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Lettres Vives
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Un caractère à cordes ; la langue de ma vie
Marcel Moreau
- Lettres Vives
- Entre 4 Yeux
- 14 Avril 2016
- 9782914577601
Un cratère à cordes est un texte « incandescent, aux intonations visionnaires qui nous plonge dans l'espace orgasmique et organique des sombres ardeurs du corps et de l'écriture ». Dans ce dernier écrit, Marcel Moreau empoigne avec ferveur et renouvellement les thèmes majeurs de son oeuvre : le livre, le corps, la femme, les mots, l'amour, le verbe, la création, l'ivresse, le rythme, les sens, la musique, le langage, avec ce ton jubilatoire, explosif, pulsionnel, abyssal, instinctif, dévergondé, épiphanique, effervescent, intestinal, flexueux, dionysiaque... qui définit son univers si créatif, tempétueux, riche en néologismes géniaux et en cris d'insoumission.
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Vous avec disais-je, oui, vous avec mon adoration, elle est à vous.
Soyez-en longée, bordée, enveloppée, dénudée, rhabillée, creusée, transpercée, elle est à vous. chez moi, adoration est un mot de la force d'un sacre, qui aurait le torse d'un cantique. je ne le prononce qu'à genoux. il plie sous sa déraison, se redresse d'un argument, ou de mille, tous indicibles. mon adoration n'est pas un mot, c'en est le débordement en vous, dans votre corps consentant, convocant.
Mon amour a besoin de vous adorer. en vous adorant, il veille à votre éternité, à défaut de croire en la sienne. je ferai tout pour que vous viviez encore mon adoration de vous, lorsque je ne serai plus là pour vous la dire.
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" le seul extrême qui me tienne en haleine est celui qui, de dénivellations provoquées en déséquilibres assumés, bascule l'homme dans un gouffre où se joue le devenir de son être, en tant qu'incommensurable et indomptable.
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Les grands semeurs s'ouvrent toujours à la blessure. Par le fil d'Ariane de la blessure. Les voilà, les grands étourdissants, les parfaits déboussoleurs. Ils pensent à partir du vide, ils enjambent les garde-fous, ils rejoignent l'esprit d'aurore. Dans un besoin inextinguible de justesse. Ils épuisent leur folie, ils la fatiguent à l'infini, ils portent chaque seconde à son terme. Voilà. L'éveil, c'est toujours sortir d'un rêve. Z. B.
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Ce choix de poèmes, eÀ ectué parmi les livres que l'auteur a publié ces vingt dernières années témoigne, s'il le fallait encore, de ce que cette poésie est résolument une poésie de la pensée où l'intuition, l'ignorance et le doute furent les moteurs de cette démarche singulière. On a écrit d'Yves Namur « qu'il était par excellence le poète de la quête obstinée du Grand-OEuvre mallarméen » ( Poésie1 / Vagabondages, Paris, 2001 ). Quant à Alain Bosquet, il dira dès 1994 que Yves Namur « avec beaucoup d'économie et de maîtrise, se place dans la lignée spiritualiste de René Daumal et Edmond Jabès ( Le Figaro Littéraire ) ». Ce livre-anthologie, préfacé par Lionel Ray, se voudrait à la fois le témoin d'une poésie de la pensée et d'une pensée de la poésie.
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Dieu ou quelque chose comme ça est une interrogation ... cette fois plus directe et plus intérieure que jamais ... sur ce que l'on pourrait nommer la transcendance, cet indicible qui se profile derrière tout être, toute chose, cela même qui nous échappe et qui est pourtant là, qui nous traverse en silence dans le quotidien de nos vies. Le sous-titre du recueil indique les fausses pistes vers lesquelles le mot Dieu pourrait conduire le lecteur : « petit traité d'un agnostique ou à tout le moins de quelqu'un qui se croyait ainsi bâti ». La recherche d'Yves Namur se situe au niveau de cette improbable jointure du corps et de l'esprit, de la lumière et de l'obscurité, de la physique et de la métaphysique. Fidèle à sa démarche, cette voix ne cesse d'interroger le regard du dedans. Une écriture de l'intériorité dont le dépouillement fait la force et la beauté.
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Épuisé depuis 10 ans, Amours à en mourir, publié en 1988, est un petit texte rare, véritable condensé de l'univers subtil et violent de Marcel Moreau déchiré entre l'Écriture et l'Amour, deux passions abyssales et dévorantes où s'affrontent douceur et férocité, volupté et barbarie, incandescence et piétés d'émerveillement, paroxysmes et romantisme, dévergondement et religiosité, un affrontement souvent féroce mais toujours fécond où l'irrationnelle démesure de l'auteur met à nu avec une incroyable lucidité nos contradictions les plus cachées, un livre plein de déchirements et de ferveur, de folie et d'humanité.
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Ce livre parle de voyages, certains réels, d'autres imaginaires, et d'autres encore, prisonniers de l'ambiguïté entre les deux.
Bien que la narration saute, se perde et digresse, ma figure centrale, ce sont ces signaux transmis à travers l'éther. Ceci s'applique autant aux musiciens javanais et à Debussy, durant l'ère coloniale du XIXe siècle, qu'à la musique de l'ère numérique au tournant du millénaire. Ces cent années d'expansion de la musique, médium généralement fluide, non verbal et non linéaire, nous ont préparés à l'océan électronique du siècle à venir.
Tandis que le monde s'est transformé en océan d'information, la musique s'est faite immersive. Les auditeurs flottent dans cet océan ; les musiciens sont devenus des voyageurs virtuels, les créateurs du théâtre sonique, les émetteurs de tous les signaux reçus de l'autre côté de l'éther. David Toop.
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Poétique de notre lumineuse ignorance
Michel Camus, David Cantin
- Lettres Vives
- Vis-a-vis Lettres Vives
- 18 Juin 2003
- 9782914577144
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J'avais la cinquantaine passée et les yeux déjà fatigués par tant d'histoires, par tant de tours et de détours de la vie, mais j'avais cependant la certitude - et dieu sait que je n'aime pas le mot certitude - j'avais pourtant la certitude d'avoir franchi pour la première fois une porte, une porte béante...
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« Ce temps. où vivre n'était même plus une mince affaire, où vivre était tout simplement un mot de trop ». La Tristesse du figuier met ainsi le poème au coeur de sa réflexion : la réalité dont rend compte un poème, la notion de poèmes obscurs, etc. Au-delà de ces différentes thématiques, il s'agit de lire en filigrane les questions que tout homme se pose : pourquoi la souffrance, qui sommes-nous et qui devenons-nous ? Un peu à l'égal de ce que disait Pessoa dans son Faust : « Au labyrinthe de moi-même, je ne sais plus quel est le chemin qui me mène d'ici à la réalité claire et humaine. ».
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Hymne à lilith - la femme double
Michel Camus
- Lettres Vives
- Terre De Poesie
- 1 Avril 1993
- 9782903721541
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Aujourd'hui j'ouvre des livres, Je referme les livres et j'interroge.
Qu'est-ce que la légèreté, Qu'est-ce que l'air et le poids de l'air ? Quelles infimes particules composent la lumière Ou la pleine obscurité ? Quelles autres sont-elles dans le vide ? Combien de cercles entourent le temps, Les hommes ou la mort ? Quel sens donner à toutes ces choses Qui sont dans le monde ? Je m'interroge, Et parfois je me demande que faire, Si la pluie soudain venait à tomber dans le poème.
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Proverbes du silence et de l'émerveillement
Michel Camus
- Lettres Vives
- Terre De Poesie
- 1 Avril 1989
- 9782903721367
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Quand le silence devient-il effectif, / charnellement présent ? / Dans l'érotisme, l'oeuvre d'art et la mort : / confondus d'un seul tenant / dans leur propre silence.
/ Seul le silence de l'amour peut combler / de lumière / les bouches d'ombre de nos pensées. / Le silence fermé sur soi du monde minéral / ne s'ouvre qu'aux racines / de l'arbre de vie du vide. M. C.