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Snoeck Gent
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Léon Spilliaert : L'arpenteur du silence
Patrick Derom, Collectif
- Snoeck Gent
- 7 Mars 2024
- 9789461618955
Léon Spilliaert né à Ostende le 28 juillet 1881 et mort à Bruxelles le 23 novembre 1946 est un peintre, dessinateur, illustrateur et lithographe belge. Il a fréquenté le milieu du symbolisme belge, dont Maeterlinck et Verhaeren furent les membres les plus connus. Ses influences vont de Edvard Munch à Fernand Khnopff, mais aussi Nietzscheet Lautréamont, tandis que ses peintures ainsi que les thèmes qu'elles représentent peuvent être rapprochés de ceux d'Edward Hopper, contemporain de Spilliaert. Il fut proche de James Ensor, autre peintre belge. La galerie Patrick Derom est spécialisée dans l'art belge et européen, et plus particulièrement dans l'art symboliste et surréaliste. A l'occasion d'une vente exclusive de 21 oeuvres de Spilliaert, une publication est éditée avec des contributions de connaisseurs de ce grand peintre belge. Une exposition sur son oeuvre s'est tenue à Paris (13 octobre 2020 au 10 janvier 2021 - Musée d'Orsay)
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Autodidacte, formé au contact de la littérature de son temps et persuadé de son destin d'artiste élu, tel que le concevait Nietzsche, Léon Spilliaert (1881-1946) est l'auteur d'une oeuvre d'une profonde originalité, nourrie d'interrogations métaphysiques et de culture flamande, et réalisée presque exclusivement sur papier. Mélangeant les techniques graphiques comme l'encre de Chine, la mine de plomb, la craie noire, le pastel, les crayons de couleur, puis l'aquarelle et la gouache, l'Ostendais tisse des liens avec le symbolisme et l'expressionnisme contemporains, et semble annoncer, dans ses paysages les plus radicaux, simplifiés à l'extrême, l'abstraction géométrique et le minimalisme.
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Chemins de fer, Chemins croisés : Victor Horta et Henry van de Velde
Arianne Aubry, Anne Van loo
- Snoeck Gent
- 4 Juillet 2024
- 9789461618771
Durant la première moitié du XXe siècle, Victor Horta et Henry van de Velde, les deux plus grands g de leur pays. Le pr iln comb architectes et designers belges de l'Art nouveau, ont travaillé pour les Chemins de fer de leur pays. Le premier a reçu pour mission d'imaginer la gare de Bruxelles- Central, projet qui l'occupera pendant plus de trente ans et dont il ne verra pas la fin. À la faveur de la découverte de nombreuses FRANÇOISE AUBRY Historienne de l'art, ancienne conservatrice du Musée Horta, Saint-Gilles (Bruxelles), Françoise Aubry s'est imposée comme l'une des meilleures spécialistes de l'Art nouveau belge et de Victor Horta. Elle a publié de nombreux ouvrages de référence, entre autres L'Art nouveau en Belgique (Racine/Lannoo) et Victor Horta ou la passion de l'architecture Ce récit captivant renaît sous Docteur en architecture et archives inédites, cet ouvrage retrace l'incroyable de l'oeuvre d'Henry van de Velde de la Commission royale des parcours du combattant de Victor Horta pour mener à bien la construction de cette gare qui ne connaîtra pas moins de trois projets différents. Dans les années 1930, la SNCB est à la croisée des chemins. Elle doit se moderniser. C'est dans ce contexte qu'elle décide de confier à Henry van de Velde la création de ses nouveaux trains dont il révolutionne le confort. Van de Velde collaborera aussi à la conception de plusieurs gares, au style résolument moder- niste, qui marqueront le paysage ferroviaire de la Belgique. Ce récit captivant renaît sous la plume des grandes spécialistes de ces deux artistes que sont Françoise Aubry et Anne Van Loo.
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Henri Storck et les peintres ostendais : Ensor, Spilliaert et Permeke
Henri Storck
- Snoeck Gent
- 7 Mars 2024
- 9789461618795
Henri Storck est un cinéaste surtout documentariste belge né à Ostende le 5 septembre 1907 et mort à Uccle (Bruxelles) le 17 septembre 1999. Auteur de plus de soixante films, célèbre pour des courts-métrages comme Misère au Borinage, son nom reste associé durablement à l'école documentaire belge, des essais documentaires d'avant-garde sur sa ville natale puis, il expérimente le found footage et réalise quelques films militants. Il travaille pendant l'occupation allemande. À la Libération, il devient en Belgique un cinéaste au statut quasi officiel, le Père du documentaire belge. Il a inspiré de nombreux cinéastes belges et les frères Dardenne, recevant la palme d'or pour Rosetta, lui ont rendu hommage. Henri Storck est aussi l'un des pionniers du film sur l'art. Dès 1944, il filme quelques tableaux de Paul Delvaux, dont il évoque avec intensité l'univers onirique. Comme ostendais il a bien connu, filmé et photographier souvent les 'peintres ostendais' : Ensor, Spilliaert et Permeke. Ce livre est édité en partenariat avec le Fonds Henri Storck, MUzee (Ostende) et le musée de la photographie (Charleroi) dans le contexte de 'l'année Ensor'
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Frans Masereel : voyages au pays des Soviets
Samuel Dégardin, Tatiana Trankvillitskaïa
- Snoeck Gent
- 23 Juin 2022
- 9789461617354
Engagé dans les luttes sociales de son temps, l'artiste belge Frans masereel (1889-1972) effectue en 1935 et 1936 deux voyages en russie soviétique, histoire de voir si à l'est il y a bien du nouveau. Cet ouvrage retrace à partir de documents rares et de sources puisées dans les archives russes les tribulations d'un ami du peuple. Frans Masereel est un graveur, peintre et illustrateur belge né le 30 ou le 31 juillet 1889 à Blankenberge (Belgique) et mort le 3 janvier 1972 (à 82 ans) à Avignon (France). Il a principalement travaillé entre la Suisse, l'Allemagne et la France. Artiste engagé, humaniste, libertaire, pacifiste antimilitariste3, marqué par le tourment sanglant de la Première Guerre mondiale, ses oeuvres dénoncent sans concessions les horreurs de la guerre, de l'oppression et de l'injustice sociale. Auteur d'une oeuvre profuse, illustrateur infatigable, pédagogue, son travail graphique le plus connu est sans doute Mon livre d'heures (1919) : il est considéré à ce titre comme le précurseur du roman graphique.
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Oui j'aime la mer et les bords de mer calme. Oui j'aime les plages, leurs horizons et les petites choses qu'on y trouve.
Oui j'aime les gens qui marchent, leur élan et leur énergie.
Oui j'aime les patates en forme de coeur, surtout celles qui commencent à vieillir, à pourrir et à regermer. Oui j'ai toujours aimé les triptyques anciens et ils m'ont inspiré des trios d'images où je peux associer des photographies argentiques et des vidéos numériques.
C'est mon désir de réconcilier le noir-et-blanc et la couleur, l'immobilité et le mouvement. J'ai même aimé les polyptiques et j'en ai fait un avec les veuves émouvantes de l'île de Noirmoutier.
Oui j'aime les vaches tranquilles et les éoliennes qui tournent sans cesse.
Les visiteurs que je n'ai pas rencontrés - et je le regrette - ont pu se promener dans les divers lieux réels ou recomposés.
Cela me rend heureuse car j'aime penser que l'art et l'imagination peuvent se partager un peu partout dans le monde ». -
Durant 40 ans, gie Knaeps a photographié les groupes les plus renommés sur les scènes rock internationales. Il était donc grand temps de revenir sur cette riche carrière et de compiler ces photos de concert fascinantes, pleines de mouvement, d'impétuosité et de passion, ou simplement intimes.
Avec une introduction de Serge Simonart et des photos, entre autres, de New Order, Levellers, Madonna, Kraftwerk, Beyoncé, Justin Timberlake, Kanye West, James Brown, Jane Birkin, Hooverphonic, Grateful Dead, Ike et Tina Turner, Foo Fighters, Faithless, De La Soul, dEUS, Stromae, Red Hot Chili Peppers, Guns N' Roses, Nick Cave, The Rolling Stones, R.E.M., Radiohead, Pixies, Prince, et bien d'autres ! -
Fils aîné d'une famille de quatre enfants, son père, Alexandre Émile Auburtin (1838-1899), architecte de la ville de Paris, est originaire de la Lorraine. Formé dans sa jeunesse par le peintre Louis-Théodore Devilly, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris, qu'il quitte sans se présenter au concours du prix de Rome. En 1897, Auburtin étudie la faune et la flore sous-marine aux aquariums de Roscoff et de Banyuls d'où il rapporte de nombreux croquis qui lui permettront de réaliser en 1898 Le Fond de la mer, grand décor destiné à l'amphithéâtre de zoologie de la SorbonneNotes 1. Il séjourne dans les îles d'Or et longtemps à Porquerolles, puis en Bretagne où il réalise des oeuvres conservées au musée de Pont-Aven. Puis il découvre la Corse, les sommets des Pyrénées, les nombreux lacs des Landes et Talloires sur les bords du lac d'Annecy chez ses amis, le peintre Albert Besnard (1849-1934), et sa femme la sculptrice Charlotte Besnard (1854-1931)celle réalisée pour Dans son atelier du quai Carnot à Saint-Cloud, il reçoit son ami Auguste Rodin avec lequel il partageait quelques modèles. Il réalise également de 1909 à 1920 des gouaches avec l'école de danse d'Isadora Duncan. Jean Francis Auburtin est promu officier de la Légion d'honneur
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En collaboration avec l'Universiteit Gent, MSK Gand met à l'honneur le peintre, dessinateur et graveur Albert Baertsoen (1866-1922) : rejeton d'une famille industrielle gantoise, cet artiste pratiquement autodidacte est un des protagonistes de la scène artistique belge et internationale de la Fin de siècle. Bartsoen était surnommé « le peintre de Gand » par les gens de son époque, un titre honorifique qui reflétait non seulement son importance artistique, mais aussi son amour singulier pour Gand. Son regard était surtout axé sur les coins délabrés, pollués, abandon- nés d'une ville qu'il a représentée d'innombrables fois à partir du début des années 1890. Cette fascination pour les cités médiévales condamnées à changer définitivement d'aspect sous l'effet de la modernisation explique aussi pourquoi Baertsoen a éveillé l'intérêt d'écrivains symbolistes comme Georges Rodenbach. Mais Baertsoen ne s'est pas limité à Gand. Il est devenu rapidement un paysagiste apprécié, peignant la région de l'Escaut, la mer du Nord et l'arrière-pays, mais aussi, en fils de fabricant textile qu'il était, les paysages industriels liégeois. Le succès international, Bartsoen le devait en partie à son vaste réseau de relations, à sa voix qu'il n'hésitait jamais à faire entendre et à son style impressionniste. À l'instar de certains confrères faisant partie de son cercle international d'amis - Henri Le Sidaner et Frits Thaulow -, il observait le monde avec un regard intimiste et mélancolique, dans un cadrage presque photographique. Il a d'ailleurs très souvent représenté ses paysages et ses villes par temps de pluie ou de neige. Plus que tout, il était un artiste attaché de ma- nière obsessionnelle à ses thèmes, qu'il a abordés dans différentes disciplines - non seulement la peinture, mais aussi le dessin, le pastel et l'eau-forte.
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Avec cette série, Indra Laenens nous emmène dans un « voyage imaginaire » à travers la Première Guerre mondiale. Fasciné depuis son jeune âge par la photographie de guerre, il a réalisé de nombreux collages à partir d'autoportraits inspirés des scènes populaires de Bruegel et de photographies documentaires anciennes en noir et blanc. Les photos de la Première Guerre mondiale ont amené l'artiste à travailler de manière réaliste, en s'attachant à l'émotion et au vécu, mais avec un regard personnel sur l'époque orienté par ses lectures et l'aide de spécialistes. Le principe de la duplication de « soi » permet de tester les limites du médium. L'ouvrage se veut en outre un appel fort à la paix, « no more war »...
Catalogue de l'exposition « Imaginary Journey through WWI » au Fort Liezele, Puers-Saint-Amand, du 11 novembre 2022 au 30 mars 2023. -
Le dragon et le phénix : des siècles d'échanges entre la Chine et le monde islamique
Collectif
- Snoeck Gent
- 18 Janvier 2022
- 9789461616517
Du 6 octobre au 12 février 2022, le Louvre Abu Dhabi va proposer sa seconde exposition de l'année, Le dragon et le phénix, des siècles d'échanges entre la Chine et le monde islamique. Plus de 200 oeuvres d'art ont ainsi été sélectionnées pour faire partie de cet événement mettant en scène les relations artistiques et culturelles entre deux grandes civilisations, entre les 8e et 18e siècles. Une exposition organisée en partenariat avec le Musée national des arts asiatiques-Guimet. « Elle confirme le rôle joué par le Louvre Abu Dhabi dans la mise en valeur des relations interculturelles, ainsi que le besoin d'adopter de nouvelles approches dans le champ de la recherche historique. Pendant près d'un millénaire, ces deux cultures étaient liées par le commerce, la curiosité scientifique et la production artistique. Elles s'observaient et s'inspiraient mutuellement. Notre histoire d'influences et d'inspirations communes cessa délibérément au début du 18e siècle, lorsque d'autres modèles proposant une esthétique radicalement nouvelle émergèrent » explique le Dr Souraya Noujaim, la directrice scientifique en charge de la conservation et des collections du Louvre Abu Dhabi.
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Paris compte presque 600 impasses, cités, villa's, squares : rues sans issue. Culs-de-sac, tel est le terme plus anciens toujours en vogue dans la bouche des Anglais. La capitale française, circonscrite par le péréphérique, reste la ville la plus densément peuplée d'Europe occidentale : plus de 20 000 habitants au km2. Ce livre offre à voir environ 200 de ces lieux, en passant du premier au vingtième arrondissement. Autant de photographies qui dévoilent des coins de Paris qui passent normalement inaperçus. Karin Borghouts est une artiste et photographe belge spécialiste des lieux environnements et architecturaux.
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Florence Dussuyer ; elles en ont tant rêvé
Florence Dussuyer
- Snoeck Gent
- 1 Septembre 2021
- 9789461616609
Ces toiles, plutôt décoratives, sorte d'hommage à la féminité racontent une histoire un peu inachevée que le spectateur recompose à sa guise. De ce monde visible par les personnages émane l'invisible, un questionnement sur la présence et l'absence. « C'est dans l'entre et l'ouvert que se situe mon travail pictural » précise Françoise Dussuyer. Une oeuvre énigmatique. Les silhouettes féminines, le plus souvent vues de dos affirment une grande élégance, enveloppées, presque cachées dans de larges robes au tissu décoré de fleurs et de mille autres dessins. Ces tableaux se présentent comme une énigme à déchiffrer dans le travail raffiné et exigeant de cette peinture. La technique mixte permet de dessiner et d'effacer tout en conservant des traces. Formes et couleurs délicates de bleu tendre, de blanc grisé ou des tons plus forts de rouge profond, de brun dialoguent en permanence. Professeur des Ecoles Florence Dussuyer s'adonnait aussi à la peinture puis en 2015 elle a décidé de se consacrer uniquement à son art. Après une maîtrise en Arts Plastiques en 2001 elle avait effectué un stage aux Beaux-Arts d'Hô Chi-Minh au Vietnam. Cette autre culture a été pour elle une ouverture, une liberté dans l'expression. Marquée par cette influence orientale, sa création demeure personnelle, réfléchie, poétique, elle est le vecteur de son émotion intérieure et habitée d'une belle énergie. Les jeunes femmes sont associées à de superbes animaux exotiques colorés. Une oeuvre singulière et riche.
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Iris Kockelbergh, Dirk Imhof, Kris Geysen, Kristof Selleslach.
Christophe Plantin, le plus célèbre imprimeur belge de tous les temps, est né en France vers 1520. À l'âge de trente ans, il se fixe avec femme et enfant à Anvers où il fonde l'Officina Plantiniana. L'entreprise ne tarde pas à devenir une multinationale comptant des filiales à Francfort, Leyde et Paris. Plantin publie des ouvrages novateurs émanant des plus grands écrivains et hommes de sciences de son temps, qui ont en partie forgé la pensée occidentale.
Aujourd'hui, l'officine de Plantin et de ses successeurs, hébergée dans un splendide bâtiment en parfait état de conservation, est un musée et classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Le présent ouvrage relate en mots et en images l'histoire de cette entreprise unique en son genre.
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Hans Emmenegger (1866-1940)
Corinne Currat, Sylvie Wuhrmann, Stefan Banz, Aurélie Couvreur, Georg Hilbi, Paul Hilber, Karolin Beltinger
- Snoeck Gent
- 1 Juillet 2021
- 9789461616708
La Fondation de l'Hermitage consacre une importante rétrospective au peintre lucernois Hans Emmenegger (1866-1940) - une première en Suisse romande. Avec une centaine de tableaux, l'exposition dévoile l'oeuvre de cet artiste resté méconnu du grand public, malgré un fort engagement au sein de la communauté culturelle suisse alémanique. Fin observateur et amoureux de la nature, Emmenegger est un peintre d'une originalité frappante, dans le traitement insolite de ses paysages et natures mortes, comme dans l'audace de ses compositions. Il compte parmi les artistes suisses les plus importants de sa génération.
Formation artistique : Emmenegger commence sa formation à l'école des arts appliqués de Lucerne (1883-1884). Il la poursuit à Paris, à l'Académie Julian, puis dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme. Dans cette effervescence artistique, il se lie d'amitié avec Cuno Amiet et Giovanni Giacometti. En hiver 1885-1886, il séjourne à Munich, où il rencontre Max Buri, avec qui il voyagera en Afrique du Nord en 1891. En 1893, Emmenegger hérite du domaine de son père à Emmen, près de Lucerne, où il vivra et travaillera jusqu'à sa mort. En 1895-1896, il passe un second hiver à Munich. Il y pratique la gravure avec Albert Welti et s'initie à la peinture de plein air avec Bernhard Buttersack. Fasciné par le travail d'Arnold Böcklin, il séjourne à plusieurs reprises au Tessin et en Italie entre 1897 et 1903.
Un artiste singulier : Au début du 20e siècle, Emmenegger s'affranchit de l'influence de Böcklin et développe son propre langage artistique, se consacrant à des thèmes récurrents - intérieurs obscurs de forêt, fonte des neiges, ombres portées ou reflets à la surface de l'eau. Son style figuratif plonge le spectateur dans des décors au cadrage serré, parfois sans horizon, et génère une atmosphère aussi étrange que mélancolique. Grâce à de subtils agencements d'aplats de couleur et à de puissants contrastes d'ombre et de lumière, une grande tension se dégage de ses compositions. Dès les années 1910, Emmenegger se passionne pour la question de la représentation du mouvement et livre des toiles inspirées de la chronophotographie, qui rappellent les expérimentations des artistes futuristes.
Engagement dans le milieu artistique : Emmenegger était notamment président de la section lucernoise de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses et membre du comité de la Société des beaux-arts de Lucerne. Philatéliste et collectionneur averti, il possédait, entre autres, des oeuvres de Ferdinand Hodler, Cuno Amiet, Max Buri, Giovanni Giacometti et Albert Trachsel, ainsi qu'un ensemble de photographies, de minéraux et de fossiles.
Dialogue avec d'autres artistes / carte blanche à l'ECAL : L'époustouflante modernité de l'oeuvre d'Emmenegger est mise en évidence par le biais d'une centaine de tableaux, qui dialoguent avec des peintures de ses mentors, amis et contemporains Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd. Le parcours est également ponctué d'oeuvres d'artistes contemporain·e·s inspiré·e·s par son travail : Caroline Bachmann, Stefan Banz, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner, Nicolas Party et Albrecht Schnider.
À découvrir dans les salles et dans le parc de l'Hermitage, la carte blanche confiée à l'ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne, mettant en résonance l'oeuvre d'Emmenegger avec les travaux de photographes de la nouvelle génération.
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Véritable cosmopolite d'autrefois, et homme de culture de toujours, Georges Bemberg est l'héritier d'une vieille famille vivant depuis longtemps entre l'Ancien et le Nouveau Monde. Si c'est en 1841 que le banquier Charles-Juste Bugnion achète la campagne de l'Hermitage, située sur une colline dont la vue superbe sur la cathédrale de Lausanne et le lac avait déjà été immortalisée par Camille Corot en 1825, c'est peu d'années plus tard que la famille Bemberg quitte Cologne, en Allemagne, et traverse l'Atlan- tique pour y commencer une nouvelle vie.
Georges Bemberg aurait pu être pianiste, compositeur, écrivain, ou encore auteur de théâtre mais, avec une discrétion et un sens du secret qu'il érige en règle de vie, c'est en collectionneur qu'il se consacra à l'art. Jusqu'à ses derniers jours, il partage son temps entre Paris où il réside le plus souvent, New York dont il aime l'énergie et les hivers, et Buenos Aires auquel il garde un attache- ment profond.
Né en Argentine en 1915 dans une famille luthérienne d'industriels, il grandit en France. Pianiste talentueux envisageant un temps de devenir compositeur, il choisit Harvard pour ses études afin de rejoindre Nadia Boulanger et côtoyer toute l'élite des compositeurs du xxe siècle. Finalement, il renonce à la carrière musicale, trop exclusive à son goût, pour se lancer dans la création littéraire. Diplômé en littérature comparée anglaise et française, il devient alors un familier des cercles d'écrivains et de poètes de la Nouvelle-Angleterre et rencontre de grands auteurs comme John Dos Passos ou Edmund Wilson.
Il publie différents ouvrages et certaines de ses pièces sont jouées avec succès off-Broadway. En Argentine, il fréquente les milieux intellectuels sud-améri- cains et sa cousine Victoria Ocampo lui ouvre sa fameuse revue littéraire SUR. En France, ses nouvelles et poèmes au style subtil et sensible sont favorablement accueillis par la critique. Néanmoins, au-delà de la multiplicité de ses talents, il consacre sa vie à sa passion pour les beaux-arts.
De sa famille, généreux mécène à qui l'on doit la Maison de l'Argentine à la Cité universitaire de Paris, et plus particulièrement d'un oncle, élève de Picasso, Georges Bemberg hérite de l'amour de la peinture. C'est à New York, alors âgé d'une vingtaine d'années, qu'il fait l'acquisition d'une gouache de Pissarro, remarquée chez un marchand et obtenue pour 200 dollars. "C'est pour un musée" dit-il, pour cacher sa timidité et anticipant inconsciemment son désir profond.
Aux Etats- Unis, puis en France après la guerre, Georges Bemberg se familiarise avec le marché de l'art et parcourt les ventes. A Paris, il est ébloui par Bonnard et va constituer, au fil des ans, un des plus grands ensembles de ce peintre, riche de plus de trente toiles. Il le complètera par un nombre important d'autres signatures de la fin du xixe et du début du xxe siècle, impression- nistes, nabis et fauves.
Il réunira également près de deux cents tableaux anciens, du xvie au xviiie siècle, dont des portraits de Clouet, Benson et Cranach. Son amour pour Venise le pousse à collectionner les maîtres vénitiens tels que Canaletto et Guardi. Toutes les formes d'expression artistique le passionnent. Ainsi, de remarquables bronzes de la Renaissance, de splendides reliures, une foule d'objets précieux ou encore des meubles de grands ébénistes viennent s'ajouter à sa collection, qu'il ne va jamais cesser d'enrichir.
Dans les années 1980, Georges Bemberg recherche un lieu où abriter sa collection et la partager avec le public, considérantque les beaux objets doivent finir dans un musée pour être vus par tous. C'est ainsi que lui vient l'idée de créer une Fondation, seul moyen de préserver sa collection dans son intégrité, tout en la rendant accessible. La splendeur de l'Hôtel d'Assézat que la municipalité de Toulouse lui propose de mettre à sa disposition, le convainc d'installer sa collection dans la ville.
Le voeu du collectionneur peut se réaliser : abriter les oeuvres et les objets témoignant d'une vie tout entière consacrée à la recherche artistique dans un lieu hors du commun. Investi dans la mise en scène de l'oeuvre de sa vie, il crée un décor semblable à celui d'une noble maison particulière, renouant ainsi avec la vocation première de l'hôtel d'Assézat. Ce qui distingue la collection Bemberg et qui en fait tout le charme et la personnalité, c'est qu'elle n'est rien d'autre que le reflet fidèle du goût et du tempérament de son auteur.
Celui-ci a choisi chaque tableau, chaque objet, pour la seule beauté et l'émotion que leur contem- plation éveillait en lui. Régulièrement, dans le plus grand anonymat, Georges Bemberg venait voir ses oeuvres installées dans l'écrin qu'il leur avait choisi et, toujours sans se faire connaître, se plaisait à écouter les commen- taires élogieux des visiteurs. Lieu d'exception s'il en est, l'hôtel d'Assézat appartient depuis plus de cent ans à la Ville de Toulouse.
Sa construction, qui remonte à la seconde moitié du xvie siècle, est due à Pierre Assézat, négociant ayant fait fortune dans le pastel, plante tinctoriale dont le commerce était alors florissant. Venu d'Espalion, en Aveyron, au début du xvie siècle pour rejoindre ses frères aînés déjà associés à ce commerce, Pierre Assézat en devient l'héritier et le successeur en 1545. Marié à la fille d'un capi- toul, receveur général de la reine douairière Eléonore d'Autriche, il accéde au Capitoulat en 1552.
Dès 1551, il commence à acquérir les terrains nécessaires à la construction d'une "grande maison" . Le 26 mars 1555, il conclut un bail à besogne avec le maître-maçon Jean Castagné et l'architecte sculpteur Nicolas Bachelier pour la construction du corps de logis formé de deux ailes perpendiculaires reliées par un escalier. A la mort de Nicolas Bachelier en 1557, son fils Dominique dirige les travaux du pavillon d'entrée, de la galerie ouverte sur la cour et enfin, de la "coursière" 4 qui anime le mur mitoyen aveugle.
En 1761, les descendants de Pierre Assézat vendent l'hôtel au baron de Puymaurin, qui modernise façades et appartements. L'hôtel d'Assézat nous parvient donc après deux campagnes de travaux bien distinctes : l'une, datant de la Renaissance, met en place la composition générale, le dessin des façades, la superposi- tion des ordres dorique, ionique et corinthien, l'importance donnée à tous les éléments d'architecture par l'emploi de la pierre ; l'autre, remontant au xviiie siècle, voit les fenêtres à meneaux remplacées par de grandes fenêtres au premier niveau, pour éclairer les salons nouvellement créés.
Au xixe siècle, après avoir été transformé en entrepôts et en bureaux, l'hôtel d'Assézat fut acheté par la banque Ozenne et légué en 1895 à la Ville de Toulouse. C'est au terme d'une étude de plusieurs années qu'a pris forme le projet de réhabilitation de l'édifice et son aménagement en vue d'abriter la collection Bemberg. Les travaux, commencés en 1993, se sont achevés début 1995, et la Fondation Bemberg a ouvert ses portes dans un bâti- ment entièrement rénové et réaménagé en fonction de sa nouvelle vocation culturelle.
La Fondation Bemberg a réalisé une première extension et une rénovation de ses espaces en 2001, ce qui a permis d'y intégrer de nouveaux espaces comme l'auditorium, les ateliers pédagogiques, etc. A l'issue de près de 25 ans d'activités, le musée nécessite des aménagements plus adaptés à sa fréquen- tation et aux attentes du public, notamment en ce qui concerne l'accueil. Afin d'offrir la meilleure expérience possible à chacun de ses visiteurs, le conseil d'administration de la Fondation Bemberg a décidé d'un ambi- tieux chantier de rénovation, prévu de la fin de l'année 2020 au début 2022.
Ce projet est l'aboutissement d'une réflexion en profon- deur sur les aspects techniques et la conser- vation préventive, ainsi que sur les aspects fonctionnels et notamment sur le parcours, les agencements muséographiques, les systèmes d'éclairage ainsi que les dispositifs de média- tion associés. Différents paramètres sont ainsi intégrés : muséographie, architecture, patri- moine, fonctions, et techniques.
La Fondation Bemberg ou l'art de se réinventer... A l'heure où cette dernière a fermé ses portes pour un an afin de de se préparer pour une nouvelle vie, elle consent un prêt tout à fait exceptionnel. En effet, depuis sa création, c'est la première fois que la Fondation Bemberg, en dehors des prêts individuels qu'elle pratique toujours avec joie, prête ici une très large sélection des chefs-d'oeuvre de sa collection de peintures.
Nul doute que, européen convaincu et amou- reux des beaux lieux, Georges Bemberg aurait apprécié de voir nombre de ses tableaux favoris dans le cadre attachant et romantique de la Fondation de l'Hermitage, en attendant que le rêve de sa vie fasse peau neuve...
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Visa pour l'image est un festival international de photojournalisme créé en 1989, par Roger Thérond, le directeur de la rédaction de Paris-Match. Il en avait confié l'organisation à Michel Decron, directeur du journal Photo du groupe Filipacchi. Dirigé par Jean-François Leroy, Visa pour l'image se déroule chaque année dans toute la ville de Perpignan, de fin août à mi-septembre pour une durée de quinze jours, plus une 3e semaine réservée aux scolaires. Il s'agit du plus important festival de photojournalisme public et gratuit au monde, quant à la fréquentation.
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Publication à l'occasion de la réouverture du musée Meunier à Bruxelles. Ce musée est géré par le MBA Bruxelles Constantin Meunier, né à Etterbeek (Bruxelles) le 12 avril 1831 et mort à Ixelles (Bruxelles) le 4 avril 1905, est un peintre et sculpteur réaliste belge, réputé pour sa vision du monde ouvrier. D'abord peintre de scènes religieuses, Constantin Meunier est profondément marqué par sa visite, du Borinage, le pays noir, bassin minier de la province de Hainaut en Belgique, il s'attachera à représenter le monde du travail. C'est au retour d'un séjour de six mois en Espagne, que la sculpture occupera une place de plus en plus grande dans son oeuvre. Envoyé à Durant les dernières années de sa vie, il exécute les sculptures destinées au Monument au Travail. Projet qui ne sera érigé à Laeken qu'après sa mort. Auguste Rodin dit de lui : « Constantin Meunier est un homme admirable. Il a la grandeur de Millet. C'est un des plus grands artistes du siècle4. » Meunier est d'ailleurs membre de l'International Society of Sculptors, Painters and Graversque dirige Rodin5. Un fonds de ses oeuvres est conservé à Ixelles au musée Constantin-Meunier aménagé dans l'atelier de l'artiste. Ses bronzes ornent des places et les parcs de Belgique et d'Europe
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After scale model dwelling in the work James Casebere
Collectif
- Snoeck Gent
- 1 Juillet 2016
- 9789461613103
Le travail de John Casebere, un photographe américain qui a suivi les cours de John Baldessari et obtenu un diplôme de Master en art au California Institute of the Arts (CalArts), témoigne de sa passion pour l'architecture. Mais, plutôt que de braquer son objectif sur des bâtiments, il les reproduit à l'échelle pour les photographier par la suite.
Lors de la biennale internationale de la photographie à BOZAR, Casebere présente un ensemble complexe d'intérieurs dans les antichambres du Palais des Beaux-Arts de Victor Horta. Trois oeuvres interpellantes marquent le lien historique entre l'artiste, Bruxelles et la Belgique : Screw Device (1991), Cell with Rubble (1996) et Turning Hallway (2003).
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Catalogue XXIVème festival international de Vallauris
Collectif
- Snoeck Gent
- 8 Juillet 2016
- 9789461613028
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Une exposition exceptionnelle consacrée aux dessins du château de Versailles mettra en valeur les acquisitions réalisées depuis 2000.
Une centaine d'oeuvres seront présentées à cette occasion, illustrant toutes les techniques : pastel, crayon, sanguine, trois crayons, plume, aquarelle, gouache..., datant du XVIIe au XXe siècle.
Riche de plus de trente mille pièces, la collection du Cabinet des arts graphiques du château de Versailles est cependant méconnue.
Débutée au XIXe siècle, conçue comme un support à une meilleure connaissance du palais et des collections, elle s'articule autour de trois axes majeurs : les représentations du château ; les dessins préparatoires aux décors, architecturaux ou peints ; le portrait et l'allégorie.
Les connaisseurs et amoureux de Versailles la connaissent ; les amateurs et collectionneurs, un peu moins ; le grand public, presque pas, puisque les dessins, en raison de leur fragilité, ne sont pas exposés de manière permanente, mais uniquement à l'occasion d'expositions temporaires.
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Transmission(s) : carte blanche à Madame et Dominique Blais
Musée de la Poste
- Snoeck Gent
- 24 Février 2022
- 9789461617071
Deux univers artistiques se rencontrent lors de cette première carte blanche du Musée de La Poste. L'un empreint d'émotion et d'histoires pour Madame et l'autre propice à l'expérimentation et révélant l'imperceptible pour Dominique Blais. Ils ont découvert ou redécouvert des pièces iconiques des collections, sources d'inspiration. À travers le prisme de leur sensibilité et de leur approche créative respective, une résonance entre objets patrimoniaux et art contemporain s'établit alors.
La matière postale devient la matière première des créations de Madame.
Des timbres oblitérés se retrouvent mis en scène, d'anciennes toiles postales, cousues entre elles puis brodées, et des cartes postales finement ciselées créent de nouvelles saynètes.
Dominique Blais, lui, choisit des formes plastiques multiples allant de la lumière au son, en passant.
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Au premier semestre 2022 - et pour la première fois en Suisse - la Fondation de l'Hermitage a le privilège de dévoiler la collection de la Fondation des Treilles. Sous ce nom évoquant des entrelacs de verdure se niche un ensemble exceptionnel d'oeuvres signées Hans Arp, Georges Braque, Victor Brauner, Max Ernst, Alberto Gacometti, Pablo Picasso, ou encore Yassilakis Takis, réunies par une mécène engagée, Anne Gruner Schlumberger (1905- 1993). Réalisée en collaboration avec la Fondation des Treilles, l'exposition imaginée pour l'Hermitage offre notamment une saisissante plongée dans l'univers de Max Ernst, ainsi que dans celui de Victor Brauner, les deux artistes les plus lithographiés par Georges Braque, tout droit échappés de L'Ordre des Oiseaux (1962) du poète Saint-John Perse. L'accrochage montre enfin l'amour de la collectionneuse pour la culture méditerranéenne, en faisant dialoguer une tête de cheval antique avec des reliefs de bois peints de Hans Arp, et des céramiques en pâte blanche de Pablo Picasso avec des sculptures lancées vers le ciel de Yassilakis Takis. Réunissant une centaine de peintures, dessins, gravures et sculptures de cette collection rarement montrée hors des murs de la Fondation des Treilles, l'exposition proposée à Lausanne offrira une occasion unique d'admirer les trésors réunis par Anne Gruner Schlumberger, et de découvrir le goût, la personnalité et les amitiés artistiques d'une des plus grandes collectionneuses du 20e siècle. richement représentés au sein de la collection. Elle ménage également de nombreuses surprises avec, entre autres, un spectaculaire troupeau de quatorze Moutons du sculpteur François-Xavier Lalanne, ou une douzaine d'oiseaux
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Bruxelles par le photographe Steven Massart en temps de Covid. Une attention particulière à l'architecture et urbanisme de la capitale européenne.