit son milieu social, de Paris aux Balkans, du nord au sud de l'Europe, « la petite fille est toujours marquée du signe du sacrifice ».
Produisant une généalogie des femmes actuelles en Occident, l'autrice se penche sur leurs ancêtres, sur la longue chaîne fibrée de femmes dont elles descendent. -
Un certain Marian, époux d'une femme ravissante, très courtisée et manifestement volage, est mort dans des circonstances que le narrateur se plaît à trouver suspectes : a-t-il été victime d'un accident, s'est-il suicidé ou l'a-t-on assassiné ?
Huit ans après sa disparition, le narrateur imagine d'enquêter pour tenter d'établir la version authentique des faits. Il croit oeuvrer pour servir la vérité. En réalité, n'agit-il pas sous l'empire d'une jalousie rétrospective et dans le seul but de mieux approcher Hélène Marian, la jolie veuve ?