Gouverner le peuple et soigner les corps : quatre épidémies dans l'empire chinois

Sommaire

Avertissement
Introduction
Prologue - Le corps chinois, saisi entre microcosme et macrocosme
Qu'est-ce qu'une épidémie et comment cela se dit en chinois ?
Sur les terres du Maréchal Wen
La bataille des étiologies
Le médecin : un spécialiste ambigu
Comment s'établit le diagnostic ?
Première partie : Grandeur et misère de l'action étatique
Premier chapitre. Soigner les corps en réformant les moeurs, et réciproquement
Le salut par les livres
Soigner, c'est éduquer
La fondation de la Pharmacie impériale
Bienveillance publique et charité privée
Deuxième chapitre. La crise de la variole
Panique à la cour
Poison foetal et souffles saisonniers
Variolisation et vaccination : un exemple réussi d'acculturation
La maladie comme étape dans la sortie de l'enfance
L'énigme de la contagion
Intermède
Deuxième partie : « La scène de ce drame est le monde... »
Paul Claudel, Le soulier de satin)
Troisième chapitre. Les rats à poitrine jaune, les philanthropes et le fatras
Les voies de la peste
Philanthropes et autorités coloniales : une collaboration difficile
Le combat perdu de l'hôpital Donghua
La découverte du bacille de la peste : un épisode de « la guerre des laboratoires »
Retour sur une découverte disputée
Quatrième chapitre. Le train, la marmotte et les hommes en blanc
Les Mandchous : de conquérants à colonisés
Grand jeu dans le Far East
Ce qu'on sait sur le fléau
L'entrée en scène de la marmotte
La peste arrive à Harbin : le Chinois de Cambridge et le Balte de Mandchourie
La création du Service de prévention de la peste pour la Mandchourie du Nord
La peste arrive à Mukden : « une expérience cruelle, mais une bonne leçon »
La peste arrive en Mandchourie du Sud : gouverner, c'est anticiper
La conférence de Mukden
Remarques conclusives
Dernier chapitre, en guise de conclusion
La conversion à la modernité
Un pas plus loin
Mort noire dans la Montagne d'Or