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L'age D'homme
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Quelques petites choses sans importance ; chroniques
Pol Charles
- L'Age D'Homme
- La Petite Belgique
- 11 Octobre 2012
- 9782825142219
Outre quelques règlements de compte sanglants (envers une mère, envers une société discrète), mes chroniques évoquent les hiers de l'ordinaire d'une vie?: un piccione savouré à une terrasse de Castellina in Chianti, l'apprentissage du latin dans un collège jésuite, les frémissants feuillages vert-de-gris des oliviers, la langue française étudiée, enseignée, écrite, les caresses dispensées aux chats, le sourire de Brassens, la lumineuse Bartoli interprétant Vivaldi, un dessinateur surréaliste, de rares et fécondes amitiés, mille pages de mille livres, un amour, parrain Calixte, papa.
P. C.
" Méchante, ma mère, une teigne. Poivrote et pute. Papa vivait ses derniers jours à l'hôpital. Une défaillance cardiaque et un oedème pulmonaire l'avaient plongé dans un coma halluciné entrecoupé de paroles incohérentes?; il tentait de toutes ses dernières forces de s'échapper de son lit, aussi lui avait-on lié les poignets aux barres qui l'empêchaient de tomber. Il ne me reconnaissait plus, sinon fugacement. Je fus réveillé au milieu d'une nuit par un coup de téléphone de la voisine plus haut citée?: elle s'inquiétait des cris et des bruits sourds comme provoqués par des meubles chamboulés qui lui parvenaient de la maison de ma mère. Celle-ci m'ouvrit, hagarde, dépoitraillée, un vieil homme la menaçait, crus-je comprendre. À l'étage, un vieillard larmoyant, ivre tout autant que ma mère, tentait d'enfiler son pantalon, c'est elle qui m'a amené ici, elle voulait baiser. J'ai bourré l'ivrogne de coups de poing, l'ai forcé à dévaler les escaliers, l'ai poursuivi jusque dans la rue, je me suis acharné, près de tuer, sur le bonhomme - j'aurais voulu en faire de même avec ma mère. Il s'est enfui au bout d'une rue miteuse. "
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" Je pratique André Doms depuis une bonne vingtaine d'années et je m'étonne toujours d'un personnage d'allure et de façon aussi stables dans l'apparence soit aussi insaisissable. Je crois tenir de ce fait une interprétation assez légitime dans la mesure, certes, où l'on peut se targuer de pénétrer l'essence d'un poète par des procédés analytiques. Si Doms me paraît insaisisssable - en dépit d'un échange permanent tant sur le plan personnel que sur le plan proprement poétique (mais peut-on vraiment dissocier des deux points de vue ?) - c'est en raison de sa méfiance à l'égard de toute réalité figée, de tout concept "reçu", de toute convention tacitement acceptée et donc, de tout ce qui pour d'autres appartient au domaine de l'évidence. " Georges Thinès
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Michel de Ghelderode ; la Flandre espagnole
Pol Vandromme
- L'Age D'Homme
- Amers
- 22 Mars 2002
- 9782825115152
De Michel de Ghelderode, la France ne connaît que le théâtre.
C'est, pour elle, une oeuvre étrange, et même étrangère un pittoresque flamboyant qui la déconcerte et qui la dépayse. Or ce qui explique ce théâtre, ce qui le nourrit obscurément, c'est, pour une part, l'histoire d'un peuple et d'un pays, et, pour une autre part, l'univers obsessionnel d'un écrivain qui a reconnu ses phobies dans le chant nostalgique qui berce les survivants de cette région.
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Il y a des pousse-au-crime.
Raoul Vaneigem est un pousse-à-vivre. Un pousse-à-vivre-heureux. Le plus possible. Si la vie ne consiste pas à créer d'abord, ensuite à donner et à recevoir du bonheur, basta la vie. Et qu'une lippe dédaigneuse ne vienne pas parler de minimalisme ! Les petits bonheurs font notre bonheur : " Rien n'est moins futile que la tendresse d'un regard, le goût du café matinal, un trio de Boccherini, une aria de Mozart, un rayon de soleil parmi les frondaisons, l'effleurement d'une main aimée, l'odor amoris plus éloquente que les mots d'amour.
" (Adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne et l'opportunité de s'en défaire, p. 162. ) Voici le premier livre consacré au situationniste dont mai 68 pilla le Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations.
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Une première version de cet ouvrage a été publiée en 1984. Cette nouvelle édition revue et augmentée met en lumière l'originalité et l'actualité de la littérature fantastique féminine. Dans notre société dominée par un matérialisme à courte vue et une technologie dévorante, les femmes et leurs visions insolites apportent un autre regard, une façon différente de comprendre le monde. De Mary Shelley à Pierrette Fleutiaux, une réalité sauvage jaillit. Des mythes à la fois neufs et très anciens surgissent des profondeurs psychiques, notamment l'image de la Belle et la Bête.
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De Baudelaire à Mallarmé ; parnassiens et symbolistes
Emile Verhaeren
- L'Age D'Homme
- La Petite Belgique
- 5 Mars 2008
- 9782825138243
A l'instar de Paul Verlaine qu'il admirait tant, Emile Verhaeren n'a pas seulement été un très grand poète, mais en outre un essayiste remarquable. Ses essais, ses études et ses articles restent toutefois mal connus, à l'exception sans doute de son livre sur James Ensor publié en 1908 dans la belle « Collection des artistes contemporains » chez Van OEst & Cie à Bruxelles. De 1876 (il avait alors 21 ans à peine) à 1916, l'année de sa mort, il a collaboré à de nombreux journaux. C'est à l'hebdomadaire bruxellois L'Art moderne qu'il a donné, dès le premier numéro, le plus d'articles, en général sans les signer. Dans le présent volume figurent en majorité les articles les plus pénétrants de ceux qu'il a consacrés à ses pairs, de Charles Baudelaire qu'il n'aura pas eu la chance de connaître à son compatriote Georges Rodenbach, né comme lui en 1855. La justesse de ton de chacun de ces textes de circonstance est d'une étonnante actualité.
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