À propos

Tome 1.
Par une matinée glacée de février 1955, le manoir de Knightgrave devient la propriété du marquis Di Magglio, un mystérieux et richissime acquéreur que nul n'a jamais vu. Et pour cause : sous le patronyme du marquis Di Magglio se cache en réalité le non moins mystérieux M. Choc, empereur du crime, aussi redouté qu'insaisissable. À quel plan retors songe-t-il, en achetant cette propriété ? Quelle machination est-il en train de mettre en place ? À moins qu'il ne soit en train d'accomplir un voeu connu de lui seul - et dont nous allons découvrir, par un habile jeu de flash-back, les tenants et les aboutissants. Car c'est bien dans le passé de M. Choc que ce récit va nous plonger...

Tome 2.
"LE GÉNIE EST COMME LE DIAMANT, IL BRILLE DANS L'OMBRE" (Xavier Forneret - poète français, 1809-1884).
Qui est cet homme dissimulant son visage sous un heaume de chevalier ?
Se venger semble être le but d'une vie qu'il dit ne pas désirer.
À quel jeu joue t-il ?
"Un jeu dangereux, agent Blind... Un jeu aux règles incertaines." Une enfance broyée dans un Londres sans lendemain.
Trahisons, suspicions, abandons, disparitions...
Choc incarne-t-il le mal absolu ou est-il l'une des pièces d'un jeu d'échecs où le Roi finit toujours par être Mat.
"J'ai lu dans la presse que je ressemble à la nuit.
Rien n'a été écrit de plus idiot sur moi.
La nuit est remplie de promesses alors que je n'en fais jamais." - (CHOC) Tome 3.
L'itinéraire d'un enfant gâché : tel est le sous-titre que l'on pourrait trouver à ce triptyque "Les Fantômes de Knightgrave" consacré au passé de Monsieur Choc, le redoutable vilain créé par Rosy et Will. Que sait-on de l'un des plus fameux et des plus terribles méchants de la bande dessinée franco-belge ? Quels événements le conduisirent à fonder le gang de la Main blanche, à se coiffer de cet imprenable heaume, à régner sans partage sur le monde de la criminalité ?
La saga Choc traverse les âges, d'une guerre mondiale à l'autre, et parcourt cinq décennies majeures du XXème siècle afin de retracer une tragique existence : celle d'un homme qui se déshumanise.
Furieux, sans concession, brutal, mais aussi vibrant et grave, ce récit n'a rien d'une promenade de santé. En fusionnant les exigences du roman graphique au style de l'École belge, Stéphane Colman et Éric Maltaite inventent ainsi le premier roman dessiné de l'école de Marcinelle et font de Choc un monument inclassable, aussi mémorable que son protagoniste.
Aujourd'hui, cette trilogie magistrale touche à sa fin. Un troisième et dernier volet qui clôt une saga multi-récompensée et qui fut, au-delà de l'hommage, une révélation.


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  • Auteur(s)

    Stéphane Colman, Eric Maltaite

  • Éditeur

    Dupuis

  • Distributeur

    Mds

  • Date de parution

    25/01/2019

  • Collection

    Grand Public

  • EAN

    9791034738076

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    280 Pages

Infos supplémentaires : Relié  

Stéphane Colman

Eric Maltaite

  • Naissance : 23-2-1958
  • Age : 66 ans
  • Pays : Belgique
  • Langue : Francais

Né à Bruxelles le 23 février 1958, fils du grand Will, Eric Maltaite se trouve plongé dès l'enfance dans un univers centré sur la bande dessinée. Il voit quotidiennement son père penché sur ses planches de Tif et Tondu, et lui donnera parfois un petit coup de main au cours de ses années d'adolescence.
Ses progrès sont rapides et c'est à TINTIN qu'il place ses premiers péchés de jeunesse en 1976 (Bidevision), tandis qu'il se lie d'amitié avec Stephen Desberg qui commence à assister Tillieux pour les scénarios de Tif et Tondu. Après un premier galop en commun sous la forme d'un récit complet dans SPIROU (Jules et Gil, en 1978), l'équipe Maltaite-Desberg se lance dans une série parodique plus ambitieuse mettant en scène la Famille Herodius, dont les membres traversent l'Histoire avec une méchanceté assez stupéfiante pour l'époque. Deux grands récits lui sont consacrés (Le Vol du Transgalaxie Express et Opération Chamboise, 1979), ainsi que quelques résurrections en histoires courtes par la suite.
Eric est assurément influencé en ses débuts par l'humour débridé souvent pratiqué par les chouettes amis de la famille : Jijé, Franquin, Tillieux, Delporte, Peyo, Walthéry ou Macherot. Ses premières productions ont tout naturellement un style assez "willien", mais il s'en dégagera graduellement. Il aimerait explorer un domaine plus semi-réaliste où l'action primerait sur l'humour et Desberg n'est pas très à l'aise dans le registre comique.
Ils changent donc leur fusil d'épaule et créent en 1980 l'agent spécial Jimmy Plant... qui se fera un nom sous son matricule 421 ! Après un démarrage plutôt humoristique où l'on retrouve une certaine satire de James Bond, la série alterne de manière originale des trames policières, d'espionnage ou de science-fiction. 421 vivra ainsi onze grandes aventures jusqu'en 1992 et permet au jeune dessinateur d'explorer d'autres voies graphiques, qui lui donneront le goût du changement régulier d'atmosphère et de style.
Tandis que les vedettes de la génération antérieure se cherchaient plutôt un personnage stable auquel consacrer leur carrière, Eric Maltaite s'inscrit parmi les étoiles filantes de notre époque, d'innombrables dessinateurs doués et polymorphes qui apprécient plutôt les one-shots et mini-séries.
Tandis que 421 commence à devenir une routine chez Dupuis, il publie Mono Jim (Le carrefour de Nâm-Pha) sur scénario de Denis Lapière dans L'ECHO DES SAVANES, puis en album chez Albin Michel en 1987. L'exemple de son père (converti sur le tard à la réalisation de planches en couleurs directes et sur des thèmes plus adultes pour la collection Aire Libre) l'incite à réaliser avec Desberg un ouvrage de la même veine (Carmen Lamour, P et T Productions, 1993). En 1999, il compose seul un album de la Robinsonne (La Naufragée) pour Albin Michel.
Parallèlement, on le retrouve de temps à autre dans SPIROU pour divers cycles de récits complets, comme Nationale Zéro, sur scénario de Jean-Louis Janssens en 1995, mais, pris dans un mouvement pendulaire entre la BD pour adultes et celle pour tous publics, ainsi que par son goût pour les voyages et le farniente, il cherche encore sa voie en travaillant alternativement pour Albin Michel ( Les mille nuits de Schéhérazade, illustrations des contes les plus érotiques du célèbre récit arabe) et Glénat (Zambada, sur scénario d'Autheman, une mini-série d'action policière).

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