À propos

Un cardinal qui n'aimait pas le Jugement Dernier de Michel-Ange fut bien puni par le peintre, qui fit son portrait en Lucifer.
L'anecdote est savoureuse et instructive, mais elle ne montre pas seulement l'indépendance d'esprit du plus grand artiste de la Renaissance. Pour Daniel Arasse, elle est révélatrice d'une évolution culturelle majeure : la disparition de la figure du Diable dans la peinture. Grâce à un examen précis et inventif des textes religieux et des images de la fin du Moyen Age et de la Renaissance, il décrit ici l'émergence de l'image du Diable, son utilisation et son essor, dans le cadre de pratiques dévotionnelles où les images se doivent d'être efficaces.
Puis il montre comment la culture humaniste a rendu caduque cette figure médiévale, et l'a reléguée au rang de superstition. Désormais, le Diable n'est plus l'Autre de l'homme, le Diable est en l'homme.


Rayons : Arts et spectacles > Généralités sur l'art > Essais / Réflexions / Ecrits sur l'art


  • Auteur(s)

    Daniel Arasse

  • Éditeur

    Arkhe

  • Distributeur

    Harmonia Mundi

  • Date de parution

    21/01/2010

  • EAN

    9782918682011

  • Disponibilité

    Indisponible

  • Nombre de pages

    123 Pages

  • Longueur

    20.5 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    1 cm

  • Poids

    192 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Daniel Arasse

Daniel Arasse (1944-2003) est un historien de l'art spécialiste de la Renaissance et de l'art italien. Normalien et agrégé de lettres classiques, il enseigne de 1969 à 1993 l'histoire de l'art moderne, du XVe au XIXe
siècle, à Paris-IV (deux ans) puis à Paris-I. De 1971 à 1973, il est membre de l'École française de Rome. De 1982 à 1989, il dirige l'Institut français de Florence où il crée le festival France Cinéma. À partir de 1993, il
est directeur d'étude à l'EHESS. Indépendamment de son parcours
professionnel, Daniel Arasse fut apprécié du grand public pour ses qualités de vulgarisateur et son amour du partage.

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