À propos

Le 17 mars 1943, Simon Gronowski, alors âgé de 11 ans, est arrêté par la Gestapo avec sa soeur Ita et sa mère Chana. Tous les trois sont ensuite transportés à la caserne Dossin à Malines. Le 18 avril 1943, Simon, sa mère et 1600 autres détenus reçoivent l'ordre de partir avec le 20e convoi », en direction d'Auschwitz-Birkenau. C'est ce désormais célèbre train que trois jeunes gens, Youra Livschitz, Jean Franklemon et Robert Maistriau ont décidé d'attaquer. À hauteur de Boortmeerbeek, les jeunes résistants réussissent à ouvrir les portes d'un wagon et permettent ainsi à 17 personnes de sauter du train. Simon fait partie des évadés. Sa maman l'amène sur le marchepied et le fait sauter au bon moment. Elle ne sautera pas mais son fils, par contre, échappe ainsi aux chambres à gaz qui l'attendait à Auchwitz-Birkenau. Ita, la soeur de Simon, n'aura pas cette chance puisqu'elle sera déportée avec le 21e convoi et gazée à son arrivée à Auchwitz-Birkenau.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Histoire > Epoque contemporaine (depuis 1799) > Seconde Guerre mondiale


  • Auteur(s)

    Simon Gronowski

  • Éditeur

    Editions Racine

  • Distributeur

    Dilisco

  • Date de parution

    16/10/2024

  • EAN

    9782390252863

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    240 Pages

  • Longueur

    24 cm

  • Largeur

    15.5 cm

  • Épaisseur

    2.5 cm

  • Poids

    434 g

  • Diffuseur

    Dilisco

  • Support principal

    Grand format

Simon Gronowski

Simon Gronowski (Bruxelles, 1931) est docteur en droit, avocat au barreau de Bruxelles et témoin de la Shoah auprès de la jeune génération. Il est aussi lauréat 2006 du Grand Prix Condorcet-Aron pour la démocratie. Le 19 avril 1943, Simon et sa maman Chana embarquent dans le 20e convoi au départ de la caserne Dossin de Malines en direction d'Auschwitz. Dix kilomètres plus loin, trois résistants forceront le train à s'arrêter pour libérer le plus grand nombre de déportés. Chana profitera de cette intervention pour réveiller son fils et lui intimer de sauter. Ce saut sera le premier d'une série de miracles qui vont sauver la vie de Simon et lui permettront de témoigner soixante ans plus tard. Chana et sa fille aînée, Ita, n'auront pas cette chance. Elles seront toutes deux tuées dès leur arrivée à Auschwitz. Le père de Simon, Léon, ne s'en remettra jamais. Il mourra de chagrin le 9 juillet 1945.

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