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Publié à l'occasion des 100 ans de la découverte de la tombe de Toutankhamon et des 200 ans du déchiffrage de la pierre de Rosette, ce livre répond à un engouement et une curiosité toujours considérables pour l'Égyptomanie. Ce concept renvoie à un imaginaire collectif suscité par le songe, qui a été nourri tout au long des XIXe et XXe siècles par les fouilles archéologiques et les grands voyages. Ces découvertes majeures ont été un terreau fertile pour la création et particulièrement pour les artistes Art déco qui trouvèrent dans ses lignes et ses motifs, l'inspiration. Égyptomanie Art déco explore les origines et le fonctionnement de ce processus culturel et artistique, façonné par une multitude de champs. Publique, funéraire ou même ésotérique, l'architecture en est un témoin majeur. Le cinéma parisien le Louxor, du nom de la ville éponyme arbore dès 1921, des formes et des décors empruntés au monde des pharaons. Figures monumentales protégeant le canal de Suez ou bestiaire d'inspiration égyptienne, les sculpteurs prennent part au jeu. L'art populaire qui s'immisce dans la maison en est également imprégné : bougeoirs et pendulettes sont décorés d'oeil d'Horus et de fleurs de lotus. Affiches, décors et costumes pour les arts de la scène se mettent au goût du jour, quant au même moment, Claudette Colbert incarne Cléopâtre. Enfin, les créations des grandes maisons telles que Lanvin ou Cartier associent dans leurs modèles, l'antique et l'esprit des années 20. Égyptomanie Art déco est agrémenté d'une iconographie explicite et inédite et s'inscrit dans la collection Art déco, déjà composé de deux livres : 1925, quand l'Art déco séduit le monde et Art déco France-Amérique du Nord.
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L'architecte, portraits et clichés
Emmanuel Bréon, Philippe Rivoirard
- Norma
- 8 Mai 2017
- 9782376660026
Des petites sculptures égyptiennes d'Imhotep le bâtisseur aux photographies noir et blanc de Le Corbusier avec ses lunettes rondes, l'histoire est jalonnée de représentations d'architectes connus ou méconnus.
Solennels, lorsqu'il s'agit du Robert de Cotte de Hyacinthe Rigaud, du Jacques Lermercier de Philippe de Champaigne ou du Germain Soufflot de Louis Van Loo, ces portraits deviennent plus intimes au XIXe siècle avec des peintres comme Gros, Gérôme ou Ingres, ou, plus tard, avec les sculptures de Carpeaux, Bourdelle ou Orloff.
La photographie, portée par des artistes tels que Nadar, Doisneau ou Lucien Hervé, permet tout autant de savourer le look singulier de l'architecte que de comprendre le travail d'atelier ou de rendre compte de ses rapports avec les commanditaires et le pouvoir.
Dès la deuxième moitié du XXe siècle, Tony Garnier, annonçant Jean Nouvel, Zaha Hadid ou Frank Gehry, deviennent de vraies stars, des « starchitectes ». Présents sur les couvertures des magazines grand public, ils se transforment en effigies que l'on reproduit sur les billets de banque comme sur les bons points et les timbres et tiennent une place de choix dans la littérature, les films comme Douze Hommes en colère (Henry Fonda), Carnaval (Fernandel) ou Astérix et Cléopâtre (Djamel Debbouze), les dessins animés tels que les Simpson, ou les jeux pour enfants, de Playmobil à Barbie.
La réunion de ces peintures, sculptures, photographies, outils, bandes dessinées, jeux et extraits de films fait naître un portrait kaléidoscopique exceptionnel restituant les multiples facettes de l'architecte, personnage haut en couleur.
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Connue par ses multiples carnets de croquis et par le majestueux palais de la Porte Dorée à Paris, l'oeuvre architecturale d'Albert Laprade (1883-1978) est considérable et son parcours atypique. Débutant comme collaborateur d'Henri Prost au Maroc, il travaille ensuite pour une clientèle française fortunée, avant d'acquérir sa notoriété en tant que créateur de jardins modernes à l'Exposition des arts décoratifs de Paris en 1925. Viendront ensuite les projets industriels et monumentaux de la maturité, comme le puissant barrage de Génissiat (1939). Après la Seconde Guerre mondiale, Laprade illustre et défend à travers des milliers de dessins le patrimoine des rues et des espaces publics. Ses nombreux écrits traitent de l'éthique professionnelle, du rapprochement des architectes et des ingénieurs, de la prise en compte des aspirations du public...
A travers une approche thématique, cet ouvrage révèle une vie foisonnante et éclectique qui croise, pour le plaisir du connaisseur comme du simple curieux, l'histoire de l'architecture, de l'urbanisme et des jardins au XXe siècle.
Livre réalisé avec le concours de la Cité de l'architecture et du patrimoine. -
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L'oeuvre de Janine Janet est liée au Tout-Paris des années 50 et 60.
Elle réalise des sculptures d'un extraordinaire raffinement, notamment pour les maisons de couture. Dotée d'une sérieuse formation classique, elle possède une excellente maîtrise des techniques plastiques. Son enfance à l'île de La Réunion a développé un imaginaire baroque et fantasmagorique, un goût pour la nature et pour des matériaux comme la nacre, le madrépore, les coquillages, les végétaux, les écorces ou les pierres qu'elle soumet à d'étranges métamorphoses.
Ses manipulations minutieuses relèvent de l'art du tabletier, du relieur ou du rocailleur ; elle transforme ces éléments en naïades, faunes, licornes et autres féeries faites pour traverser le temps, qui enchantent le public. Les couturiers Balenciaga, Hubert de Givenchy, Pierre Balmain, Nina Ricci, lui confient leurs vitrines et leurs salons, Jean Cocteau, frappé par une certaine parenté avec son propre imaginaire, lui commande la conception des costumes, masques et sculptures de son film Le Testament d'Orphée.
Janine Janet est désormais recherchée par une clientèle célèbre, Francine Weisweiller, Paul-Louis Weiller, le prince Ali Khan, Ludmilla Tcherina, Jean Marais..., pour laquelle elle conçoit des décors de fêtes ou des décorations d'intérieurs. Elle s'intéresse aux différents domaines de l'art décoratif et crée des modèles pour la Manufacture nationale de Sèvres, Haviland, Arthus-Bertrand. En collaboration avec les décorateurs John Dévoluy ou Chapelain-Midy, elle applique au décor mural et au mobilier le procédé nouveau d'inclusion dans la résine.
Dennis Lennon lui commande des statues puis une Vénus en bronze doré pour le paquebot Queen Elizabeth 2, L'ouvrage, qui présente les superbes photos de Brassaï et de Lucien Clergue complétées par les reportages de Roland Beaufre, ainsi que les oeuvres marquantes de Janine Janet et ses projets aquarelles, retrace la carrière prolifique d'une créatrice, à un moment privilégié de la culture française.
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