À propos

En articulant les problématiques de la subjectivité et du langage à celle de la négation originaire, Freud a mis en lumière une dimension constitutive de toute énonciation, notamment littéraire.
Si cette découverte a été prise en compte par les théoriciens de la littérature (comme en témoigne par exemple l'association, aujourd'hui stéréotypée, entre écriture et négativité), ceux-ci n'ont pas pour autant mesuré toute la complexité de l'apport freudien. Car Freud distingue en fait plusieurs logiques de la négation, qui définissent chacune un rapport précis du sujet au langage n'est-on pas tenu, dès lors, d'admettre que le geste de l'écriture, entendue comme énonciation singulière, peut relever de différents modes d'appropriation du langage ?
Il y a là un point opaque du discours contemporain sur la littérature, que les auteurs du présent ouvrage interrogent à un double niveau.
D'une part, parcourant les écrits de Freud, Lacan, Derrida et Blanchot, ils analysent les différentes fonctions conférées au concept de négation et leurs implications dans le champ de la théorie littéraire. D'autre part, au travers d'études spécifiques consacrées à Claudel, Baillon et Ponge, ils révèlent que diverses logiques de la négation régissent les écritures de ceux-ci, et démontrent, ce faisant, que la dimension de la négation peut reconduire au coeur même de l'énonciation littéraire.


Rayons : Littérature > Littérature argumentative > Essai littéraire


  • Auteur(s)

    Pierre Piret, Ginette Michaux

  • Éditeur

    Kime

  • Distributeur

    Belles Lettres

  • Date de parution

    30/11/2000

  • Collection

    Detours Litteraires

  • EAN

    9782841742196

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    160 Pages

  • Longueur

    21 cm

  • Largeur

    14.5 cm

  • Épaisseur

    1.8 cm

  • Poids

    219 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

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