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Prix
Hermann
-
Le mur / the wall (2016-2018) ; 80 performances d'artistes urbains / street art performances ; 25 murs en France et Belgique
Collectif
- Hermann
- 18 Septembre 2019
- 9791037001597
Lorsqu'en 2003 Jean Faucheur et Thomas Schmitt lancent le mur Oberkampf, l'idée semble saugrenue. Pas tant parce qu'elle concède un panneau d'affichage aux street artistes, mais parce qu'elle circonscrit une contre-culture vivante, incontrôlable, merveilleusement éprise de liberté et d'espace, pour la ramasser sur quelques mètres carrés. Seize ans plus tard, le concept « Modulable - Urbain - Réactif » a fait taire les sceptiques. Il s'exporte dans la France entière et gagne l'étranger. Les artistes se sont-ils assagis au point d'accepter de couler leurs oeuvres sur des confettis ? Les maires ont-ils gagné un double pari : maîtriser la fringale vandale en réduisant leurs frais d'aérogommage ? Plus insidieusement, s'agissait-il de vouloir baliser les champs d'expression de tagueurs sans dieu ni maître, de les récupérer en les institutionnalisant ? Heureusement non.
Ce livre est le troisième tome dédié au kaléidoscope du 107 rue Oberkampf. Il recense les oeuvres et le profil de quatre-vingts artistes qui ont rejoint la sarabande en 2016, 2017 et 2018. Ils viennent de toute la planète et proposent des images qui valsent avec le coeur du monde. Autant de pulsations qui résument les peurs, les espoirs, les joies, les esthétiques, les délires, les angoisses, les fragilités d'aujourd'hui avec beaucoup de conviction, de lucidité, de poésie et de beauté. -
Du parti pris des lieux dans le cinéma contemporain : Akerman, Alonso, Costa, Dumont, Huillet & Straub, Mograbi, Tarr...
Corinne Maury
- Hermann
- 21 Mars 2018
- 9782705695293
Que peut le lieu au cinéma, lorsqu'il n'est pas limité à être le décor de l'action, ni même confondu avec le paysage, encore moins réduit à un espace à parcourir ou encore amalgamé à une espèce de neutralité territoriale ? Des cinéastes tels que Chantal Akerman, Lisandro Alonso, Pedro Costa, Bruno Dumont, Béla Tarr, Avi Mograbi, Tariq Teguia, Philippe Grandrieux, Danièle Huillet & Jean-Marie Straub ou encore Sharunas Bartas choisissent de ne pas (con)centrer exclusivement la narration cinématographique sur la seule trajectoire des personnages. Les lieux qu'ils figurent à l'écran sont des spatialités telluriques, des territoires d'habitation, des matrices existentielles où se mobilisent des manières de faire et de vivre, où s'accomplissent tant des forces d'émancipation que des adynamies existentielles. Cellule d'accueil, pivot remarquable, refuge de trajectoires individuelles et communautaires, le lieu au cinéma rayonne tantôt comme un chantier précaire, tantôt comme une fortification inébranlable.
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Esprit de Diderot ; choix de citations
Laurent Loty, Eric Vanzieleghem
- Hermann
- 20 Juin 2013
- 9782705684754
Ce petit livre invite à découvrir l'ensemble de l'oeuvre de Diderot, et à dialoguer avec lui sur l'art, la science, la morale ou la politique, nos sentiments ou nos espérances de bonheur.
Parce qu'il fait percevoir comment il essaie lui-même de s'éclairer, Diderot nous incite à conquérir notre liberté, et d'abord celle d'apprendre et de critiquer, d'interpréter et d'imaginer.
Pourquoi le célèbre Diderot a-t-il été méconnu et le sera-t-il encore ? La prison le décide à écrire pour la postérité, et ce dialogue par-delà la mort lui offre cette liberté qui déplaît aux adeptes de la soumission. Son inventivité joyeuse et son indisciplinarité gênent les institutions dogmatiques, tandis qu'elles en font le cher ami de ses lecteurs.
Sa méthode : mettre en rapport les choses, associer les idées, dialoguer. Diderot imagine des relations entre des êtres ou des fragments de pensée que d'autres n'auraient jamais osé rapprocher, et il les offre à notre ingéniosité.
Ce recueil de citations adopte sa démarche, qui est aussi celle de L'Encyclopédie. Suggestifs, ses paradoxes sont une pratique poétique de la réflexion. Leur réunion est un appel à participer au concert d'une pensée qui libère.
Diderot met notre esprit en mouvement. -
Christian Dotremont, la parole-écrite
Peggy Archer
- Hermann
- Savoir Lettres
- 11 Juin 2015
- 9782705688448
Christian Dotremont, poète belge d'expression française, est une figure incontournable de l'avant-garde européenne. Du surréalisme aux expérimentations de Cobra et à la découverte des logogrammes se dessine un itinéraire poétique original qui est une échappée sans cesse reconduite hors des chemins balisés. Son oeuvre est essentiellement trajet, donnant à voir les tâtonnements d'une écriture qui tente de restaurer la relation du langage à son dehors. Une démarche qui voit l'émergence d'une question sur le signe dans sa figure sensible, tant sonore que graphique. Or, de cette dualité fondamentale de l'écriture, la critique a surtout retenu et exploré l'aspect plastique au détriment de la dimension verbale. Cet ouvrage se propose d'explorer la poétique de Christian Dotremont sous l'angle de la parole et ainsi de redonner voix aux logogrammes.
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En dépit d'une reconnaissance du principe moderne de la subjectivité, d'une exaltation de la raison universelle, d'un éloge de la modernité, la philosophie hégélienne de l'esprit reste attachée à une conception vitaliste de l'esprit, à une forme d'organicisme ou de romantisme. Les commentaires de Robert Legros visent à suggérer que la philosophie politique de Hegel, qui prend forme progressivement au cours des années 1800 et s'affirme dans la philosophie du droit parue en 1820, reste irréductiblement écartelée entre une visée rationaliste, qui sous-tend une critique explicite de l'organicisme romantique, et une forme d'organicisme ou de vitalisme, qui anime une critique virulente des Lumières.
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Rousseau et la « déconstruction ». Tel est peut-être le motif qui a généré La machine Rousseau. Inaugurées par Jacques Derrida dans De la grammatologie en 1967, les études consacrées à Jean-Jacques Rousseau par les penseurs de la déconstruction ont été multiples, comme si cet auteur du xviiie siècle était une sorte de passage obligé ou bien se prêtait de bonne grâce à une approche « déconstructive ». Jacques Derrida a d'ailleurs consacré, dans Papier Machine, un nouvel essai à cette oeuvre où il a mis en évidence la part machinale de l'oeuvre de Jean-Jacques Rousseau, mais a aussi montré l'ouverture à l'avenir que celle-ci comportait. « Tôt ou tard, écrit Rousseau, on me rendra raison... » Cette machine quasi messianique n'est-elle pas conçue ou ne s'est-elle pas conçue pour retarder à l'infini son aboutissement, pour perpétuer sans cesse la lecture de l'oeuvre ?
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Guy Goffette : éloge pour une poésie de province
Christine Dupouy, Collectif
- Hermann
- 21 Juillet 2021
- 9791037008787
Apparu sur la scène littéraire au tournant des années quatre-vingt, Guy Goffette s'est imposé comme une figure majeure de la poésie contemporaine française. D'origine belge, il a publié la quasi-totalité de son oeuvre chez Gallimard, qui le fait entrer dans sa collection de référence « Poésie » dès 1995, avec Le Pêcheur d'eau, avant de publier son recueil le plus connu, intitulé Éloge pour une cuisine de province - initialement publié chez Champ Vallon en 1988. Ne se reconnaissant pas dans ce qu'on a appelé « le nouveau lyrisme », ce « poète du quotidien » - selon ses propres termes - a rapidement attiré l'attention de la critique : postface de Jacques Borel en 1988, numéro spécial de la revue Littératures en 2007, en 2012 un collectif dirigé par Jean-Michel Maulpoix et un essai d'Yves Leclair. Le terrain reste néanmoins largement à défricher, tâche à laquelle le présent ouvrage entend participer en s'intéressant successivement à la « cuisine » et aux rapports qu'entretient le poète avec la peinture et la musique, mais aussi à l'écriture en prose. Aux différentes contributions s'ajoutent un entretien avec Guy Goffette, ainsi que quelques poèmes et extraits de roman inédits.
Avec les contributions de Béatrice Bonhomme, Serge Bourjea, Benoît Conort, Christine Dupouy, Claire Habig et Marie Joqueviel-Bourjea. -
Que l'oeuvre de Marguerite Yourcenar occupe une situation d'insularité dans le paysage littéraire du XXe siècle, qui en douterait ? Voici une romancière ou une chroniqueuse qui a osé l'érudition dans la genèse de tous ses projets, fréquentant à ce titre artistes et penseurs de toutes sphères culturelles. Sa langue même, surtout dans les années 1960-70, la met à distance du champ des recherches scripturales alors en plein essor. Pourtant, si l'on conçoit ce qui légitime cette articulation du savoir et de la littérature, la cohésion d'un tel ensemble est hautement lisible : Yourcenar a choisi de faire de ses ouvrages un espace d'accueil de toutes les expressions du souci de soi. Dans cette mesure, elle ne fait pas fi des codes qui, sur l'axe transhistorique, ont favorisé ce voeu d'élucidation d'une subjectivité. Quant au « moi » yourcenarien, il se construit en croisant d'autres parcours, d'autres paroles sur soi-même, d'autres tracés mémoriels, en les identifiant, en les réécrivant et en programmant jusqu'à leur effacement. Ce que notre xxie siècle est peut-être plus à même de concevoir...
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Quel est le sens d'une expérience de la liberté s'il est vrai qu'elle ne pourrait être empirique ? Pour mettre en lumière l'expérience phénoménologique de la liberté, ce livre s'interroge d'une part sur les rapports entre phénoménologie et métaphysique, et d'autre part sur les rapports entre phénoménologie et philosophie politique. Robert Legros, prenant appui sur des textes de Heidegger, Arendt, Levinas, Castoriadis, Lefort, Janicaud et Richir, montre ici qu'en se rapportant à une expérience humaine de la liberté, la phénoménologie peut introduire à une philosophie politique qui met en question le relativisme et le multiculturalisme.
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Spa, carrefour de l'Europe des Lumières : Les hôtes de la cité thermale au XVIIIe siècle
Collart Muriel
- Hermann
- 23 Septembre 2013
- 9782705687533
La station balnéaire de Spa, surnommée le « Café de l'Europe » au XVIIIe siècle, enregistrait ses visiteurs sur les Listes des Seigneurs et Dames, document exceptionnel sur une ville d'eaux sous les Lumières. Leur exploitation porte sur les étrangers qui y nouèrent des relations mondaines et des réseaux, constituant un vrai centre international d'information.
L'ouvrage met surtout en évidence les témoignages culturels fournis par les récits de voyage avec notamment des écrits en langue étrangère qui apportent des ouvertures sur différentes littératures nationales. La politique (spécialement de l'Europe insulaire) et les sciences animent aussi plus d'une page de la chronique spadoise et participent à une véritable circulation d'information.
Spa ne fut donc pas qu'un microcosme mondain. Le spectacle indécent des immenses fortunes livrées aux tables de jeu comme les défis que lance une sexualité à tout- va peuvent aussi composer un théâtre d'ombres où se jouerait le crépuscule d'un régime. -
Lumières sans frontières : Hommage à Roland Mortier et Raymond Trousson
Daniel Droixhe
- Hermann
- 26 Septembre 2016
- 9782705693022
Roland Mortier, le maître, et Raymond Trousson, l'élève, ont donné à l'étude des Lumières un éclat particulier. Ce recueil d'hommages souligne l'universalité des perspectives ouvertes par les idées nouvelles, avec une réflexion sur la façon dont la figure du poète s'est, grâce à Voltaire, construite en Russie, sur la transmission des valeurs culturelles de la Chine en Europe ou sur le questionnement qu'apportaient les relations de voyage de Bougainville, de Cook et de Lapérouse.
C'est au franchissement des frontières qu'invite aussi la recherche en histoire du livre, qui portent sur à l'édition en Suisse, la bibliographie du Temple de Gnide, la genèse de l'Encyclopédie méthodique ou l'examen critique de la correspondance de Voltaire et du prince de Ligne.
Le temps des Lumières sait par ailleurs réserver quelques surprises, avec les portraits de Rivarol, voltairien sans le vouloir, et de Mercier, plus conservateur qu'on ne le croirait. De tels retournements de perspective s'éclairent en outre par une synthèse théorique sur les « alternatives des Lumières ».
Pour répondre à la variété des intérêts des dédicataires, d'autres auteurs, d'autres thèmes sont abordés dans des analyses d'une profondeur et d'une qualité exceptionnelles. -
Le traitement de ce que le XVIIIe siècle comprenait sous le terme de cancer a mobilisé des catégories très diverses d'acteurs de la santé. On considère les relations qu'entretiennent avec le monde de la médecine « académique » ou « professionnelle » des promoteurs de remèdes suspects de « charlatanisme ». L'étude des concurrences opposant différentes catégories de soignants - médecins, chirurgiens, empiriques, auteurs de « remèdes à secret », guérisseurs - donne lieu à un essai de classification des organes affectés de « tumeurs » : sein, utérus, sexe masculin, foie, etc. Une galerie des thérapeutes les plus répandus ou les plus contestés fait apparaître la mécanique d'un marché où entrent en jeu stratégies de crédibilité, organisation de réseaux, « batailles des gazettes », exploitation des tendances culturelles du moment (retour à la nature, mesmérisme), etc. L'écart entre l'arsenal médical des empiriques et de nouveaux traitements de la maladie se creuse à l'approche de la Révolution à travers une mutation empruntant ses découvertes à la chimie, à l'électricité, à l'expérimentation animale ou collective, à l'anatomo-pathologie ou aux plantes du Nouveau Monde.
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Mémoires sur les grandes gelées et leurs effets : Déterminer ce qu'il faut croire de retours périodiques de la gradation du froid de notre globe
Théodore Mann
- Hermann
- 25 Janvier 2012
- 9782705681791
Traduction et présentation de Muriel Collart
Préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie
En 1777, Théodore Mann soutenait devant ses pairs de l'Académie de Bruxelles que la terre subissait un réchauffement climatique général et irréversible. Il s'opposait ainsi à l'opinion dominante qui interprétait les grands hivers du XVIIIe siècle comme un signe de refroidissement du globe et à la théorie de la terre de Buffon.
Fondée sur les descriptions des phénomènes atmosphériques laissées par les auteurs anciens et leur comparaison avec le climat du XVIIIe siècle, Mann développa son hypothèse en 1792 dans les Mémoires sur les grandes gelées et leurs effets. Sans négliger le rôle du facteur anthropique (en particulier l'intensification de l'agriculture, la déforestation et l'asséchement des zones humides) dans le processus, Mann le juge insuffisant pour expliquer le global warming. Partisan d'une conception plutonienne de la formation de la terre, adhérant à l'idée cartésienne d'un feu central, Mann avança que le principe de chaleur, libéré par la combustion opérant au coeur du globe, se dégage à la surface de la terre et en augmente progressivement la température.
Mann anticipe sur le débat qui agite la communauté scientifique actuelle, que l'on sait partagée entre la causalité attribuée aux activités humaines et la logique propre des causes naturelles. -
Soigner le cancer au XVIIIe siècle : Triomphe et déclin de la thérapie par la ciguë dans le Journal de médecine
Daniel Droixhe
- Hermann
- 20 Août 2015
- 9782705690991
En 1760, Diderot s'inquiétait de la santé de Sophie Volland: « Vous vous portez donc bien ? Point de mal au sein ? » Il redemandait peu après : « Il y a longtemps que vous ne m'avez rien dit du bobo. Avez-vous entendu parler des pilules de ciguë ? On leur attribue des prodiges dans toutes les maladies d'obstruction: loupes, glandes engorgées, tumeurs cancéreuses, etc. » Le Viennois Anton Storck venait en effet de publier en latin une Dissertation sur l'usage de la ciguë, remède très-utile dans plusieurs maladies dont la guérison a paru jusqu'à présent impossible.
De France parvinrent au Journal de médecine des dizaines d'observations relatant des essais de traitement par le nouveau remède. On les inscrit dans les conceptions générales de la maladie, en relation avec les débats sur l'opportunité de l'extirpation et sur les causes possibles de la maladie : contusion, contamination, hérédité, facteurs psychologiques. Les « pilules de ciguë » donneront l'image d'un médicament miracle et peu coûteux approprié au marché moderne du collectif, dont l'histoire participe à la « genèse de la clinique » décrite par Michel Foucault.
Par la lutte désespérée ou obstinée que mènent patients et praticiens contre la maladie, la chronique d'une illusion et de son déclin n'en offre pas moins un singulier livre de vie. -
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S'est vu décerner le Prix Jules Duculot 2011 par l'Académie royale de Belgique
Quoique depuis quelques années le courant libertin du début du XVIIe siècle suscite un intérêt non négligeable, les rapports entre Descartes et les libertins restent étonnamment peu étudiés. Pourtant, leur seule contemporanéité qui implique des conditions socio-historiques similaires et leurs relations devraient conduire à s'interroger sur leurs points communs et leurs différences et, plus encore, sur la raison pour laquelle ils semblent en grande partie s'ignorer. Mais s'ignorent-ils vraiment ?
Le présent ouvrage montre qu'il faut sérieusement relativiser cette idée. À partir de travaux historiques reconnus, mais surtout à partir de l'analyse des écrits cartésiens, ce livre montre non seulement des points de contacts entre eux, mais surtout qu'ils ont souvent des points de vues proches. Ce qui les distingue véritablement est moins leurs idées ou leurs critiques que leurs stratégies divergentes pour saper les principales autorités du Grand Siècle.
L'auteur réalise une relecture de l'oeuvre cartésienne à partir d'une analyse combinée de son écriture et de sa philosophie et apporte un éclairage neuf, montrant que le philosophe au masque peut encore aujourd'hui nous surprendre. -
Préface de Jean-Marie Gleize
Pour les uns, Francis Ponge est un auteur réaliste qui s'intéresse comme l'indique le titre de son plus célèbre recueil, Le Parti pris des choses , aux objets insignifiants, aux plantes ordinaires ou aux animaux communs. Pour les autres, il s'agit d'un poète essentiellement formaliste obsédé par le « compte tenu des mots ». Le propos défendu ici consiste à rapprocher ces deux points de vue apparemment opposés : Ponge parle des choses en manipulant la forme. Il construit une langue poétique unique en évoquant les choses. Car sa poétique est essentiellement mimétique : comme le souligne l'une de ses formules, « une rhétorique par objet », Francis Ponge adapte, pour chaque poème, son écriture à l'objet dont il traite. Le présent ouvrage réfléchit aux implications d'une telle pratique de la poésie en procédant à l'analyse mimétique d'une quinzaine de textes issus du Parti pris des choses ou de Pièces. -
Le portrait de Van Eyck : Énigme du tableau de Londres
Pierre-michel Bertrand
- Hermann
- 18 Mars 2006
- 9782705665869
Édition entièrement revue, corrigée et augmentée.
Quand l'histoire de l'art tient de l'enquête policière. Le Portrait d'un couple peint par Van Eyck en 1434 est un chefs-d'oeuvre doublé d'une énigme. Qui sont ces gens et que font-ils ? Quel sens donnent-ils à leurs gestes ? Pourquoi ces mines empreintes de sereine gravité ? Pourquoi s'être ainsi déchaussés ? Pourquoi avoir placé une bougie allumée sur le lustre ? Et que signifie cette bizarre inscription latine au-dessus du miroir ? La tradition veut que ce portrait soit celui des Arnolfini au moment de leur mariage ou de leurs fiançailles. Bien à tort. Pierre-Michel Bertrand établit, preuves inédites à l'appui, qu'il s'agit en fait d'un autoportrait de Jan van Eyck en compagnie de sa femme Marguerite. Le terme d'autoportrait ne rend cependant pas toute la « vérité » du tableau. Comme on le découvre à mesure que l'intrigue du livre progresse, le premier rôle n'est pas tenu par celui qu'on croit. Et l'événement commémoré par le peintre se révèle, au bout du compte, bien différent de ce qu'on a toujours dit. Un ouvrage audacieux et original, d'une aimable érudition, qui captivera le lecteur jusqu'à la dernière page, lorsque la clé du mystère lui sera enfin donnée.