Deux hommes partagent une chambre d'hôpital. L'un est médecin, l'autre comédien. Ce dernier découvre par hasard le journal intime du médecin. Une idée lui vient: « Pourquoi ne profiterions-nous pas du temps qui nous est imparti entre lit et bistouri pour théâtraliser quelques histoires de votre cahier? Je serai l'homme de théâtre répondant au médecin par la voix du théâtre.» Et tous deux, le temps d'une nuit, rejouent leur vie. Pour le médecin des études entamées en mai 68, une conception sociale de sa vocation, une galerie de portraits tantôt drôles et tantôt émouvants, tandis que le comédien lui remontre la proximité de l'art médical et du théâtre de la vie, dont le praticien est à la fois acteur et spectateur privilégié. - Roman original, constitué de bout en bout d'un seul dialogue, qui, tout en défendant une médecine sociale, en fustigeant les dérives commerciales de la médecine actuelle et en brossant une galerie de patients étonnants, établit un curieux parallèle entre l'art de guérir et celui du comédien. - Un humanisme sans miévrerie. - Deux romans précédents qui ont attiré l'attention sur l'auteur. Un roman original, constitué de bout en bout d'un seul dialogue, qui, tout en défendant une médecine sociale, en fustigeant les dérives commerciales de la médecine actuelle et en brossant une galerie de patients étonnants, établit un curieux parallèle entre l'art de guérir et celui du comédien. Un humanisme sans miévrerie. Serge Peker a longtemps exercé la médecine à Paris tout en participant à une revue critique de cinéma. Il a déjà publié deux romans aux éditions M.E.O. Felka, une femme dans la Grande Nuit du camp, librement inspiré de la vie des peintres «décadents» Felka Platek et Felix Nussbaum, et La Vivaldi, soliloque d'une vieille dame qui, à travers les infimes événements, cocasses ou pathétiques, de sa maison de repos, revisite son enfance dans le quartier de Belleville puis son périple de jeune fille juive partie se réfugier en zone libre.