L'embouchure de la Maye dans les vagues de la Manche

À propos

Ce livre est une navigation.
Une navigation vers le Nord, vers les îles, vers le bout des terres. Le poème traverse la Manche, aborde les falaises anglaises, joue avec Shakespeare, Bunting, MacDiarmid, Mackay Brown, comme s'ils étaient eux-mêmes posés sur la mer, encerclés par la mer. À un moment, l'espace rencontre le temps. On débarque sur une terre nommée Paradis, terre de l'au-delà des terres. Pour changer de monde, il faut changer d'image du Paradis.
On ne peut pas supprimer le désir de Paradis. Le poème est l'embarcation la plus sûre, la plus économe pour se lancer dans sa direction.
J. D.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Jacques Darras

  • Éditeur

    Parole et Silence

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    02/03/2000

  • Collection

    Le Cri

  • EAN

    9782871062486

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    222 Pages

  • Poids

    401 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Jacques Darras

Né sur les côtes de la Manche à proximité de la Flandre, face à l'Angleterre, Jacques DARRAS a inauguré une carrière de poète, traducteur et essayiste avec Le Génie du Nord (essai, Grasset, 1988), une retraduction de Sous le volcan de Malcolm Lowry (Grasset, 1985) commandée par Maurice Nadeau, et le tome I d'un long poème en huit chants, La Maye I, (In'hui/Trois Cailloux, Amiens, 1988) consacré à sa rivière natale du Ponthieu/Marquenterre. Tout en enseignant la poésie anglo-américaine à l'Université de Picardie, il fonde la revue In'hui (1978) devenue entre-temps Inuits dans la Jungle (Le Castor Astral), cependant qu'il donne des traductions de Walt Whitman, S.T. Coleridge, William Blake et Ted Hughes
(Gallimard), ainsi que d'Ezra Pound (Flammarion). Au moment d'achever les huit volumes de La Maye (dont les volumes 5 et 6 sont parus chez Gallimard, L'Arbalète), le poète entame une séquence de poèmes brefs ou « Oiseuses », inspirés par la rivière Oise, trait d'union liquide entre Paris et la Belgique, et faisant écho aux Oiseuses du poète Philippe de Beaumanoir au XIIIe siècle.

Prix Apollinaire en 2004, Grand Prix de poésie de l'Académie française en 2006, Jacques Darras est aussi traducteur de Walt Whitman, William Blake, S.T. Coleridge, Malcolm Lowry et Seamus Heaney (Gallimard et Grasset).

empty