Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Langues
Littérature
-
Complotisme et quête identitaire : ils conspirent, donc nous sommes
Kenzo Nera
- Puf
- 20 Septembre 2023
- 9782130847311
Les croyances aux théories du complot sont souvent analysées à travers le prisme de l'irrationalité individuelle. Dans cet ouvrage, elles sont abordées à l'aune des liens qu'elles entretiennent avec nos appartenances à des groupes sociaux. En effet, nos croyances reflètent nos identités collectives. Être issu d'un groupe socialement privilégié, ou au contraire iscriminé, impacte notre vision du monde, nos croyances, nos valeurs, et les croyances aux théories du complot - manifestement farfelues pour les uns, simple bon sens pour les autres - ne font pas exception à la règle. Dans une réflexion ancrée dans la littérature scientifique en psychologie sociale et ses propres travaux de recherche, l'auteur analyse les croyances complotistes comme vecteur de lien social, de valorisation de soi et des siens. Au passage, il initie à la complexité de l'étude scientifique du complotisme, et notamment à la difficulté de éfinir le phénomène.
-
Il fallait établir ce constat : avant d'être un problème individuel, le burn-out est d'abord une pathologie de civilisation. Marquée par l'accélération du temps, la soif de rentabilité, les tensions entre le dispositif technique et des humains déboussolés, la postmodernité est devenue un piège pour certaines personnes trop dévouées à un système dont elles cherchent en vain la reconnaissance. Mais ce piège n'est pas une fatalité. Face aux exigences de la civilisation postmoderne, on peut se demander comment transformer l'oeuvre au noir du burn-out afin qu'il devienne le théâtre d'une métamorphose, et que naisse de son expérience un être moins fidèle au système, mais en accord avec ses paysages intérieurs.
-
Un jour d'ouragan, dans l'aéroport d'une île, Cratyle et Diana se retrouvent. Ils s'aimaient quinze ans plus tôt, mais la vie les a emmenés dans des voies différentes. Cratyle a mis au point un algorithme pour racheter le langage, certifier le devenir chose des mots, et prendre une commission sur ce devenir. Une thèse de doctorat ratée sur Wittgenstein, ainsi qu'un travail dans le secteur des big data, l'ont poussé à concevoir ce projet aussi fou que moderne. Quant à Diana, elle montait sur l'île des installations d'hologrammes capables de rendre visibles les vents. Quand Cratyle lui expose son projet démesuré, c'est tout son rapport au langage, à la technologie, à l'argent et à ce qui fait la valeur des mots, qu'elle voit menacé.
Cette pièce de théâtre est l'histoire de leur rencontre.
-
Nous vivons l'âge du triomphe de la critique. Dans tous les domaines, il n'est rien qui soit davantage valorisé : esprit critique, théorie critique, critique d'art ou études critiques - tout se passe comme si la critique était le lieu de l'intelligence contemporaine. Mais sait-on vraiment ce que l'on fait, lorsqu'on défend la critique ?
Sait-on d'où elle vient et où elle va ? Se rend-on compte, surtout, de la manière dont le discours de la critique, en saturant tout le domaine du pensable, nous rend bêtes ?
Car la critique est d'abord une position : celle de la suprématie du sujet sur l'objet, de l'individu sur ce qui lui arrive, du spectateur sur ce qu'il voit. Et si la critique nous rend bêtes, c'est parce qu'elle nous rend forts : celui qui critique a toujours raison. Or c'est le désir d'avoir raison qui, dans le contemporain, est à la source de tous les maux que nous endurons : politiques, éthiques, esthétiques, écologiques, épistémologiques. Il est donc grand temps d'en finir avec la critique, et d'ouvrir une nouvelle ère. C'est cette nouvelle ère qu'appellent de leurs voeux dix des plus brillants penseurs de la nouvelle génération, en un manifeste appelé à faire date.
-
Le 14 mai 2013, deux jeunes doctorants de la London School of Economics, Nick Srnicek et Alex Williams, publiaient, sur le site Critical Legal Thinking, un texte intitulé : « #ACCELERATE. Manifesto for an Accelerationist Politics ».
Ils y défendaient une thèse iconoclaste : la gauche, si elle veut sortir du marasme dans laquelle elle se complaît désormais, doit repenser sa relation au futur, à la technologie, au travail et à l'économie. Plutôt que continuer à résister aux innovations qui ne cessent d'étre produites dans tous les domaines, il est grand temps qu'elle apprenne à les embrasser si elle veut parvenir à dépasser un jour le capitalisme.
Il faut accélérer plutôt que tenter de décélérer - car seule une accélération politique, technologique, scientifique et économique assez puissante pourrait nous donner les chances de réaliser une révolution qui ne soit pas réactionnaire et vouée à l'échec. La parution de ce texte a suscité un débat mondial, et a aussitôt fait de Srnicek et Williams les chefs de file de ce qui a été appelé « accélérationnisme » - le mouvement défendant le dépassement du capitalisme par le haut, plutôt que par le bas. D'Antonio Negri aux xénoféministes de Laboria Cuboniks, des chefs de file du Réalisme Spéculatif au critique culturel Mark Fisher, les critiques féroces et les salutations enthousiastes n'ont pas cessé de fuser. Il fallait que les lecteurs francophones puissent avoir accès aux principales pièces du dossier : voilà qui est fait.
-
Reductio ad hitlerum ; une théorie du point Dodwin
François De Smet
- Puf
- Perspectives Critiques
- 20 Août 2014
- 9782130630784
Lorsqu'en 1990, Mike Godwin, un jeune avocat de l'État de New York, formula la proposition qui allait très vite devenir la loi portant son nom, personne n'imaginait que celle-ci deviendrait un jour aussi célèbre que les plus grandes lois physiques : " Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Hitler se rapproche de 1. " Dans les échanges se déroulant sur internet, se livrer à une telle comparaison signifie désormais aussitôt recevoir des autres participants ce que l'on appelle un " Point Godwin " - la médaille de la honte de l'internaute.
Mais ce qui peut sembler n'être qu'un simple tic de geek n'est-il que cela ? N'y a-t-il pas dans l'obsession pour le nazisme, l'hitlérisme et l'Holocauste l'une des plus embarrassantes vérités de notre temps ? Et si notre obsession pour le souvenir de la Shoah et la limite qu'elle pose à la liberté d'expression n'étaient rien d'autre que le signe de notre incapacité contemporaine à admettre le mal ?
-
Vies et morts des superheros
Laurent de Sutter
- Puf
- Perspectives Critiques
- 20 Janvier 2016
- 9782130735120
Dix trentenaires biberonnés aux comic books et aux blockbusters hollywoodiens. Dix penseurs qui considèrent que la vérité du monde se situe là où l'on aime le moins la regarder. Dix écrivains qui ont un jour décidé que penser, au XXIe siècle, impliquait désormais de raconter des histoires. Dix super-héros emblématiques. Dix méditations virtuoses. Voilà ce que vous trouverez entre les pages de Vies et morts des super-héros : dix manières de tenter de réfléchir le contemporain, à partir du coeur le plus ambigu, le plus méprisé, de la pop culture mondialisée.
Superman et l'enfance. Batman et la surveillance. Hulk et la guerre. Iron Man et le capital. Dr. Strange et la pensée. Spider-Man et l'éthique. X-Men et la culture. Captain America et la nation. Et même Capitaine Chaos. Non, les super-héros ne sont pas qu'un produit - que l'enfant bâtard du capitalisme des industries culturelles et des délires identitaires, raciaux ou machistes d'une nation fantasmant son histoire et sa grandeur. Ils sont bien plutôt ce à partir de quoi l'un comme les autres entrent en crise. Ils sont le moment de leur réel. Le moment où tout craque.
-
Imitation canonique, " à la manière de ", parodies burlesques, supercheries littéraires caractérisées..., ce livre définit la pratique du pastiche littéraire et retrace l'histoire foisonnante de ce mode d'écriture majeur mais trop souvent occulté. Celui-ci constitue avant tout une pratique de formation fondamentale, non seulement dans le passé mais aujourd'hui encore dans les codes pédagogiques (écriture de création par imitation), et apparaît comme l'une des ressources essentielles de l'invention littéraire, par reprise, par jeu, par transformation et par transgression. Loin de se perdre, il est au contraire de plus en plus manifeste au fil de l'histoire. Dans le parcours chronologique que dessine Paul Aron, le rôle de ce travail des modèles est examiné aussi bien dans les phénomènes localisés (le succès des " À la manière de ", de Reboux et Müller notamment) que dans les emplois qu'en font les auteurs majeurs (Proust constituant un cas canonique) ou dans les irruptions de faux et supercheries littéraires (dont la campagne étrange que suscita le faux de " La Chasse spirituelle " attribué à Rimbaud).
-
REVUE D'HISTOIRE LITTERAIRE DE LA FRANCE n.2009/2 : la nouvelle en France dans le premier vingtième siècle
Revue D'Histoire Litteraire De La France
- Puf
- Revue D'histoire Litteraire De La France
- 25 Mai 2009
- 9782130572992
COLLOQUE SUR LA NOUVELLE Présentation du Colloque sur la nouvelle Sommaire du Colloque sur la nouvelle René GODENNE : Pour un inventaire de la nouvelle d'expression française de 1900 à 1939.
Sabrinelle BÉDRANE : Nouvelles de l'entre-deux-guerres, récits brefs d'aujourd'hui : à l'ombr du roman, à l'orée du récit ?
Michel VIEGNES : Nouvelle et non événement : Tchekov, Hemingway, Gracq.
Azza BEN YOUSSEF : Paul Morand ou comment inventer un style nouveau ?
Cyril PIROUX : Mes Amis d'Emmanuel Bove, à la frontière des genres.
Éric VAUTHIER : Nouveau romantisme et fiction brève dans l'entre-deux-guerres. Les exemples de Francis de Miomandre et de Jean Cassou.
Yvon HOUSSAIS : L'esthétique de la nouvelle dans Europe.
Bruno CURATOLO : La chronique-nouvelle dans Trente à quarante d'Henri Calet.
Jean-François LOUETTE : « L'Enfance d'un chef » : la fleur et le coin d'acier.
ARTICLES François ROUGET : Jean-Antoine de Baïf et l'Académie du Palais (1576).
Bernard VOUILLOUX : Le collectionnisme vu du XIXe siècle.
NOTES ET DOCUMENTS Claude REICHLER : Écrire et réécrire la peinture : La réception de Salvator Rosa en France.
Silvia Disegni : Introduction des lettres de Bourget à Primoli. Lettres de Bourget à Primoli.
COMPTES RENDUS IN MEMORIAM Hubert CARRIER IN MEMORIAM Yves GIRAUD IN MEMORIAM Max MILNER IN MEMORIAM Jacques SEEBACHER LIVRES REÇUS TABLE DES MATIERES 2008 RÉSUMÉS
-
Une lecture de Tintin au Tibet (2e édition)
Jean-marie Floch
- Puf
- Formes Semiotiques
- 2 Avril 2002
- 9782130528913
La collection est dirigée par Anne Hénault, maître de conférences à l'Université de Paris X - Nanterre. Elle offre une tribune française aux confrontations les plus importantes qui marquent l'élaboration des théories de la signification, textes français mais aussi traductions.
-
REVUE D'HISTOIRE LITTERAIRE DE LA FRANCE n.2002/3 : littérature et enseignement
Revue D'Histoire Litteraire De La France
- Puf
- Revue D'histoire Litteraire De La France
- 11 Juillet 2002
- 9782130526148
Fondée en 1894, la Revue publie tous les deux mois un ensemble d'articles et d'informations indispensable à tous ceux qui travaillent sur la littérature française du XVe siècle à nos jours. Les articles privilégient les apports nouveaux sur le plan des connaissances objectives : biographies des écrivains, histoire de l'édition des oeuvres, de leur réception, de leur interprétation, études de sources, histoire des genres, des formes, des thèmes et des motifs. La Revue publie de nombreux inédits. Une partie importante de chaque numéro est constituée par des comptes rendus d'édition et d'ouvrages critiques récents, qui offrent un panorama très large de la recherche actuelle. Un numéro est consacré chaque année à une bibliographie complète de la recherche sur la littérature française (production de l'année précédente) élaborée en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France. Un réseau mondial de correspondants assure la solidité d'une information vraiment internationale.
Attentive au caractère exhaustif de la documentation et à la clarté du propos, la RHLF se définit par le souci d'une rigueur empruntée aux méthodes de l'Histoire et par le projet de préserver l'unité de la littérature française comme objet scientifique, unité souvent menacée par des spécialisations trop étroites.
Cette revue est publiée par la Société d'histoire littéraire de la France.
-
Marguerite yourcenar ou la signature de l'arbre
Anne-Yvonne Julien
- Puf
- Ecriture
- 3 Octobre 2002
- 9782130516071
La collection " Écriture " dirigée par Béatrice Didier, professeur à l'École normale supérieure - Ulm, publie des essais sur divers problèmes théoriques concernant la littérature au sens large, témoignant de différentes sensibilités et approches du monde littéraire.
-
REVUE D'HISTOIRE LITTERAIRE DE LA FRANCE n.2006/2 : littérature et démocratie
Revue D'Histoire Litteraire De La France
- Puf
- Revue D'histoire Litteraire De La France
- 22 Mai 2006
- 9782130555445
Fondée en 1894, la Revue publie tous les deux mois un ensemble d'articles et d'informations indispensable à tous ceux qui travaillent sur la littérature française du XVe siècle à nos jours. Les articles privilégient les apports nouveaux sur le plan des connaissances objectives : biographies des écrivains, histoire de l'édition des oeuvres, de leur réception, de leur interprétation, études de sources, histoire des genres, des formes, des thèmes et des motifs. La Revue publie de nombreux inédits. Une partie importante de chaque numéro est constituée par des comptes rendus d'édition et d'ouvrages critiques récents, qui offrent un panorama très large de la recherche actuelle. Un numéro est consacré chaque année à une bibliographie complète de la recherche sur la littérature française (production de l'année précédente) élaborée en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France. Un réseau mondial de correspondants assure la solidité d'une information vraiment internationale.
Attentive au caractère exhaustif de la documentation et à la clarté du propos, la RHLF se définit par le souci d'une rigueur empruntée aux méthodes de l'Histoire et par le projet de préserver l'unité de la littérature française comme objet scientifique, unité souvent menacée par des spécialisations trop étroites.
Cette revue est publiée par la Société d'histoire littéraire de la France.