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Le Robert
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Magda et Victor forment un jeune couple auquel tout semble réussir ; leur établissement, le Grand Hôtel des Ardennes, prospère, et ils fondent bientôt une belle famille de huit enfants.
Tout bascule lorsque la guerre éclate.
Le 22 août 1914, Guillaume, le fils préféré de Magda, est brutalement assassiné par un officier allemand. Magda s'emmure dans son deuil, Victor dans son silence.
La famille se disloque.
Pour rendre justice à son enfant, et pour tenter de soulager sa douleur, Magda se lance dans une longue quête solitaire qui va la conduire au plus près des responsables de la guerre, jusqu'au chef suprême des armées, le Kaiser Guillaume II en personne. -
Après le succès de Mademoiselle Papillon, une saga familiale originale : l'histoire d'un clan de femmes puissantes.
Dans la famille de Rose, les femmes règnent. Ce clan joyeux possède sa légende et ses traditions. De mère en fille, elles sont accoucheuses. Le destin de Rose paraît tracé. Jusqu'à ce drame qui va la bouleverser.
À quelques kilomètres de là, Ella se retrouve soudain allongée sur le sol devant ses élèves. Les jours passent et l'institutrice s'évanouit encore. Alors qu'elle tente d'élucider ce mystère, ses chutes répétées la poussent à faire ce qu'elle n'aurait jamais imaginé.
Deux femmes, deux voix, deux facettes d'une même histoire. Celle qui commence quand tout semble perdu.
Alia Cardyn offre un récit lumineux sur la quête de soi et la poursuite d'un rêve. Parce que rien n'est plus puissant qu'une génération de gens heureux. -
L'histoire inouïe de Thérèse Papillon, reconnue juste parmi les nations, révèle la force de nos rêves.
Gabrielle, 30 ans, infirmière, s'occupe de grands prématurés dans un service de néonatologie intensive. L'univers de la jeune femme s'est réduit aux quelques mètres carrés de sa salle, la salle 79, où elle glisse lentement dans l'indifférence, lorsqu'elle découvre l'histoire de Mademoiselle Papillon.
En 1920, dans une France ravagée par la Première Guerre mondiale, cette infirmière de la Croix-Rouge est envoyée au dispensaire de Vraignes-en-Vermandois. Alors qu'elle tente de mener à bien sa mission, la vision des enfants qui succombent dans la rue l'obsède. Une ambition se forme et prend bientôt toute la place : elle doit bâtir une maison pour les protéger.
Lorsqu'elle franchit le seuil de la sublime abbaye de Valloires, Mademoiselle Papillon est convaincue d'approcher son rêve.
Ce roman mêle le destin de deux infirmières et met en lumière une femme exceptionnelle : Thérèse Papillon, qui a sauvé des milliers d'enfants et a été reconnue Juste parmi les Nations. Après avoir mené une véritable enquête - en néonatologie mais aussi auprès de ceux qui ont connu Thérèse Papillon -, Alia Cardyn livre un hommage sensible et lumineux aux femmes qui ont l'audace d'incarner le changement. -
Archie, seize ans, est placé en institution. Sa mère, toxicomane, est incapable de s'occuper de lui. Au lieu de consentir à ce quotidien qui l'enferme, Archie lutte. Un jour, un rêve se dessine. Tout quitter pour rejoindre à pied une école où les enfants sont libres d'apprendre ce qui les intéresse vraiment.
Archie entame ce périple sur le sentier des douaniers. À force de silence, son histoire se superpose au ciel, à la mer, à la falaise qui fond dans les flots. Le film de son enfance se déroule, brut et lourd de secrets. Mais aucune vie n'est perdue d'avance. Archie découvre le journal de Madeleine - l'infirmière qui l'a accueilli le jour de sa naissance -, et en chemin, ce jeune poète va se révéler.
Avec Archie, Alia Cardyn offre un récit lumineux et surprenant sur la construction d'un être et de ses rêves.
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Turc grandi en Belgique, Evren achève à Cologne de brillantes études de comptabilité. Hébergé chez son oncle, ce garçon de vingt et un ans, encore chaste et au visage ingrat, s'éprend de sa cousine - la belle et sensuelle Derya. Rentré en Belgique, Evren fait part aux siens de sa décision : il va épouser Derya. Une délégation familiale se rend donc en Allemagne pour demander la main de la jeune fille. Mais les choses ne tournent pas exactement comme prévu : Derya éconduit Evren.
Outragés par cette humiliante fin de non-recevoir, les parents d'Evren cherchent un nouveau parti pour leur fils et choisissent Yasemin, une paysanne anatolienne de seize ans, vive et dégourdie, qu'Evren connaît à peine. Les noces ont lieu, et le jeune couple apprend peu à peu à s'apprivoiser. Jusqu'au jour où Derya - dont Yasemin ignore l'existence - débarque à l'improviste en Belgique.
Quel secret cache le voyage de Derya ? Qui est véritablement Evren, ce grand garçon obéissant et en apparence si maladroit ? À quel jeu dangereux se livre Yasemin ? Quels rôles viennent jouer dans cette histoire René, voisin de la famille d'Evren et croque-mort de son état, et Marcel, son colocataire, attardé mental qui passe ses journées à visionner les enquêtes de l'inspecteur Colombo ?. Raconté du point de vue des principaux protagonistes - Evren, Derya, Yasemin et René, soumis, chacun à sa manière, au respect des traditions et aux caprices du destin -, Loin des mosquées s'apparente à une tragédie antique. À travers l'évocation des mariages arrangés, Armel Job livre ici un conte à la morale subtile sur le combat courageux des femmes pour le droit à la dignité, à l'égalité et à la liberté.
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Automne 1988, vallée de l'Aisne.
Le corps sans vie de Grâce Modave est retrouvé dans une falaise, où elle semble avoir chuté depuis sa villa perdue dans le taillis. La défunte est l'épouse de Maurice Modave, dit Momo, ancienne star du football local et riche propriétaire d'un magasin de chaussures à Liège. Si les gendarmes concluent rapidement au suicide, des zones d'ombre persistent autour de cette mort aussi soudaine que mystérieuse. Une aura de mystère se crée autour de Momo et de ses agissements emmêlés, en toile de fond, à sa relation fusionnelle avec sa mère. Touche par touche, dans la veine de ses romans psychologiques, Armel Job brosse ici le portrait particulièrement sensible d'un homme, objet et sujet de terribles passions contradictoires. -
C'est vous l'écrivain
Jean-Philippe Toussaint
- Le Robert
- Secrets D'ecriture
- 3 Mars 2022
- 9782321016786
Un texte magistral, dans l'intimité créative de l'écrivain Jean-Philippe Toussaint.
Jean-Philippe Toussaint nous offre un texte profond sur la création littéraire : à travers le récit de son périple d'écrivain. Il mêle exploration psychologique et réflexions à portée universelle, et nous confie sa vision de l'écriture, entre recherche, persévérance et jaillissements.
Un livre d'une beauté stupéfiante, jalonné de documents personnels inédits.
" Pour écrire, il faut sept yeux, un oeil sur le mot, un oeil sur la phrase, un oeil sur le paragraphe, un oeil sur la partie, un oeil sur la construction, un oeil sur l'intrigue -; et un oeil derrière la tête, pour surveiller que personne n'entre dans le bureau où on est en train d'écrire. " Jean-Philippe Toussaint est né à Bruxelles en 1957. Il est écrivain, cinéaste et photographe. Il est l'auteur de dix-huit livres publiés aux Éditions de Minuit. Il a obtenu le prix Médicis en 2005 pour Fuir et le prix Décembre en 2009 pour La Vérité sur Marie . Ses romans sont traduits dans plus de vingt langues. Il a réalisé quatre longs métrages pour le cinéma et a présenté des expositions de photos dans le monde entier. En 2012, il a conçu pour le musée du Louvre l'exposition LIVRE/LOUVRE.
Ce titre fait partie de la collection SECRETS D'ÉCRITURE, consacrée à l'art d'écrire L'ambition est de rassembler dans une collection référente les plus grands auteurs et autrices de la littérature contemporaine francophone et de dévoiler la fabrique de la création littéraire dans toute sa richesse. Récit intime retraçant le parcours de l'auteur, depuis la naissance de l'écriture jusqu'au succès, chaque livre, signé des plus grandes plumes d'aujourd'hui, est écrit et se lit comme un roman - preuve que l'aventure de l'écriture est aussi captivante que la fiction !
Si chaque récit raconte la page blanche, les doutes et le travail exigeant, il témoigne avant tout du plaisir à devenir et à être écrivain. On trouvera au fil des chapitres des illustrations, des passages en écriture manuscrite, des brouillons, des croquis représentant l'auteur au travail : ces documents personnels, souvent inédits, donnent à chaque ouvrage l'allure et la vitalité d'un carnet de création. " Secrets d'écriture ", c'est la promesse d'un voyage littéraire, une plongée au coeur du mystère de la création littéraire et des trésors de conseils au lecteur.
La presse en parle :
" La création littéraire selon l'écrivain belge. Un texte profond et magnifique qui analyse son chemin d'écriture, entre densité et fluidité, intime et privé. " Le soir.
" Pour la première fois, il livre les secrets dans " C'est vous l'écrivain ". On y découvre les horizons devant lesquels, en Corse ou à Ostende, il écrit en étant " super coulant avec les virgules ", pourquoi il a sept yeux, ce qu'il doit à feu son éditeur Jérôme Lindon, comment il a failli créer le mouvement littéraire " Les Déménageurs ", et la raison pour laquelle il considère son bureau comme " un refuge contre le monde extérieur ". En somme, c'est l'atelier de Toussaint. " L'Obs.
" Une véritable mine sur la dynamique et les conditions concrètes de l'écriture. ", L'Humanité " Jean-Philippe Toussaint est de ces écrivains que l'on aime suivre dans leur atelier. " En attendant Nadeau " En deux livres mais en un même élan, Jean-Philippe Toussaint explore le geste de la création. Magistral. " La Vie " En une poignée de pages, de scènes, de plans, il dit magnifiquement la vie, la guerre, la mort et l'art - ou comment un homme se mue à jamais en oeuvre " Madame Figaro -
Mars 2005. Il fait très beau ce matin-là dans le petit village de Montange, au coeur des Ardennes belges. Comme un air de printemps en avance. Bénédicte, quinze ans, revient même sur ses pas pour changer sa doudoune d'hiver contre une veste plus légère. Et prend bien garde en repartant de refermer sans bruit la porte de la maison, histoire de ne pas réveiller sa mère. Un jour plus froid, sans doute aurait-elle marché plus vite pour aller attraper le bus qui, chaque matin, la conduit au lycée dans la ville voisine. Là, non, elle s'attarde, prend le chemin des écoliers...
Bénédicte ne montera jamais dans le bus. Elle n'est pas non plus dans celui du retour, que normalement elle prend, chaque fin d'après-midi, avec la régularité d'un métronome. Personne ne l'a vue au lycée. Ni chez son père. Ni chez aucune copine. Elle semble s'être littéralement évaporée dans la nature.
À qui, à quoi peut être liée cette disparition ? Au divorce de ses parents, que Bénédicte n'a peut-être pas si bien vécu qu'elle en donnait l'impression ? Au voisin qui, comme par hasard, est aussi le chauffeur du bus et s'intéressait d'un peu trop près à la jeune fille, si l'on en croit son journal intime sur lequel son père met la main ? À cet habitant de l'autre bout du village dont la femme découvre qu'il a pris une auto-stoppeuse précisément le jour du drame ?...
En trois jours, ce que les policiers considéraient a priori comme une banale fugue d'adolescente va transformer la vie de ce paisible village en un maelström de peur, de soupçons, de malentendus, de sentiments de culpabilité, ravivant de vieilles blessures qu'on croyait cicatrisées et mettant à nu les âmes dans un enchaînement de circonstances diaboliquement orchestré.
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Il n'est nullement nécessaire d'avoir un coeur mauvais pour causer de grands maux.
Hannah Arendt Qu'est-ce qu'elle peut bien y comprendre, Annette, à ces rendez-vous du mercredi après-midi, à l'abri des regards indiscrets, chaperonnée par des bonnes soeurs au regard doux et préoccupé ? Peut-être que si elle ne s'appelait pas en réalité Hanna, peut-être que si elle n'était pas juive, la fillette pourrait voir ses parents autrement qu'en catimini...
Le peuple de Liège a beau renâcler devant la rigueur des lois antijuives, les rues de la ville, hérissées de chausse-trapes, n'en demeurent pas moins dangereuses. Un homme, en particulier, informateur zélé de l'occupant allemand hantant les bas-fonds de la cité, exilerait volontiers les parents d'Hanna vers des cieux moins cléments. Mais la trahison ne vient pas toujours du camp que l'on croit.
Comment réagissent des gens ordinaires confrontés à une situation extraordinaire ? Quelle est la frontière entre le bien et le mal, entre un héros et un salaud ? Inspiré de faits réels, Dans la gueule de la bête saisit toutes les nuances de l'âme humaine, tour à tour sombre et généreuse, et invite chaque lecteur à se demander : Et moi, qu'aurais-je fait pendant la guerre ? -
Et l'imagination prend feu
Christelle Dabos
- Le Robert
- Secrets D'ecriture
- 27 Octobre 2022
- 9782321017325
« ll y avait cette machine à écrire. C'étaient les années 1980, l'ère du papier peint psychédélique et des cordons téléphoniques en queue-de-cochon. J'avais, moi, cet âge où le monde est trop haut et trop grand, hors de portée, même en me hissant sur la pointe des pieds. Et donc, il y avait cette machine à écrire. Dans un coin du cagibi, à ma portée, elle. En appuyant sur une touche, je pouvais voir la barre à caractères s'élancer, s'abattre sur la feuille et repartir en sens inverse dans un «tchac ! » jubilatoire. » De l'eau a coulé sous les pages depuis que Christelle Dabos a remporté le concours Gallimard du premier roman jeunesse avec le tome 1 de la saga phénomène La Passe-miroir. Quatre tomes et dix ans plus tard, l'autrice revient avec ce récit, aussi sensible que virtuose, pour nous raconter comment ses histoires prennent vie.
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Un beau dimanche d'été. Un village désert à l'heure de la messe. Une fillette de dix ans en chemin pour rejoindre son père à son atelier. Un homme en état d'ébriété qui traverse le village au volant de sa jeep avant de finir sa course dans un étang, à quelques encablures de là. Un second véhicule, une Jaguar rutilante, qui emprunte à vive allure le même trajet. Le choc, un accident sans témoin. Une fillette de dix ans tuée sur le coup. Un coupable tout désigné. Un suspect potentiel - au-dessus de tout soupçon.
Volage et noceur, Carlo Mazure est un marchand de bestiaux qui mène une vie de patachon assez misérable. L'exact opposé de Régis Lagerman, procureur de son état et, à ce titre, incarnation supposée de l'intégrité et de la droiture. Deux hommes et deux destins que tout oppose : l'un, la soixantaine débonnaire et philosophe, qui sait que sa vie est derrière lui ; l'autre, jeune et brillant fonctionnaire, promis à un bel avenir et que les scrupules n'étouffent pas au moment d'éviter les obstacles, de quelque nature soient-ils, qui se dressent sur sa route. Qu'adviendrait-il si leurs routes venaient à se croiser ?
Délits de fuite porte le sceau inimitable de ces contes philosophiques aussi légers que profonds dont Armel Job s'est fait une spécialité. Le récit - scandé par un dilemme moral : un représentant de la loi peut-il se dérober à la justice ? - obéit à une mécanique précise et implacable. Inspiré par la parabole évangélique du pharisien et du publicain (Luc 18, 9-14), qui invite en substance à ne pas juger selon les apparences, Délits de fuite scrute le coeur et sonde les reins des hommes avec une rare intelligence.
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" Comme si tout le monde n'était pas malade, ce jour-là, dans la cour de la caserne ! " Le 4 août est une parenthèse douloureuse dans la vie d'Abraham Steinberg, un triste jour anniversaire dont il appréhende chaque année le retour avec un sentiment mêlé de souffrance et de culpabilité. Et le dimanche 4 août 1968 ne saurait faire exception à la règle. Plus la date fatidique approche, plus une image vieille d'un quart de siècle revient le hanter, celle de son père, sa mère, sa petite soeur et lui-même, réunis dans la cour de la caserne Dossin, à Malines pour la dernière fois. Sauvé in extremis de la déportation par une " envie pressante " aussi dérisoire que tyrannique, le petit garçon d'alors a depuis, à son tour, fondé une famille et fait fortune ; il n'est en revanche jamais parvenu à vivre en paix avec ses fantômes.
" Abraham, Ta femme te file entre les doigts ! Tu as des yeux et tu ne vois pas. " Or cette année, les angoisses existentielles du très estimé Bram, comme tout le monde le nomme en ville, sont encore avivées par une mystérieuse lettre anonyme mettant en cause la fidélité de sa femme. Se pourrait-il que la belle Esther, la mère de ses deux grandes filles, son épouse adorée, le trompe ? Bien que viscéralement athée, Bram se décide à rendre visite au rabbin, ainsi que l'aurait fait son père en pareilles circonstances pour " boucher le trou ", comme il disait. D'après le religieux, seule la cérémonie des eaux amères décrite dans la Bible pourra apporter une réponse irréfutable à cette question : après les avoir bues, en cas d'adultère, la femme verra son ventre enfler et ses flancs se dessécher...
" Le poisson n'est jamais où tu crois le voir, mais juste à côté. " Été 1968 : au lendemain des " événements de Mai ", du Printemps de Prague et de l'apparition de la pilule contraceptive, Les Eaux amères nous offrent la chronique d'une semaine mémorable dans la vie d'un couple et de toute une commune, suspendue au sort de Bram et Esther. Le ventre d'Esther enflera-t-il ? Qui est l'auteur des étranges missives signées " L'unique qui ait pitié de toi " ? Bram parviendra-t-il à se réconcilier avec ce Dieu méchant qui, un soir de l'été 1942, lui a ravi d'un coup toute sa famille ? Tour à tour désopilant et grave, servi par une langue superbe et un art consommé du récit, ce thriller métaphysique inclassable au dénouement aussi imparable qu'inattendu est une incontestable réussite.
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Trois romans en trois ans et deux prix littéraires ont suffi à Armel Job pour prendre une place remarquée parmi les nouveaux écrivains belges.0300Abdication ! Abdication ! Printemps 1950. Belgique. Le pays est au bord de la guerre civile. Sur le pavé des villes wallonnes, les foules insultent le roi Léopold et, plus encore, Liliane Baels, la roturière promue princesse de Réthy, qu´il a épousée pendant la guerre au plus fort des souffrances de son peuple. Au fond des Ardennes, Henri Gansberg Van der Noot, le conseiller du roi, négocie et tire le lapin. Voilà qu´il séduit Aline, la fille du garde-chasse, en fait sa maîtresse, l´installe dans sa gentilhommière. Aline... Liliane... Bientôt, des injures s´étalent en lettres géantes sur les murs de sa résidence. Une nuit, le conseiller tombe nez à nez avec l´insulteur. Il le tue. Que faire ? Honnête homme, il veut se dénoncer. Mais ceux qui vivent autour de lui ? le garde-chasse, le jardinier, les servantes, sa maîtresse, et même son épouse ? font tout pour l´en dissuader : inutile scandale ! Puis voilà que son refus de participer à un complot pour le rétablissement du roi Léopold devient une source d´angoisse supplémentaire! Le pauvre homme ne sait plus où donner de la tête... Armel Job aime les histoires complexes où sa subtilité, son regard ironique et son humour se donnent libre cours. Tous les personnages qui gravitent autour du conseiller, les humbles comme les «grands», constituent un petit monde coloré et drôle. Le décor historique n´est que toile de fond: toute l´intrigue que déroule Armel Job est pur roman ? même si le héros est conseiller du roi. Cette histoire insolite, qui pourrait être un drame, se révèle une comédie enlevée et maîtrisée.0400À trois kilomètres de là, dans le vestibule de la conciergerie, un semblable frisson dévale l´échine de Julien. Évidemment, Julien est trempé et la fraîcheur de la maison l´a saisi. Mais, surtout, sur le dallage, il y a précisément un corps allongé et, un peu plus loin, assis sur une marche de l´escalier, M. le conseiller, en chemise, tout débraillé, le visage barbouillé de noir autant qu´un mineur remontant de la fosse.«Ah, Julien! Vous voyez?? Plutôt, Monsieur.»Le conseiller gémit. Il se lève, s´avance jusqu´au cadavre, mais quelque chose le retient de passer de l´autre côté, près de Julien. Il s´arrête, les pieds derrière la tête du mort.«Il s´était introduit dans le parc. Il s´est mis à courir. J´étais dehors. Alors, bêtement, je l´ai poursuivi. J´étais sûr que je tenais l´homme qui venait d´insulter Aline. Jamais, je n´ai eu l´intention, non, pas une minute, je n´ai voulu... Je vous jure. Il courait, il courait. Il a compris qu´il ne pourrait pas repasser par l´entrée, du fait que moi, je suivais l´allée. Alors, il a essayé de grimper au mur, il a glissé, il s´est retrouvé en bas, puis il a recommencé. Entre-temps, je suis arrivé. Il s´était agrippé au-dessus du mur. Il venait de se rétablir. Mais je l´ai attrapé avec le râteau. Les dents sont rentrées dans le col de sa chemise. J´ai tiré, j´ai tiré, je me suis acharné, la rage m´a pris, je l´avoue, parce qu´il se démenait pour m´échapper. Si au moins il était resté tranquille ! Il a basculé en arrière. Ça a fait un bruit, comme quand on marche sur une branche morte. Mon Dieu, Julien ! Il était par terre. Il ne bougeait plus.? C´est un accident, Monsieur.? Un accident? Mais c´est moi qui...? C´est tout de même un accident.»Julien a le ton péremptoire de la confrérie des irréfutables. La pluie et plus encore la douche froide de ce corps allongé l´ont complètement dégrisé.Le conseiller ne connaît pas la confrérie. Dans son entourage, à l´exception du roi (et encore, si l´on peut dire), il n´y a pas eu de prisonnier. Les officiers ne comptent pas, ils étaient bien traités. Mais Julien est si catégorique, le conseiller si désemparé, qu´il se jette sur la première bonne raison de s´en remettre à sa voix tranquille: Julien est jardinier, oui; Julien est un brave type, d´accord; Julien a été prisonnier, voilà! Un prisonnier doit s´y connaître en morts. Combien de fois n´a-t-il
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" Maintenant, je ne suis plus qu'une moitié de jeune fille. "
Un premier roman qui décrit l'emprise et la libération.
RENTREE LITTERAIRE JANVIER 2024
Léonie a dix-neuf ans et ne connaît rien à l'amour, jusqu'à ce
qu'elle entame une relation avec Gilles, son parrain de soixante-deux
ans. En quelques semaines, Léonie se détache de sa réalité et se
jette à corps perdu dans cette liaison. Malgré les réactions de sa
famille, elle s'installe chez Gilles qui joue dangereusement de son
ascendance.
En écrivant son histoire, Léonie parvient peu à peu à se défaire
de cette emprise pour finalement porter plainte.
Un récit honnête et émouvant. Une voix lumineuse qui transcende
la noirceur de la situation. -
La révélation d'un nouvel écrivain, au ton singulier. C'est en Belgique, dans l'Ardenne, au village de Sarteau.
Deux personnages principaux : Évariste Lejeune et Charles Lambert. Le premier est clerc de notaire, et c'est à lui qu'on s'adresse lorsqu'on a besoin d'une plume avisée. Charles Lambert, trente-cinq ans, vit sur la plus belle ferme de Sarteau, en compagnie de ses tantes Philomène et de Camille. Quand les deux vieilles demoiselles meurent, Charles se retrouve seul et songe à se marier : il demande à Évariste de rédiger pour lui des annonces matrimoniales qui paraîtront dans le journal local. Elles demeurent sans écho, jusqu'au jour où, dans un catalogue intitulé Le Bonheur des îles, qui présente de " jolies indigènes cherchant mariage ", Charles découvre la femme de sa vie. Hélas, c'est une jeune femme toute proche de la mort qui apparaît : Opportune est atteinte d'une leucémie et c'est pour se faire soigner en Europe qu'elle a choisi le stratagème de l'annonce. Le mariage est néanmoins célébré dans la chambre de l'hôpital où s'éteint Opportune, et c'est là que la vérité sur l'origine de Charles éclate, lorsqu'on entend le maire lire l'acte de mariage : " ... Lambert Charles, né Lévi Saül, fils de Lévi Abraham et de son épouse Cohen Rachel, à Anvers, le 4 mai 1940, reçu en adoption par Lambert Philomène... " Stupéfaction, émoi dans le village. Peu après, un certain nombre de calamités (récolte pourrie, fièvre aphteuse) s'abattent sur le village. La faute à Charles, ce juif ? À Opportune, cette étrangère ? Et même, un soir de tempête, le feu prend à la ferme de Charles, qui y périt... Évariste part alors à la recherche d'éventuels héritiers de Charles. A Anvers, il apprend que Rachel Lévi avait confié son fils Saül en 1942 à Philomène, juste avant d'être déportée, et que c'est ainsi que le bébé était devenu Charles Lambert... Allant plus loin, Évariste découvre que la vérité vraie est différente : la mère de Saül, c'était Philomène qui, pour éviter le scandale au village, a accouché chez Rachel, qui a élevé le gamin jusqu'en 1942 où, devant le péril, elle l'a remis à sa véritable mère, Philomène. Et le père qui était-ce ? Eh bien, c'est Évariste lui-même qui, un jour d'été, alors qu'il s'était lancé avec Philomène à la recherche d'un taureau échappé, fut littéralement possédé par celle-ci... Étrange histoire, pleine de surprises étonnantes, que la subtilité du récit rend fort crédibles. Mais au-delà de l'histoire, c'est l'écriture qui fait tout le prix de ce roman, avec son accent singulier et un humour très personnel : une langue qui se savoure avec bonheur, la peinture d'une petite société, ses personnages pittoresques et ses moeurs souvent réjouissantes... On sourit souvent, et on est ému. -
Hiver 2011. Deux petites filles se noient dans la Meuse. La plus jeune est tombée à l'eau et sa soeur, qui pourtant ne savait pas nager, a tenté de la sauver. Quelques jours plus tard, un pompier de Liège perd la vie en cherchant les corps.
Liège, le 25 janvier 2012, 11 heures du soir. En pleine tempête de neige, Jordan Nowak, loueur de pianos, aborde le pont-barrage de l'île Monsin. Dans ses phares, soudain, une silhouette penchée sur le parapet. Jordan découvre une jeune femme hagarde qu'il emmène à son hôtel. Là, Éva lui confie qu'elle allait se jeter à l'eau. Le lendemain matin, elle s'est volatilisée.
Que s'est-il passé ? Quel est le lien entre le fait divers terrible de l'hiver 2011 et cette disparition mystérieuse ?
Chargé de l'enquête, le jeune inspecteur Lipsky y voit l'occasion rêvée de faire avancer sa carrière. Mais sa précipitation et son inexpérience vont entraîner toutes les personnes impliquées dans un tourbillon dévastateur révélant, comme toujours chez Armel Job, la vérité de l'âme derrière ce que chacun croit être et donne à voir.
Impossible de lâcher ce thriller psychologique haletant qui nous emmène jusqu'à une question essentielle : qu'est-ce qui donne du sens à une vie ? -
Quoi de plus paisible que la Maison Borj, cette boulangerie d'une petite ville de province belge à la fin des années 1950 ? Un ménage sans histoire, deux adolescents charmants, un commerce florissant : les Borj ont tout pour être heureux. Avec générosité, ils acceptent de prendre Josée, une orpheline de guerre, en apprentissage. Josée est une drôle de fille. Épileptique, pratiquement illettrée, la jeune fille a cependant un don émouvant pour le chant qui, après une messe de minuit retransmise à la radio, lui vaut une invitation au palais royal.
Attisée par les rumeurs et la réprobation venues de l'extérieur, cette invitation va faire exploser l'harmonie des Borj, tiraillés entre le démon de midi du père, les ressentiments de la mère, la jalousie de la fille. Josée devient l'élément catalyseur de leur ruine. Bien malgré elle, comme dans une cure psychanalytique, elle fait resurgir les secrets enfouis, plongeant la famille dans une agitation à laquelle ses crises d'épilepsie font écho.
En quelques semaines, la maison Borj va s'effondrer comme un château de cartes, son bonheur apparent, bâti sur des fondements bien fragiles, voler en éclat.
Car si, chacun à leur manière, les personnages sont d'abord mus par de bonnes intentions, ils sont rattrapés par leur égoïsme et leur lâcheté. Et, comme souvent, ce sont les innocents qui en font les frais.
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Amis d'adolescence, Pierre et Florian se sont perdus de vue depuis trente ans lorsqu'ils se retrouvent à l'occasion d'un long voyage en voiture. L'un est directeur dans une grande entreprise ; l'autre, photographe de mode. Avec émotion et humour, ils évoquent, au fil des kilomètres, les fêlures, les failles et les questions qui forment la trame réelle de leur vie. Mais ce voyage, dicté par les rendez-vous professionnels de Pierre, ne se déroule pas comme prévu. Sur le bord d'une route, ils croisent Emiliana di Castelcampo. Dans son château en ruine, cette femme extravagante accueille chiens et chats perdus, cerfs blessés ou éléphants orphelins, mais aussi diverses personnes qui ont laissé leurs anciennes vies derrière eux. Telle une fée facétieuse, la vieille comtesse italienne va bientôt bouleverser l'existence des deux hommes. Car la vie trouve son sens et sa magie dans les rencontres que l'on y fait... et dans notre capacité à rêver et à accueillir l'imprévu.
Épopée intimiste, roman d'apprentissage et de sagesse, conte enchanteur ? Certes, mais Aux Anges, c'est aussi, et surtout, d'inoubliables histoires d'amour.
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Un village tranquille, une belle femme, un tableau qui ne devait pas être vu... et des morts Rocafrème est un village de l'Ardenne liégeoise semblable aux autres : un curé, un charcutier, des artisans, etc. Mais il abrite aussi un artiste peintre, José Cohen, venu s'y réfugier sous l'Occupation. Et une très jolie personne, la fille du charcutier. Le peintre a décidé la belle Thérèse à poser nue au bord de la rivière. Le tableau, confié à un marchand de Liège, devait demeurer ignoré des villageois. Mais un jour d'octobre 1957, le journal local, La Gazette de l'Ourthe, publie un article sur cette Baigneuse nue, photo à l'appui. Le village s'enflamme. Et José Cohen est retrouvé mort.Cette affaire plonge ses racines dans un passé trouble qui éclate soudain au grand jour. Pendant la Résistance, les personnages du roman ont tous été impliqués dans de sérieux conflits... La Baigneuse n'est pas la seule à se dénuder dans cette histoire. Il y a aussi les coeurs des hommes et des femmes du village.Écrivain singulier, Armel Job construit ici une intrigue subtile, au suspense tout britannique. On y retrouve tout l'humour et le langage coloré de son premier roman, La Femme manquée.
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Un secret qui ne passe pas... Une vingtaine d'années après les faits, Claude Jansens, préparateur en pharmacie à la vie sans éclat, raconte enfin les recherches qu'il a effectuées à la suite du décès brutal de sa tante Adrienne, âgée de 55 ans, trouvée morte dans la cuisine de sa villa. Veuve, Adrienne était une femme d'une grande beauté, qui vivait recluse. Claude, âgé de 29 ans à cette époque, jeune homme tout aussi solitaire, en était silencieusement épris, comme tous les hommes qui croisaient son regard.
Quelque temps avant sa mort, Adrienne avait voulu se confier à lui, mais Claude avait refusé de l'écouter. Adrienne disparue, Claude est pris de remords et cherche à savoir ce qu'elle aurait souhaité lui dire. Cette quête le mène de témoin en témoin. Chaque rencontre lui suggère une réponse que remet en question la suivante. La vie d'Adrienne est marquée par deux grandes affaires. D'abord la passion amoureuse qu'elle vit comme un bref et intense embrasement des sens et des sentiments, qui la laisse ensuite totalement indifférente à l'amour qu'elle éveille autour d'elle. Ensuite, la maternité, qui provoque en elle une succession d'attitudes paradoxales : rejet, indifférence, remords, fantasme, exaltation...
Peu à peu le portrait d'Adrienne prend forme. Et le lecteur découvre ainsi le courant souterrain qui a traversé l'existence de cette femme aussi séduisante que mystérieuse jusqu'à provoquer sa mort.
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Francis Dannemark revient chez Robert Laffont (où il a déjà publié sept livres, dont La Longue Promenade avec un cheval mort, prix Alexandre-Vialatte 1992). Voici le grand roman que l'on attendait depuis longtemps de cet auteur à la sensibilité rare.
Avec Le Grand Jardin, Francis Dannemark, qui nous avait habitués à de courts textes, nous offre une fresque romanesque qui est tout à la fois une chronique familiale, le portrait d'une époque, le récit d'un apprentissage, un conte poétique et une grande histoire d'amour. Il rassemble et approfondit ici tous les thèmes qui traversent son oeuvre depuis trente ans : l'amour, les relations entre les individus, la recherche d'une certaine justesse, le rôle du temps et des épreuves à traverser.
Florent et Paul sont deux frères, faux jumeaux. Paul est aussi tranquille et serein que Florent est insaisissable et tourmenté. Tous deux vont se construire sur les lignes de faille d'une famille éprouvée par la guerre, les souffrances et les absences.
Véritable saga sur laquelle souffle le vent chaud d'une belle humanité, Le Grand Jardin fait défiler, de l'aube du siècle passé à nos jours, une ronde de personnages aussi singuliers qu'attachants. Pivots de cette ronde, Florent et Paul, malgré les nuages noirs qui se sont accumulés, vont peu à peu laisser leur vie s'éclairer, soutenus par de lumineuses rencontres qu'ils vont vivre et nous faire partager.
" Ce roman se lit comme un rêve d'une force étonnante, et pour ainsi dire comme une oeuvre musicale. " Jerome Charyn.
Si les personnages inoubliables de ce Grand Jardin sont davantage tirés par leur avenir que poussés dans le dos par le passé, c'est que selon Francis Dannemark on ne choisit pas sa vie, mais on apprend à accepter les choses de la vie qui nous viennent. Le bonheur ne se conquiert pas, il s'apprivoise. Poétique dans l'écriture, philosophique et initiatique par son propos, un roman aux vibrations profondes.
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La véritable vie amoureuse de mes amies en ce moment précis
Francis Dannemark
- Robert Laffont
- 23 Août 2012
- 9782221117347
Max a une cinquantaine d'années. Veuf et père de deux enfants, il exerce le métier de psychologue. La vaste maison ou il vit est pleine de charme mais délabrée. Sous le nom de « La Maison aux bons soins », il y avait rassemblé des médecins et des praticiens du bien-être, mais il ne reste plus grand-chose aujourd'hui de ce trop beau projet. Et Max s'inquiète. Il est incapable de payer les nombreuses réparations urgentes qui s'imposent, il n'a pas de nouvelles perspectives et il ne lui reste que quelques semaines pour prendre des décisions et trouver des solutions.
En attendant, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente, Max continue à accueillir chez lui chaque mercredi soir les membres de son ciné-club : sept femmes et son vieil ami Jean-François, grand amateur de comédies de l'âge d'or du cinéma américain et animateur passionné de leurs soirées.
Leur bonheur partagé est de se laisser emporter par la magie de films qui rendent plus léger le cours des jours. Et aussi de parler de l'amour, qui leur a souvent joué des tours mais dont ils attendent, sans trop oser le dire ou même le savoir, qu'il retrouve une place dans leur vie.
À ce groupe chaleureux de cinéphiles enthousiastes va se joindre une dixième personne, Felisa, une femme mystérieuse venue au départ pour consulter Max. Avec ses dons de guérisseuse, de voyante peut-être, qui est-elle ? Une folle ou une fée ? Toujours est-il que, peu à peu, tandis que l'on chemine vers l'été, la vie de chacun va changer de couleur.
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Paul, le narrateur, architecte de quarante-deux ans, éprouve une sorte de fascination pour la France de Flaubert et de Maupassant. Il aime les mots, le sens précis des mots et joue avec. Il a horreur des situations embarrassantes mais il adore pourtant les secrets qui risquent de l'y plonger. On le sent fou amoureux de sa femme, une pure beauté qui affirme avoir été - dans le désordre - une aristocrate de haut rang, une pute et un capitaine corsaire. Bref le monde de Paul est singulièrement poétique, raffiné et d'une grande sensualité. Parce que les jeux de l'amour et du hasard l'ont toujours grisé, Paul décide de nous plonger quatorze ans en arrière et nous raconter sa très belle amitié avec Achille, très jeune rentier, et Zoé, étudiante en lettres qui aime poser nue pour des artistes peintres ou photographes. Ils se sont connus tous les trois au lycée. Ils se sont parfois perdus mais toujours retrouvés, surtout autour d'une folle passion pour le XVIIIe siècle, ses jeux libertins auxquels ils vont jouer eux-mêmes, souvent de façon dangereuse. Alors que Zoé tombe entre les griffes d'un séduisant et cultivé magistrat érotomane, manipulateur et pervers, Paul succombe, lors d'un inoubliable bal masqué, aux charmes de la perfide Sigrid de Brune-Lanach. Mais heureusement, Achille veille... Grâce à l'amitié indéfectible qui soude le trio, l'imbroglio trouvera une issue tout à fait inattendue.
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Du train où vont les choses à la fin d'un long hiver
Francis Dannemark
- Robert Laffont
- 13 Janvier 2011
- 9782221115060
En pleine crise de lassitude au coeur de la crise économique, Christopher, opérateur culturel belge de cinquante ans au bord de la faillite, souhaite ralentir et se recentrer sur des valeurs plus justes. Parce que " la vie rappelle de temps en temps que le monde est tout petit ", il décide de s'arrêter et de partir. Ce sera pour le Portugal, en train. Alors que le ciel additionne les nuages, Christopher croise sur le quai de la gare une inconnue, Emma, qu'il va découvrir le temps d'un voyage entre Bruxelles et Lisbonne, au cours d'une longue et belle conversation, à la fois tendre, émouvante, et toujours sincère. Francis Dannemark, avec toute la délicatesse et l'élégance qui le caractérisent, nous offre comme à son habitude un court roman, subtil et délicat, sur les choses de la vie.